Compostelle (2024)

26/06/2020

Temoignage de l'abbé Philippe Pardonce, de son pélerinage à Compostelle à vélo, ce 25 juillet 2020, à 20h, en l'église St Michel de Gerpinnes

13/08/2019

Santiago de Compostela - Fisterra : 99km.
Vu qu'on apprend de ses erreurs, je ne suis pas parti trop tôt. En effet, il ne fait pas vraiment chaud avant 10h.
Le but de la journée, est d'aller rejoindre le bout du bout du chemin.
Ce n'est pas la Belgique au niveau du relief. C'est plus comme les collines mais puissance 4.
Des pèlerins sur le chemin me permettent de me savoir sur la bonne route.
Et puis dans l'après 4h, j'approche. Encore un lieu envahi de touriste. Les 2 derniers km sont sur une route qui monte, et c'est le petit train touristique qui me dépasse. Des voitures et des voitures, alors que c'est une route qui ne mène nul part.
J'ai tout de même su descendre les pentes du bout du bout pour réussir à l'isoler, être au calme, célébrer l'eucharistie face à la mer et accomplissant un de mes gestes de ce pèlerinage. Y a plus de polo " le vicaire des collines ".
Je suis prêt à rentrer ... Et Ultreia

12/08/2019

Santiago de Compostela - Santiago de Compostela : 0km ( Ou un peu plus)
Arrivé mais le pèlerinage n'est pas encore fini. Ce fut une journée de repos, de prière et d'organisation pratique.
Tout d'abord, aller voir la gare d'autobus. Apprendre que les vélos sont pris pour les voyage uniquement pour l'Espagne et donc prendre la décision de rentrer sans mon vélo ce jeudi 15 août.
Me dire que que je profiterai du 13 -14 août pour aller et revenir à Finistera. Aller bruler mon vêtement de pèlerin ( le polo le vicaire des collines), et me plonger dans la mer.
À 11h : messe en la cathédrale saint jacques. Temps de prière aux intentions qui m'ont été confiées. Ce fut aussi la découverte du vaste chantier actuellement en ce lieu.
Finalement, retour à l'Albergue. Sieste et soirée avec des slovaques, des hongrois, des Tchèques ... Il y a de toutes les nationalités.

11/08/2019

Portomarin - Santiago de Compostelle : 99km.
Je suis parti comme les autres jours, vers la même heure, mais preuve que les régions changent chaque jour : j'ai eu si froid aux doigts, qu'après 18km, j'ai du m'arrêter à la taverne des fourmis, pour prendre un café bien chaud. Je n'arrivais plus à changer les vitesses.
Après cela, si ce n'est un petit arret par-ci par-là, il y a Santiago en tête, et les kilomètres qui diminuent. Des bornes ànnoncent les kms restant.
Sur le chemin, ce sont des centaines de personnes, que je croise. Je me demande parfois d'où elles apparaissent.

Et enfin, à 6km, une draches. Des trombes d'eau et de grêle me forçant à me mettre à l'abris.

Finalement : arrivée devant la cathédrale. Moment émotion.

Je passe la suite car la, j'ai rarement vu un truc si mal organisé et bureaucratique.
Soit. Le chemin est fini.

10/08/2019

Ponferrada - Portomarin : 128km.
Le vent est tombé, mais il y a encore l'ascension de col. Celui du O Cebreiro, et cela m'a pris toute la matinée.
Encore une fois, les paysages ont complètement changé. C'est peut-être cela l'avantage du pèlerinage en vélo. Il y a maintenant de la végétation. Tout est vert.
Sur la route des surprises : des cyclistes qu'on croisé et recroise au fur et à mesure de nos arrêts, un troupeau de vache qui doit traverser la route, l'église où l'ornementation pour un mariage se prépare.
Aujourd'hui, j'ai dépassé les 2000km de route.
Au final, arrivée à Portomarin. Ville située en bordure de lac ressemblant à ceux du barrage de l'eau d'heure. Petite pensée pour l'abbé Xavier vivant sa mission là. J'ai eu la dernière place de l'Albergue municipale. Petite soirée en musique sur la place de la ville.

