Le guide du réunionnais francilien

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Le guide du réunionnais francilien Cette page a pour but de vous faire aimer et découvrir cette belle région qu'est l'Ile de France.

Elle sera complétée au fur et à mesure des activités et sorties du futur guide que je suis.

AFFICHE APPELANT À LA RÉSISTANCE, MAIRIE DE CHEVREUSEBonjour les amis,J'espère que vous allez bien,👉Aujourd'hui, je vous...
27/09/2021

AFFICHE APPELANT À LA RÉSISTANCE, MAIRIE DE CHEVREUSE

Bonjour les amis,

J'espère que vous allez bien,

👉Aujourd'hui, je vous retrouve à Chevreuse après quelques jours d'absence pour cette affiche, qui attiré mon attention. En juin 1940, la Seconde Guerre mondiale va prendre un nouveau tournant. En effet, la France se verra envahie par l’adversaire allemand et le Général de Gaulle va partir pour Londres dans le but de mener la résistance. La situation en France, avant cet appel, était pour le moins critique avec des civils qui fuient face à la débâcle militaire et a l’avancé des troupes allemandes. Des millions de civils se voient forcés de fuir et le gouvernement se verra installé à Bordeau. Le général de Gaulle, quant à lui, sera envoyé à Londres afin de demander des renforts maritimes et aériens au Premier ministre.. À son retour, Paul Renaud démissionne de son poste de président du conseil et est alors remplacé par le maréchal Pétain, qui est très populaire auprès des français, s’apprêtant à signer l’armistice. De Gaulle, refusant toute défaite, retournera à Londres pour poursuivre le combat. C’est là, avec l’aide de Winston Churchill, qu’il sera autorisé à lancer son appel. Le 18 juin 1940, à 20 heures, il va s’adresser aux français sur Radio-Londres, appelant ainsi ces derniers à résister et à s’unir contre la lutte. Ce discours a cependant été perdu, l’obligeant ainsi à le renouveler 4 jours plus t**d. Avant cet appel, il s’est surtout illustré à la tête de la 4e Division cuirassée et voulait aussi sensibiliser les militaires et les politiques face à la nécessité de moderniser l’armée. Cet appel est aujourd’hui important, car c’est l’acte fondateur principal de la France Libre. Mais l’appel va cependant avoir une faible audience et l’appel sera réitéré à plusieurs reprises. À la suite de ce premier appel, plusieurs affiches verront le jour sur les mairies, dont sur celle de Chevreuse, incitant ainsi les français à se joindre au combat.

ACCÈS :
Aller à Chevreuse par la D906. Une fois arrivé à ce village, continuer sur la route jusqu'à la mairie. L'affiche est posée sur le mur de la mairie.

SOURCES :
multicollection.fr
franceculture.fr
charles-de-gaulle.org

À VOIR AUX ALENTOURS :
-Domaine de Coubertin
-Château de Mauvières
-Église Saint-Rémy de Chevreuse
-Cabaret du Lys
-Maison des Bannières
-Château de la Madeleine
-Fondation Marta Pan
-Église Saint-Rémi-de-Reims à Saint-Rémy-lès-Chevreuse

Panorama sur les Hauts de Chevreuse et Saint-Rémy-lès-Chevreuse :)
14/09/2021

Panorama sur les Hauts de Chevreuse et Saint-Rémy-lès-Chevreuse :)

Bonjour les amis :)Je vous retrouve aujourd'hui à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, et plus particulièrement au Domaine de Coube...
13/09/2021

Bonjour les amis :)

Je vous retrouve aujourd'hui à Saint-Rémy-lès-Chevreuse, et plus particulièrement au Domaine de Coubertin. Je n'ai pas pu visiter l'espace muséographique, mais il serait impensable de parler de Chevreuse et de ses environs sans faire une pause sur ce domaine. Bonne lecture à tous :) 🏛🎨🎨🏛

Page facebook : Musée de la Fondation de Coubertin

HISTOIRE ET DESCRIPTION DU SITE :

La présence de ce fief est attesté dès le XIIe siècle. Le domaine fut pendant longtemps la propriété de Fredy de Coubertin et de sa famille, qui avait comme devise : voir loin, parler franc et agir ferme. Cette famille sera anoblie sous Louis XI, acquérant ainsi par la suite le domaine ainsi que la ferme de la Verrerie en 1577. Le château actuel a été bâti au XVIIe siècle. Le domaine va rester dans les mains de la famille de Coubertin jusqu’en 1974. Il accueille aujourd’hui les bureaux de la Fondation de Coubertin ainsi qu’une bibliothèque réalisée par les Ateliers Saint Jacques.

