10/08/2021
Du sacrifice, de la Tour de Babel, du Noé sumérien,
du « vêtement de peau ».
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Lors d’une de ses conférences, à la question de savoir pourquoi YAVEH avait besoin d’être « apaisé » par la fumée de sacrifice, de l’holocauste, Mauro Biglino répondit qu’il n’avait aucune idée.
Bien que ce soit là un flagrant délit d’ultracrépidarianisme comme ne le manquerait pas de le souligner l’éminent physicien Étienne Klein, je vais me risquer à en livrer mon humble opinion sur le sujet.
Cette mise au point étant entérinée, afin de me suivre il faudra encore faire abstraction des chronologies habituellement admises. Il faudra aussi convenir de ce que les textes bibliques, du moins ceux de la Genèse, sont calqués sur des récits sumériens.
De la même façon, il faudra également convenir que nous avons une lecture néo-évhémériste de ces textes, c’est-à-dire que les dieux ont vraiment marché parmi les hommes. Les dieux sont des êtres physiques qui mangent, boivent et meurent et donc ils peuvent souffrir.
Ainsi donc, à un moment, dans des passages de la Bible, dont le Lévitique, versets de1 à 6 et verset 16, le Dieu YAWEH ordonne à son peuple de lui réserver des parties spécifiques de la chair des animaux sacrifiés, notamment la graisse autour des reins, afin de les brûler en holocauste. Et il est écrit ensuite que YAWEH est « apaisé » par l’odeur de la fumée des sacrifices.
Livre du Lévitique
Chapitre 3
1 Lorsqu'un homme offrira un sacrifice pacifique, s'il offre du gros bétail, mâle ou femelle, il l'offrira sans défaut devant Yahweh.
2 Il posera sa main sur la tête de la victime et il l'égorgera à l'entrée de la tente de réunion, et les prêtres, fils d'Aaron, répandront le sang sur les parois de l'autel tout autour.
3 De ce sacrifice pacifique, il offrira en sacrifice par le feu à Yahweh: la graisse qui enveloppe les entrailles et toute la graisse qui est attachée aux entrailles;
4 les deux rognons avec la graisse qui les recouvre et qui tient à la région lombaire; la taie du foie qu'il détachera prés des rognons.
5 Les fils d'Aaron feront fumer cela sur l'autel, par-dessus l'holocauste placé sur le bois qui est sur le feu. C'est un sacrifice fait par le feu, d'une agréable odeur à Yahweh.
(…)
16 Le prêtre fera fumer cela sur l'autel : c'est l'aliment d'un sacrifice fait par le feu d'une agréable odeur.
Quelle idée bien saugrenue que Dieu eût besoin d’être « apaisé » et d’autant plus, par une chose aussi vile que l’odeur âcre et pestilentielle de la fumée de la chair qui se consume !
Si YAWEH et par extension « les dieux » (les autres Elohim) ont besoin d’être « apaisés » c’est très certainement qu’ils sont « tourmentés »…
Deutéronome VI, 13-15
« Tu craindras YHWH, ton Elohîm, tu le serviras et par son nom tu jureras. Vous n'irez pas derrière d'autres Elohîm, parmi les Elohîm des peuples qui vous entoureront. Oui, au milieu de toi, YHWH ton Elohîm est un El jaloux : que ne s'enflamme pas contre toi la narine de YHWH, ton Elohîm, et qu'il ne t'extermine pas de toute la surface du sol ! »
Si les dieux sont tourmentés, c’est que quelque chose les fait souffrir. Cette souffrance est si extrême qu’ils sont réduits à demander à leurs fidèles des expédients comme la fumée de sacrifice.
Nous voilà donc avec des dieux sensiblement moins « omnipotents » de ce qu’ils voudraient nous faire croire.
Cette chose, capable de tourmenter les dieux au point de leur générer une souffrance qui leur fait prendre des décisions pour le moins idiotes, sinon insensées.
Une seule chose semble pouvoir provoquer suffisamment de tourments et de souffrances au point que les dieux décident d’en éradiquer le mal sans autre forme de procès : c’est leurs propres créatures, leur propre création, les humains eux-mêmes, lorsqu’ils commencèrent à croître, à prospérer et à remplir la terre entière de leur « rumeur », leur « clameur ».
Chez les sumériens, c’est la trop [ forte clameur ] des hommes qui est l’origine de la décision des dieux de provoquer le déluge.
Chez les Grecs, c’est le murmure des hommes qui est invoqué pour justifier le déluge de Deucalion.
