Bénin looloo Events & Voyages

Bénin looloo Events & Voyages Agence de tourisme et d'événementiel oeuvrant pour un tourisme plus responsable au Bénin

13/04/2024
❤️
01/11/2023

❤️

❤️❤️❤️
07/10/2023

❤️❤️❤️

14/09/2023

et des

Rentrée scientifique et culturelle 2023-2024 : Panel d’Echanges et de Collecte de données

L’Institut Afrique Décide lance l’année scientifique et culturelle 2023-2024 par l’organisation d’un Panel d’Echanges et de Collecte de données en partenariat avec l’Ordre des Gardiens du Patrimoine Guadeloupéen (association)

Date et heures : Lundi 18 septembre 2023 à 11h

Lieu : Institut Afrique Décide (Ouidah, Bénin)

Thème du panel :
Reconstituer ou préciser, les origines Adja-Yoruba de nombreux captifs introduits en Guadeloupe entre 1750 et 1848, par l’animation d’un groupe de discussion et de collecte de données

Méthodologie :
La séance s’animera sous la forme d’une causerie entre les spécialistes des sujets à traiter et le porteur du projet qui aura l’occasion de poser toutes les questions dont les réponses sont indispensables pour préciser les connaissances relatives à l’histoire et aux origines de certaines communautés guadeloupéennes et finaliser un projet de roman historique en cours d’écriture.

Sujets à aborder :
Liste non exhaustive des grands thèmes à aborder lors du panel :
- Comment était structurée la vie communautaire en Afrique au Sud du Sahara avant la traite négrière transatlantique ?
- Comment les familles étaient organisées et comment vivaient-elles ? : habitudes, traditions, coutumes, croyances, pratiques économiques, métiers, cultures agricoles, pratiques alimentaires, les arts de la guerre et du combat, la musique et les chants de guerre et de cérémonie etc.
- Les périodes historiques d’intérêt pour le projet : règnes de Kpengla, d’Agonglo et d’Adandozan
- Quelles furent les aires socioculturelles les plus impliquées dans la traite transatlantique (royaumes ayant pratiqué la traite, territoires de ponction humaine) : Aflao ? Aného ? Agoué ? Savè ? Allada ? (Liste proposée par le porteur du projet),
- Quelles furent les communautés victimes des captures ? : Ewe, Guin, Mina, Fanti, Adja, Fon, Yoruba, Nago, Idasha, Bariba (les noms sont reportés comme tels que écrits par le porteur du projet),
- Captures et victimes : quels lieux ? quels types de captifs ? guerriers ? agriculteurs ? artisans ou artistes ? dignitaires ? initiés ? amazones ? femmes ? enfants ? hommes ?
- Les ports de départ : périodes et phases de développement ? contextes géopolitiques et économiques à chaque période ? Impact de chaque période sur la constitution des communautés en Guadeloupe ? Les grands mouvements de vente de captifs durant chacune de ces périodes
- Des territoires de départ (Ouidah, Abomey, territoires de capture) aux territoires d’exploitation (Guadeloupe) : la question des langues, des musiques, des danses, des mentalités, des mœurs, des manies et les tics, etc.

Acteurs et partenaires :
- Hugues LAMI, chef d’entreprise de Guadeloupe
- Ordre des gardiens du patrimoine guadeloupéen
- Communautés de familles parties prenantes
- Mémoire de Serge Ghézo, acteur culturel béninois décédé en mars 2022

Public attendu :
Chercheurs, professionnels, cadres et toutes personnes passionnées des questions historiques et patrimoniales relatives à la traite négrière transatlantique

Institut Afrique Décide
Ambassade de France au Bénin
Direction du Patrimoine Culturel - Dpc-Bénin
Ordre des Gardiens du Patrimoine Guadeloupéen
Mairie de Ouidah
OCEAN Express

Allada Graff 2023
24/08/2023

Allada Graff 2023

14/08/2023

Ça vient fort !!! VANO BABY Officiel

Et un jour, voit tombez sur l'histoire d'Abomey
03/08/2023

Et un jour, voit tombez sur l'histoire d'Abomey

21/05/2023
Quand Cotonou se métamorphose...
03/05/2023

Quand Cotonou se métamorphose...

A ne pas rater
27/04/2023

A ne pas rater

05/04/2023
Connaître son pays doit être un devoir pour nous tous !            Lorentus Houedote
16/11/2022

Connaître son pays doit être un devoir pour nous tous !



Lorentus Houedote

À voir absolument
22/09/2022

À voir absolument

Dans cet épisode, nous vous ferons découvrir l’aventure touristique de Lorentus, promoteur de l’agence Évents & Voyages et Jésuna Akogbéto, Guide 229 accomp...

🇧🇯La dernière survivante des   est morte le 08 septembre 1958 à Cotonou.🇧🇯Dagnonnou Agbossouto Hélène ADIGBLI QUENUM épo...
13/09/2022

🇧🇯La dernière survivante des est morte le 08 septembre 1958 à Cotonou.🇧🇯

Dagnonnou Agbossouto Hélène ADIGBLI QUENUM épouse Joseph TOVALOU HOUENOU est la dernière survivante des amazones encore en vie en #1957.
C’est elle qui a battu le record de longévité parmi toutes celles qui ont été enrôlées dans l’armée dahoméenne comme amazones.

