Décoder les églises et châteaux forts

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Décoder les églises et châteaux forts Les clés pour comprendre les monuments du Moyen Âge.

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Test du jour : que montre cette photo du château-fort de Caen ?1.      Une meurtrière2.      Une archère3.      Une arba...
01/06/2025

Test du jour : que montre cette photo du château-fort de Caen ?

1. Une meurtrière
2. Une archère
3. Une arbalétrière
4. Une canonnière

Je vous laisse réfléchir.

Vous pouvez vous féliciter, même vous serrer la main si vous le pouvez. Car toutes les réponses sont recevables. Je m’explique.

Une meurtrière désigne toutes les ouvertures pratiquées dans le mur pour permettre aux défenseurs cachés derrière de tirer différents projectiles sur l’assaillant. C’est le terme générique.

Parmi les meurtrières, il y a les archères (pour tirer à l’arc) et les arbalétrières (pour tirer à l’arbalète). Les spécialistes débattent sur les différences formelles entre les deux. Quoi qu’il en soit, toutes se matérialisent à l’extérieur par d’étroites fentes. Comme sur la photo.

Avec l’apparition et le développement de l’artillerie à poudre, les châteaux forts se dotent de petits canons pour se protéger. Souvent ils se contentent d’adapter une archère ou une arbalétrière en lui ménageant un gros trou rond. Comme les défenseurs de Caen semblent l'avoir fait.

Bref, bravo à tous et à toutes. Les castellologues — à savoir les spécialistes des châteaux forts — préféreront parler précisément d’archère-canonnière. À vous de les repérer lors de votre prochaine visite.

Inscrit dans la marge d’un registre, ce dessin est la seule représentation de Jeanne d’Arc, contemporaine de son existen...
30/05/2025

Inscrit dans la marge d’un registre, ce dessin est la seule représentation de Jeanne d’Arc, contemporaine de son existence. Il ne lui est pas favorable.

Ce n’est pas à cause de sa tenue de guerrière, l’épée au côté et la bannière en main. Mais pour le reste. Ses cheveux sont défaits et elle arbore un large décolleté et une poitrine généreuse. Selon l’historien Patrick Boucheron, le dessinateur a délibérément incorporé les attributs physiques associés à une prostituée.

Cette représentation peu flatteuse n’est guère surprenante. Son auteur est un greffier et un chanoine de Paris. Or, les Parisiens, en particulier les clercs, sont souvent hostiles à Jeanne d’Arc qui appartient au camp adverse, celui des « Armagnacs ». D’ailleurs, les mauvaises langues la surnomment « la pu**in des Armagnacs ». Ils l’assimilent ainsi à ces prostituées qui suivaient traditionnellement les armées en campagne pour « travailler ».

Si le greffier avait rencontré Jeanne, il aurait su qu’elle portait, non pas les cheveux longs, mais une coiffure courte, dite « au bol ».

Ce portrait inventé a au moins l’intérêt de témoigner de la fascination qu’exerçait Jeanne d’Arc. Le dessin est inscrit à la date du 10 mai 1429, quand Paris apprend cette nouvelle surprenante : elle a obtenu la levée du siège d’Orléans par les Anglais.

Un curé et un prêtre désignent-ils la même personne ? Les distinctions dans le clergé sont difficiles à comprendre tant ...
27/05/2025

Un curé et un prêtre désignent-ils la même personne ? Les distinctions dans le clergé sont difficiles à comprendre tant les titres et les fonctions sont nombreux. Essayons d’y voir plus clair.

Dans le clergé catholique, des hommes sont chargés de l’encadrement des fidèles et du service divin. Les plus importants sont les évêques et les prêtres. Tous ont le droit de célébrer des messes et d’administrer des sacrements, notamment le baptême, le [[mariage]] et l’extrême-onction. L’évêque a le pouvoir supplémentaire d’ordonner les prêtres, autrement dit de leur conférer la prêtrise.

