Syndicat National des Enseignants Partisans de la Justice Sociale (SYNEPJS)

Syndicat National des Enseignants Partisans de la Justice Sociale (SYNEPJS) lutter pour permettre à toutes les écoles Béninoises d'être connectés.

22/11/2019
24/10/2018

*Mon amertume d'être enseignant vacataire sous la rupture*
J'ai mal. J'ai très mal.
Je sers de toute mon énergie l'État de mon pays
Mais je ne suis personne
Je travaille et je demeure sans salaire pendant plusieurs mois
Cela ne préoccupe personne
Voyez un peu avec moi
Pendant que mes collègues ACE et APE perçoivent régulièrement
Personne ne semble s'appitoyer sur mon sort
Et dans ces conditions, nous sommes tous investis de la même mission
Je perds de jour en jour mon embonpoint, pour la même mission
J'ai le visage desséché, pour la même mission
J'ai faim, pour la même mission.

J'ai mal. J'ai très mal
Je travaille sans savoir quand je serai payé
Je travaille sans espérer le bonheur que procure le travail
Tout ce qui me reste, c'est ma dénomination inconstante: Agent vacataire, Prestataire de service, Enseignant honoraire
Tout concourt évidemment à l'étranglement de mon rêve
Tout participe vraiment à l'etiolement de ma vocation enseignante
Tout concourt résolument à la mort programmée de cette vocation, oui, à son assassinat
Tout concourt finalement à l'inhumation de mon ambition de façonner des âmes innocentes sous ce nouveau jour
Dieu, sauve-moi du pessimisme...

Ferdinand S. MISSENHOUN

01/04/2017

Point des échanges avec le conseiller du Ministre

*Le conseiller Ignace VISSOH reconnait que nous sommes en mouvement depuis hier et que cela prend fin ce jour! Il reconnait aussi que la formation devrait finir depuis decembre 2015. Toutes les ENS ont promis deliberer pour toutes les cohortes et donner les resultats le mois prochain. Les rattrapages aussi auront ce même mois. Selon le conseiller, pres de 1100 dossiers de reclassement sont etudiés sur les 2000 environ qui leur sont parvenus. Le ministre a promis reclassé 6000 cette année. Les 1100 seront satisfaits incessamment. S,agissant de l,audit, le conseiller rassure que tous les faux diplome et les non concernés par le reversement c,est a dire ceux qui en ont beneficié grace a la position d,un parent seront extirpés du système! Tous nous ne sommes pas fait pr enseigner donc un redeploiement sera fait. En ce qui concerne le taux horaire de vacation une commission est en train de travailler et statuera sur ça d,ici à là! L,etude de la mise en application des statut particulier evolu a grand pas! Pour finir etant dans son role, il nous invite a finir l,annee en beauté comme ns l,avions commencée il ne reste que le 1/3 de l,annee!

01/04/2017

Collègues ACE 2008, j'avais fait le choix de ne pas intervenir dans les débats de promotion 2007 car c'était un débat clos depuis 2008 au terme du décret 2008-377 et de la note n*869/MESFTP/DC/SGM..... du 2 septembre 2008. Tenez ; les textes ne parlent pas de promotion, mais ceux qui sont en service au 31/12/2007. Mieux, le recensement dont on parle a eu lieu en janvier 2007 et juin 2007 donc avant la rentrée d 'octobre 2007. S'il devait y avoir un autre recensement ça ne peut qu'être celui de Décembre 2007. C'est dans le silence de ce recensement complémentaire que le gouvernement d'alors a fait prentre l'arrêté année 2010 n• 710 MTFP/DC/SGM..... du 04 /10/2010 aux fins de corriger l'injustice. Camarades, ne parlons pas comme des profanes. Affaire de promotion 2007, c'est les enseignants mêmes qui l'ont inventée pour créer une ségrégation au sein de notre sous secteur. Dites moi, qui a été recensé en 2006. Sauf erreur de la part personne. Collègues, la lutte actuelle c'est de se battre pour la satisfaction des quatre points de revendication. Si les BSE de nos collèges en particuliers peuvent s'assurer que le mot d'ordre est suivi à 100% dans chacun de nos établissements, nous aurons écrire une page d'histoire de lutte syndicale. Amédé HOUNDAGNON.