Autour du château se trouve un parc boisé de 29 hectares, qui abrite les Ateliers Saint-Jacques et la Fonderie de Coubertin. Ces ateliers doivent leur nom à la coquille ornant l’écusson de la famille de Fredy de Coubertin, et qui est visible sur une des façades du château. Ils concentrent ainsi à la fois des activités dédiées à la menuiserie, l’ébénisterie, la métallerie, la ferronnerie ainsi que la taille de la pierre et la maçonnerie. Pour ce qui est de la fonderie, il s’agit d’une des plus réputées au monde.

Non loin du château et du parc se trouve aussi un hameau, qui accueillait des corps de métiers assurant l’autonomie et la subsistance de ceux qui habitaient au château. Il est constitué de bâtiments dont certains datent du XVIe siècle. Il abritait aussi une ancienne écurie, une ferme ainsi que l’appartement d’un régisseur. Les anciens communs ont cependant été réaménagés afin d’accueillir les boursiers et un autre bâtiment a été rajouté en 1959 afin de perfectionner les capacités d’accueil. Une bibliothèque est également présente dans ce hameau ainsi qu’une salle d’étude et une salle à manger.

Enfin, pour les boursiers, ces derniers peuvent avoir accès à l’hôtellerie, qui comprend des chambres, des studios, des salles de cours, une salle à manger ainsi qu’une cuisine.

Ainsi, avec cette fondation, on a voulu créer une université ouvrière et faire de cet endroit un lieu où l’homme retrouve son unité. Cette fondation est née de la rencontre d’Yvonne de Coubertin et de Jean Bernard au moment où ce dernier est à la recherche d’un immeuble afin de créer une Maison de Compagnons à Paris : c’est de ce regroupement que naîtra l’Association pour le développement d’un Compagnonnage rural, ancêtre de la Fondation de Coubertin, qui sera reconnue d’utilité publique. En 1985 Jean Bernard, fils de Joseph Bernard, va donner un ensemble de sculptures et de dessins, permettant ainsi la création d’un musée nommé Collections de la Fondation de Coubertin. Cette donation est constituée de sculptures de la fin du XIXe siècle à nos jours. Ce sera cette collection qui sera labellisée Musée de France en 2002, et qui sera exposée en extérieur dans le jardin des bronzes.

QUI SONT YVONNE DE COUBERTIN ET JEAN BERNARD ?

Yvonne de Coubertin est née en 1893 et est la nièce de Pierre de Coubertin. En 1919, elle obtint le diplôme d’étude supérieure de philosophie. Devenant titulaire de l’École Pratique des Hautes études, elle va rencontrer le philosophe Louis Lavelle. Il s’agit d’une femme particulièrement active dans la vie associative et qui sera la présidente de l’association Fénelon, dont l’objectif était de procurer aux jeunes filles une éducation intégrale. Elle va mettre à la disposition de cette association sa vie et sa fortune. En avril 1924, un premier restaurant universitaire va ouvrir ses portes. En juillet 1924, elle va créer une école de préparation à l’école normale. Dans le département de l’Eure, elle va ouvrir un orphelinat pour les jeunes filles. Une maison de repos et de vacances pour les étudiantes, professeurs et les ouvrières va voir le jour en 1925. Un foyer pour enfant sera ouvert dans la paroisse de Saint-Étienne-du-Mont. Elle se passionne pour le principe des universités ouvrières, défendu par son oncle, Pierre de Coubertin. La fondation va par ailleurs reprendre les principes adoptés par Yvonne de Coubertin. À sa mort, en 1974, elle lèguera le château ainsi que le Domaine de Coubertin à la fondation éponyme.

Jean Bernard, quant à lui, est le fils du sculpteur Joseph Bernard. Il fréquenta régulièrement des amis artistes ainsi que des ateliers de mouleurs, de fondeurs ainsi que des agrandisseur. C’est une personne qui est très marquée par l’influence de sa famille dont Georges et Louis Bernard. Le premier est un polisseur sur métaux précieux et le second tailleur de pierre. Sa première fresque sera réalisée à seulement l’âge de 16 ans. À 19 ans, il illustre le grand Évangile de Saint-Jean, publié alors en 130 exemplaires. Son travail sur cette œuvre sera remarqué par Joseph Magrez, secrétaire de la Cayenne des Compagnons tailleurs de pierre du Devoir de Bordeaux, marquant ainsi un point de départ concernant le renouveau du Compagnonnage, auquel il va consacrer une grande partie de sa vie. Il sera ainsi à l’origine de l’Association ouvrière des Compagnons du Devoir du Tour de France et sera également le cofondateur de la Fondation de Coubertin. C’est aussi sous son impulsion qu’a été lancé le grand projet d’encyclopédie des métiers.

