Latitudes Chine

28/04/2023

Le massage traditionnel Thaïlandais (nuat phaen boran) prend sa source dans la médecine indigène du Siam. Ses influences Indiennes sont certaines, notamment son lien avec la médecine ayurvedique.

La légende dit que c’est Chiwaka Komaraphat, qui fut, selon le canon Pali, le médecin du Bouddha Sakyamuni, qui aurait fondé cette médecine. Elle comporte de nombreuses techniques de soins, de diététique et de pratiques prophylactiques comme le Ruesi Daton, connu aujourd’hui comme « le yoga du masseur ». Son aspect le plus connu est le « Thaï Yoga massage » qui consiste, en quelque sorte, en une mise en pratique des postures de Yoga issues du Ruesi daton entièrement générée par un thérapeute. Les muscles sont étirés puis comprimés de manière à provoquer un relâchement de toutes leurs tensions, le but étant de rétablir une libre circulation de l’énergie dans les « sen », les nombreuses lignes d’énergie qui parcours le corps humain.

Le temple Wat Po (Wat Phra Chettuphon) est condidéré comme le lieu de naissance du massage Thaïlandais. C’est pourquoi ce temple connu pour son immense Bouddha couché, abrite aujourd’hui la plus importante et la plus prestigieuse des écoles de massage du pays.

Pour découvrir le massage Thailandais, le Ruesi daton et la diététique Thaï à l’école du Wat Po, demandez-nous des informations sur notre voyage « Découverte de la Thailande et pratique du Taijiquan » qui aura lieu du 23 février au 10 mars 2024.

You may have heard of the term Wellness Tourism.In this episode of Explore Thailand we will experience at Wat Pho: one of the original Thai massage school wh...

08/02/2023

Départ pour la Thaïlande prévu pour l'hiver 2024 !

Un voyage exceptionnel aux côtés d'emmanuel Agletiner et de Christophe Bertrand qui permettra, entre autres, de faire un stage de 4 matinées sous la direction de Liang dehua, de pratiquer la méditation avec les moines de l'université bouddhiste de Chiangmai et de faire une demi journée de découverte du massage Thai Traditionnel et du Rue si Daton (le yoga du masseur) à la prestigieuse école du Wat po !

Le voyage comprends la visite du parc national d'Erawan à Kanchanaburi, du temple des singes à Lopburi, des vestiges de l'ancien royaume du Siam à Sukhothai, du Doi Suthrep, du marché flottant de Damnoen Saduak, du Wat po et inclus un séjour de 2 jours et demi sur les plages de l'ile de Koh Samet !

Le départ aura lieu le 23 février pour un retour le 10 mars 2024.

N'hésitez pas à me contacter en MP si vous souhaitez participer, il reste encore des places !

Emmanuel Agletiner

20/02/2022

Projet de séjour de 18 jours en Thailande pour l'hiver prochain, pour un petit groupe de 15 personnes.
Prix approximatif 2100 euros TTC comprenant le vol direct AR et tout les frais sur place hors repas (10 euros par jour à prévoir en plus)

Au programme : Visite d'une ancienne capitale du royaume du Siam, stage de Taijiquan avec le maître Liang dehua et stage de méditation Vipasana encadré par des moines à Chiangmai, découverte des temples bouddhistes du Nord et stage d'initiation au massage Thai traditionnel avant une excursion au sud du pays pour aller profiter des plages du golfe de Thaïlande et bien d'autres choses encore...

Les personnes intéressées peuvent me contacter en MP.

19/11/2021

La fabrication des pinceaux de calligraphie (ou de peinture) selon la méthode ancienne, traditionnelle ! En Chine, sur nos circuits, on peut acheter ses pinceaux à Tunxi (黄山市) ou, encore mieux, à Nanxun (湖笔) !

11/10/2021

14h30-15h00: Villes Touristiques autour de Pékin (à une demie - journée de TGV).15h00-15h30: Présentation AVKS TOUR, Tourisme de Bien-être et Kung Fu.

26/09/2021

20/10/2020

Le véritable canard laqué de Pékin, une des raisons de se rendre dans la capitale chinoise !

15/09/2020

magnifique documentaire sur le temple Shaolin et son histoire. On peut y reconnaître le maître Hu zhengsheng qui avait accueilli dans son école un de nos groupe pour partager ses connaissances et nous présenter l’art martial du monastère il y a 2 ans

The Shaolin Heritage documentary is the results of my research trip to the town of Dengfeng, just outside the Shaolin Temple in Henan province. I traveled th...

