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Quelques part au sud du Bénin. Nous sommes ici au Vatican du sel. ''DJEGBADJI''
02/04/2022

Quelques part au sud du Bénin. Nous sommes ici au Vatican du sel. ''DJEGBADJI''

10/12/2021

DÉCÈS DU ROI BEHANZIN

10 décembre 1906 - 10 décembre 2021: Il y a 115 ans ce vendredi 10 décembre 2021 que le Roi d'Abomey, le vénéré Gbèhanzin a rejoint ses ancêtres. Mort survenu en exil à Alger (Algérie).

Vive le Roi !

24/11/2021
24/11/2021
24/11/2021

COTONOU BÉNIN 🇧🇯
COTONOU, poumon économique, pôle cosmopolite et vitrine du Bénin.
Bienvenue à Cotonou.
Ville où toutes les cultures du Bénin se croisent.
De tous les horizons ; des quatre points cardinaux et de toutes les sensibilités, les hommes et femmes de ce pays s’y sont donné rendez- vous à des époques différentes et ce territoire qui porte le nom de Cotonou s’en est enrichi, et s’est étalé aujourd’hui sur 79Km2 environs.

Son nom Kútɔ̀nú signifie « Au bord du fleuve de la mort » et elle est toute une mine d'histoire que le Bénin tout entier peine à tenir dans sa mémoire

A la base, Cotonou était originellement « Kou tɔ nu» qui signifie en langue nationale fon « l'embouchure du cours d'eau de la mort ». Cette ville est située sur le cordon littoral entre le Lac Nokoué et l’Océan Atlantique. Ses premiers occupants seraient des pêcheurs « Tor fin nou » c'est à dire de l'ethnie des personnes sauvées par le cours d'eau ». Ces derniers qui vivent aujourd hui encore dans le quatier d’Awansori, l'un des plus anciens de Koutonou. Elle n’était certainement pas aussi ambiante, ni aussi véloce (tout y va tellement vite), ni aussi vorace (elle requiert de ses habitants beaucoup d’énergie et d’engagement au quotidien) qu’elle ne l’est aujourd’hui.
En effet au début du XIX siècle, ce territoire n’était habité que par quelques pêcheurs. C’était une zone majoritairement marécageuse sous le contrôle du royaume d’Abomey. De par sa situation stratégique, - situé entre le port d’esclavage à Ouidah et le royaume concurrent de Porto novo, les rois d’Abomey notamment Glèlè (1858 – 1889), pouvaient facilement y poster des représentants pour administrer leur commerce avec les Européens.

Après l’abolition de l’esclavage, Ouidah était surveillé, alors Cotonou avait servi comme port d’embarquement officieux des esclaves au milieu du XIXe siècle. A l’issue d’un traité signé le 19 mai 1868 par Glèlè, la ville est louée aux français à 20 000 francs par an. Son utilisation comme pôle de ravitaillement favorise son essor et l’installation de nombreux Français. Ceux-ci créent les premières voies et creusent en 1885, un canal coupant la ville en deux, en vue de faciliter l’accès depuis la mer à la lagune de Porto-Novo par le biais du Lac Nokoué.
Une fois sur le trône du Danxomè, après la mort de son père, Béhanzin remet vivement en cause l’accord passé avec les Français. La France déclare la guerre au roi d’Abomey et Cotonou devient ainsi « La pomme de discorde ».
Entre 1891 et 1893, la France fait construire un wharf (passerelle métallique) qui part de la côte et s’arrête au-delà de la zone de vagues. Ce sera le point de départ de la construction de bâtiments modernes et du chemin de fer à Cotonou. Après avoir gagné la guerre contre Béhanzin, la colonie du Dahomey sera ainsi créée en 1894 et placée sous l’autorité du gouverneur Victor Ballot et Cotonou en deviendra la ville de commerce et des affaires.

