
30/01/2025
Vous voyez cette belle femme ? Elle s'appelait Zelda Fitzgerald, elle a été trahie par l'homme qu'elle aimait et enfermée dans un asile ! Sa faute ? Être une femme libre !
Aujourd'hui encore, on ne se souvient de Zelda que comme de la « femme » de Fitzgerald. Peu de gens savent qu'elle était aussi peintre. Et un écrivain de talent. Mais surtout, c'était une femme bien trop libre pour son époque ! Elle conduisait seule, portait les cheveux courts et n'avait pas peur d'aimer ! C'est ainsi qu'elle rencontre Francis Scott Fitzgerald, dont le nom entrera bientôt dans la légende. Il tombe éperdument amoureux de cette femme si « pleine de vie ». Beaucoup de ses œuvres ont été inspirées par Zelda : parce qu'une femme libre, c'est comme un ouragan. Comme une tempête ! Elle emporte et emporte tout autour d'elle !
Mais il ne supportait pas qu'elle lui fasse de l'ombre. Il ne supportait pas qu'elle veuille être plus que sa muse. Avec le temps, il devient de plus en plus jaloux, il commence à l'empêcher de peindre. Il lui vole des pages de son journal et les fait passer pour les siennes. Mais une femme libre, on ne peut pas l'enfermer dans une cage : elle étouffe ! On ne peut pas l'enfermer, la mettre dans un coin. On ne peut pas la faire taire par la force.
Un jour, il a décidé de publier un livre, Let Me Last Waltz, un livre qui n'était pas seulement un livre, mais son histoire. Leur histoire. L'histoire d'un homme qui ne savait pas aimer, convaincu qu'aimer et posséder c'est la même chose, et d'une femme qui n'abandonnait pas, qui malgré le monde, la société et la morale voulait voler de ses propres ailes.
C'est alors que Scott fait interner Zelda. Il décide de la faire interner dans un asile, où elle subit de nombreux cycles d'électrochocs. Zelda ne s'en est jamais remise. Fitzgerald a toujours refusé de la faire libérer, c'est pourquoi cette belle femme a passé le reste de sa vie enfermée dans un asile. Privée de sa voix, de son âme, de sa liberté, privée de tout sauf de son nom de famille Fitzgerald. Et voici ce que je voudrais dire à toutes les jeunes femmes d'aujourd'hui : ne vous laissez pas voler votre voix ! Criez, battez-vous, brillez, mais ne vous laissez jamais enfermer dans une cage ! De toutes les choses que les femmes peuvent faire dans le monde, faire entendre sa voix reste la plus subversive.