Son faire-part conçu à son décès le 08 septembre 1958 à Cotonou, renseigne qu’elle a été incorporée dans le corps des en 1881, période correspondant au règne du roi .
Elle fut d’ailleurs nommée de la des « » en #1884 à la cour du roi .
Il est également mentionné dans le faire-part de 1958 que nos sources d’informations nous ont fourni, que « La conquête l’a trouvée Générale-cavalière à la tête de la Division « ». Née en 1863, la dernière survivante des morte en 1958 a été inhumée à , le village natal de son époux Joseph TOVALOU HOUENOU.

🇧🇯BEHANZIN : LES CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES D’UN NON RETOUR SUR LA TERRE DU DANXOMÈ 🇧🇯🇧🇯A la mort de son père le roi GLÈL...
01/09/2022

🇧🇯BEHANZIN : LES CONSÉQUENCES DÉSASTREUSES D’UN NON RETOUR SUR LA TERRE DU DANXOMÈ 🇧🇯

🇧🇯A la mort de son père le roi GLÈLÈ (1859-1890), Kondo alors chef des guerres, prit le pouvoir sous le nom fort de Gbêhinzin bo Aïdjrèrè qui signifie en fongbé : «l’univers tient l’œuf que la terre désire, indexe, évalue ou mesure » et son emblème était le Requin. Le nom indiquait qu’il est la réplique de ce que la France pense de la
terre de Danxomè. Son emblème montrait l’étendue de la résistance qu’il opposera. Son règne ne durera que quatre ans. La France, outillée depuis la Conférence de Berlin de 1885 qui a entériné le partage de l’Afrique entre les nations européennes, profita de la brouille entre Béhanzin et son frère Toffa 1er (1874-1908) roi de Porto-Novo pour attaquer le royaume de Danxomè. Elle gagna la bataille, et célébra un simulacre de victoire car Béhanzin entra dans le maquis et devint insaisissable. Face aux pressions, aux manipulations et aux exactions contre son peuple, Béhanzin prit la décision de se rendre.
🇧🇯Dans son livre intitulé « Le Roi Béhanzin : du
Dahomey à la Martinique» Patrice Louis s’est interrogé : BEHANZIN - POURQUOI L’ALGERIE ?
Cette question suscite d’autres à savoir :
Pourquoi GBéhanzin, voulait-il à tout prix revenir sur la terre de Danxomè ? Était-il seulement guidé par l’instinct de revenir pour reprendre le trône de son royaume ? Pourquoi la France n’avait-elle pas respecté son engagement de le faire rencontrer son homologue français ? En tentant d’élucider tant de questionnements, nous en viendrons à comprendre le pourquoi de la destination de l’Algérie.
Le roi GBéhanzin est arrivé en Algérie après
maintes démarches auprès de différentes
personnalités de son entourage vers les autorités françaises.
Dans le film « L’exil du roi GBéhanzin » (du réalisateur Martiniquais), on peut percevoir l’importance des pressions qu’il exerçait à travers amis, proches du pouvoir et même dans la presse pour obtenir son retour en terre de Danxomè. ‘’Il faut que je retourne à Danxomè’’… si je n’y retourne pas, la France essuiera une honte indescriptible…
La pression devenait si forte que pour résoudre définitivement cette question, la France décida de l’envoyer en Algérie qui selon elle, serait aussi une terre africaine qui devrait satisfaire ce roi devenu trop exigeant et encombrant.
Il ne s’agit pas de regarder la personne de GBéhanzin, mais celle de ces 18 000 hommes et femmes d’origines Mahi,Yoruba, Nago, Adja, Houéda, Aïzo, Holi, Fon, Ouatchi, et même Allemands enrôlés de gré et ou de force, qui ont combattu à ses côtés. Ces milliers de femmes
intrépides qui s’étaient sacrifiées, et à la fin de
cette résistance, celles qui étaient rentrées dans l’errance, en proie à la folie et autres démences, avaient perdu tout espoir de reconstituer leur vie, leur royaume et leur identité.
🇧🇯Trois jours avant la rencontre de Goho (lieu où est érigée aujourd’hui la majestueuse statue du
roi GBéhanzin à Abomey), le roi avait reçu sur sa demande, la visite de Dodds à Cadadadji dans son bunker (1km environ d’Ahouankplétisa), où il accepta de se rendre à lui contre la garantie de le conduire à son homologue français. Une fois cet accord conclu, Béhanzin se prépara pour ce voyage.
Selon la tradition, un voyage est un évènement important qui se prépare spirituellement afin qu’il se déroule dans de bonnes conditions. En langue fongbé Ahouangbétissa signifie ‘’sous l’arbre de compte rendu de guerre’’ et
Ahouangblétissa avec une différence d’une lettre ‘’L’’ signifie ‘’sous l’arbre de la défaite’’ :
- le premier était le nom de cette place avant ce
jour de Janvier 1894 l’avant-veille du jour de
départ du roi pour l’exil,
- le second nom est
celui que cette place gardera jusqu’à ce jour et le figuier qui s’y trône est toujours là.