Depuis lors, l’ancien territoire marécageux ne cesse de s’élargir. Comme toutes les grandes métropoles, Cotonou a subi plusieurs mutations ainsi que la pression démographique qui n’est que le fruit de fortes activités migratoires en sa direction dont l’exode rural par exemple. L’installation humaine fera reculer les marécages et n'ayant plus suffisamment d'espace pour se développer démographiquement, les villes limitrophes telles qu’Abomey-Calavi, Ouidah et Sème-Kpodji seront transformées en des villes dortoirs.
Au sein de ses habitants aux origines et cultures extrêmement diverses, on parle en plus du français, toutes les autres langues. Le Fon, le Yoruba, le Bariba (Baatɔnum), le Goun, le Mina, le Adja, le Dendi et le Haoussa sont donc des langues parlées à Cotonou.
Grâce à son Port Autonome et à son marché Dantokpa, Cotonou se place comme une véritable plateforme d’échanges commerciaux. Elle est au cœur des échanges de marchandises entre l’Est, le Nigéria et l’Ouest, le Togo, mais aussi entre les pays d’Europe et d’Asie et ceux de l’hinterland (Niger, Burkina-Faso, Mali,). Elle est appuyée dans ce rôle par son réseau routier qui dessert tous ces pays.

Dans cette ville, le légendaire hôtel PLM Alédjo, qui accueillit la conférence des forces vives de la nation en 1990, et qui permit au Bénin de tourner la page du Marxisme Lénisme et d’entrer dans l’histoire comme pionnier de la démocratie en Afrique francophone tient encore debout, résistant durement aux assauts dévastateurs de l’océan atlantique.
Si la ville a été rognée pendant des décennies sur la côte Ouest, l’ambitieux programme de lutte contre l’érosion côtière propulsé à grande vitesse par le gouvernement du Président Patrice Talon a permis de réaliser plusieurs ouvrages qui montrent déjà leur efficacité. A quelques kilomètres du PLM, un peu plus à l’ouest, le Centre International de Conférence, construit sous le président Nicéphore Soglo dans le cadre du sommet de la francophonie en 1995 est une salle à l’architecture révolutionnaire alors. Plus t**d, sortira de terre un autre lieu plus gigantesque qui sera réservé aux grandes manifestations internationales ou d’envergure nationale et internationale, le palais des congrès.
Mais les lieux populaires les plus anciens demeurent le Hall des arts, immense bâtiment dédié aux manifestations culturelles et sportives en salle pour près de 3000 places avec un théâtre de verdure ; et le Stade de l'amitié, omnisports de Kouhounou, devenu Stade Général Mathieu Kérékou avec son palais des sports.

La place du souvenir (ex place des martyrs), monument élevé à une dizaine de mètres du sol, montrant trois géants dont une femme, armés d’un drapeau, d’une arme à feu et d’un fusil rappelle aux Béninois, l’attaque du 16 janvier 1977 par des mercenaires sous la conduite de Bob Denard. A moins de 3km de là, l’une des places les plus fréquentées est l’étoile rouge née sous le général Mathieu Kérékou, en Octobre 1974 pour symboliser l’adhésion du régime révolutionnaire à la doctrine « marxiste-léniniste ». C’est le plus grand rond-point de Cotonou avec cet énorme giratoire à 6 sorties ; dont le centre est matérialisé par une sorte d’obélisque surmonté d’un individu tendant vers le ciel sa houe, traduisant une philosophie populaire qui est que le Bénin repose sa richesse et son développement sur l’agriculture et ses dérivés.
Cotonou, c'est aussi Jonquet, le quartier aux rues désormais asphaltées et surtout illuminées où se font des belles rencontres et où naissent des aventures qui ont pour centre d'intérêt les seins souvent bien ceints mais pas toujours sains surtout pour les saints.

Cette mégalopole abrite la tête du pouvoir politique, la présidence de la république appelée aussi Palais de la Marina, presque en bordure de mer, logée dans l’un des plus vieux quartiers de la ville entre la représentation diplomatique française et le palais de la justice.
Son marché international, Dantokpa (à côté du fleuve de Dan) où se brassent des centaines de millions de francs Cfa, établi sur 20 hectares est le plus grand marché d'Afrique de l'Ouest.

Depuis les années 2000, la couleur jaune est arrivée à se faire une place dans le panorama de la ville grâce aux Zémidjans (motos-taxis) qui se vêtissent d’une chemise frappée d’un numéro d’identification enregistrée au service de la mairie ou parfois des effigies ou des tags publicitaires. Ce sont eux qui transportent l’histoire de Cotonou d’une oreille à l’autre. Ils constituent un excellent moyen de mobilité et de communication, qui s’adapte aux besoins des Cotonois et aux réalités logistiques de la ville, permettent de se transporter assez vite et d’aller dans les endroits difficiles d’accès. Parti ainsi de là, le métier de Zémidjan s’est répandu dans plusieurs villes d’Afrique de l’ouest.