Le curé est un prêtre particulier. Il a en charge le soin (_cura_ en latin) des âmes de sa paroisse. Cette paroisse correspondait autrefois à un village ou un quartier de ville. Aujourd’hui, surtout dans les campagnes, les paroisses s’étendent sur plusieurs dizaines de communes. En partie à cause de la pénurie de prêtres.

En 1900, il y avait plus de 300 000 prêtres en France ; ils sont 11 000 de nos jours.

Image : La Messe de Saint Gilles, tableau de retable, vers 1500, National Gallery of Art, Washington.

À partir de 1200 environ, le roi de France Philippe Auguste multiplie les châteaux forts d’un nouveau type : l’architect...
25/05/2025

À partir de 1200 environ, le roi de France Philippe Auguste multiplie les châteaux forts d’un nouveau type : l’architecture philippienne ou capétienne.

À l’image de (Essonne), on retrouve d’un lieu à l’autre les mêmes caractéristiques :
- Un plan ramassé
- Une enceinte maçonnée unique au tracé quadrangulaire
- Un flanquement régulier de l’enceinte par des tours
- Des tours cylindriques (et non plus quadrangulaires), percées d’archères (meurtrières pour tirer à l’arc ou l’arbalète)
- Une tour maîtresse ou donjon, isolée dans un angle de l’enceinte.

Cette formule est imitée par les successeurs de Philippe Auguste et par les vassaux du royaume. Si bien que l’architecture philippienne devient le modèle des châteaux forts au XIIIe siècle.

A vous de les repérer lors de vos prochaines visites. Si vous en connaissez, écrivez-les en commentaire.

6,5 millions de $ ! C’est le montant qu’a déboursé un collectionneur privé pour acquérir cet objet en 1996. Comment expl...
23/05/2025

6,5 millions de $ ! C’est le montant qu’a déboursé un collectionneur privé pour acquérir cet objet en 1996. Comment expliquer un tel montant ? Et pourquoi l’acheteur n’a-t-il finalement rien obtenu ?
Cet objet est précisément une châsse, c’est-à-dire un coffret destiné à accueillir des reliques.

La structure est en bois de chêne ; le revêtement métallique en cuivre. Rien de précieux. Sauf les cristaux de roche fichés sur la crête du toit et la dorure posée sur le cuivre.
Pour comprendre le prix de cet objet, il faut avoir conscience de regarder l’un des plus beaux, grands et anciens exemples des châsses que Limoges produisait en série au Moyen Âge.

Leur production se reconnaît à leur technique particulière : l’émail champlevé. Entre les parties métalliques, les orfèvres cuisaient de la poudre de verre colorée (émail). D’où les faces bleues de la châsse (avec un peu de vert aussi).

On ne s’en rend pas compte sur la photo mais l’objet est assez grand par rapport aux autres châsses limousines : environ 34 cm de long. Dessus des scènes représentent Thomas Becket, le célèbre archevêque anglais qui fut tué en 1170 dans sa cathédrale par quatre chevaliers. On voit précisément son meurtre, son inhumation et l’élévation de son âme au ciel.

Ce meurtre causa un scandale dans la chrétienté. Très vite Thomas Becket fut canonisé. De son corps, on tira des reliques qui rejoignirent des châsses comme celle-ci. Elle fut fabriquée seulement 10-20 ans après le meurtre.

Pour toutes ces raisons, les enchères s’envolèrent le 4 juillet 1996. L’objet appartenait alors au British Rail Pension Fund, autrement dit, au fonds de pension des cheminots britanniques ! Curieusement, ce fonds investissait dans l’art pour essayer de faire des plus-values. Et ça marchait bien : le fond avait acheté l’objet en 1979 pour 600 000 £ dollars environ. En 1996, il le vendait à un collectionneur privé pour 10 fois plus. Un placement à très bon rapport (environ 25 % par an).

Cette vente désola et scandalisa un homme installé au fond de la salle des ventes Sotheby’s : Alan Borg, directeur du Victoria and Albert Museum. Il comptait acquérir l’objet pour son musée mais ne pouvait pas aligner 6,5 millions de dollars.

La châsse de saint Thomas Becket allait partir pour le Canada.