Tôt le matin, avant le premier chant du coq, un petit groupe de cinq hommes avait traversé le petit village et s’était arrêté à son entrée. La démarche spéciale arquée du roi trahissait sa présence au milieu du groupe. Ils creusèrent un trou dans lequel ils déposèrent d’abord un mortier (vase en bois pour piler des substances) au fond du trou, et y mirent quelques produits d’origine végétale et minérale. Le roi demanda que l’on consulte les oracles. L’un d’eux prit dans ses mains quatre cauris et le roi posa la question : suis-je assuré de partir et de revenir ici à Danxomè sain et sauf après ce voyage ? Celui qui avait les cauris, les jetèrent au sol.
L’interprétation de ce premier jet fut Non. Le roi ordonna qu’il les reprenne, reformula la
question et lui demanda de les lancer à nouveau. La réponse fut à nouveau Non. Le roi regarda l’assistance et hocha les épaules. Il se trouvait dans une situation irréversible puisqu’il avait donné son accord à Dodds et reconnaîtra officiellement sa défaite au cours d’une cérémonie qui se déroulera dans quelques heures dans ce village à la place
AHOUANKPLETISA. L’instant était donc très
grave. Il demanda une troisième fois que l’on
jette les cauris. La réponse une troisième fois fut toujours Non. Le roi demanda que l’on apporte la graine du rônier. Il prit celle-ci, la montra aux quatre points cardinaux et la déposa dans le trou. En langue fongbé, le nom de ce fruit est ‘’agonkoui’’ qui signifie
littéralement « la graine du non retour ».
BEHANZIN dit : si je ne revenais pas à cet endroit par la faute de la France, alors elle connaitra en sept ans, et sept fois sept années, une cassure comme un verre qui tombe sur une pierre, et elle essuiera une honte indescriptible. Le trou fut fermé et le groupe quitta les lieux pour la suite.
La décision du roi de partir en France n’était
donc pas prise sans précaution.
🇧🇯La "soumission" de Béhanzin à Dodds s’était réalisée en trois étapes et en trois jours :
- la rencontre de Cadadadji où il conclut l’accord de faire conduire en France,
- le grand rassemblement qui correspondait à la cérémonie appelée (whouikloklo lire o ouvert) qui signifie littéralement le lavage de l’épée. Cette cérémonie matérialise la fin de la guerre. Ce fut au cours de cet évènement qu’il publia la célèbre chanson qui est aujourd’hui sous la
plume du professeur Jean PLIYA « le discours d’adieu de Béhanzin »,
- La dernière étape sera
celle de Goho qui marqua le début officiel du voyage. Ce furent autant d’évènements qui levèrent l’équivoque que le roi s’était rendu de son gré et non capturé.
Quand GBéhanzin fut conduit à Cotonou, et que les supérieurs de Dodds lui intimèrent l’ordre de le diriger plutôt vers la Martinique au lieu de la France, Dodds (un métis) regretta profondément ce refus de la France car il portait déjà GBéhanzin dans son cœur, admirait son
courage, sa détermination et entre les deux officiers de guerre, il n’y avait qu’une seule parole. Ne pas le reconnaitre serait une malhonnêteté intellectuelle envers cet officier qui d’ailleurs à renoncer de conduire GBéhanzin en Martinique. Le manque de parole, le non respect des engagements et le mépris pour le Noir, feront payer à l’Europe la monnaie de la pièce Française.
Paul Marshall nous rappelle qu’« un peuple né peut progresser s’il n’a pas le sens de son passé, s’il ne le regarde en face, s’il n’assume
pas son histoire ».
Le rônier avait poussé grossi et grandi à l’entrée du village de Kpètèkpa Ahouankplétisa avant
d’être abattu récemment en 1983 par ignorance de la population. Aujourd’hui, si l’on effectué des fouilles à cet endroit, il est fort possible, d’exhumer les restes de cet arbre.
🇧🇯Le roi mourut en décembre 1906 en Algérie sans revenir à cet endroit. Sept ans après, 1914, un couple autrichien en Autriche, fut assassiné ce qui fut la goutte d’eau qui déborda le vase, la
première guerre mondiale éclata. La France fut mise en lambeaux. Elle connut des moments de
tribulation et d’intenses douleurs. Sept fois sept années à compter du jour de la mise en terre du rônier, les prémices de la deuxième Guerre Mondiale grondèrent à nouveau comme un
ouragan, l’Europe fut secouée et la France se cassa comme un verre qui tombe sur une pierre.
Des Allemands avaient combattu aux côtés de GBéhanzin. Quand les français les capturaient, ils furent traités avec une férocité indescriptible et GBéhanzin le savait.
En sept ans et sept fois sept années, l’Allemagne brisa la France. L’univers tient l’œuf que la terre désire : GBéhanzin.
Dans le village de Kpètèkpa et sur sa place centrale rebaptisée AHOUANGBLETISSA, il eut un grand rassemblement ce janvier 1894 où chants glorieux et danses avaient soulevé la poussière.
L’article qui sera consacré à cet événement apportera des puzzles qui manquaient à la reconstitution de cette phase de la résistance de GBéhanzin.