La plupart des quartiers de Cotonou ont des noms qui racontent à eux tout seul leur histoire ou qui parfois présentent le quartier selon ses spécificités ou son positionnement géographique. Quelques-uns sont : Agla, ( Agla houn, bo wa!) «si tu es audacieux, alors viens » ; Ahouanlèko, « là où la guerre s'est retournée » ;Ahouansori : ( Ahuan sè-toji)« la guerre finit sur l'eau» ; AÎbatin : « où l'on reprend ses esprits » ; AÎdjedo, Cœur en paix ; Avlékété-Jonquet : « Quartier du fétiche de la mer dit « Avlékété » ; Avotrou, le pagne détaché ; Cadjèhoun (è wa ka djèhoun), Venez, je vous invite à manger ; Dantokpa, Près de la rivière de Dan ; Fidjrossè, là où l’âme se plaît ; Fifadji, Lieu paisible ; Ganhitô, Près du marché au fer ; Gbèdjromèdé, Quiconque désire s’épanouir ; Gbégamey (Gbé gaga mè) ; Dans la grande brousse » Gbogbanu, La chèvre a renversé la chose ; Guinkomey, Sur la terre des populations de Guin ; Houéyiho, Le soleil se couche ; Ladji, Là où l’on débarque ; Maro-Militaire : (Ma lo hi min), Marché du soir ; Midombo, Repliez-vous; Missessin : « Respectez la loi » ; Sègbèya : « Le destin a mis terme à la misère » ; Sènadé : « Le destin a donné quelque chose » ; Suru-Léré : « La patience a des bénéfices » ; Xwlacodji ou Placodji : « Sur la terre du peuple Xwla » ou « Pla » ; Yénawa, Ils viendront. Mais il existe aussi des quartiers comme maro-militaire, Patte d’oie, haie vive, ou quartier JAK.

Cette ville cosmopolite avec un syncrétisme religieux épatant où les religions endogènes et celles importées cohabitent pacifiquement a déjà connu 3 visites de deux papes : Jean-Paul II (2fois) et Benoît XVI (1 fois).
Située sur le cordon littoral qui donne son nom au département, le département du Littoral, issu du découpage administratif du 15 janvier 1999, Cotonou est la seule commune département du Bénin, une municipalité à statut particulier limitée au Nord par le lac Nokoué, au sud par l’océan Atlantique, à l'Est par la commune de Sèmè-Kpodji (dans le département de l’Ouémé) et à l'ouest par la commune d’Abomey-Calavi (dans le département de l’Atlantique).

22/11/2021
21/11/2021
16/11/2021

CADJEHOUN COTONOU BÉNIN 🇧🇯

L’histoire de Cadjèhoun est intimement liée à celle de Houtonou, ancienne dénomination de Cotonou. Il faut remonter à la fin du XVIIIe siècle pour comprendre l’origine de Cadjèhoun. A cette époque où les Portugais prenaient d’assaut les côtes à la recherche d’esclaves, les rois d’Abomey mandataient des hommes de confiance pour surveiller et sécuriser le littoral. Ces envoyés résidaient sur la berge lagunaire (aux environs de l’actuel Ganhi), où vivaient déjà des pêcheurs Xwla. Les trois premières familles qui occupèrent la lagune étaient les Agbodrin-afo, les Assavèdo et les Ouèkè-tomè. Elles ont été rejointes par d’autres collectivités dont les Yèkpè, les Aza-gnandji, les Zohocon… Le débarquement des Français sur les côtes dahoméennes déclenchera une farouche bataille pour la préservation de la bande côtière. A la suite des hostilités, certaines communautés refusant de se rendre, fuirent dans leurs champs où étaient plantés de longs rôniers (Agonga en fongbé). C’est cette communauté composée de 26 tatas dont des fons, des minas, des nagots, des tofins… qui fonda Cadjèhoun. Vivait aussi sur le site Zohocon, l’un des hommes proches du roi d’Abomey, venu avec l’un de ses collaborateurs. Ce dernier, d’ethnie nagot, était le cuisinier du prince Zohocon. Agonga était en ces temps-là traversé par une route inter coloniale qui reliait les pays voisins du Dahomey, de l’est à l’ouest. Cette route était bien connue des Nigérians qui l’empruntaient massivement. Ceux-ci (qui pouvaient communiquer avec le cuisinier nagot) étaient souvent invités par le cuisinier du prince à déguster ses mets avant de reprendre le chemin. L’invitation leur était adressée en nagot en ces termes : « è wa ka djèhoun ». Ce qui signifie en français « venez, je vous invite à manger ». Ceux-ci, trouvant en ces lieux un havre, en firent un reposoir ; le désignant désormais par « è wa ka djèhoun » ; devenu par la suite « Cadjèhoun ».