Voici le récit de l’épopée sumérienne de Gilgamesh, récit que j’emprunte au bloc internet : http://atlantides.free.fr/deluge.htm
Extrait de "L'épopée de Gilgamesh"
En ce temps-là le monde regorgeait de tout ; les gens se multipliaient, le monde mugissait comme un taureau sauvage et le grand dieu fut réveillé par la clameur. Enlil entendit la clameur et il dit aux dieux assemblés : - Le vacarme de l'humanité est intolérable, et la confusion est telle qu'on ne peut plus dormir. Ainsi les dieux furent-ils d'accord pour exterminer l'humanité. Enlil le fit, mais Ea, en raison de son serment, m'avertit en songe. Il murmura leurs mots à ma maison de roseaux : - Maison de roseaux, maison de roseaux! Mur, O mur, prête l'oreille, maison de roseaux, mur, réfléchis (…) Détruis ta maison, te dis-je, et construis un bateau.
Ici je voudrais que vous remarquiez bien que Ea / Enki parle [comme] en songe à travers « un mur de roseaux ».
Ne trouvez-vous pas bizarre qu’un « dieu » qui « parle en songe » à Utnapishtim, le fasse à travers « un mur de roseaux », à travers un écran, quoi !
Il y a là comme un double emploi. Si Ea parle en songe, il n’a pas besoin de l’écran du mur en roseau, pour communiquer, et vis-versa. Utnapishtim « n’entendrait » pas la voix en songe. Ou, est-ce que le récit voudrait plutôt nous dire qu’Utnapishtim entendait la voix d’Ea à la fois dans sa tête, mais comme déformée à travers l’écran du mur de roseaux de sa maison, sans qu’il puisse la localiser ?
Je laisse la question en suspens.
Insistons sur le fait que c’est le mugissement, la clameur venue depuis chez les humains qui réveilla Enlil. Enlil, ce dieu tout puissant qui devait être un mauvais coucheur puisque « réveillé » il est d’humeur massacrante, au point de décider du génocide de toute l’Humanité.
Soulignons que c’est à cause du vacarme généré par l’humanité, devenu intolérable aux dieux, au point de leur être devenu impossible de dormir. Ceci nous laisse croire que cette « clameur » est de toute autre nature qu’un simple son (un son qui eut pu être atténué par des « boules Quiess »). Au-delà du son, cette clameur peut être interprétée comme quelque chose qui dépasse le sens de l’ouie, quelque chose de ressenti, quelque chose comme une « voix intérieure », difficile à contrôler. Je reviendrais sur ces considérations un peu plus loin.
Maintenant nous allons étudier le verset biblique, non pas au moment du Déluge mais à l’épisode adjacent au « Péché Originel ».
Je rappelle rapidement les faits : Adam et Eve viennent de céder à la tentation et ont mangé du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal. L’ingestion de ce fruit leur ouvre l’esprit (et fait d’eux, les égaux des dieux). Pour autant lorsque que YAVEH « redescend » dans le Jardin d’Eden, il est obligé d’appeler Adam, il est obligé de rechercher Adam. En effet, celui-ci s’est « caché » à sa vue. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’Adam consent à sortir de sa cachette. Et là, à la stupeur de YAVEH, il constate que celui-ci s’est fait un vêtement, un pagne fait de feuilles de vigne. On imagine la scène : Adam tout tremblant sort de sa cachette et se tient devant Dieu qui découvre ce pagne. Et là, ce dernier comprend tout de suite qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Ce qui lui fait poser cette question surréaliste : D’où sais-tu que tu es nu ? N’aurais-tu pas manger du Fruit de l’Arbre interdit ? Bien entendu, cette question n’appelait pas de réponse car c’était presque une question que Dieu se posait à lui-même, ayant tout de suite compris l’ampleur de la catastrophe (pour l’anecdote, apprécions la réponse de Adam : « C’est la femme que tu m’as donnée qui m’a donné le fruit », de quoi sérieusement ternir la réputation de « courage » chez la gent masculine.)
Car il s’agit bien là d’une catastrophe ; catastrophe dont on ne connait pas les tenants et les aboutissants, mais catastrophe suffisamment grave pour que Dieu convoque le Conseil des Anges afin de juger les humains. Mais auparavant, il fait quelque chose de complètement absurde. Alors que, jusqu’alors, Adam et Eve gambadaient joyeusement dans le jardin, tout nus, parmi les bégonias sauvages, sans qu’apparemment cela ne pose de problème à personne, Dieu se met à leur confectionner un « vêtement de peau », comme s’il n’y avait pas quelque chose de plus urgent à faire. On peut supposer que si Dieu avait été incommodé par leur nudité, il leur aurait déjà fourni un de ces vêtements de lin que Dieu et les anges ont coutume de porter, tel que c’est mentionné en plusieurs endroits de la Bible.
Là aussi, il faut croire que ce « vêtement de peau » est de toute autre nature qu’un vêtement taillé dans la dépouille de quelque animal et qu’il était impérieux que ce « vêtement de peau » leur soit confectionné avant même qu’ils comparaissent en jugement.