Abbé Philippe

09/08/2019

Léon - Ponferrada : 111km.
Ce vendredi fut intense, presque comme un vendredi saint. La pluie m'a arrosé la 1ere heure de route, mais surtout le vent soutenu, qui me fut tout le temps contraire.
J'étais déjà content d'arriver à Astorga.
Je me suis fixé d'aller à Rabanal et quelle ne fut pas ma surprise en route que c'est l'étape qui allait me faire passer par la Cruz de fero ( Point culminant de toute la route). J'ai peiné pour y arriver, ... alors j'ai médité les différentes station du chemin de croix.
J'ai accompli le geste, de laisser comme les autres pèlerins mon caillou, que je promène depuis Anvaing ( symbole de ce qui est à abandonner dans notre vie, qui nous alourdit ). Je me rappelle même la parole de Jean, lors du départ : "tu ne le poses pas. Tu le jettes."
Ensuite après 27km de descente, me voici à l'Albergue tenue par les franciscains. 160 lits, le tout réparti en 4 dortoirs. Ça parle toutes les langues, ... une vraie fourmilière.

08/08/2019

Itero de la vega - Léon : 134km.
Le chemin à commencé par l'apparition d'arc en ciel d'un peu tous les côtés... jusqu'au moment où le vent s'est levé et la pluie est tombée. Un vent latéral de face qui m'a fatigué et fait voir la journée longue et pénible....
Et au final, après 2 cafés, un croissant et de la pastèque le vent avait légèrement tourné ainsi que la route, m'offrant un vent latéral mais de dos. C'est comme si des ailes m'étaient poussées dans le dos.
J'ai donc foncé allant dans un village pour ma pause de 13h (après 95km de route), où la dernière mission fut prechee par des dominicains ( en ce jour de leur fete). Dans ce même village une femme âgée m'ayant vu prier à l'église, me parle et jubile. C'est la fête. Leur village d'où les jeunes partaient et n'avait aucun avenir, vit et est prospère grâce aux pèlerins.
J'ai continué la route vers 15h, pour Léon. Je profite de l'accueil des benedictines. 1er dortoir pour cette fois, à 48 personnes.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'aller voir la cathédrale et, tout comme à Burgos, c'est devenu un musée.... réflexion sur cette réaffectation, me sentant heureux qu'à Tournai, même si le bâtiment est froid et pas des plus somptueux, on peut encore y prier.
Finalement la soirée s'est terminée plus t**d avec des vendéens.
L'heure n'est pas si grave car ça discute et chipote dans le dortoir.... même si vers 4h30-5h, les premiers réveils sonneront.

07/08/2019

Redecilla del Camino - Itero de la Vega : 113km.
Burgos... j'y suis arrivé fin de matinée. La cathédrale est monumentale et splendide. On sent le passé "Catholique" de ce pays. Mais j'ai vite déchanté. La cathédrale est devenue une sorte de grand musée où les touristes font la queue pour payer l'entrée et leur audioguide. Le seul espace prévu pour prier est dépourvu de chaises, sans rien de priant ou d'accueillant. J'ai vite quitté la ville.
J'ai poursuivi le chemin sur le chemin non asphalté. C'est plus difficile avec mon vélo. Toutefois, cela m'a fait passé dans de magnifique village et région. L'accueil de certaines églises m'a donné de idées.
Le calme des grandes plaines valait la plus grande des cathédrales.
Je fus heureux d'arriver et partager ma table au gîte avec 3 français. Les francophones me semblent rares sur le chemin. Pur moment de joie.

Abbé Philippe

06/08/2019

Ayegui - Redecilla del Camino : 109km.
Se remettre en route avec le soleil qui se lève. Je suis mon ombre, signe que je vais bien vers l'ouest.
Mon premier objectif : arriver à la cathédrale de Logrono. J'y suis pour 9h55. Je retiens cette heure car encore une fois, à peine suis je entré, l'eucharistie commençait.
Je reprends la route ensuite, me guidant par les eglises. Elles ressortent des villes et villages bien mieux qu'en Belgique, étant construites sur un point culminant, et sont pour la plupart bien plus anciennes.
Les paysages changent encore. Les vignobles se multiplient. J'arrive à San Domingo de la Calzada. Repas et sieste .. avant une petit route encore et arriver dans un petit village.