01/04/2017

Les Jours passent mais les problèmes persistent:
1- Sans aucun écrit le ministère des finances a interdit de faire changer le salaire au ACE qui ont déposé des avenants avec leur fiche de paie.
2- Le paiement des rappels est suspendu sans aucun texte aux ACE sous prétexte qu'on attend les résultats des audits.
3 Le reversement des ACE 2007 en APE est laissé pour compte. Pire on a fait signer aux collègues des contrats révisés abandonnés. Le cabinet est même incapable de préciser le niveau de chute de ces contrats.
4 Neuf projet d'arrêtés d'application de notre statut particulier sont pris et abandonné sans suite.
5 Les actes de reclassement des ACE reclassés en A3-3 et A1-3 ne sont pas corrigés et des démarches malsaines sont en cours pour retarder ceux qui jouissent des grades A1-4 et A3-4
6- Il n'existe aucun plan de carrière pour les enseignants du secondaire.
7 Le forum sur l'éducation a recommandé de porter les heures de vacation et les heures supplémentaires à 5.000F l'heure et rien n'a changé jusqu'à ce jour.
Vraiment la liste est longue et il urge que nous prenions notre destin en main.
Trop c'est trop
SG SENOUWA

01/04/2017

Bonsoir chers camarades de lutte, il y a longtemps nous observons les injustices faites aux enseignants du secondaire sans rien dire. L'heure est arrivée maintenant pour qu'on agisse si nous ne voulons pas être complice du système. Si nous ne voulons pas être des victimes de certains hommes mal intentionnés du système de la rupture c'est le moment d'agir. Il y a déjà trop de problèmes qui menacent l'existence des enseignants du secondaire, je veux rappeler: le même salaire depuis bientôt 10 ans; le refus de proclamer les résultats des enseignants des cohortes 3, 4, 5, et 6 qui ont composé depuis de 12 mois dans les écoles normales de Porto-novo et Natitingou; le refus de payer les rappels aux enseignants reclassés; l'arrêt des travaux de reclassement et la menace de suspension des contrats des enseignants de la promotion 2007. Pour rafraîchir les mémoires, il faut noter que les contactuels locaux de la promotion 2007 étaient victimes d'une injustice que le Premier Ministre Iréné KOUKPAKI avait corrigé avec l'ensemble des SG des centrales syndicales avant de quitter le gouvernement de Boni Yayi. Au vu de tout ce qui précède, nous avons le devoir de rompre le silence avec des actions fortes. Nous devrons nous organiser pour donner un signal fort aux admistratifs qui veulent compliquer l'existence aux enseignants du Secondaire. Partagez ceci dans tous vos groupes pour alerter ceux qui continent de rêver. À partager dans tous groupes des ACE, ZANNOU Kossi.

16/03/2017

POINT DE L’AUDIENCE ACCORDEE PAR LE CHEF DE L’ETAT



Suite à la demande d’audience accordée aux six confédérations et centrales syndicales, le Président de la République s’est entretenu avec les Secrétaires Généraux accompagnés d’un membre de leur bureau exécutif, ce jour Jeudi 16 Mars 2017 dans la salle de conférence de la présidence.

Les points abordés sont :

1. Les menaces sur les libertés fondamentales

2. Les menaces sur les emplois

3. Les réformes amorcées et projetées sans concertation

4. Les propositions de loi à l’étude à l’Assemblée Nationale

5. La cherté de la vie et les fortes pressions fiscales

6. Le non-respect des engagements pris par l’Etat



Le point des échanges avec le président de la République et ses collaborateurs, Abdoulaye BIO TCHANE, Irénée KOUPAKI, Adidjatou MATHYS et Joseph DJOGBENOU, se présente ainsi qu’il suit :

ü Le chef de l’état a convenu humblement avec les responsables syndicaux qu’il y a eu des dérives en ce qui concerne les libertés publiques fondamentales notamment sur la gestion de la situation sur les campus universitaires. Il s’en est désolé et s’est engagé à veiller personnellement à la sauvegarde des acquis en matière de libertés. Il a également reconnu que des dérives ont émaillé l’opération de libération de l’espace public et que le gouvernement s’emploiera à les corriger.