Cadjèhoun à l’époque coloniale
Le système colonial avait prévu un chef pour diriger chaque entité territoriale : le chef-canton pour les villes et les chefs de village pour les villages. Le premier chef-canton de Cotonou avait ainsi pour nom Houndjo Yèkpè. Cependant, Cadjèhoun était une subdivision territoriale d’Abomey-Calavi avant de passer sous la commande de Cotonou après l’indépendance du Bénin en 1960. Cadjèhoun était dès les premières années de l’arrivée des Français l’une des attractions, surtout à cause de sa proximité avec l’océan Atlantique. Ainsi il y a été construit de nombreuses infrastructures, telles que l’aviation, réaménagée pour devenir l’actuel l’aéroport aujourd’hui. C’est également dans cette zone résidentielle qu’a été érigé le palais présidentiel, à Ahouanlinkon au départ avant d’être transféré sur son site actuel à Agonga. Témoin des sanglants affrontements du 16 janvier 1977, Cadjèhoun abrite aussi le monument de la Place du souvenir, symbole de la victoire de l’armée béninoise sur les mercenaires.

Cadjèhoun de nos jours
Cadjèhoun est placé aujourd’hui sous la direction du 12e arrondissement de la ville de Cotonou er regroupe huit sous-quartiers au total : Cadjèhoun-Agonga, Cadjèhoun-Azadokogon, Cadjèhoun-Kpota, Cadjèhoun-Détinssa, Cadjèhoun-Gare, Cadjèhou-les Cocotiers, Cadjèhoun-Collège Père Aupiais, Cadjèhoun-Vodjè-Kpota. C’est une zone résidentielle qui abrite de nombreux établissements administratifs (ministères, ambassades, structures étatiques…) et religieux (Eglise Bon Pasteur, le Chant d’oiseau, l’Institut Jean Paul II…)

12/11/2021
11/11/2021

Restitution des trésors royaux du Bénin !!
Je sais que beaucoup d'entre vous avez participé à l'accueil de ces trésors,mais nous avons pas tous eu la chance de les voir avec nos yeux 😔😔...
C'est pourquoi je vous ai pris cette merveilleuse photo du trône de😍😍
N'oubliez pas de partager massivement svp

07/11/2021

ORIGINE DE SODABI (liqueur Gin locale)

Le Sodabi a son origine dans la région d'Allada au Bénin et précisément du village Sèdjè Houégoudo.

_Le nom Sodabi vient du nom de famille SODABI.

L'origine : Au commencement c'était le frère Bonou Kiti Sodabi qui sous la colonisation française, fut un tirailleur du Danhomey ayant fait la guerre en France entre 1914 et 1918.

Là-bas, il a appris la technique de fabrication (distillation) de l'alcool à base des bananes.

Revenu au pays après la première guerre mondiale, Bonou Kiti s'associe à son frère Gbéhalaton pour fabriquer l'alcool à base de la banane appelé ''Ahankou'' ou ''Anko''.

En 1925, les deux frères Sodabi fabriquent désormais l'alcool à base du vin de palme fermenté qui fut très bien apprécié par tous.

Mais les colons français avaient une loi qui punissait des initiatives des Nègres.

En 1931, sur un rapport fait par le chef du canton de Sékou Agoundafo, les frères Sodabi furent jetés en prison sous l'administrateur Jean Barton.

Ceci avait fait échos dans le journal de Augustin Nicoué ''Phare du Dahomey'' qui publia la photo des deux frères et leur invention.

Après six mois de prison, les frères Sodabi furent relâchés avec une amende de 6000 fr de l'époque ce qui est énorme à l'époque !

