30/03/2022
Au néolithique (-10 000 avant notre ère), quand le Sahara n’était pas encore un désert, des hommes ont peint et gravé les parois rocheuses du Tassili n’Ajjer. Animaux, scènes de chasse ou cérémonies énigmatiques, ces chefs-d’œuvre n’ont pas livré tous leurs secrets.
1. Sur le site de Sefar, proche de la Libye, se dresse une figure étrange, haute de 1,55 m et formant le centre d’une vaste scène qui s’étend sur 20 m2. Baptisé « grand dieu », ce géant est l’une des plus célèbres peintures rupestres du Tassili. La forme de la tête et les excroissances sur les bras restent inexpliquées.
2. De nombreuses scènes de chasse et de vie figurent parmi les milliers de peintures retrouvées dans le désert. Ici, à Jabbaren, ces hommes et ces femmes ont été peint (à l’ocre rouge) avec une infinie délicatesse.
3. Girafes, éléphants, rhinocéros, bovins (ci-dessus, dans la Tadrart), autruches, antilopes… La faune représentée sur ces roches est plutôt typique de la zone tropicale africaine actuelle. Elle témoigne justement d’une période relativement humide dans le Sahara. Une population nombreuse vivait alors dans ce qui n’était pas encore un désert.