Je me suis attablé à une terrasse et contemple la vie des aînés de ce village. D'un côté 6 femmes qui crient en jouant au carte. De l'autre, 5 hommes parlant calmement, regardant leurs chiens qui jouent.
J'en tire aucune conclusion, mais c'est digne d'un livre d'Histoire et de coutumes.

05/08/2019

Spinal - Ayegui : 92km.
Le dortoir s'est mis en mouvement vers 5h... Dehors, c'est nuageux-brumeux. C'est l'altitude.
La descente vers Pampelune fut tout de même ponctuée de quelques montée. Cette partie de la route et particulièrement cette ville m'invite à repenser à Saint Ignace, qui suite à une blessure lors du siège de Pampelune fut alité et se convertit.
J'ai continué m'a route jusqu'à Puenta la reina, où je fis une longue pause jusque 16h30.
Ce fut certainement un départ encore un peu trop tôt. Je me suis traîné sur le 20km jusqu'à estella. Aux différents thermomètre de la ville, j'ai compris. Il faisait encore 37°c. J'ai encore ajouté 2km car au centre ville, c'est encore un lieu où il y a feria.

Ça avance. Selon mon credential, arrivée dans 680km... ( sachant qu'il y en a 1478 de fait)

04/08/2019

Procession du dimanche de fête à Saint Jean pied de Port.

04/08/2019

Saint-Palais - Espinal : 70km.
Ce dimanche marque une étape de la route. Il faut franchir les Pyrénées. Je suis arrivé en fin de matinée à Saint Pied de Port, en même temps que la procession d'ouverture des ferias. Petit passage au secrétariat des pèlerins pour avoir les adresses de tous les gîtes en Espagne, et c'est parti pour les 25 km de montée.
C'est une des montées les plus longues et éprouvantes... mais qu'elle joie au sommet.
2km de descente et c'est le monastère de Roncevaux. J'y mange et me pose, pensant la journée faite.
J'entre dans la collégiale, me demandant quand serait l'eucharistie. Je vois que tout est prêt. Un prêtre sort de la sacristie. Il est français. Je prends ça comme un signe.
Au moment d'aller voir à me loger là, immédiatement il m'est dit "no bicycletas". J'ai donc du reprendre la route et aller au village suivant. Gîte très accueillant ou le souper s'est pris avec un irlandais et 2 espagnols.

03/08/2019

Labouheyre - St Palais : 130km.
En route après une nuit réparatrice. Les landes et ses lignes droites... 60km. Temps de réflexion. Tout de même content d'arriver à la Cathédrale de Dax. Le marché se terminait, et la cathédrale venait de fermer. Re-ouverturea14h30. 2h de sieste sur le parvis.

L'après-midi, les Pyrénées ont commencé à apparaître. Les paysage change. Mon but : avancer un maximum pour demain passer la frontière et ne pas trop rouler.

Finalement, je suis arrivé à Saint Palais. Souvenir de la fraternité Notre Dame d'espérance avec qui on a avait démarré là la route pour Pampelune en 2003.
Arrivé pour la messe avec chant en basque, acceuil au gîte pour pèlerin et soirée danse folk basque.

02/08/2019

Lacanau - Labouheyre : 121km.
Journée marquée au matin par David. Cyclotouriste allant de Bordeaux à Toulouse. Il est instituteur, s'apprêtant pour la rentrée, à être directeur. Nous avions le même rythme, les voies cyclables des landes permettent de discuter. Nous avons fait une quarantaine de kilomètre ensemble.
Le reste de la journée fut "au desert". Pas un chat. De longues routes vides, droites, plates au milieu de petits pins.
Je me suis arrêté dans une des premières villes croisée l'après-midi, à 17h40. Le curé préparait l'église. Sa voix, où plutôt son accent, semblable à Don Camillo. C'est le sud.
Un couple ferait ses 50 ans de mariage. La célébration était festive.
Repos maintenant au gîte pour pelerins de la paroisse.