Les frères Sodabi ont abandonné leur entreprise mais l'alcool qui porte leur nom ''Sodabi'' a eu de beaux jours. Il a traversé la frontière du Dahomey et est aimé dans toute l'Afrique et au-delà.

Au Togo on l'a appelé Sodabi mais aussi Akpeteshi, Zoungra, Ankra...

Les Éwé et les Fon étant tous venus d'Adja-Tado, ils se revendiquent l'invention de leur deux fils d'origine Adja.

Dans les autres pays le Sodabi s'appelle :
Cameroun : Ondolo ou Ha
Côte d'Ivoire : Koutoukou,
Ghana : Akpetrshie
Nigeria : Ogogoro.

Au nord Bénin les Sumba l'appellent ''Qui me pousse?"" parce qu'on ne sait pas ce qui se passe en marchant après la boisson du Sodabi !😁

Lpv

07/11/2021

Les Commandants de la victoire d'Adwa, le 01 Mars 1896 , il y a 125 ans; victoire de l'Ethiopie sur les invahisseurs européens.

L'Impératrice Taytu betul 👑
L'Empereur Menilik 👑
Ras Alula Engida 🗡
Balcha Safo 🗡
Habtegiyorgis Dinegde 🗡
Ras Mekonnen wolde michael 🗡
Tekle Haymanot Tessemma 🗡
Ras Mengesha yohannes 🗡
Ras Mohammed Ali (Nigus mikael) 🗡
Fitawrari Gebeyehu gurmuu 🗡

07/11/2021

La légende de la fortune de avait dépassé les frontières et les Européens qui avaient leurs comptoirs commerciaux à Ouidah au 19ème siècle entendaient de fabuleuses histoires raconté par les indigènes.

Bon nombre des tirailleurs sénégalais et des soldats de la légion étrangère qui composaient la colonne punitive de Dodds, n'avait qu'une seule envie, atteindre Abomey et le fabuleux trésor du roi Béhanzin.
Ce qu'ils ignoraient, c'est que les titres de " père des richesses (DOKÙNON), roi des perles ( DJÈ HO XU)etc..."
des souverains dahoméens tenaient plus du spirituel, de l'immatérialité que d'une quelconque caisse remplie d'or, de perles et de pierres précieuses.

Une fois rendu à Abomey, leur déception fut grande de ne trouver que des pagnes, des meubles, quelques bibeloteries, et une impressionnante collection de liqueurs occidentales.
Les soldats de la colonne de Dodds firent fouiller le palais de Béhanzin centimètres par centimètres à la recherche de l'hypothétique trésors.

La vraie richesse n'est pas forcément matérielle...

Auteur: Joël CHABI-KAO
Excellente journée...

Mitokpe Dossou Guy MDG ... abonne toi..

06/11/2021

Mas-Houdath ALAPINI est la candidate numéro5️⃣du Concours Mon Panégyrique Mon Identité

Voté pour elle autant de fois que vous voudrez en tapant * 880 * 46 * 66698706 * montant(100f par vote) # Suivi du motif qui est le code de votre candidate

Motif: MPMI05

06/11/2021
11/06/2021
06/05/2021

Le kankangui, kankanki ou kakasi est un instrument de musique à vent du Bénin. C'est une longue trompe. Les joueurs de kankangui sont appelés des « griot s ».
C'est un instrument qui appartient à l'aire culturelle Baatonu (Bariba) et dont on joue exclusivement pour les familles royales Baatombu (pluriel de Baatonu) dans le département du Borgou et de l'Atacora au Bénin, ainsi que dans les régions Haoussa au Nigéria

06/04/2021
04/04/2021

Roi du Dahomey du 6 janvier 1890 au 15 janvier 1894, date de sa reddition, déchu de son trône dès 1892, il décède en exil à Alger le 10 décembre 1906. Behanzin est considéré comme un héros par nombre de Béninois : c'est un personnage incontournable et populaire de la mémoire collective nationale.

02/04/2021

13 JUILLET 1936 À DAKAR MORT DU NATIONALISTE PANAFRICANISTE DAHOMÉEN (BÉNIN) KOJO HOUÉNOU.

Mort le 13 juillet 1936 à Dakar, le regretté Kojo Tovalou Houénou, né le 5 avril 1887 à Dahomey Porto-Novo, dans l'actuel Bénin, fut un très grand avocat international.