Source: La nouvelle tribune

. _🇧🇯🇧🇯  LE DANXOMƐ 🇧🇯🇧🇯     _🇧🇯🇧🇯  DAHOMEY  🇧🇯🇧🇯    🇧🇯🇧🇯  LE BÉNIN  🇧🇯🇧🇯   _Hermann Faris ADANDEDJAN.    --------------...
30/08/2022

. _🇧🇯🇧🇯 LE DANXOMƐ 🇧🇯🇧🇯
_🇧🇯🇧🇯 DAHOMEY 🇧🇯🇧🇯
🇧🇯🇧🇯 LE BÉNIN 🇧🇯🇧🇯

_Hermann Faris ADANDEDJAN.
--------------------✍️--------------------

♦️👉 _LA NAISSANCE DU TRÔNE DU DANXOMƐ._
```(La Version Originale)```

_Aujourd'hui, je vais faire silence sur l'origine des rois d'Abomey, d'Allada et de Porto-Novo. Mes précédentes publications en ont débattu. Nous allons intéresser à la destinée incroyable de la Faction des Agassouvi menée par Do-Aklin qui se dirigea au Nord d'Allada (Bénin actuel) lorsque Zodji (Mèdji) devint Chef sur leur terre d'exil en 1575._

_*DO-AKLIN, GUIDE DES AGASSOUVI*_

_Ils se sont arrêtés à une centaine de kilomètres d'Allada (Cana, Houawé et le futur Bohicon) où ils rentrèrent en contact avec une société composée de multiples clans (Agri, Adingny,...)._

_Do-Aklin demanda la permission de s'installer avec sa suite auprès du plus influent des Chefs de clan, un certain Gbaguidi (Nom d'origine Yoruba, une autre histoire). Celui-ci accepta et les Agassouvi intégrèrent leur communauté._

_Très vite, le Descendant d'Adjahouto et sa faction ont acquis de l'influence grâce leur habilité et expériences de la gouvernance des hommes. Ils étaient devenus des conseillers de premier choix. Pour les identifier dans la communauté, l'astuce a très simple. Ils étaient les derniers arrivés et venaient de Houêgbo (Localité d'Allada où le pouvoir fut accordé à Mèdji au détriment de Do-Aklin et Zozérigbé) alors on les appelait "Houêgbonoun" littéralement "originaires de Houêgbo"._

_Il entra vers la fin des années 1500 au sein du Conseil des chefs de la Région. Il a gagné en influence et en pouvoir (politique et économie)._

_Il est décédé au début des années 1600 après avoir consolidé la position des Agassouvi et surtout de ses deux fils avec qui il a quitté Allada : Gangnihessou et Dako._

_Il allait de soi que le siège de Chef des Agassouvi alla à l'Aîné Gangnihessou._

_Après les cérémonies usuelles, les deux frères se rendirent sur la Terre Sainte d'Allada, là où reposent les reliques sacrées de la Lignée (Lance et crâne d'Agassou mais également le tombeau de l'Ancêtre Landè ou Adjahouto). L'Aïné resta plus longtemps pour se faire sacrer Chef des Agassouvi._

_*RUSE ET BRUTALITÉ DU CADET DAKO-DONOU*_

_Pendant que son Frère aîné était resté à Allada pour se faire couronner, le terrible Dako usurpa le siège vers 1620 et soumit tout le Clan des Agassouvi._

_Il n'était pas le type d'homme qu'on pouvait défier impunément. Sa réputation le précédait. Il était craint de tous pour sa brutalité singulière._

_En effet, son père le nomma "Dako" et non "Dako-Donou". Pourtant, c'est la dernière appellation qui a traversé les âges. Quand il était à Allada, il eut un différent avec un fabricant d'indigo nommé Donou à propos d'une portion de terres agricoles. Irrité, il attaqua et tua ce dernier qui se préparait à mettre au feu son produit. Il trouva drôle de placer son cadavre dans une de ses jarres qu'il fit rouler._

_L'épisode qui terrifia plus d'un, se rependit jusqu'à Houawé et environ. Pour l'identifier, ses contemporains ajoutaient "Donou" à son nom : Dako-Donou._

_Il prit le pouvoir et entreprit de soumettre tous les autres Chefs de clan, enfin la plupart :_
_- Gbaguidi et son clan préféreront migrer dans les collines du Centre du Bénin actuel que de prêter allégeance à Dako-Donou,_
- _les Chefs Agri et Adingny optérent pour la confrontation directe,_
_- Gangnihessou, à son retour, constata la prise de pouvoir de son jeune frère . Il parti avec ses soutiens s'installer à Cana._

_DAKO-DONOU dirigea la région sans partage... presque._

_LE TÉMÉRAIRE AHO_

_GANGNIHÊSSOU eut un fils qu'il nomma "Aho". Il l'éduqua dans la rigueur des Agassouvi (rudiments du pouvoir, chasse, culture). Il grandit devint une véritable force de la nature : Grand et très fort._

_AHO devint très vite célèbre pour son adresse à la chasse et sa préférence pour la chasse à l'éléphant. Il était surnommé "Sa-sa ho guéli" (Chasseur d'éléphant)._

_Ses faits d'armes attirèrent l'attention de son effrayant oncle Dako-Donou. Homme habile et très intelligent, il allait accomplir un exploit qui allait le mettre hors de portée de tout complot et tentative de meurtre._

_En effet, même si Dako-Donou était le Chef de la région, quelques poches de résistance persistèrent. Les chefs Agri et Adingny ont continué à miner son autorité et il n'arrivait pas à les éliminer._

_AHO entreprit de mater la rébellion._