SOURCES :

coubertin.fr
petitfute.fr
all-free-photos.com
ville-st-remy-chevreuse.fr

ACCÈS :

Transilien ligne B, direction Saint-Remy-lès-Chevreuse, arrêt Saint-Remy-lès-Chevreuse + 5 minutes de marche à pied. Depuis la gare de Saint-Remy-lès-Chevreuse, partir à gauche et traverser la D938 pour continuer tout droit sur le Chemin de Coubertin, qui longe une piste cyclable. Rester sur cette route jusqu'au rond-point. Prendre la deuxième sortie puis partir sur la première à droite au prochain embranchement en direction du domaine.

À VOIR AUX ALENTOURS :

-Prieuré Saint-Saturnin
-Château de Mauvières
-Église Saint-Rémy de Chevreuse
-Cabaret du Lys
-Maison des Bannières
-Château de la Madeleine
-Fondation Marta Pan
-Église Saint-Rémi-de-Reims à Saint-Rémy-lès-Chevreuse

Bonjour les ami(e)s :)👉Vous voulez une idée de sortie pour le 18 et le 19 septembre prochain ?👉Voici le programme pour l...
12/09/2021

Bonjour les ami(e)s :)

👉Vous voulez une idée de sortie pour le 18 et le 19 septembre prochain ?

👉Voici le programme pour le Musée Bossuet

La culture est une fête, donc autant la savourer pleinement chaque jour :)

Bonjour les amis,Je vous retrouve cette fois-ci à Chevreuse pour une visite complète de la ville, et un peu de ses envir...
11/09/2021

Bonjour les amis,

Je vous retrouve cette fois-ci à Chevreuse pour une visite complète de la ville, et un peu de ses environs. En espérant que cela vous plaira grandement. Je vous donne rendez-vous cette fois-ci plus précisémment au Prieuré Saint-Saturnin, l'édifice le plus ancien de la ville. Bonne lecture à tous :)

HISTOIRE :
Un prieuré est un couvent dirigé par un prieur. Il s’agit là du plus ancien édifice de Chevreuse. On estime que la première mention de ce prieuré est daté des années 980. Cette église sera donnée en 1064 à l’abbaye Saint-Pierre de Bourgueil-en-Vallée par le seigneur de Chevreuse, Gui le Rouge de Monthléry. Cette donation sera confirmée par ses descendants ainsi que par les bulles papales de 1105 et de 1208.

L’édifice sera réduit à deux travées suite au délabrement dû à la Guerre de Cent ans. Ce sont ces deux travées que l’on peut voir actuellement. L’architecture est dite comme étant une architecture de transition. Le prieuré quant à lui, à cette époque, était réputé pour sa beauté et pour son élégance.

Avec Louis XIV, qui voulait agrandir le parc du Château de Versailles, le prieuré Saint-Saturnin va devenir la propriété des dames de Saint-Cyr avant d’être vendu à la Révolution à un marchand de vin comme bien national jusqu’au XXe siècle. Entre la première et la deuxième guerre mondiale, le porche roman sera démonté et vendu à un destinataire inconnu.

Jean Vénitien, en 1980, hérite du bâtiment et va y établir son atelier. Cependant, à la suite de menaces d’effondrement, le prieuré cessera toute activité avant d’être restauré en 2008.

Actuellement, il accueille diverses expositions dont une fort sympathique qui s’étendra jusqu’au 19 septembre ! Maintenant, vous savez ce que vous devez aller voir une fois être arrivé à Chevreuse !

ACCÈS :

Aller à Chevreuse par la D906. Une fois arrivé à ce village, continuer sur la route jusqu'à la Rue de Paris. Suivre alors à droite sur cette rue jusqu'à une première place : continuer alors tout droit sur la Rue de Versailles et prendre la deuxième rue à gauche qui conduit à un parking. Ce garer ici, juste en face de l'église et du prieuré.