ü Concernant la menace qui pèse sur les emplois du fait des procédures de liquidations et de privatisation actuellement en cours dans nombre d’unités de productions notamment LE COTEB, la SONAPRA, l’ONASA, le CAIA, l’ex OCBN etc, le Chef de l’Etat a affirmé qu’aucun travailleur ne sera jeté au chômage dans les procédures en cours et que le volet social sera pris en compte avec une implication des travailleurs pour la sauvegarde de leurs intérêts.



ü A propos des reformes non inclusives qui s’opèrent dans tous les domaines, le Président de la République a pris acte du manque de communication et de concertation qui caractérise l’action gouvernementale. Il s’est engagé à y veiller.



ü Le président a reconnu les difficultés d’existence de ses compatriotes. Pour lui, il s’agit de la baisse du pouvoir d’achat des citoyens.



ü Par rapport au non-respect des engagements pris par l’état, le Chef de l’Etat a instruit le Ministre de la Fonction Publique pour faire le point exhaustif des dits engagements en collaboration avec les partenaires sociaux pour un échéancier consensuel d’application.



ü Le Chef de l’Etat a annoncé une rencontre le 24 Mars 2017 qui réunira l’ensemble des Confédérations et Centrales syndicales de travailleurs au Palais pour discuter, entre autres, des propositions de loi en étude à l’Assemblée Nationale.

Au-delà, cette rencontre a permis aux responsables syndicaux de dire de vive voix au chef de l’Etat, les inquiétudes et exigences des travailleurs face à la gouvernance actuelle. La crédibilité du Chef de l’Etat sera appréciée à l’aune des actes qui seront posés les tous prochains jours pour concrétiser les déclarations de ce jour.

Par conséquent, les confédérations et centrales syndicales demandent à tous les travailleurs de garder la vigilance pour se battre contre la mise en péril des acquis sociaux et démocratiques. Elles ont déjà introduit une demande auprès du ministre d’Etat, président de la commission de négociations gouvernement centrales syndicales pour la convocation expresse d’une session extraordinaire afin de passer à la phase pratique de prise en compte des points de convergence de la séance avec le chef de l’état.