22/01/2020

Une des étapes du voyage au Sichuan avec Christophe Karenza Lille Christophe Bertrand en octobre prochain !

Situated in Dujiangyan, Sichuan Province, Qingcheng Mountain is one of the famous bases of Taoism. It has developed a kung fu style called Qingcheng style. S...

03/01/2020

Ce qui rend nos voyage si uniques, c'est vous...

Donc, un grand merci pour ces merveilleux moments passés en votre compagnie !

Et Bonne Année 2020

De la part de toute l'équipe de Latitudes Chine !

26/12/2019

Tous nos vœux pour 2019 - https://mailchi.mp/ea01d51fa1fa/tous-nos-vux-pour-684451

05/11/2019

Le bouddhisme tibétain, première religion pratiquée en Mongolie...

30/09/2019

Au 16e siècle, Sonam Gyatso se rendit en Mongolie à l'invitation d'Altan Khan, prince des Toumets, souverain de la Mongolie, d'une partie nord de la Chine et de la région tibétaine du Kokonor. La mort de Kubilai Khan avait marqué la fin de la relation protecteur-lama unissant la cour mongole et les lama sakyapa du Tibet, et la Mongolie était retournée à son ancienne spiritualité animiste (Culte de Tengri). Bien qu'Altan Khan se fut converti au bouddhisme récemment, l'invitation avait un but plus politique que spirituel. Altan Khan souhaitait utiliser la religion pour réunifier les tribus mongoles hétérogènes et savait que l'école gélugpa en opposition avec d'autres écoles bouddhistes plus anciennes manquait d'une protection militaire. La rencontre historique entre Sonam Gyatso et Altan Khan eu lieu en juin 1578. Altan Khan proclama le bouddhisme religion d'état de la Mongolie et déclara la reprise de la relation de protecteur à lama, et conféra le titre de dalaï-lama pour commémorer cette reprise et honorer Sonam Gyatso. Ce dernier étant la 3e incarnation de Gendun Drup, disciple de Tsongkhapa, et le 3e abbé du monastère de Drépung, il fut ainsi déclaré 3e dalaï-lama. Ses deux prédécesseurs reçurent donc le titre de 1er et 2eme Dalaï Lama de manière posthume.

Le 3e dalaï-lama (1er détenteur du titre) donna un enseignement bouddhiste à une large assemblée de Mongols réunis à Koko Khotan, capitale d'Altan Khan, et actuelle Hohhot. C'est sur ce site qu'Altan Khan fit bâtir le premier monastère mongol, Thegchen Chonkhor.

Pour bien comprendre la relation entre Mongoles et Tibétains Gelugpa, il est important de savoir que Je tsongkhapa, le fondateur du courant Gelugpa (bonnets jaunes), était lui même né d'un père mongole, fonctionnaire au service du gouvernement de Kubilai Khan, et d'une mère tibétaine. C'est dans l'ancienne province tibétaine de l'Amdo, aujourd'hui province du Qinghai, non loin de l'actuelle ville de Xining, que l'initiateur du courant des vertueux vit le jour. Ses parents, des nomades, avaient installé leur yourte près d'un point d'eau lorsque naquit l'enfant. Miraculeusement, un arbre extraordinaire allait naitre là où du sang de l'accouchement s'était écoulé.

L'arbre, identifié comme un santal blanc, avait les feuilles et l'écorce couvertes de caractères tibétains exprimants des dits bouddhiste. Un monastère, le plus grand de l'Amdo, dont le nom "Kumbum" (mille images) en référence à cet arbre, fut érigé en ce lieu. Aujourd'hui enfermé dans une stupa de manière à ce que nul ne puisse le voir, l'arbre est toujours adoré par les pèlerins qui viennent de tout le Tibet se prosterner devant son pavillon au toit d'or.

27/09/2019

Au début du 17e siècle, le déba Karma Tenkyong Wangpo qui règne alors sur le Tibet (Tsang) s'allie à Ligdan Khan, chef des Chogtus (Mongols orientaux), auxquels s'oppose Güshi Khan, chef mongol de la tribu des Qoshot, à la tête d'une coalition mongole. À l'âge de 35 ans et à la plus sérieuse sollicitation des représentants des bonnets jaunes, Güshi Khan accepte d'entrer au Tibet pour punir ses ennemis. Il entre alors au Kokonor avec une large armée et mate une rébellion. En une journée, ses troupes déroutent 40 000 Tartares et tuent leur khan. Il fait migrer la population Qoshot près du lac Kokonor (Lac Qinghai) :

Lobsang Gyatso, Ve dalaï-lama, demande de l'aide à Güshi Khan lorsque le desi du Tsang (alors Karma Tenkyong Wangpo), qui est opposé aux gelugpa, prend Lhassa entre 1630 et 1636.