Il fut aussi une très grande figure du nationalisme dahoméen, Africain et de la négritude. Il passa toute sa vie à lutter pour la libération de l'Afrique et de l'homme noir dans le monde. Il fut un très grand ami et frère de lutte du nationaliste Jamaïcain le regretté Marcus Garvey.

En 1923 en France, Kojo Tovalou Houénou est victime de deux attaques racistes à quelques mois d'intervalle, au cabaret-club Le Jockey, boulevard du Montparnasse, puis dans un nightclub de Montmartre, le Bal Tabarin. Pris à partie par un groupe de barbares blancs Américains qui ne supportent pas de voir un Noir servi dans un établissement, il est chassé du club par son gérant. L'affaire fait grand bruit dans la presse, qui accuse alors les États-Unis de chercher à imposer la ségrégation raciale en France.

L'incident renforce alors la notoriété de Kojo Tovalou Houénou, mais conduit aussi l'avocat à radicaliser progressivement ses revendications vis-à-vis de la France. Partisan d'une assimilation totale des Africains à la France, il revendique toutefois l'auto-détermination au cas où la métropole s'opposerait à donner l'égalité totale aux indigènes. En 1924, il crée la Ligue universelle pour la défense de la race noire et fonde le journal Les Continents avec René Maran.

Il voyage ensuite aux États-Unis, où il rencontre le grand Marcus Garvey. Il fréquente la Universal Negro Improvement Association and African Communities League.

De retour en France, il est suspecté par les autorités racistes Françaises de s'être radicalisé et d'être devenu communiste. Par conséquent, son association est dissoute et son journal fait faillite après moins d'un an d'existence.

Banni du barreau en 1925 par la suprématie Blanche, il est contraint à rentrer au Dahomey et arrêté à de nombreuses reprises pour activités révolutionnaires. Il retourne alors aux États-Unis, où il est au centre d'un nouvel incident après avoir refusé de quitter un restaurant blanc à Chicago.

Dans les années qui suivent, il navigue entre la France et le Dahomey, mais reste étroitement surveillé par les autorités français. Au début des années 1930, il rencontre, à Paris, la chanteuse d'opéra afro-américaine Roberta Dodd Crawford, qu'il épouse en 1932. Le couple s'installe ensuite à Dakar au Sénégal , où Kojo Tovalou Houénou s'engage dans la vie politique, au grand dam des autorités françaises.

Arrêté à plusieurs reprises par les impérialistes Français, il meurt à Dakar de la fièvre typhoïde le 13 juillet 1936.

Par ISAAC AMADU

02/07/2020

À l’heure actuelle, le secteur du vodou est en train de subir une sérieuse campagne d’intimidation. Entre péristyle incendié à Carrefour et...

03/06/2020

*ADANDOZAN (1797-1818), le roi oblitéré de l’histoire du Danxomè*

Effacé de la généalogie des rois du Danxomè, il est décrit comme un souverain tyrannique et sanguinaire. Qu’il nous souvienne de cette fable contée à maintes générations d’élèves sur les bancs du primaire ; celle de la femme enceinte qu’il ordonna d’éventrer afin de vérifier le sexe de l’enfant qu’elle portait.
Son crime, avoir été trop progressiste pour son époque et SURTOUT, s’être opposé à la traite négrière.

Vous l’aurez deviné, il s’agit de ADANDOZAN aussi appelé Dada Adandozan. 9ème roi d’Abomey, il accéda au trône à la mort de AGONGLO en 1797 et régna pendant 21 ans avant d’être victime d’un coup d’état et destitué en 1818.

*L’ACCESSION AU TRÔNE*
Adandozan de son nom de prince *Akakpo* était le second fils du roi Agonglo (1797-1798), l’ainé étant Adoukonou. Mais celui-ci était né avec une infirmité (orteil mal formé) ; ce qui l’écartait de la succession. Un autre de ses frères le prince Gakpe, le futur Ghézo, n’avait alors que cinq ans. C’est ainsi qu’Akakpo devint le 9ème roi d’Abomey et prit le nom de règne de ADANDOZAN qui signifie littéralement. *‘’La colère étant sa natte’’*.
Son emblème était la natte, la natte de la colère et sa devise, *«La colère étant sa natte et personne ne peut la replier».* Devise qui plus t**d prendra tout son sens.