SOURCES :

chevreuses.fr
chevreuse-tourisme.com
larousse.fr

À VOIR AUX ALENTOURS :

-Domaine de Coubertin
-Château de Mauvières
-Église Saint-Rémy de Chevreuse
-Cabaret du Lys
-Maison des Bannières
-Château de la Madeleine
-Fondation Marta Pan
-Église Saint-Rémi-de-Reims à Saint-Rémy-lès-Chevreuse

Bonjour les amis :) J'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, pour moi, ça a été la découverte d'un coin que je voulais...
07/09/2021

Bonjour les amis :)

J'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, pour moi, ça a été la découverte d'un coin que je voulais tant visiter : Chevreuse et ses environs. Très beau coin de charme, qui j'en suis sûr, vous plaira. Les prochains articles concerneront uniquement ce beau coin des Yvelines. Je vous invite donc à me suivre à travers mes photos. Je joint ci-contre les photos de quelques lieux remarquables de la ville et dont je compte en parler. Bien sûr, il y en a d'autres, mais chut, c'est un secret ! 😜 🏛🎨🌳⛪️

CHATEAU DE LA CHASSE Bonjour les amis :)J'espère que vous allez bien, aujourd'hui, je vous retrouve dans ce beau départe...
06/09/2021

CHATEAU DE LA CHASSE

Bonjour les amis :)

J'espère que vous allez bien, aujourd'hui, je vous retrouve dans ce beau département qu'est le Val d'Oise, et plus particulièrement dans un des coins les plus fréquenté de la Forêt de Montmorency : le Château de la Chasse. Laissez vous envoûter par ce lieu et son histoire. Bonne lecture à tous :)

D'autres photos sont disponibles ici : Château de la Chasse

HISTOIRE :

Ce château, situé à la limite des communes de Domont, Montlignon et Bouffémont, fut décrit par de nombreuses personnes, dont Eginhart, qui dans sa Vie de Charlemagne, dit que le Château de la Chasse est une forteresse imprenable avec un double rang de fossés. Ces dires seront repris par Lucien Double dans les Chroniques des pays de Rémollée. Il devait ainsi servir de base de surveillance ou de retranchement au cas où les fortifications de Montmorency seraient prises par des troupes françaises ou étrangères. Ce qui sera fait durant la Guerre de Cent-ans : la forteresse sera en partie détruite, obligeant ainsi les seigneurs à s’installer au Château de la Chasse. Auguste Rey, historien de Saint-Prix, rajoute qu’il est de forme carrée avec 12 mètres de chaque côté. Les tours sont espacées d’environ 7 mètres. Elles étaient en forme de poivrières avant d’être tronquées en « coup de sabre » : c'est-à-dire qu’elles ont un toit à une seule pente d’environ 45 degrés. Deux d’entres elles sont reliées par un corps de logis. Les tours sont aussi nanties d’une arête verticale. Les murs sont en moellons de grès stampien avec une taille irrégulière. À la Renaissance, ces maçonneries ont été repercées afin d’éclairer l’habitat par des fenêtres rectangulaires à meneaux. Ce château a été construit sur l’emplacement d’un bâtiment du haut moyen âge. Deux étangs entourent le château. Le côté nord de ce dernier date du XIIe siècle avec un éclairage des tours d’angles à travers les meurtrières. Au XIIIe siècle, on a rajouté des fenestrelles à l’étage : c’était là que le seigneur habitait. Le rez-de-chaussée comportait la salle de garde. Au XVe siècle et jusqu’à la Renaissance, des fenêtres à meneaux vont remplacer les fenestrelles. La façade sud-est donne quant à elle sur une cour intérieure.

Le lieu tiendrait son nom du mot gaulois « cassanos », qui signifie chêne, présente dans la région. Pour d’autres, il faut le relier au terme « la chace », qui marque le refus d’une latinisation, car au XIIème siècle, les scribes n’étaient pas avares.

Ce château est aussi lié aux Montmorency. En effet, en 1207, Mathieu de Montmorency, choisi ce château dans le but de donner une fête en l’honneur de l’investiture des fiefs de Bouffémont et de Bois-Tirel. Durant cette cérémonie, il reçut le serment du nouveau feudataire en présence du comte de Beaumont.

Le baron de Montmorency, en 1392, éleva deux tuileries et un hôtel pour la dame de Villiers dans le parc de ce château. Il fera par la même occasion rebâtir la chapelle Sainte-Radégonde. Ces constructions seront brûlées en 1429 par les anglais. Le château sera aussi la demeure des deux fils d’un autre baron de Montmorency : Guillaume de Montmorency. Ce fut dans cet endroit qu’il demanda et obtint la permission de transférer tous les droits de son fils aîné sur la tête de Guillaume, enfant qu’il a eu avec Marguerite d’Orgemont.