Güshi Khan forme une « sainte ligue » pour attaquer les forces anti-gelugpa, les bonnets rouges (kagyupa) et les böns, dans les provinces tibétaines de l''Amdo et du Kham. Il souhaite alors devenir le roi du Tibet mais le Xe karmapa (kagyupa), allié de Karma Tenkyong Wangpo, presse ce dernier de maintenir la paix. Karma Tenkyong Wangpo détourne les hostilités dans la région du Kham, où les tenants du bön sont majoritaires, et où il soutient le prince de Béri qu'il encourage à attaquer les monastères gelugpa locaux dont celui de Litang. Güshi Khan chasse alors les Mongols Chogtus du Kokonor et attaque la principauté de Béri qu'il vainc rapidement. Il envahit le Kham, y attaquant les monastères karma-kagyu.

Vers 1642, à la demande de Sonam Chöpel, l'administrateur du Ve Dalaï-lama, Güshi Khan entre au Tibet à la tête d'une expédition et attaque le roi du Tsang, Karma Tenkyong Wangpo, dans sa ville de Shigatsé. Défait, celui-ci est capturé et exécuté. Les monastères karma-kagyu, dont Tsourphou, sont saccagés. Certains proches du Dalaï-lama font envoyer des troupes dans le campement du Karmapa, entraînant de nombreux morts. Le Karmapa aide les survivants à s’échapper et se réfugie au Bhoutan.

Après sa victoire, Güshi Khan ne retourne pas pour autant avec son armée en Amdo. Il s'arroge le titre de roi du Tibet pour lui-même et ses descendants et s'installe dans le Tibet central, passant l'été dans des pâturages au nord de Lhassa et l'hiver à Lhassa. Gardant le pouvoir militaire entre ses mains, il laisse le Dalaï-lama et le régent administrer le pays.

Güshi Khan meurt en 1655. Son fils, Dayan Otschir Khan, lui succède, régnant de 1655 à 1668.
Des dix fils de Güshi Khan, huit se sont installés avec leurs tribus respectives dans la région du lac Kokonor, dans l'actuelle province du Qinghai, où ils ne cessent de faire la guerre contre les Dzoungars pour des questions de territoire.

L'empereur de Chine Qing Kangxi intervient alors pour remettre de l'ordre et, le 16 octobre 1720, il place le Dalaï-lama comme chef temporel du Tibet à Lhassa et chef religieux de l'Empire sino-mandchou. 4 ans plus t**d, la dynastie Qing placera l'Amdo sous son autorité et encore 4 ans après, elle incorporera le Kham oriental dans les provinces chinoises limitrophes. Dès lors, les deux provinces tibétaines vont faire partie du territoire chinois...

L'été prochain, Latitudes Chine propose un voyage dans les anciennes provinces tibétaine du Kham et de l'Amdo. Pour découvrir leurs paysages de steppes de hauts plateaux et leurs monastères mais aussi pour y rencontrer les tibétains qui y vivent, rendez-vous sur le site www.latitudeschine.fr

25/09/2019

Les inscriptions pour le marathon de la grande muraille sont ouvertes sur le site de Latitudes Chine !

Cette année nous vous proposons 3 forfaits 4 jours / 3 nuits pour 3 catégories d'hébergement (3, 4 ou 5 étoiles)

23/09/2019

Latitudes Chine, c'est une agence française, basée à Paris, qui travaille en directe avec la Chine et le Tibet. Notre but : vous proposer des voyages qui vous ouvriront l'esprit en vous faisant vivre une expérience authentique et forte, au plus prêt des gens et de leur culture, en prenant le temps de découvrir et d'apprécier les lieux...

www.latitudeschine.fr

17/09/2019

Le bouddhisme Vajrayana, ou bouddhisme tibétain fut adopté par les mongoles au 13e siècle, à la fin de leurs invasions.