*LA PERSONNALITÉ DU ROI*
Comme pour beaucoup de ses contemporain(e)s, on ne sait que peu de choses de son enfance et de sa jeunesse.
D’après l’héritage oral subsistant, Adandozan (encore prince Akakpo) était décrit comme un jeune homme au caractère fort et entier, qui ne supportait pas les compromis.
Doté d’une grande intelligence et curieux des choses, il a côtoyé dès sa tendre enfance de grands devins et maîtres en sciences occultes ; venus d’un peu partout du royaume du Danxomé et de ceux voisins surtout Yorubas, ils étaient au service du roi. De cette école d’un savoir particulier, il a acquis de grandes connaissances ésotériques.
Tout ceci (personnalité et connaissances) a concouru à faire de lui, un prince puis un roi aussi craint que respecté, à l’intérieur du royaume et même au-delà.

*UN RÈGNE TUMULTUEUX*
Son règne qui s’annonça similaire à celui de bon nombre de ses prédécesseurs, fut très tôt marqué par de nombreux désaccords avec ses contemporains.
Si Adandozan était un souverain danxoméen à part entière bien ancré dans son époque, il était aussi en avance sur bien de sujets, en les abordant avec une vision neuve et ‘’moderne’’. Ce qui le mettait en déphasage avec les autres dignitaires du royaume et a été la source de nombreux conflits qui ont fini par menés à sa destitution.
J’en citerai deux illustrations, parmi les plus notables.

*OPPOSITION À LA TRAITE NÉGRIÈRE*
Allant à l’encontre des intérêts en jeu, Adandozan s’était farouchement opposé à la traite négrière. Non pas qu’il fut contre l’esclavage en lui-même mais, le fait de mener des guerres afin de se procurer des captifs à vendre et qui de surcroit seraient amenés loin des terres africaines, ne lui paraissait pas judicieux.
D’après des propos qu’on lui attribue, il pensait qu’il serait plus profitable au Danxomé, de faire travailler ces captifs sur son sol et d’en vendre ensuite les fruits aux marchands blancs. *«Pourquoi les envoyer faire ailleurs ce qu’ils peuvent faire, ici ?»*
De ce fait, il fit interdire en *1800*, la vente d’esclaves pour la traite négrière abolissant ainsi, ce commerce dans son royaume. Ce qui constitua au mieux un acte téméraire et au pire une folie car, bon nombre de hauts dignitaires du Danxomè dont des princes royaux, s’enrichissaient par ce biais.
Celui-ci défiant son autorité, Adandozan fit emprisonner *Chacha Francisco de Souza*, l’un des plus grands négriers de l’époque qui s’était installé à Ouidah. Mais, ce dernier s’évada de sa prison avec la complicité de certains pairs du royaume et ourdit avec eux, un complot pour le destituer et mettre à sa place le prince Gakpe, nommé alors chef des armées et grand défenseur de la traite négrière.
D’abord réticent à l’idée de trahir son roi, le prince Gakpe prit finalement part à la machination après qu’Adandozan ait vendu en esclavage sa mère la reine Agontime qui partit pour le Brésil.
D’après les historiens, le but du roi était de faire comprendre aux pro-esclavagistes, la souffrance d’être ainsi séparé de ses proches.
Cet acte sans précédent dans le royaume, vint s’ajouter à une autre prise de position du souverain qui décida ses détracteurs à passer à l’action.