Il est très difficile de traduire les textes en hébreu car le même mot, la même locution, peuvent avoir un sens et même son contraire, selon le contexte où il est employé. De sorte que nous pouvons avoir 2 traductions du même texte biblique selon le traducteur. Prenons par exemple la traduction du 1er verset du chap 3 de la Génèse par 2 traducteurs de renommée : l’Abbé Segond et André Chourraqui
Bible selon l’Abbée Segond.
3.1 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin?
Selon Chourraqui :
1. Le serpent était nu,
plus que tout vivant du champ qu’avait fait IHVH-Adonaï Elohîms.
Il dit à la femme : « Ainsi Elohîms l’a dit:
‹ Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ›... »
Vous avez bien lu : chez l’Abbé Segond, le Serpent est « rusé » ; chez Chourraqui, le serpent était « nu ». Il n’y a pas plus étrangé dans leur champ lexical que les termes « rusé » et « nu ». Pour autant si l’Abbé Segond et A. Chourraqui ont utilisé ces termes, c’est que chacun d’entre eux était fondé à les utiliser…
Mais cependant, à tout bien y regarder, il y a bien un lien « contextuel » qui relie ces deux termes : la ruse est l’art de la « dissimulation », de la tromperie. Il faut dissimuler, cacher, « habiller » ses pensées. Si la ruse est dévoilée, c’est que la tromperie a été mise à nu. Voilà donc les 2 faces de la même médaille : d’un côté la ruse « habillée », de l’autre, la mise à nu [des pensées] !
Je me suis laissé dire que la locution traduite de l’hébreu archaïque par « vêtement de peau » peut être traduite par « écran », « paravent » « membrane ».
Dieu constate que Adam a essayé de se faire un « écran en feuilles de vigne », contre toute attente, il s’empresse de lui confectionner à son tour un « écran en peau de bête ». Il y a tout lieu de penser qu’entre le vêtement en feuille de vigne confectionné par l’humain et l’écran en peau de bête confectionné par Dieu, l’écran de Dieu était le plus performant et le plus efficace. Et que si Dieu s’abaisse à confectionner un écran, c’est que le besoin est impérieux.
Mais pourquoi avoir besoin d’un écran ?
Je vous vois en train de penser : Nicolas est en train de nous mettre à cran avec ses histoires d’écrans. A la place du film, il n’y a plus que du brouillard…Où veut-il nous emmener ?
Suivez-moi bien. On a ce grand dadais d’Adam et cette petite futée d’Eve qui ont consommé du Fruit de l’Arbre de la Connaissance et se sont remplis de cette connaissance instantanément. Mais, dans les propos du « Serpent », celui-ci précise bien « lorsque tu mangeras le Fruit de l’Arbre de la Connaissance, tu deviendras l’égal d’un dieu ». Il ne parle pas de La Connaissance. Il dit que c’est seulement du fait de manger et d’ingérer le fruit. Je soupçonne que le Fruit de la Connaissance ne dispense pas que la Connaissance. Que le fait de manger le fruit en plus d’avoir la connaissance infuse apporte des « aptitudes » particulières qui font passer Adam et Eve de simples humains à des êtres divins.
Bible selon Chourraqui
Chapitre 3.
3.4 Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
3.5 mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien.
Parmi ces aptitudes possibles et imaginables, le texte biblique nous permet d’en deviner au moins deux majeures.
L’Une est effectivement la capacité de vivre éternellement.
L’autre se révèle dans le fait que, tout à coup, Adam est capable de se cacher au regard de Dieu, au point que lorsque YAVEH descend dans le Jardin d’Eden, celui-ci est obligé de l’appeler plusieurs fois.
Mais Lui qui est censé être omniscient, omnipotent et omniprésent, est bien en peine de trouver sa propre créature. Il faut croire que sa créature a soudainement, grâce au Fruit de la Connaissance (grâce aux substances actives du fruit) acquis la capacité à se cacher au regard de Dieu : il a acquis la faculté de contrer l’« omniscience » de son créateur, car lui-même est devenu, à son tour, omniscient. Ceci a alarmé au plus haut point le dieu créateur.
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Je décèle une inquiétude dans les propos de Dieu lorsqu’il interpelle Adam en disant :
Genèse Chap 3 verset 11 : « Qui t'a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger ?
Dieu pose la question de « qui » et non pas du « comment ». Il sait « le comment » puisqu’il devine de suite qu’Adam a désobéi. Il est bien plus préoccupé de savoir « qui » a pu instiller dans l’esprit d’Adam la honte d’être nu.
Jusqu’à l’incident du Péché Originel, Adam et Eve sont censés se promener nus en toute innocence parmi les merveilles du Paradis. Cela n’avait jamais dérangé, ni Dieu, ni eux.