_Il tua le Chef Agri par la ruse._

_Le Chef Adingny qui dirigeait un territoire aussi vaste que celui de Dako-Donou (Nord est d'Agbangnizoun et la zone de l'actuel Bohicon) est t un mystère, un bataillon de 100 hommes n'arrivait pas à le tuer. Aucune arme ne pénétrait son corps. Personne n'est jamais arrivé à le faire tomber par terre. On dirait un géant tout droit sorti de la mythologie grecque._

_Le jeune Agassouvi AHO l'affronta seul et le captura. Il découvrit qu'il était vraiment fort et ancré comme un baobab dans le sol. Il ne pouvait le soulever et l'amener à son Oncle alors il décapita le Chef Adingny._

_La légende raconte que, même décapité et mort, Adingny est resté debout. Aho a dû l'enterrer en position debout._

_Il offrit sa tête à Dako-Donou. Celui-ci en fut très content car maintenant son pouvoir s'étend de Houawé jusqu'à Tindji en passant par les terres de Adingny...._

_Toutefois, une autre division viendra fragiliser son pouvoir dans le temps. Un autre fils de Do-Aklin, Zanvo-Tossou aurait fait scission et serait venu s'installer sur l'ancien territoire de Adingny et aurait fondé le "Marché où il est interdit de vendre des cabris et autres", l'actuel Ville de Bohicon. Son palais se trouve toujours derrière le siège de la Compagnie des sapeurs-pompiers de Bohicon._

_*AHO S'ÉLOIGNA DE LA TUTELLE DE SON ONCLE DAKO-DONOU*_

_AHO avait bonne réputation et était devenu très populaire, beaucoup trop et cela a commencé par agacer son Oncle. Il se fit dès lors plus discret. Il attendait son heure._

_Quand son père Gangnihessou rendit l'âme, il refusa d'hériter de ses biens meubles et laissa ses cousins et oncles s'accaparer de tout sur son initiative (Fable des trois tapes de la main). Il a promis de revenir s'approprier leur patrimoine exactement comme ils se sont accaparés de l'héritage de son père._

_Il partit plus à l'ouest sur le territoire des Guédévi avec ses proches notamment les jumeaux (futurs Akaba et Hangbé)._

_L'un des Chefs de terre appelé "FOLLY" l' accueillit et lui offrit l'asile : un lopin de terre et une case sans toit. Le lendemain, les gens étaient étonnés de voir un toit sur la case...il serait retourné à Houawé nuitamment pour chercher le toit de son ancienne case._

_Les autres chefs dont un certain "DAN" était très méfiant de Aho. La réputation des "Houégbonoun" et de son Oncle n'ont pas aidé._

_Il mit longtemps à se faire accepter grâce à sa sagesse et son travail. Son entrée au sein du cercle dirigeant était inévitable puisqu'il détenait désormais un pouvoir économique et intellectuel certain et était soutenu par son bienfaiteur Folly._

_C'était un Conseil de trois (Dan, Folly,..) où l'on dirigeait à tour de rôle. AHO en devint le 4e siège. Il ne demanda pas à diriger par cycle de 12 lunes comme les trois autres, d'ailleurs, il n'en a jamais montré l'envie._

_C'est toujours son ami Folly qui proposa aux autres de le laisser diriger une fois car il était déjà un membre de la Communauté._

_*AHO ACHÈTE LA TERRE DES GUÉDÉVI, DEVIENT HOUÉGBADJA ET S'ÉTERNISA AU POUVOIR*_

_AHO devient chef du Conseil et se montra très doué pour la gestion des affaires publiques. Il édifia quelques règles majeures qui deviendront plus t**d, les 41 lois du Danxomè à l'image des Grandes saliques de la France : un corps de règles qui définit l'exercice du pouvoir, les limites du Royaume, les devoirs des rois, l'obligation d'expansion, les règles de succession (rendez-vous le mercredi prochain à 12 heures pour prendre connaissance de cette Loi fondamentale)._

_Son institution des impôts en est un exemple. En effet, en ces temps les terres appartenaient aux clans et familles et non à l'Etat ou au Roi. Le Chef Aho organisa une grande rencontre avec les différents chefs de terre et proposa de leur acheter au prix qu'ils fixeraient. Tous fixèrent un prix, les Grands chefs y compris. Aho paya le prix mais refusa de s'approprier les terres. Il les laissa à leurs propriétaires d'origine._ _Chacun devrait juste lui en témoigner la reconnaissance par une contribution annuelle en nature (céréales et autres productions)._
_Le Peuple n'en croyait pas ses yeux ni ses oreilles... Quel bon Chef ! Ce "Aho" est magnanime._

_C’est ainsi qu'il "acheta le futur royaume auprès de ses habitants" et obtint le titre de "Ahossou" (Maître de la Terre), "Djêhossou" (Maître des perles (richesses)) et ainsi de suite...._

_Il réorganisa la gestion des affaires publiques en nommant des "délégués" connus comme les ministres de la Cour (Migan, Mêhou et autres). Le pouvoir n'était plus une affaire uniquement de la famille du Chef, c'était presque l'affaire de tous._