12/03/2017

CONSEIL DES MINISTRES
DU MERCREDI 22 FÉVRIER

INTÉGRALITÉ DU POINT DE PRESSE

Le Conseil des ministres s’est réuni ce jour mercredi 22 février 2017, sous l’autorité du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement.
Parmi les dossiers étudiés, j’ai retenu trois à votre attention et une question diverse importante.
1- Projet de décret portant organisation des examens nationaux pour la validation des acquis en Licence et Master dans les Etablissements privés d’enseignement supérieur.
L’état des lieux de la gouvernance des Etablissements privés d’enseignement supérieur révèle des dysfonctionnements quant à la qualité de l’enseignement.
Plusieurs constats ont été faits.
1- A ce jour, seulement 22 établissements sur les 168 autorisés présentent leurs étudiants au BTS. Le BTS est en déclin.
2- Certains établissements privés se conforment aux exigences de la co-signature des diplômes qu’ils délivrent avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
Dans ces conditions, les étudiants ayant obtenu ces diplômes prennent part aux concours et tests d’entrée à la Fonction publique.
3- Les étudiants des autres établissements privés d’enseignement supérieur dont les diplômes ne bénéficient pas de co-signature ne peuvent pas se présenter à ces concours et tests même s’ils sont performants. C’est bien là une situation inéquitable.
4- Nombre d’établissements privés d’enseignement supérieur ont une capacité institutionnelle, académique et pédagogique insuffisante.
5- Certains établissements n’ont pas reçu une autorisation d’ouverture ; d’autres ne sont pas agrées, ou ne bénéficient pas d’homologation de l’Etat. Parents et étudiants ne le savent pas. Les conséquences néfastes de cette situation ternissent l’image de l’enseignement supérieur dans notre pays dans un environnement sous régional de compétition.
Au regard de ces constat, le Conseil relève que l’Etat est garant de la qualité du système éducatif national. La meilleure gouvernance du système éducatif national exige désormais davantage de rigueur dans
l’organisation, la gestion du système et la délivrance de diplômes aux étudiants.
Le diagnostic fait a permis de définir deux actions majeures à entreprendre, avec des moyens appropriés:
1- surveiller la création des établissements privés d’enseignement supérieur pour s’assurer de leur viabilité institutionnelle, pédagogique et financière ;
2- renforcer le contrôle externe desdits établissements afin d’améliorer leur gouvernance.
Le Conseil considère que la maîtrise et l’harmonisation du calendrier académique, la qualité de l’enseignement et la sécurisation des notes des étudiants dans tous les établissements privés d’enseignement supérieur, constituent un enjeu majeur pour le développement économique et social de notre pays.
A cet égard, le Conseil a pris la décision suivante :
- de faire organiser par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique des examens nationaux en Licence et Master pour les étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur non homologués par l’Etat.
Ainsi, les établissements privés d’enseignement supérieur non homologués par l’Etat ne peuvent plus délivrer de diplôme de Licence et de Master.
Il sera ainsi mis fin à la co-signature de diplômes.
Le Conseil a adopté le décret portant organisation des examens nationaux pour la validation des acquis en Licence et en Master dans les établissements privés d’enseignement supérieur non homologués par l’Etat.
Enfin, le Conseil rappelle que la désignation d’un établissement privé d’enseignement supérieur par l’appellation Université doit désormais respecter les conditions prescrites par le décret N° 2008-818 du 31 décembre 2008 fixant les conditions générales de création et les régimes de fonctionnement des établissements privés de l’enseignement Supérieur.
2- Autorisation de création et d’ouverture des Instituts universitaires d’enseignement professionnel (IUEP). Conformément à l’Axe stratégique 5 du PAG, à savoir « Amélioration des performances de l’éducation »,
Notre système éducatif doit être reconstruit et modernisé : aussi bien par l’amélioration de la qualité de l’enseignement, l’adaptation du système d’enseignement aux besoins du pays et des entreprises, que par le renforcement de la recherche scientifique.
Ainsi, les candidats admis au baccalauréat pourront être orientés non seulement vers les Ecoles, Instituts et Facultés de formation de pointe, mais également vers les Instituts universitaires d’Enseignement Professionnel (IUEP) pour en sortir Techniciens supérieurs spécialisés dans des métiers.
La création de ces Instituts traduit la volonté du Gouvernement d’implanter des Centres supérieurs de formation professionnelle spécialisée dans chaque Département et de favoriser une meilleure employabilité des jeunes diplômés.
La mise ne œuvre des projets prioritaires du PAG nécessite une main-d’œuvre de qualité. Il faut à cet égard développer des filières ciblées de formation professionnelle et de spécialisation sur une période de 2 ans.
Huit filières ont déjà été identifiées à savoir : les métiers de l’agriculture, du tourisme, du bâtiment, des travaux
publics, du textile, des arts et de la Culture, de la vente et du Commerce, de la maintenance des véhicules.
Le Conseil a instruit le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique à l’effet de prendre les dispositions nécessaires à l’identification des Etablissements supérieurs publics et privés à même d’assurer les formations.
Le Ministre a été autorisé à délivrer, selon les filières, les Diplômes universitaires de Technologie (DUT) de niveau BAC+2.
3- Rapport de la Commission ad hoc chargée de proposer des mesures d’assainissement et de réhabilitation des lacs Ahémé, Nokoué, et de la lagune de Porto-Novo. La gestion de nos cours d’eau et plan d’eau pose de sérieux problèmes environnementaux, du fait notamment des pratiques peu recommandables.
Les facteurs de dégradation sont nombreux : ils sont d’ordre physique, chimique et biologique. Ils engendrent des perturbations au niveau des échanges entre la mer et les eaux continentales.
Le cycle de reproduction des espèces halieutiques est affecté, de même que la bio-diversité végétale et la qualité des produits halieutiques.
Certaines espèces sont en voie de disparition.
Le film documentaire de 13 mn projeté au Conseil en dit long sur l’occupation anarchique des berges, l’utilisation des engins et techniques de pêche dévastateurs, les déversements d’ordures ménagères, la prolifération des plantes aquatiques envahissantes…
Au risque de perdre ce trésor naturel et d’aggraver le déficit en produits halieutiques, des mesures hardies doivent être prises pour assainir durablement et réhabiliter le lac Ahémé, le lac Nokoué et la lagune de Porto-Novo. Ces mesures ont fait l’objet d’une feuille de route approuvée par le Conseil.
Conformément à la loi du 7 août 2014 relative à la pêche et à l’agriculture, le Conseil a décidé de créer une Cellule ˝observatoire des pêches˝ et une police des pêches.
Un Comité d’appui à l’exécution des mesures d’assainissement et de réhabilitation sera mis en place de même qu’une Unité spéciale de suivi de la feuille de la route, rattachée à la Présidence de la République. Les actes réglementaires seront pris en conséquence. Questions diverses Le Ministre de l’Economie et des Finances a fait au Conseil le point des discussions avec la mission du FMI qui vient de terminer ses travaux à Cotonou. Ces discussions portaient sur la mise en place d’un accord de crédit au titre de la facilité élargie du FMI. Le Conseil s’est réjoui de ce que les négociations aient pu être finalisées et conclues ce jour 22 février 2017 Ainsi, le Conseil d’Administration du FMI examinera le rapport et le programme de notre pays à fin mars 2017. De nouvelles perspectives s’ouvrent réellement pour notre pays, avec l’appui de la Communauté Financière Internationale, les Partenaires Techniques et Financiers et les investisseurs nationaux et étrangers.
Il nous appartient d’engager les réformes incontournables nécessaires pour mobiliser à bonne fin les ressources indispensables au financement du PAG.
Je vous remercie.