01/08/2019

Pont-l'abbé-d'Arnoult - Lacanau : 123km.
Le père Jean m'a mis les petits plats dans les grands. Un bon petit déjeuner et en route. Direction Royan et le passage de la Gironde avec le bac.
Arrivée alors dans les landes. Le bruit des cigales, l'odeur des pins, des pistes cyclables portant des références de départementales. Des touristes par centaines, parlant toutes les langues.
Au passage, mon millieme kilomètre sur la route. Un petit message sur facebook... Et Ultreia.
Arrivé à Lacanau, petit moment d'inquiétude : je ne parviens pas à joindre le curé. Un orage éclate, mais je suis à l'abri, dans l'eglise. 1h plus t**d, tout s'arrange ... et ce n'est qu'après minuit que je me couche. Bonne nuit

Abbé Philippe

31/07/2019

Saint-Marc-la-lande - Pont-l'Abbé-d'Arnoult : 113km.
Je pense qu'il vous faudra faire appel à Google map, pour voir où sont ces lieux.
La route fut moins accidentée et le vent est tombé. Des marais et des canaux permettent d'imaginer la mer à proximité.
Partout, sur mairies et eglises, ces affichettes avec un triangle rouge, et ce depuis que je suis en France, mais ce n'est qu'aujourd'hui quelles ont commencé à m'énerver. Il est écrit "plan Vigipirate. Alerte terroriste". La dessus, de me souvenir de la fête de la tomate farcie, croisée sur les bord de la Loire ce dimanche matin, où des policiers en arme m'ont fait mettre pied à terre pour passer. A mon sens, ça crée la peur ... et c'est une des pires choses en l'humain.

Au soir, j'ai pu être accueilli par le père Jean, originaire du diocese de kikwit. Il retournera la bas d'ici un mois. Ce fut l'oc ation d'un bon temps d'échange et d'action de grâce pastorale.

30/07/2019

Loudun - Saint-Marc-la-lande : 92km. Un vent fort de face toute la journée. Je m'attendais à ce que ce ne soit pas facile.
Ces difficultés ne sont pas insurmontables. J'y suis allé en petite vitesse... un kilomètre à la fois.
Durant ces km, j'ai été marqué du nombre de maisons à vendre, de magasins fermés... Et même le curé chez qui j'ai logé hier m'a dit que c'est une région qui se vide. Il a la responsabilité de 48 clochers, qui comptent au total 15000 habitant. D'après les panneaux, le m2 de terrain à bâtir est à 8€.
Arrivé à pareythan, j'ai été très bien accueilli par les benevoles du secrétariat. J'ai appris qu'un refuge organisé par la ville existe à Saint-Marc-la-lande. J'y arrive après 84km... L'endroit est super. Il y a même une famille de cyclotourisme de Nantes qui est la aussi.
Seul inconvénient : il n'y a rien d'autre dans ce village, d'où 8km en plus pour me trouver à manger.

29/07/2019

Tours - Loudun : 94km. Petit déjeuner avec l'autocar de pèlerins, mais mis en route rapide pour aller voir une connaissance dans la région chez qui m'a route passe : Hervé, du cirque Georget.
Ensuite direction Chinon, où j'ai dîné.
Je ne savais pas encore où m'arrêter au soir. C'est après 87km, fatigué par un vent de face qui m'a accompagné tout le temps, que je décide de rejoindre Loudun.
Le curé en partance, Pere Etienne, mais aussi le Père François (service de remplacement jusqu'au 8 septembre et futur recteur du grand séminaire de kinshasa) m'ont super bien accueilli.

