19/05/2022
en 2022 ont est rendu la ,si tu n’arrives pas a communiquer avec tes collaborateurs ainsi tu devrait regarder pour faire autre chose ……..
Qu’est-ce que la communication non violente ?
Définition et origine
La communication non violente (CNV) est à la fois une méthode et un état d’esprit. Cet outil, pour une communication efficace et bienveillante, vient du psychologue américain Marshall B. Rosenberg (1970). Il permet de communiquer un problème à un interlocuteur et/ou un groupe de personnes sans générer de conflit, ou bien de résoudre un conflit existant.
Les prérequis de la communication non violente
Il est important de préciser que la communication bienveillante nécessite une réflexion sur soi en amont, et une certaine maturité de l’interlocuteur qui sera en face.
En effet, si vous décidez dans le feu de l’action de partager votre fureur et vos besoins imminents à votre collègue d’open space, il y a peu de chance que cela fonctionne. Prenez toujours un temps pour clarifier dans votre tête la cause de votre sentiment négatif et temporisez pour éviter d’être submergé par vos émotions pendant la conversation. Lorsque ce sera clair pour vous, il sera beaucoup plus simple d’échanger avec votre interlocuteur.
De même, si votre interlocuteur n’a pas un minimum d’empathie et n’est pas prêt à recevoir avec bienveillance votre message, la communication non violente sera inutile. Assurez-vous donc de :
Choisir le bon moment pour communiquer en ayant décrypté en amont le sentiment que vous éprouvez et le besoin ressenti.
Choisir le bon moment ou le bon interlocuteur pour transmettre votre message.
Comment pratiquer la communication non violente au travail ?
Dans plusieurs types de conflits professionnels, la communication non violente s’avère très utile. Cette méthode comporte 4 étapes-clés, qu’il faut à la fois bien comprendre et beaucoup pratiquer. Ce processus deviendra naturel à terme.
Les 4 étapes de la communication non violente sont :
Observer les faits
Dire son sentiment
Exprimer son besoin
Formuler sa demande
Observer les faits
Sans évaluer ni juger la situation, la première étape consiste à observer les faits et à les partager à son interlocuteur. Concrètement, on peut utiliser des formules comme « lorsque je vois », « j’entends que » ou
« j’observe que ». L’essentiel est de rester factuel pour que l’interlocuteur ne puisse pas contredire vos propos.
Dire son sentiment
Même si on pense a priori que cela peut paraître mal venu, la deuxième étape doit s’intituler à la première personne du singulier, en commençant par exemple sa phrase par : « Je me sens… ». Le principe est d’exprimer le sentiment que l’on perçoit dans la situation conflictuelle. Ici, il est vraiment important de ne pas communiquer un
« faux sentiment », qui pourrait nuire à la façon dont votre interlocuteur reçoit l’information. Voici une liste de
« vrais sentiments » qu’on peut exprimer : fatigue, tristesse, dégoût, fureur, colère, peur, terreur, confusion, surprise.
Exprimer son besoin
Sans parler d’action, la troisième étape sert à exprimer un besoin. C’est lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits que nous éprouvons des sentiments négatifs, ceux exprimés dans l’étape 2. On peut utiliser des formulations telles que « parce que j’ai besoin de… », « j’aspire à… », « j’ai à cœur de… »,« ce qui est important pour moi, c’est… », ou encore « j’aimerais ». Voici la liste de quelques besoins humains fondamentaux qu’on peut partager à son interlocuteur : la survie, la sécurité, les besoins relationnels, les besoins en lien avec l’identité, le besoin de sens, de participation, de loisirs, d’accomplissement de soi, de liberté et de célébration.
Formuler sa demande
La dernière étape consiste à formuler sa demande. Efforcez-vous de ne rien exiger de l’autre dans votre discours. Il est conseillé d’utiliser des tournures de phrases comme « serais-tu d’accord de… » ou « ce que je souhaite c’est… ». Cette étape est primordiale, car elle appelle à l’action et ne laisse pas l’interlocuteur dans le désarroi suite à l’annonce de vos sentiments et besoins. Cette dernière parole peut alors conduire à un accord ou un consensus et mener à une action commune et concrète.
Pourquoi pratiquer la communication non violente ?
La communication non violente au travail, si elle est correctement utilisée, est bénéfique à la fois pour celui qui la pratique et pour l’interlocuteur. Comme elle nécessite en amont une analyse de ses propres besoins et sentiments, elle nous permet d’être plus en accord avec nos valeurs et de communiquer de manière authentique et responsable. De même, votre interlocuteur va recevoir une information factuelle et pourra traiter le problème en utilisant un raisonnement logique sans se laisser submerger par ses émotions. L’action qui suivra aura donc du sens et sera positive pour tous.
De plus, cette méthode va générer un cercle vertueux. Si votre interlocuteur est réceptif à vos propos, il pratiquera peut-être inconsciemment la communication bienveillante lors de la gestion d’une prochaine situation conflictuelle.
La communication non violente, bien plus qu’un outil, est aussi une méthode pour générer de l’empathie et du respect (envers soi et les autres) dans nos relations humaines. Dans une entreprise, si chacun se sent libre de s’exprimer et de partager ses besoins à ses collègues, il y a fort à parier que l’atmosphère générale soit bien meilleure !
Ce qu’il faut retenir
Les prérequis de la communication non violente : réfléchir en amont et choisir le bon moment pour discuter.
Étape 1 : observer les faits
Étape 2 : exprimer son besoin
Étape 3 : dire son sentiment
Étape 4 : formuler sa demande
Pratiquez, expérimentez, évaluez ! Cette méthode s’affine par l’expérience.
Maintenant que vous savez comment pratiquer la communication non violente au travail, il suffit de la mettre en application lors de votre prochaine situation conflictuelle ! Alors, prêts à tenter l’expérience et à passer une meilleure journée ?