LETTRE OUVERTE DE LA PRESSE UNIVERSITAIRE AU PRESIDENT PATRICE TALONMonsieur le Président de la République,Aujourd’hui, ...
10/03/2017

LETTRE OUVERTE DE LA PRESSE UNIVERSITAIRE AU PRESIDENT PATRICE TALON

Monsieur le Président de la République,

Aujourd’hui, notre seul pessimisme est fondé sur la certitude que si les institutions estudiantines à caractère éducatif disparaissent, l’avenir de la jeunesse en sera gravement affecté. 27 ans après la Conférence des forces vives de la nation de février 1990, moment historique où notre pays a amorcé le chemin de la démocratie libérale, nous n’avons jamais pensé qu’un jour, nos voies d’expression seront coupées et réduites à néant. Notre démarche n’est aucunement de vous jeter la pierre, mais de tirer la sonnette d’alarme afin que l’histoire ne retienne pas que sous votre mandat, les institutions à caractère éducatif de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) ont trouvé la mort. Car depuis que nous avons été informés urbi et orbi du décret portant suspension des activités des organisations et associations estudiantines faîtières dans nos universités, les institutions spécialisées en général et la presse universitaire en particulier (Le Héraut, Le Révélateur, Radio Univers), précurseur du renouveau démocratique au Bénin, est envoyée à la guillotine. A notre grand étonnement.