Sauf que cette vente indigna les Britanniques. Un trésor national leur échappait ! Le gouvernement britannique réagit et interdit son exportation. Finalement, le Victoria and Albert Museum, aidé du National Heritage Memorial Fund, l’acquit.

Aujourd’hui, la châsse est exposée dans la salle 8 des collections médiévales et Renaissance du musée.

Qui l’eût cru qu’un objet français fut autant convoité en Angleterre.

Pourquoi les cryptes des églises intègrent-elles souvent de gros piliers ou colonnes ?Car elles servent souvent de souba...
20/05/2025

Pourquoi les cryptes des églises intègrent-elles souvent de gros piliers ou colonnes ?

Car elles servent souvent de soubassement au chœur de l’église située juste au-dessus. Une telle charge impose de renforcer les supports.

Il en est ainsi de la crypte de l’abbatiale Saint-Benoît-sur-Loire (en photo).

Dans cet exemple, il est une caractéristique un peu moins courante : on aperçoit des baies faire entrer la lumière. Preuve que les cryptes ne sont pas toutes souterraines.

Plus de 700 ans après leur disparition, on continue de parler des chevaliers templiers. Mais savez-vous combien ils étai...
13/05/2025

Plus de 700 ans après leur disparition, on continue de parler des chevaliers templiers. Mais savez-vous combien ils étaient ? 1000 ? 10 000 ? 100 000 ?

Il n’y a jamais eu de recensement des templiers au Moyen Âge. Les historiens en sont réduits à des ordres de grandeur. Notamment à partir du nombre de chevaliers incarcérés et interrogés par le roi de France, Philippe le Bel.

L’historien Philippe Josserand avance ce chiffre : environ mille cinq cents chevaliers à leur apogée. Oui, si peu !

Mais il faut ajouter à ce nombre :
- Les sergents, c’est-à-dire des guerriers qui n’avaient pas le rang de chevalier car ils n’avaient pas été adoubés
- Les servants d’armes, tous ceux qui assistaient les chevaliers et sergents avant et lors des batailles
- Les chapelains
- Les frères de métier, des artisans qui travaillaient pour l’ordre
- Les employés qui étaient salariés par l’ordre

En comptant ces gens qui gravitaient, on arrivait peut-être à quelques dizaines de milliers. Les chevaliers formaient en fait une élite très réduite.

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Si vous voulez en savoir plus et si vous habitez près du Val de Loire, je donne une conférence sur les templiers ce samedi 17 mai. Rendez-vous à 16 h aux portes d’Amboise, à Nazelles-Négron. Organisation : Historiales amboisiennes et Rotary Club d’Amboise. Entrée : 15 €. Au plaisir de vous y rencontrer.

Dans les églises, le retable est un grand panneau orné et placé derrière l'autel. Vous pouvez difficilement les manquer ...
11/05/2025

Dans les églises, le retable est un grand panneau orné et placé derrière l'autel. Vous pouvez difficilement les manquer car ils occupent généralement - mais pas seulement - le fond des églises.

Certains retables sont grandioses comme celui-ci installé dans l'[[église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-Luz]] (Pays basque). Constitué de bois peint et doré, il est peuplé de 20 statues de saints, de la Vierge et du Christ. C'est un retable de style baroque, fait pour impressionner les fidèles par ses dimensions et sa riche ornementation.

Vous êtes impressionnés comme moi ?

Cette sainte nous présente son repas préféré : les yeux sur le plat.Aucun doute sur son identité : seule sainte Lucie a ...
09/05/2025

Cette sainte nous présente son repas préféré : les yeux sur le plat.

Aucun doute sur son identité : seule sainte Lucie a pour attribut une paire de globes oculaires.

À tort, on croit souvent que ce détail fait référence à la barbarie des bourreaux qui lui aurait arraché les yeux.

Et pourtant, malgré les nombreux sévices que subit cette martyre de l’Antiquité (dont une coulée de plomb dans ses oreilles !), on lui épargna ses yeux. Une autre version, t**dive, de sa légende explique que la sainte se serait elle-même arraché les yeux.