_Il développa les cultures vivrières et les arts (forge, sculpture, tissage, teinturie et autres)._

_Il a conçu le gong afin que le "Kpanligan" devenu Griot officiel de la Cour raconte et chante les exploits du Roi de de ses Ancêtres lors des événements officiels._

_Ce dernier dénommé "Kpan" se servait de sa grande houe (alin), plus précisément la partie métallique ("Gan") , pour sonner et passer les messages importants du Chef d'où son nom (Kpan lin gan). Aho trouva son potentiel mal exploité, il allait faire de cette fonction une pierre angulaire de la tradition orale du Danxomè._

_Lors des événements officiels du 62e anniversaire d'accession du Bénin à la souveraineté internationale, un kpanligan eux était là... Oui, le Sieur en pagne avec un gong._

_Il changea la tenue d'apparat du Chef (couronne, sandale, pagne tissé, tabouret, parasol, hamac, sculpté (Trône))...._

_Il institua le protocole à respecter devant le Chef du Conseil et le titre à utiliser pour s'adresser à sa "Majesté"._

_Il organisa des festivités annuelles pour le Peuple. C'était l'occasion de leur montrer sa générosité et de rendre la justice mais également de rendre hommage aux ancêtres et aux soldats tombés à la guerre en sacrifiant quelques captifs...._

_Il apporta un changement important en matière funéraire. Dans le temps, selon diverses sources, lorsqu'une figure importante mourait, les membres de son clan devaient se présenter devant le Chef de Conseil et un tribut et la tête du défunt avant d'obtenir l'autorisation de procéder à son inhumation. Aho refusa cette pratique en disant qu'un deuil était déjà une affliction pour les proches du mort et c'était injuste de leur demander une telle chose sur un être cher. Dorénavant, il suffisait juste d'envoyer un représentant l'informer._

_Quant il apprenait un deuil, il soutenait financièrement la famille éplorée (vivre, page et cauris....) et puis il envoyait un représentant du Conseil aux cérémonies quand il ne pouvait pas se déplacer lui-même._

_Bref, il n'y avait pas son pareil. Ni dans le passé, ni dans l'avenir... C'était le dirigeant idéal._

_Son Oncle Dako-Donou décéda dans la foulée en 1645 et tous les Agassouvi du Plateau d'Abomey lui prêtèrent allégeance._

_Des centaines d'années plus t**d, la Dynastie royale d'Abomey allait élever les deux frères et fils de Do-Aklin au rang honorifique de "Roi du Danxomè" car ils contribuèrent à la montée en puissance des Agassouvi._

_Cet événement lui donna davantage de poids politique car le territoire dirigé par son oncle est désormais son domaine. Sa fortune est devenue ahurissante et il avait suffisamment d'hommes à sa disposition s'il devrait y avoir une guerre : son pouvoir allait désormais au-delà du simple Chef du Conseil de la Terre des Guédévi...._

_Une année lunaire passa, puis deux, trois... Le Siège de Chef du Conseil n'était plus tournant et personne n'osa le réclamer car personne ne pouvait mieux faire... Les rares velléités étaient écrasées par le Peuple lui-même qui soutenait son Chef providentiel...._

_Le temps passant, la fonction du Chef Aho devint un poste "à vie"...._

_Ses opposants se montraient patients. On verra après sa mort._

_Après avoir échappé à plusieurs complots ourdis contre sa personne, il prit le nom fort de "Houégbadja" : le poisson qui refuse la nasse, n'y retourne plus. Il fit représenter le poisson et la nasse sur ses armoiries et prit également l'éléphant comme symbole figuratif._

_il bâtit sa vaste maison entouré de plusieurs murailles où il faut traverser plusieurs portails pour le rencontrer... Une forteresse appelée "Agbomè" (à l'intérieur des remparts et des fossés). Cette demeure est devenue le premier Palais royal du Danxomè. La ville qui se développa autour est devenue plus t**d Abomey, la Capitale du Danxomè._

_Il rejoignit ses ancêtres en 1685 après 40 années lunaires._.

_Son corps ne fut pas ramené à Allada comme ses ancêtres, il a été inhumé dans son palais avec faste. Le Peuple pleura son "Dada" (Roi) bien aimé, leur Soleil ("Zan") venait de mourir "kou" dans son palais (Honmè) : Zan kou dô hon mè. Aujourd'hui encore, c'est ainsi qu'on parle de la Mort d'un roi du Danxomè._

_Compte tenu de ses accomplissements, de l'organisation du pouvoir, de l'institution des 41 lois, de la construction d'un lieu de pouvoir et de la fondation de la Capitale Abomey, Houégbadja est considéré comme le Fondateur du Royaume du Danxomè._

_Ses opposant tentèrent de réclamer le pouvoir mais le Gouvernement mis en place et son fils Houéssou menacèrent de réaliser les droits de propriété qu'il a acquis sur leurs terres des années plus tôt._