Couper les ressources financières d’une institution à caractère éducatif pendant 8 mois, c’est l’immoler tout simplement ; et c’est ce à quoi sont confrontées aujourd’hui la presse universitaire et toutes les autres institutions spécialisées (IS) de l’Uac. D’après les explications apportées par votre gouvernement quant aux fondements de cette décision de suspension d’activités, nous pouvons comprendre qu’elle vise entre autres à réorganiser les institutions à caractère syndical dans nos universités. Mais aujourd’hui, tout porte à croire que le blocage des subventions allouées aux Institutions spécialisées (qui n’ont rien de syndical) par le Centre des œuvres universitaires et sociales d’Abomey-Calavi (Cous-Ac) se fonde sur l’application de ce décret.

En réalité, ces subventions permettent aux IS d’organiser des séminaires de formation en journalisme audiovisuel, des évènements d’intérêt public (séances d’orientation professionnelle, d’éducation à la citoyenneté, de promotion de la gent féminine, de promotion de la paix et du développement durable, etc.) d’acquérir des matériels de formation... A travers le travail qu’elles font, les IS contribuent efficacement, non seulement à la formation des étudiants, à la réduction du taux de chômage des jeunes diplômés, mais aussi à leur socialisation. L’exemple du journal universitaire « Le Héraut » est bien évocateur de la responsabilité sociale des IS. Créée en novembre 1988, c’est une institution qui a durement œuvré pour l’avènement de la démocratie au Bénin. Elle a formé et continue de former depuis 29 ans les acteurs les plus remarquables de la vie publique sur l’échiquier national et international. Nombre de ces hommes et femmes, produits des institutions estudiantines, et par ricochet fruits de la liberté d’expression et d’association, de l’éducation civique et de l’engagement de la jeunesse militante ont, non seulement œuvré pour votre avènement, mais travaillent aussi aujourd’hui à vos côtés, dans le gouvernement, au parlement, à la Présidence de la République, dans les ministères. Ils constituent aussi vos bras armés à la tête des mairies ou vos ardents défenseurs dans les médias… Vous le savez bien.

Monsieur le Président de la République,

Vous convenez donc avec nous que la disparition de ces IS ne sera pas sans incidences. Cela va créer sans nul doute un vide que notre système éducatif actuel n’est pas en mesure de combler, et c’est sans perdre de vue que ce sont les jeunes qui souhaitent sortir des sentiers battus, qui ont besoin maintenant plus que jamais de franchir le cap des notions théoriques dispensées dans nos amphithéâtres à coup de polycopies, qui seront les grands perdants si cette situation perdure.
C’est donc, dans cet environnement de déconfiture et d’indignation que nous vous adressons cette lettre ouverte ; ouverte parce qu’autrement nous doutons que vous puissiez la lire un jour ; ouverte parce que nous espérons que ses échos parviennent un jour à vos oreilles.
Au nom de la patrie, au nom de l’avenir de la jeunesse et au nom des convictions qui nous animent et que vous partagez, nous sommes certains que vous ne resterez pas insensible à notre alerte en tant que garant des libertés et garant des droits sociaux et économiques du peuple béninois et de sa jeunesse. Et nous espérons que les subventions suspendues aux organes de la presse universitaire et aux autres IS vont être rétablies sous peu pour que les formations para-académiques aient à nouveau droit de cité à l’université.

Recevez, Monsieur le Président, l’expression de notre profonde considération.

Abomey-Calavi, le 6 février 2017

Directeur de Publication, Le Héraut
A. Koudous AYAH

Directeur de Publication, Le Révélateur
Boris S. AKABASSI

NB : La version officielle de cette lettre ouverte est publiée sur le site web du journal Le Héraut : www.leherautbenin.info

Monsieur le Président de la République, Aujourd’hui, notre seul pessimisme est fondé sur la certitude que si les institutions estudiantines à caractère éducatif disparaissent, l’avenir de la jeunesse en sera gravement affecté. 27 ans après la Conférence des forces vives de la nation de février 1990,...