Abbé Philippe

28/07/2019

Blois - Tours : 74km... c'est dimanche. Que faire en ce jours ?
La file à la boulangerie, un tour au vide grenier de la fête locale, un footing, dormir au pied d'une haie là où toute la nuit il y a eu la fête, un repas familiale, se rendre à l'église pour la messe ... ... tout cela, je l'ai croisé et m'a rappelé le court métrage d'un François intitulé "Dimanche".
Arrivé à la basilique st Martin, une chambre m'y est proposée à l'accueil prévu à côté, les vêpres commence 15 minutes +t**d. Le temps d'une do**he et voilà la messe avec un groupe de pèlerins de Rouen qui va cheminer 10jours au départ de là, et qui l'accueil. .. c'est dimanche.

27/07/2019

Pithivier - Blois : 122km. Alors que la pluie était annoncée, rien ne m'est tombé dessus. Au contraire : une bonne température, un ciel légèrement nuageux et un vent dans le dos.
La piste de "la Loire a velo", balisée de coquille saint Jacques s'est ouverte devant moi.
J'ai accompagné la route des musiques du carnet de chant des jeunes de Frasnes, chargé en mp3. J'ai pu repenser à tous les moments vécu avec eu.

26/07/2019

Paris - Pithivier : 106 km. Après les laudes et un petit déjeuner, c'est reparti.
Quitter Paris, 3h pour faire 26km. C'est pas les bouchons, mais les feux rouges. Même sur des pistes pour vélos, il y en avait un tous les 50m. Ça apprend la patience. Comme dans la vie, parfois, on voudrait aller plus vite, on s'enerve... mais à quoi cela sert il.
Dîner au bord d'un étang, plongeons au passage dans une rivière, rencontre d'une communauté paroissiale, accueille en famille et répétition avec la chorale. La joie de la simplicité,.. place à l'imprévu.

25/07/2019

Paris - Paris... 24km. Ce 25 juillet, c'est la fête de st jacques. Repos et halte spirituelle au sein des fraternités monastiques de Jérusalem. J'ai tout de même été voir en tout début de matinée la tour et l'église st Jacques, tout en passant par ce qui reste de la cathédrale Notre-Dame.

24/07/2019

Compiègne - Paris, 115km. Me voici chez mon cousin. La journée me fut marquée par des noms de viĺles, qui m'évoque des personnes et des moments vécus. Au final, toujours plus loin.
Lors de ma pause de midi, il m'est venu l'idée, voyant le trajet, d'aller à l'église notre dame de Batignolle. C'est la paroisse d'Anne Marbeau, auteur de pièce de théâtre jouée par le KT-âtre que j'ai lancé. Lorsque je suis arrivé, une douzaine de personnes étaient la, en prière. Encore un clin Dieu.

Demain, fête de st jacques, j'irai à l'église st Jacques au coeur de Paris

Abbé Philippe

23/07/2019

Cambrai - compiegne. 125 km... sûrement un peu trop, mais je voulais atteindre le gîte de Compiègne ou lors de mon pèle en 2005, je fus super bien accueilli. Même si ce fut difficile sur les 20 derniers kilomètre, je ne regrette pas vu l'accueil. D'ailleurs, au moment où je suis entré dans l'eglise st jacques, à 18h22, au coeur de la ville, le sacristain préparait la célébration de 18h30.
Par rapport à mon expérience de 2005, la technologie (le smartphone avec une application GPS velo) est génial. Il n'y a presque plus moyen de se troupe de route et de faire des tas de km en plus.
Dans la vie aussi, on a besoin de bons guides, et dans ma vie, je pense avoir reçu l'aide de beaucoup de personnes.

22/07/2019

87km, par la voie verte des gueuler noires, allant par Condé sur escaut à valencienne, puis le long de l'escaut pour arriver à Cambrai. Arrêt à la cathédrale devant l'icône de Notre Dame de Cambrai, et donc en communion avec les frasnois, qui ont la même. Certains feront peut être un jour le pèlerinage d'un jour vers ce lieu.

22/07/2019

22 juillet, 9h40, je pars... bien que ce verbe assez négatif, ne reflète pas mon état d'esprit. J'ai plus envie de dire : je sors. Je viens d'ailleurs de croiser le panneau me disant que je sors de l'entité de Frasnes l*z Anvaing. En route vers Compostelle. Abbé Philippe

Compostelle

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