04/12/2023
COTONOU BÉNIN 🇧🇯
COTONOU, , et .
Bienvenue à Cotonou.
Ville où toutes les cultures du Bénin se croisent.
De tous les horizons ; des quatre points cardinaux et de toutes les sensibilités, les hommes et femmes de ce pays s’y sont donné rendez- vous à des époques différentes et ce territoire qui porte le nom de Cotonou s’en est enrichi, et s’est étalé aujourd’hui sur 79Km2 environs.
Son nom Kútɔ̀nú signifie « Au bord du fleuve de la mort » et elle est toute une mine d'histoire que le Bénin tout entier peine à tenir dans sa mémoire
A la base, Cotonou était originellement « Kou tɔ nu» qui signifie en langue nationale fon « l'embouchure du cours d'eau de la mort ». Cette ville est située sur le cordon littoral entre le Lac Nokoué et l’Océan Atlantique. Ses premiers occupants seraient des pêcheurs « Tor fin nou » c'est à dire de l'ethnie des personnes sauvées par le cours d'eau ». Ces derniers qui vivent aujourd hui encore dans le quatier d’Awansori, l'un des plus anciens de Koutonou. Elle n’était certainement pas aussi ambiante, ni aussi véloce (tout y va tellement vite), ni aussi vorace (elle requiert de ses habitants beaucoup d’énergie et d’engagement au quotidien) qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En effet au début du XIX siècle, ce territoire n’était habité que par quelques pêcheurs. C’était une zone majoritairement marécageuse sous le contrôle du royaume d’Abomey. De par sa situation stratégique, - situé entre le port d’esclavage à Ouidah et le royaume concurrent de Porto novo, les rois d’Abomey notamment Glèlè (1858 – 1889), pouvaient facilement y poster des représentants pour administrer leur commerce avec les Européens.
Après l’abolition de l’esclavage, Ouidah était surveillé, alors Cotonou avait servi comme port d’embarquement officieux des esclaves au milieu du XIXe siècle. A l’issue d’un traité signé le 19 mai 1868 par Glèlè, la ville est louée aux français à 20 000 francs par an.