10/03/2017

Les équipes de l’office ne demandent plus les frais d’orientation qui s’élevaient à 1500fcfa aux candidats... Le Directeur de l'office du bac lance un avertissement à tous ceux qui l'exigent

10/03/2017

LETTRE OUVERTE AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU BÉNIN, Patrice Athanase Guillaume TALON. Excellence Monsieur Le Président de la république du Bénin, tous les régimes qui se sont succédé ont un point commun: l'incapacité de résoudre le problème de chômage des jeunes. Afin que le vôtre soit exceptionnel, voici notre proposition: la création du Fond Communal pour l'emploi des Jeunes. En effet, nous proposons un montant de 5 milliards pour chaque commune et par an. le Fond mettra un montant d'un million à chacun des 5000 (cinq mille) jeunes qui seront recrutés pour réaliser les projets agro-pastoraux, et autres. En conséquence, le Fond sortira de la pauvreté, au cours des cinq années de la rupture, 25000 (vingt cinq mille) jeunes par commune et 1.705.000 (un million sept cents cinq mille) jeunes dans les 77 communes du Bénin. NB: chers jeunes béninois, partagez ceci dans tous vos groupes afin que les autorités de la rupture écoutent nos cris de coeur.

10/03/2017

Gouvernance Talon : la Cstb «en a (déjà) marre» et dit «ça suffit !»

Paul Essè Iko, Secrétaire général de la Confédération des syndicats des travailleurs du Bénin (CSTB)

La gouvernance actuelle du pays n’agrée guère la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb). Dans la matinée de ce jeudi 9 mars 2017, à l’occasion d’un meeting à la Bourse du Travail à Cotonou, Paul Essè Iko, le Secrétaire général de la Cstb et les siens ont clairement manifesté leur ras-le-bol vis-à-vis de la gestion actuelle du pouvoir d’Etat par le président de la République, Patrice Talon.

Lors de ce meeting, le Sg Iko a relevé que le pays tout entier grogne. « Il y des grognes partout, les gens se plaignent. Dans les marchés, dans les bureaux, tout le monde se plaint. Dans les rues, les gens qui ont été déguerpis, non seulement se plaignent mais ils lancement des menaces et des malédictions à l’endroit du gouvernement qui agit contre eux », », a fait constater Paul Essè Iko. Il souligne que « dans les rues, on casse tout, on broie tout. On va au marché Dantokpa, on ramasse les produits prohibés mais l’argent aussi et on ne nous dit pas où va cet argent-là », a dénoncé le syndicaliste qui estime que « trop, c’est trop ». « Ça suffit ! On en a marre », lancera-t-il soulignant que le moment est une nouvelle fois venu pour le peuple d’agir.

Sit-in à l’Assemblée nationale

Présent au meeting, le Secrétaire général de la Fésyntra-Finances, Laurent Mêtongnon, s’est quant à lui indigné contre deux propositions de loi actuellement sur la table des députés. Il s’agit de la proposition de loi fixant les conditions et la procédure d’embauche, de placement de la main d’œuvre et de résiliation de contrat en République du Bénin et de la proposition de loi portant régime général d’emplois des collaborateurs extérieurs de l’Etat. A en croire le Sg, ces deux propositions constituent un danger non seulement pour la fonction publique mais aussi pour l’Etat. « On veut décomposer la Fonction publique, on veut décomposer l’Etat », a-t-il signifié.

A en croire Laurent Mêtongnon, le gouvernement qu’il soupçonne d’être derrière ces propositions veut en effet livrer les gens et privatiser la fonction publique. Mais, assure-t-il, les travailleurs ne vont pas laisser faire. Et c’est d’ailleurs pourquoi, fera-t-il savoir, les travailleurs ont décidé d’organiser un sit-in jeudi 16 mars prochain sur l’esplanade de l’Assemblée nationale pour sensibiliser les députés sur ces lois afin qu’ils ne votent pas.

Adresse

Zannoukossi@hotmail. Com
Cotonou
BP12TORI-BOSSITO

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