Mais la raison la plus vraisemblable de cet attribut semble son nom même. Lucie renvoie au latin lux (lumière), donc la clarté et donc à la vue.

On comprend le succès de cette statue exposée dans l’église de Murat (Cantal) : elle recueillait les prières des aveugles et de ceux dont l’acuité visuelle déclinait dangereusement. Vu sa dorure, cette œuvre a dû coûter les yeux de la tête.

Si Bertrand du Guesclin est l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire médiévale, peu savent ce record : il es...
06/05/2025

Si Bertrand du Guesclin est l’un des personnages les plus célèbres de l’histoire médiévale, peu savent ce record : il est peut-être le seul homme du Moyen Âge à avoir bénéficié de 4 sépultures. Pour le comprendre, il faut revenir en l’an 1380.

Âgé d’environ 60 ans, Bertrand du Guesclin assiège la petite ville de Châteauneuf-de-Randon (Lozère). Les choses tournent mal : le connétable tombe malade, probablement de dysenterie ou de fièvre typhoïde. À moins que ce soit de congestion : il aurait bu de l’eau froide en état de surchauffe. Une semaine plus t**d, la mort l’emporte.

S’engage une course contre la montre. Bernard du Guesclin envisageait de se faire enterrer à Dinan, sa terre natale de Bretagne. Soit à plusieurs centaines de kilomètres. Il y a de peu de chances que son cadavre se conserve pour un si long voyage.

Donc, on commence à dépecer le corps.

Les entrailles rejoignent le couvent des Jacobins au Puy-en-Velay. Puis on embaume le cœur.

Sur la route, le cadavre continue cependant sa putréfaction. On fait alors bouillir le corps ! Le processus permet de séparer os et chairs (j’espère que vous ne mangez pas en me lisant). En Auvergne, les frères cordeliers de Montferrand reçoivent les chairs tandis que le convoi funéraire poursuit sa remontée du royaume, juste encombré des os.

Mais le roi Charles V apprend la mort de son cher connétable. Il envoie aussitôt des messagers qui interceptent le convoi au Mans. Le roi veut récupérer le corps de Bertrand du Guesclin et l’enterrer, suprême honneur, dans la basilique royale de Saint-Denis. On ne peut pas lui refuser.

Résultat, quand le convoi funéraire arrive en Bretagne, il ne reste plus que le cœur embaumé.

Au final, Du Guesclin est peut-être le seul homme du Moyen Âge à avoir bénéficié de 4 sépultures :

- une pour ses entrailles,
- une pour ses chairs
- une pour son cœur
- une pour ses os.

Outre son gisant à Saint-Denis (en photo), vous verrez son cardiotaphe (son monument funéraire dédié au cœur) dans l’église Saint-Sauveur de .

Quand on visite une église, le défi est d’identifier les saints représentés sur les vitraux ou en statues. Certains sont...
04/05/2025

Quand on visite une église, le défi est d’identifier les saints représentés sur les vitraux ou en statues. Certains sont faciles à reconnaître tel saint Nicolas.

Saint Nicolas de Myre se devine au groupe d’enfants installés à ses pieds dans une sorte de baquet. Cette caractéristique rappelle un épisode de la vie du saint digne d’un film d’horreur.

Trois enfants frappent à la porte d’un aubergiste (ou d’un boucher) pour demander asile. Le commerçant leur offre une chambre. Cependant, la nuit venue, il tue les enfants endormis, les découpe en morceaux et les met au saloir comme de la viande de porc. C’est à ce moment que saint Nicolas intervient : à la manière de legos, il reconstitue le corps des enfants et les ramène à la vie.

Le problème, c’est que les plus anciennes biographies de saint Nicolas ne racontent pas du tout cet épisode. Elles nous parlent plutôt de trois soldats enfermés en prison, condamnés à mort, mais sauvés par l’intervention de Nicolas auprès de l’empereur Constantin.