_Son fils, lui succéda et prit le nom de Akaba. Il devint le premier héritier du siège connu plus t**d sous le nom du "Trône de Houégbadja" et donna le nom de Danxomé au vaste territoire hérité de son Père.... C'est une autre histoire._


Association Asán Ogàn
&

27/08/2022

Les Amazones, guerrières du Royaume du Danxomè. Les faits historiques écrasent le mythe.🇧🇯

L’érection de la statue des Amazones du Bénin, continue de susciter plusieurs réactions dans l’opinion publique. On se souvient encore de la réaction du président Candide Azannaï, qui a affirmé entre autre que le Danxomé n’a pas eu d’amazones. Il a également condamné le fait que la statue soit érigée à Cotonou.

Dieudonné Awo, enseignant d’histoire à l’université d’Abomey-Calavi quant à lui, apporte plusieurs preuves, et contredit Candide Azannaï.

Les Amazones : mythe ou réalité ?

La plupart des anciens écrits existants sur la question : Robin Law, Neglected Account of the Dahomian Conquest of Whydah, 1727 ; Hélène d’Almeida-Topor, Les Amazones, une armée de femme dans l’Afrique précoloniale, 1984 ; Luc Garcia, Le royaume du Dahomé face à la pénétration coloniale (1875-1894), 1988 ; Jean-Yves Anezo, “Agoodjé, les femmes guerrières du Dahomey”, 2018 ; etc. s’accordent à reconnaître que les Amazones n’étaient que le fruit de l’imaginaire grec. L’étude de la littérature grecque de la période classique confirme aussi abondamment cet état de chose. Mais, les travaux de la célèbre historienne des Sciences et Technologie de l’Antiquité Adrienne Mayor, intitulé Mythologie : les fières Amazones ont bel et bien existé, parus en 2018, permettent de comprendre que le terme Amazone n’était pas un terme grec à l’origine. À en croire cette icône des sciences historiques de l’université Stanford et première chercheure à mettre en avant la théorie selon laquelle l’observation des fossiles antiques d’espèces animales éteintes inspirerait la création de créatures mythiques, les Amazones seraient, au départ, des femmes d’un authentique peuple ayant vécu au IXe siècle avant Jésus-Christ en Eurasie, précisément en Scythie sur le vaste territoire étalé entre la mer Noire et la Mongolie. Au sein de ce peuple, disait-elle, le mode de vie encourageait l’égalité ; ce qui fait que les jeunes filles comme les jeunes garçons étaient formés à aller à cheval, à tirer à l’arc, à chasser, à piller et à combattre contre des tribus adverses pour assurer leur survie. Leurs armes de guerre étaient constituées de dards, de javelots, de lances, d’épées et de haches à simple ou double tranchant. Il en était pareil chez les Huns, les Mongols, les Tatares, les Uzbeks et les Tadjiks, etc. qui étaient tous des peuples voisins.

​Dès que les Grecs entrèrent en contact avec les Scythes au VIIe siècle avant notre ère, ils entreprirent, eux pour qui l’égalité entre hommes et femmes constituait un concept déconcertant, « le montage toute sorte de mythes visant à maintenir la femme au domicile familial dans des activités tels que le tissage ou la garde d’enfants au sein de leur propre société fortement patriarcale ». Homère introduisit alors pour la première fois le mot Amazone dans l’Iliade, la première œuvre de la littérature occidentale à laquelle l’Odyssée succéda. L’historien grec Hellanicos essaya, en 490 avant Jésus-Christ, un découpage phonétique du terme, prenant le radical « mazone » pour désigner le « sein » et le préfixe « a » la préposition adverbiale « sans ». Pour Hellanicos donc, Amazone (désignant une femme à forte poitrine en langue scythe ou mongole) serait une femme « privée d’un sein », le sein droit notamment qui lui permettrait de mieux armer et de tirer à son arc. De grands médecins grecs de l’époque tels que Hippocrate et Galien auraient soutenu l’idée d’une cautérisation au fer rouge ou l’excision du sein droit de ces femmes imaginaires dès leur tendre enfance. Ces « producteurs de mythes » furent contestés par certains de leurs contemporains. Aucun artiste de l’antiquité n’a intégré cette conception à ses travaux. Mais, elle prit une place importante dans l’imaginaire populaire grec jusque dans les années 1970 où les premières exhumations de kourganes (les tertres funéraires scythes), réalisées dans les années 1940, subirent des tests ADN et révélèrent que certains squelettes retrouvés avec des lances, des flèches, des haches et des chevaux appartenaient à des femmes. En 1980, un tiers des femmes scythes exhumées portaient sur leurs os des traces de blessures reçues au combat : côtes tailladées, crânes fracturés et bras cassés). En Arménie en 2017, des archéologues mirent au jour un squelette de femme portant une pointe de flèche plantée dans le fémur et d’autres séquelles caractéristiques des champs de bataille. Vers la fin de 2019, les fouilles menées dans la province russe de Voronej (où les Grecs auraient rencontré les Scythes) ont offert à la curiosité une dépouille de femme quarantenaire, ayant vécu au IVe siècle avant notre ère et enterrée en position de cavalière. Ces diverses grandes trouvailles archéologiques remettent en question toute la mythologie entretenue autour des Amazones dans la culture grecque.