*REJET DES SACRIFICES HUMAINS*
Il faut préciser que le souverain n’a pas toujours eu ce point de vue. Il a lui-même, dans les premières années de son règne, pratiqué ces sacrifices, avant d’évoluer sur le sujet. Ce changement était dû selon toutes vraisemblances à l’une de ses épouses ; une blanche ou mulâtresse aux origines portugaises ou hollandaises (cela reste imprécis et diffère selon les auteurs), qui eut une grande influence sur lui et l’ouvrit à certains idéaux des Lumières en vogue à l’époque.
Pour rappel, en ce temps, les sacrifices humains avaient pour but d’envoyer des ‘‘messagers’’ rendre compte aux ancêtres dans l’au-delà, des affaires du royaume et de leur fournir aussi ainsi, des serviteurs. A cette fin, des captifs de guerre étaient désignés comme tels et sacrifiés lors de cérémonies prévues à cet effet. Mais à cette pratique qui n’avait plus ses faveurs, le roi s’opposa et fit face à la résistance des princes et autres dignitaires de la cour qui entendaient bien la maintenir.
Pour mieux faire passer son message, Adandozan, argumentant que des prisonniers de guerre maudissant le Danxomé au moment de leur mise à mort ne pouvaient rendre compte fidèlement de la réalité des choses aux défunts dans l’au-delà. En lieu et place des victimes habituelles, il prit quelques princes et princesses du royaume et les sacrifia comme messagers aux ancêtres.
Si cette pratique fut dès lors abandonnée avant de reprendre au règne suivant, il renforça le rang de ses ennemis qui prirent la décision de l’évincer définitivement du trône.

*LE COUP D'ÉTAT ROYAL*
Ne pouvant l’assassiner, ils décidèrent de le destituer.
Mais avant tout, il fallait faire accepter l’idée par le peuple. Pour cela, les comploteurs répandirent au sein de la population de fausses rumeurs sur les actions du roi et sa supposée cruauté, afin que celle-ci lui retire son affection et son soutien. Ils firent ensuite courir le bruit que le roi était atteint de *la variole*, maladie perçue alors comme une malédiction du *"Grand Être"* «N’ayant plus le soutien des ancêtres», ils se hâtèrent de procéder à sa destitution et *Gakpe* qui fut intronisé dans la foulée, prit le nom de *Ghézo (1818-1858)*. Contre toutes attentes, le roi déchu n’opposa aucune résistance.
Interdiction lui fut faite de porter encore son nom royal, Adandozan redevint le prince Akakpo, et se retira définitivement des affaires royales.

*LA JARRE TROUÉE D’ADANDOZAN*
Retourné en son palais à Goho, Adandozan envoya peu de temps après à Ghézo, une jarre percée de 41 trous. En présence du nouveau roi, les serviteurs remplirent la jarre d’eau et le liquide resta dans son contenant durant 41 jours avant de s’écouler. Malgré toutes les tentatives des devins pour reproduire l’exploit, la jarre ne garda plus aucune goutte d’eau. Ghézo demanda alors à ses sujets, de boucher les trous de leurs doigts.
Les Béninois connaissent tous cette symbolique de la jarre trouée.
Avec Ghézo, la traite négrière reprit et fit fleurir les affaires du royaume au détriment des peuples des royaumes voisins. Au bout de 41 ans de règne, le roi fut blessé au cours d’une expédition guerrière à Kétou et mourut peu après.

*ÉPILOGUE*
Adandozan survécut longtemps encore à Ghézo. Bien que retiré de la cour royale, ses connaissances occultes étaient toujours reconnues et respectées. Il se vit confier l’instruction d’enfants de hauts dignitaires daxoméens et d’autres royaumes alliés. Parmi ceux-ci, deux resteront à jamais dans l’histoire du Bénin. Il s’agit des princes *Dassi* et *Condo*, respectivement fils des rois *Sodji (1848-1864) de Hôgbonou*, actuel Porto-novo, et de *Glèlè (1858-1889), fils et successeur de Ghézo*. Futurs *Toffa* et *Béhanzin*, l’antagonisme entre ces deux souverains jadis éduqués ensemble, précipita la chute de leur royaume respectif.
De l’année exacte de la disparition d’Adandozan, on ne sait rien. Mais le roi d’alors Glèlè, lui fit des funérailles dignes de son rang et il fut enterré à Abomey, comme ses pairs rois.
Dans la volonté de faire disparaitre ce roi de la mémoire collective, toutes les traces de son règne furent effacées, laissant un grand vide de 21 ans dans l’histoire du royaume du Danxomé.
Mais son souvenir perdura au sein d’autres royaumes comme celui *d’Ashanti* (actuel Ghana), *d’Oyo* (Nigéria) et même au-delà, au *Brésil*.
De nos jours, de nombreux auteurs, historiens et afro descendants brésiliens mettent la lumière sur son règne.
*Deux cents ans* après sa destitution, ils demandent le rétablissement d’Adandozan dans la généalogie et l’histoire du royaume du Danxomè.

Source :
Une réflexion.
Akadiri
NÈGRE


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