30/06/2021
Congo indépendant, soixante et une année d'amnésie collective? Billet-retour au coeur de l'espoir et du désespoir d'un peuple. ( PARTIE 1)
40 ans avant les indépendances Africaines, Simon Kimbangu est traité de sectaire, ses enseignements jugés subversifs, on attendra les début des années 1956 pour assister aux premières revendications de l’émancipation au pays; en tête le cardinal Joseph Malula, et Joseph Ileo.
1957, des radicaux parmi lesquels Joseph Kasavubu, et plus t**d Patrice Emery Lumumba poussent le bouton de l’émancipation immédiate.
Trois ans après Kinshasa chante indépendance cha cha, mais il y aura un prix à payer. Les trois années qui auront précédées cette journée du 30 juin seront marquées par des cacophonies, des émeutes et des grosses pressions, l’élite congolaise sera t elle au point la veille du 30 juin 1960? Sera question reste posée 61 ans après.
Le peuple forge ses espoirs ce revirement, espère oublier les années des colonisation et de l'esclavage, mais hélas les espoirs ne seront que de courte durée.
Au lendemain de l'indépendance, Patrice Lumumba se fait des ennemis. Pour des prises de position, il devient gênant, il sera l'homme à abattre, rien ne filtrera directement de son assassinat, plus t**d, on assistera à des révélations, plus de 50 ans après, la justice n'a pas été faite, le pays revendique ses reliques.
Après ces événements, le régime Kasavabu ne faira plus grand feu, ce dernier, ne t**dera plus au pouvoir, Le colonel Mobutu renverse le régime après un coup d'État militaire, nous sommes à la veille des années Zaïre.
Plus t**d Maréchal, Mobutu sera l'homme de la situation, il matte des rébellions, impose un leadership fort et devient celui sur qui reposeront les espoirs des milliers de zaïrois. 1974, c'est la zairianisation, puis l'émergence du grand Zaïre ne sera qu'éphémère, début des années 90 Kinshasa sombre, puis le Zaïre, grèves, pillages ; Le Maréchal perd petit à petit sa crédibilité, l'armée se meurt à petit feu, Mobutu se fait des ennemis intérieurs et extérieurs. 1996, il tombe malade, ses forces le lâche, ses alliés aussi; pendant ce temps en vaillant conquérant populaire, l'homme fort de l'AFdL ,Mzee Laurent Désiré Kabila, lui que Mobutu sous-estime drainé des foules, reçoit le soutien du peuple qui veut en finir avec Mobutu, celui ci perd une grosse partie du territoire, Kabila le surprendra à la porte Kinshasa, une année plus t**d, Le Mzee aura marche sur le grand Zaïre accompagné d'enfants soldats et des alliés Rwandais et Ougandais; Mobutu n'aura d'autre option que l'exiler au Maroc, ou il trouvera plus t**d la mort; 32 ans au pouvoir son corps n'est toujours pas rapatrié au pays. Le pays redevient Congo, Mzee change de monnaie, signe des accords, amorce des gros changements, mais ses alliances ne connaîtront de gloire. Tout clash à Kinshasa, les alliés sont sommés de quittez la RDC, c'est la naissance des premières grosses rébellions, le RCD, le MLC, ...voient le jour, le pays est divisé en plusieurs morceaux, à l'instar de son prédécesseur, Mzee Kabila se fait plusieurs ennemis, à l'intérieur tout comme à l'extérieur. Mzee Kabila est fusillé un soir dans son bureau par un des ses gardes du corps. 61 années après l'indépendance, des zones d'ombre planent toujours l'assassinat de mzee.
Pour la succession de Kabisa père, La RDC connaîtra alors l'un de ses mythiques président, Joseph Kabila. Le Raiss, marque la réunification de RDC, place le pays sur la voie de la démocratie en organisant les premières élections. 18 ans plus t**d, au delà des rébellions et des contextes politiques, diplomatiques, sociaux, économiques, et géopolitiques complexes et fragiles, Shina Rambo, barbue et décontracté cède le pouvoir à son successeur, une première dans l'histoire de la RDC, au nom de l'alternance politique, le fils du Sphinx de limite succède au Raiss, une première passation démocratique que le pays aura connu. 61 années plus t**d, c'est à Félix Antoine Thisekedi que le flambeau du destin de la nation sera remis. Un destin lourd par son passé, lourd par son histoire, lourd par les zones d'ombres, lourds par ce peuple fatigué par 61 années d'attente, de patience, d'instabilité institutionnelles. Un destin qui finalement puise des forces et ses faiblesses dans son credo, debout Congolais, En 61 années, 61 générations auront attendus, auront subis les affres de la geurre, des rébellions, des groupes armés, des pillages, elles attendent toujours bâtir un pays plus beau qu'avant dans la paix, un peuple debout depuis 61 années, serait il fatigué depuis ? unis par le sort, ce sort jeté et scellé depuis le 30 juin 1960, Des front dressés depuis 61 années, malgré les vicissitudes. 61 années après le rendez-vous est pris avec l'histoire...
Le voyageur étonné.