La chasseresse devenue guerrière au Danxomè

Certaines sources orales (Daah Agnanmou Agoli-Agbo, Daah Goounha Mêlé Glèlè, Daah Bachalou Nondichao) et écrites : Dr. A. Répin (1830), J. Alfred Skertchly (1871-1872), Robin Law (1750) affirment que le roi Houégbadja eut recours à des femmes appelée gbétô pour chasser l’éléphant dont les défenses et la viande relevaient les fêtes royales. L’implication des femmes aux opérations militaires remonte au règne d’Akaba (1685-1708) et à l’initiative de , sa sœur jumelle qui a aussi initié un dualisme institutionnel très original qui consistait à associer à tout fonctionnaire royal un homologue femme. La pratique s’est poursuivie sous le règne d’Agadja qui se servit d’une colonne de femmes pour détruire le royaume Sahè de Houffon en 1727 (Le Sieur Ringard) et repousser définitivement le souverain vaincu de Gléwxé (Ouidah) en 1729 (J. Melville Herskovits renchérit par Alfred Burdon Ellis). Mais, ce fut le roi Kpengla qui, le premier, leva une armée régulière de 800 femmes (Frederick E. Forbes, 1840). Le corps des femmes guerrières s’épaissit au fil des successions et atteignit 5 300 femmes sous le règne du roi Guézo puis amorça son amincissement pour ne rester que 2 700 au départ du roi Béhanzin en 1894.

​L’incorporation des femmes dans l’armée danxoméenne tenait essentiellement de la nécessité, pour les rois de soulager le rétrécissement de la population masculine provoqué par la guerre et à la préférence pour les hommes dans la traite des Noirs qui battait son plein à la côte. Pour parer au dépeuplement des hommes, les souverains étaient obligés d’opérer des ponctions régulières au sein des femmes (en surnombre) pour assouvir la vocation martiale du royaume (Commandore Arthur Parry Eardley Wilmot, 1862-1963). En dehors des filles d’anciennes guerrières qui héritaient d’office du métier de leur mère, les recrutements au profit des différents régiments d’Amazones s’appuyaient sur trois sources essentielles : les dons, la répression et la ponction. Les dons concernent les jeunes filles vierges que les chefs à divers niveaux de la hiérarchie administrative (Togan, Tokponlagan, Ahissinon, Dénugan, Donkpègan, etc.) livraient à cœur joie au roi qui était le Maître absolu des biens et de la vie de ses sujets. Certaines grandes familles (nobles et princières notamment) éprouvaient du plaisir à donner l’une de leurs filles au roi afin de mériter son estime et accroître leur influence et prestige au palais. Ces filles ainsi offertes à la couronne étaient irréprochables : très belles formes physiques, intelligentes, athlétiques et indemnes de toutes affections. La répression, quant à elle, offrait aux régiments des femmes accusées de crime ou d’adultère et condamnées à la peine capitale que le roi décide de racheter. On y trouvait aussi de jeunes épouses de gens ordinaires, incorrigiblement incontinentes, dévergondées et incontrôlables qui sont soustraites aux obligations du mariage et remises au roi pour être intégrées au corps des Amazones. À celles-ci s’ajoutaient les filles désobéissantes, récalcitrantes, acariâtres et irrécupérables que les familles signalent au roi pour être prises en charge (Hélène d’Almeida-Topor, 1984) ainsi que les jeunes femmes esclaves fortes de caractère, irréductibles aux travaux de ménage et qui ne purent être vendues au négriers. La troisième catégorie provenait des ponctions triennales que Kpakpa, un fonctionnaire de la cour chargé d’opérer pour le compte du palais. Ce contingent était également composé de jeunes filles vierges méticuleusement choisie dans les familles et jugées aptes à entrer au service du roi. Bref, les femmes guerrières du Danxomè provenaient de toutes les couches et de toutes les conditions sociales.

Source : Africa Zoom

Adresse

Voie PADME
Allada

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Bénin looloo Events & Voyages publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Bénin looloo Events & Voyages:

Vidéos

Partager


Autres Agence de voyage à Allada

Voir Toutes

Tu pourrais aussi aimer