Après avoir envahit les territoires de la Chine et du Tibet, Kubilai Khan va instaurer une relation de confiance avec les bouddhistes Sakyapa à qui il attribuera la charge de régence sur tout le territoire tibétain. Le grand Khan fut convertit par le Lama Drogön Chögyal Phagpa, 5e chef de file de l'école Sakya, qu'il pris pour guide spirituel et qu'il désigna précepteur impérial. Il lui confiera, par la suite, la tache de créer une nouvelle écriture mongole. C'est pourquoi, parmi les différents systèmes d'écriture mongole (bitchig, oïrate, cyrillique) ou trouve le Phagpa, ou écriture carrée, qui servit un temps en Chine pour la phonétique des caractères (On la trouve encore aujourd'hui dans la plupart des dictionnaires) et dont la base est l'alphasyllabaire tibétain.

Kubilai favorisa le bouddhisme tibétain, sans pour autant pousser les mongoles, qui pratiquaient une forme de chamanisme et le culte de Tengri, à adopter cette religion. Finalement le bouddhisme tibétain devint la religion officielle de tout l'empire des Yuan en 1260.

Ce n'est que bien plus t**d, au 16e siècle, alors que chinois (Dynastie Ming) et tibétains avaient repris possession de leur territoires, qu'Altan Khan, chef des mongoles Toumèdes, entrepris de rétablir des liens entre le Tibet et la Mongolie. Il invita alors Sonam Gyatso, l'abbé de Drepung et le 3e successeur de la lignée Gelug, a une rencontre afin de lui conférer le titre de Dalaï-lama, une expression mongole signifiant "Lama suprême" ou "Lama qui collecte toutes les eaux, tel l'océan". Son intention étant de faire de lui le chef de toutes les écoles bouddhistes du Tibet.
Le 4e Dalaï lama, réincarnation et successeur de Sonam Gyatso, ne fut autre que le petit-fils d'Altan Khan...

Encore plus t**d, sous la dynastie Qing (Mandchoue), Güshi Khan, le chef de la tribu des Qoshots, une branche des Mongols occidentaux basés en Dzoungarie (la partie nord-est du Xinjiang actuel), s'installe entre 1636 et 1640 autour du Lac Qinghai (également appelé Kokonor). Après la conversion de son frère Baibagas en 1620, il était devenu un fidèle très dévot de l'école gelugpa et de son chef, Lobsang Gyatso, le 5e Dalaï-lama.

En 1640, il entra au Tibet central à la tête d'une armée et défit le roi du Tsang à Shigatse. Celui-ci s'opposait aux Gelugpa, et était appuyé par les bonnets rouges Kagyupa et les Bön. En 1642, Güshi khan installa le 5e Dalaï-lama, Lobsang Gyatso, jusque-là abbé du monastère de Drepung, comme chef temporel du Tibet et s'installa lui-même à Lhassa, s'arrogeant le titre de « Khan des Tibétains » . Il gardera le pouvoir militaire entre ses mains, et laissera le Dalaï-lama et le régent administrer le pays jusqu'à sa mort en 1655.

Sous couvert de modernisation, le bouddhisme en Mongolie subit les foudres d’un régime d’idéologie athée fanatique proche de Joseph Staline dans les années 1930. Plus de 700 monastères furent détruits. Une dizaine de monastères, essentiellement Gelugpa, demeurent encore aujourd'hui en Mongolie.

16/09/2019

L'actuel Tibet, dont la dénomination officielle chinoise est "Région autonome tibétaine" ne comprend qu'un tiers des territoires anciens que constituait l'Empire tibétain également appelé "Tibet historique". Les autres territoires tibétains se trouvant en Chine (provinces Gansu, Qinghai, Sichuan et Yunnan) ainsi qu'en Inde (Province de l'Anurachal Pradesh, Zanskar, Ladakh, Sikkim), au Boutan et au Pakistan (Baltistan).

Des populations non tibétaines étaient installées depuis des siècles dans certaines zones en bordure du Tibet, notamment des Hans autour de Xining et dans l'est du Kham, des Mongols autour du lac Kokonor et dans le bassin du Qaidam, des Hui (Musulmans descendants des marchants perses ayant empruntés les routes de la soie), des Tu (ou Mongour), des Qiang, ou des Monba dans le sud de la Région autonome du Tibet et en Arunachal Pradesh.

Sous domination chinoise depuis 1951, le Tibet fut, au cours de l'histoire, un puissant empire puis un royaume avant de devenir, au 17e siècle et suite à l'invasion mongole de Gushi Khan, une théocratie.
Le chef de la tribu mongoles des Qoshot donnera alors les pouvoirs à l'Abbé du monastère de Drepung, soit le chef spirituel du courant Gelugpa, qui était alors le 5e Dalai Lama...

Prochain départ pour découvrir le "pays des neiges" avec Latitudes Chine prévu en Avril 2020.

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