Et c’est probablement ce que les artistes représentaient à l’origine : trois soldats enfermés dans une tour. Personnage principal, saint Nicolas était représenté beaucoup plus grand qu’eux. À cause de cette disproportion typique des images médiévales, certains ont cru voir dans les soldats des enfants et dans la tour, un baquet ou un saloir. D’où la création de la légende de l’aubergiste…

Devenez un visiteur à l’œil aiguisé grâce à mon guide des 15 saints les plus courants : https://identifier-saints.carrd.co/

Il y a deux semaines, j’ai été invité sur la chaîne YouTube Arcana. Voici quelques leçons tirées de cet exercice diffici...
02/05/2025

Il y a deux semaines, j’ai été invité sur la chaîne YouTube Arcana. Voici quelques leçons tirées de cet exercice difficile pour moi.

Ludovic Richer, créateur de la remarquable chaîne Arcana, m’a interviewé pendant 1 h 30 sur les châteaux forts. Parler en public ne me pose pas de problème : j’ai l’habitude des conférences et des visites guidées. Mais l’interview est un exercice plus délicat. Je ne maîtrise ni le déroulé, ni les questions. Voici quelques conseils pour celles et ceux qui se retrouveraient dans la même situation :

- Se préparer intellectuellement : la veille de l’enregistrement, j’ai relu l’intégralité de mon livre "Décoder les châteaux forts" (à paraître dans quelques mois). J’étais donc plutôt prêt, en tout cas sur le plan des connaissances. Quoique...

- Assumer son ignorance : Ludovic m’a posé quelques questions auxquelles je n’avais pas de réponse. On m’entend alors broder, hésiter. Je n’ai pas osé dire que je ne savais pas, ce qui aurait pourtant été plus simple et plus honnête. A la différence d'un homme politique, je n’ai pas à avoir réponse à tout.

- Se défaire des tics de comportement : sous l’effet du stress, certains gestes parasites peuvent surgir. Durant l’interview, j’ai réussi à éviter de pivoter nerveusement sur mon siège. Bien. Mais à l’écoute d’une question délicate, je me mets à papillonner des cheveux. Non, ce n’était pas pour vous charmer 😬 .

- Prévoir une bouteille d’eau : on ne mesure pas à quel point les micros captent les bruits de bouche causés par un palais asséché.

- Soigner l’image et le son : pour le confort des spectateurs, mieux vaut disposer d’un bon micro, d’un éclairage correct et d’un arrière-plan agréable. Cela donne aussi une image plus professionnelle. Dans mon cas, tout était plutôt en place… sauf la définition de la we**am, restée en qualité standard, dans la précipitation du démarrage de l’interview. D’où une image un peu floue.

- Anticiper les questions : à la différence d’une conférence, on avance ici dans une certaine incertitude. Mais on peut regagner un peu de contrôle en imaginant les questions possibles. J’avais deviné que Ludovic me demanderait pourquoi les châteaux forts me passionnent. Bien vu : c’était précisément sa première question. J’avais donc une réponse prête. Ce qui compense les réponses où je suis beaucoup moins fluide.

Alors, une interview ratée ? Non. Même si plusieurs points restent à améliorer, elle s’est bien passée. Le mot qui revient le plus souvent dans les commentaires est « passionnant ». C’est encourageant. Je me prêterai donc de nouveau à l’exercice, pour progresser… et pour réenchanter vos visites.

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Pendant longtemps, je n’ai pas su pleinement apprécier la visite des cathédrales, des abbayes, des églises, et des châteaux forts. Je trouvais cela beau, impressionnant mais je ne savais pas dire pourquoi. Je ne savais pas où posait mon regard. J’avais le sentiment de passer à côté de trucs importants à voir.

Aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir à visiter la moindre petite église ou même un donjon en ruine. Je suis capable de décrypter ces édifices mystérieux, de comprendre la raison de leur architecture et de trouver le détail curieux que la plupart des touristes ignorent. Mon expérience, mes astuces et mes conseils, je les partage avec vous sur mon site “Décoder les églises et les châteaux forts”.

Dans un premier temps, je vous invite à lire mon guide “Reconnaître les styles des églises”. A téléchargez gratuitement : https://decoder-eglises-chateaux.fr