09/06/2017
Dynamisme du citoyen vers l’éco-citoyen dans le développement durable
En matière du développement durable, les réflexions sont conduites au regard d’un ensemble de grands principes. Ils imposent une vision intégrée, par définition, c’est un développement qui s’efforce de répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures a répondre aux leurs et plus particulièrement les besoins essentiels des plus démunis a qui il convient d’accorder la plus grande priorité, un développement économique qui ne peut être dissocie des aspects environnementaux, sociaux et culturels.
Ici, les facteurs environnementaux et humains dominent. Il faut qu’’il y ait la volonté d’une participation citoyenne et la transparence de l’information dans la prise en compte des seuils écologiques dans l’utilisation des ressources.
Pour éviter l’enjeu majeur du développement durable, nous devons s’assurer un développement économique viable et respectueux de l’environnement.
Chaque citoyen est appelé a s’engager pour le développement durable et solidaire de son territoire . Un citoyen, personne faisant partie de ceux qui, dans un Etat organise, jouissent des mêmes droits et obéissent aux mêmes lois. Au regard de l’environnement, il y a certains qui se comportent comme des non-responsables dans la dégradation de celui-ci. C’est pour cela qu’il faut faire appel au champs de l’Ecocitoyenneté ayant comme consigne de base «consommer moins d’énergie pour respecter l’environnement». Par conséquent l’éco citoyen réfléchit avant d’agir ; il fait attention à la portée de ses gestes ; il ne jette pas de détritus dans la nature, il agit de façon rationnelle, il privilégie les transports en commun, il participe aux débats de son quartier et de sa ville et fait attention aux autres.
L’écocitoyenneté c’est une chose publique qui vise à encourager et/ou toucher les différentes couches et secteurs de la grande communauté dans des instances locales de réflexion citoyenne sont invites à co-penser et a co-construire ensemble la cite, le quartier, le pays. La participation de tous et chacun.
Telle est l’une des forces de la nouvelle gouvernance qui est considérée comme l’ossature du développement durable.
Situation actuelle et tendances d’Haïti
Vingt-cinq ans après avoir assume avec enthousiasme les résolutions du sommet de Rio, dix sept ans après le sommet millénaire et quinze ans après le sommet de Johannesburg, l’Amérique Latine et la Caraïbe et plus particulièrement Haïti affrontent encore le défi de promouvoir des solutions novatrices et des politiques intégrées qui permettent en même temps de générer le bien-être économique et social, d’encourager le développement productif et de garantir la durabilité de l’environnement.
En Haïti, la dégradation de l’environnement durant ces dernières années a pris une proportion inquiétante avec pour cause une déforestation grandissante alimentée par une consommation de bois soit directement soit sous forme de charbon et autre. Selon les statistiques recueillies, la flore est entrain de disparaitre, 97,3% des 30 bassins versants du pays seraient complètement déboisés. Ainsi, la couverture végétale forestière de l’ensemble du territoire qui était de 22,0% en 1945 , ne représentait que 4,0% en 1986 soit 41 ans plus t**d. Plus près de nous en 2006 certaines estimations veulent que cette couverture ne représente que 2,0% seulement du territoire.
Quelle serait la démarche / le dynamisme des citoyens qui contribueront au relèvement de cette situation précaire ?
Considérant l’ensemble des actions que l’homme puisse poser, on fait référence a la dimension environnementale du développement durable qui englobe de nombreux domaines : le climat, la biodiversité, les ressources naturelles, la qualité de l’eau et de l’air, la gestion des déchets, la maitrise de l’énergie, l’aménagement du territoire. L’homme ecocitoyen n’est autre que celui qui doit planifier, organiser, diriger et contrôler tous les paramètres des différents d’évolutions écologiques.
Sauvegarder les équilibres climatiques : l’homme ecocitoyen contribue à la réduction des gaz a effet de serre, comme le dioxyde de carbone (CO2) .
Il serait mieux, si on pratiquait l’agroforesterie en vue d’éviter le TK abattis brûlis qui détruit la vie du sol et des forets.
Changement de comportement : L’homme ecocitoyen débranche toujours le chargeur de son téléphone une fois que ce dernier est chargé ; il éteint toujours les lampes qui allument inutilement ; il laisse la télévision, la lumière, la chaine stéréo, l’ordinateur en veuille.
Le saviez-vous qu’un do**he consomme moins jusqu'à 4 fois moins d’énergie qu’un bain. Eviter les do**hes a grands débits. Fermer le robinet pendant que vous vous brossez les dents. Cela devrait interpeller tous les hommes ecocitoyens à faire une gestion intégrée de nos sources, pour les stocker, traiter, gérer, et distribuer a des fins utiles dans les pratiques quotidiennes.
La satisfaction des besoins en matière d’accès a l’eau potable, d’alimentation équilibrée, de sante et d’éducation nécessite une meilleure allocation des ressources naturelles et des richesses produites. A l’heure actuelle, 80% de ces richesses sont consommes chaque année par 20% des habitants de la planète.
L’ecocitoyen, c’est quelqu’un qui s’engage dans l’agriculture avec l’utilisation de l’engrais vert, du traitement phytonaturel et qui pratique la jachère améliorée. C’est quelqu’un qui s’abandonne à la protection des forets comme réservoirs de biodiversité, instrument naturel de régulation des eaux, puits d’absorption de carbone. L’ecocitoyen, c’est quelqu’un qui pratique le Tri sélectif des déchets : matières biodégradables, matière en plastique, matière en bouteilles et métalliques.
L’ecocitoyen qui cherche à connaitre le rôle écologique des «œufs d’anolis » (Ze Zandolit) dans la production d’éthylène, une hormone de grande valeur qui favorisent le murissement des fruits.
L’ecocitoyen, c’est quelqu’un qui admet la saison d’automne, c’est la période de ponte des oiseaux. C’est un impératif d’éviter de chasser en cette saison. Au moment ou nous remarquons des «crabes molles», il faut se souvenir d’une femelle de crabe en situation de reproduction, a chaque fois que nous avons appréhendé une crabe molle vous avez détruit des centaines a des milliers de vie en matières halieutiques.
En été, période de reproduction des insectes, souvenez-vous des rôles écologiques et économiques de ces derniers dans la pollinisation des plantes, dans la production du miel, dans l’assainissement de l’environnement, dans l’aération du sol, ils sont aussi des bios-agresseurs.
L’homme écocitoyen devrait prendre conscience que ses choix et ses comportements ont entraines des dégradations irréversibles sur l’environnement. Il s’est inquiète de l’état actuel du milieu dans lequel évolueront ses enfants, les générations de futures ; il est entre dans une longue réflexion, qui aujourd’hui, correspond a une révolution culturelle, pour un changement impératif des modes de production et de consommation, et de comportements. Il veut vivre dans un monde plus solidaire et plus équitable.
Wilkens PLACIDE,
President de Cascude
[Etudiant memorant en Agronomie
FSAHAL/CHCL/UEH
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Tels : (+509) 4949-5657 / 3294-9976]