Alger (en arabe : الجزائر العاصمة, Al-Jazāʾir El ʿĀṣima[note 1],[2], en berbère : ⵍⴷⵣⴰⵢⵔ ⵜⴰⵎⴰⵏⴰⵖⵜ, Ldzayer tamanaɣt ou Lezzayer tamanaɣt[3]), surnommée El Bahdja (« la joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida (« la blanche »), est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée.
Située au bord de la mer Méditerranée, la ville d'Alger est en fait constituée de plusieurs communes de la wilaya d'Alger dont elle donne son nom en tant que chef-lieu mais n'a ni personnalité juridique, ni structure d'administration en propre. L'unité urbaine d'Alger comptait 2 481 788 habitants selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 2008[4]. Avec 4,4 millions d'habitants selon le ministère des Affaires étrangères français[5], tandis que l'agglomération en comptait environ 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer[6] et 8 000 000 habitants en 2020 selon Population Data[7], Alger est la première agglomération du Maghreb et du littoral méditerranéen.
Fondée au ive siècle av. J.-C., comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom d'Ikosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du xe siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le xvie siècle et le début du xixe siècle, pratiquant le corso, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de c