Voici que maintenant, parce qu’il a acquis toute la Connaissance dispensée par le Fruit de la Connaissance et qu’ainsi il a « réveillé » une des aptitudes possibles jusqu’alors cachée, Adam a ainsi pu découvrir un secret terrible qui surement a trait à la sexualité, non pas une sexualité joyeuse et épanouie, mais une sexualité sordide et concupiscente. C’est bien cette concupiscence, cette convoitise dans le regard de l’autre, qui est la source du sentiment de honte. Adam a essayé par ses propres moyens de se soustraire « du regard concupiscent des autres ». Qui sont « ces Autres » ? Dans le contexte, cela ne peut être que Dieu et ses anges…
Cependant la question qui nous préoccupe, c’est de donner un nom à cette « fameuse aptitude » qui a permis à Adam en premier lieu de se projeter dans le regard « de l’Autre », en second lieu, de se cacher à la face de Dieu, en se constituant un vêtement de feuilles de vigne.
La capacité à pouvoir sonder les pensées de l’autre tout en empêchant que l’autre puisse sonder la sienne, c’est bel et bien le don de télépathie.
Et c’est bien le don de télépathie qui permet à « Dieu » d’être omniscient ; en absorbant le Fruit de la Connaissance, Adam a acquis de nouvelles aptitudes et il est maintenant l’égal d’un dieu. Et donc, il a en lui la capacité de télépathie.
Il serait aujourd’hui intolérable pour nos dirigeants qu’il naisse parmi nous une génération de télépathes car ils ne pourraient plus mentir, nous manipuler, tous leurs sordides complots et manigances seraient ainsi mis à nu. Bien entendu, le premier reflexe qu’ils auraient serait de contrôler ces télépathes et pire, leur faire subir « un traitement » qui puisse faire écran à leurs pensées…
J’insiste sur la scène de la Genèse. Dieu constate qu’Adam est capable de se cacher à sa vue, il comprend que quelque chose d’anormal s’est passé, il comprend qu’il est floué par quelqu’un qui a délibérément saboté ses projets, ses desseins, d’où ce « QUI ? » majuscule. Et avant toute autre considération (avant de convoquer les anges pour présenter Adam et Eve devant le tribunal des cieux) Dieu s’empresse ipso facto de confectionner un vêtement de peau. Si la traduction que je propose de « vêtement de peau » en « écran » est accpetée, alors, tout ce que vous venez de lire prend son sens.
Dieu comprend que Adam a pu sonder ses pensées (et que celui-ci a découvert des pensées qui ont induites la honte et le besoin de se cacher) et s’empresse de lui retirer cette faculté en installant un écran entre les pensées d’Adam et les pensées de Dieu.
Tout ça pour en arrivant là, me direz-vous ! Mais maintenant, reprenons la raison pour laquelle dans la version du Noé sumérien Enlil (le dieu suprême) décide d’anéantir l’Humanité :
La population humaine s’est accrue exponentiellement et il monte de la Terre un « bruit » comme un « mugissement de taureau ». Cette « clameur » réveilla Enlil, provoquant sa fureur.
La clameur de l’humanité causait un terrible tourment à l’ensemble des dieux au point qu’ils décident d’anéantir cette humanité qu’ils avaient eu tant de mal à créer.
Dans les films et livres de science fiction, lorsque des télépathes sont mis en scène, on voit régulièrement ceux-ci en proie à des tourments, des souffrances terribles dus au « bruit » de l’extérieur, au « bruit » de toutes les pensées captées chez les autres et douleurs encore plus insupportables lorsqu’ils doivent se protéger de l’intrusion d’un autre télépathe.
Souvenez-vous l’objet de notre propos, la question posée à l’écrivain Mauro Biglino : « Pourquoi Dieu a besoin d’être apaisé par la fumée des sacrifices ? ».
J’ai bien peur que le Dieu d’Israël soit souvent de mauvaise humeur parce qu’il doit sans cesse contrôler des humains qui sont certes limités dans leur aptitude « naturelle » à être télépathes mais ont encore quelques réminiscences qui lui causent d’«affreux maux de tête».
Pour appuyer cette de douleur insupportable, de « maux de tête insupportables », dans les légendes de la Tour de Babel, surtout du moment de la dispersion des peuples, il est dit que pour provoquer la confusion dans l’esprit des hommes, Dieu fit rentrer de petites abeilles dans les oreilles des hommes dont le bourdonnement causait un bruit terrible qui causait à son tour des douleurs insupportables. Je vois bien le scénario, les hommes sont sur le point d’atteindre leur objectif parce qu’ils ont réussi à se coordonner. Pour mettre fin à cette concorde, il n’y a pas de meilleur moyen que de couper toutes leurs communications, et de causer une importante lésion au cerveau en envoyant une puissante onde télépathique détruisant la zone du langage.
Petit survol des mythes et légendes liés au Déluge