Louis XI passa aussi rendre visite à ce domaine. En effet, c’était un grand chasseur et le lieu était idéal. Ainsi, le jour de son départ du château, le roi pria Guillaume de Montmorency de réunir les armes, pièges et filets que conservait le château : tout sera cependant brûler. Car en effet, un édit défendait aux gentilshommes de ne détenir aucune armes ou autre engins servant de vénerie, dans le but de réserver au roi de France la chasse dans toutes les forêts. François 1er chassera aussi dans la forêt entourant le château, qui avait aussi un rôle militaire. En effet, au mois de décembre 1418, le château sera confié à cinq « serviteur » dans une période de guerre civile entre les armagnacs et les bourguignons. On pensait donc nécessaire, à Noël, de rajouter des arbalétriers ainsi qu’un archer. Le château sera aussi le théâtre d’événements guerriers comme la luttre entre les armagnacs et les anglais, qui c'étaient du emparé du château, servant alors de base pour aller piller les alentours.

En 1465, Jean de Nivelle et Louis de Fosseux en vinrent à l’épée. Louis de Fosseux blesse l’ainé, qui se rendit directement au Château de la Chasse. Le premier tentât en vain d’assiéger le château, en vain : Louis de Fosseux s’enfuit en Flandre.

En 1718, les tours seront tronquées et recouvertes de tuiles. À la révolution, le château servait de dépôt d’armes. Sous Napoléon 1er, il devint la propriété de Louis Bonaparte. Ce château sera alors le but des promenades de la reine Hortense. Parmi les autres grandes personnalités qui sont passées par le château, on peut citer Louis XI, Charles V, Jean-Jacques Rousseau, Bernard de Jussieu ou encore Jean Lebon. En 1728, le petit-fils du Grand Condé envisageait de démolir le château. En 1816, le prince Louis-Henri Joseph de Condé devint acquéreur aux enchères et en 1828, il obtint le prieuré et les terres de Saint-Radégonde. À sa mort, ses biens vont se retrouver entre les mains du Duc d’Aumale. Après la mort de la baronne de Feuchères, la Forêt de Montmorency passa à Monsieur de Thannaron. Les prussiens vont occuper le château en 1870-1871. Au XIXe siècle, les bourgeois vont fréquenter ce site. En 1900, le château est dans un état pitoyable et accueillait une ferme. Avec la construction du Château d’Ecouen, il tomba petit à petit en désuétude. Il faudra attendre 1971 pour qu’il soit acquis par l’état avant d’être restauré en 1979. Actuellement, il est la propriété de l’ONF.

SOURCES :

Le Château de la Chasse à Saint Prix
saintprix.fr
journaldefrançois.fr
valdoise-tourisme.com
valmonmorency.fr

ACCÈS :

Prendre la direction de Saint-Prix et de Montlignon dans le Val d'Oise puis partir sur la D909 en direction de la Forêt de Montmorency et de Domont. Se garer au niveau d'un grand parking situé au départ de deux pistes : la Route du Pont d'Enghien à la Croix blanche et la Route du Milieu. Depuis le parking, prendre la petite route qui démarre à aigle aigu à gauche de la D909 et l'emprunter. La suivre à pied jusqu'au château.

À VOIR DANS LES ENVIRONS :

-Forêt de Montmorency
-Tour du Plumet
-Étang Marie
-Fontaine Sainte-Radegonde
-Cimetière de Bosc
-Église Sainte-Marie-Madeleine de Domont

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Photos : Ludovic Payet

Bonjour les amis :)J'espère que vous allez bien,Je vous retrouve actuellement aujourd'hui pour vous conseiller un ouvrag...
04/09/2021

Bonjour les amis :)

J'espère que vous allez bien,

Je vous retrouve actuellement aujourd'hui pour vous conseiller un ouvrage, que je lis actuellement : Meaux, patrimoine urbain par le service culturel de la ville de Meaux.

Vous voulez connaître les moindres recoins de cette ville ? Alors ce livre, assez volumineux et très complet, saura combler vos désirs les plus profonds. Il vous donnera plus qu'envie de visiter cette ville riche en patrimoine. Aucun monument n'est laissé de côté, à la fois les plus connut comme ceux qui le sont moins. Je recommande cet ouvrage si vous vous intéresser à la Brie, à Meaux ou encore à la Seine et Marne

Point de vente : office de tourisme de Meaux et Musée Bossuet :)

La culture fait partie de notre quotidien et lire permet plus que de s'évader : il permet de rendre compte de la préciosité des éléments historiques qui nous entourent. :)

Je vous retrouve quant à moi la semaine prochaine à la découverte de nouveaux lieux remarquables :)

LE POTAGER DU ROIBonjour les ami(e)s,J'espère que vous allez bien :)Je vous retrouve aujourd'hui dans la ville des rois ...
31/08/2021

LE POTAGER DU ROI

Bonjour les ami(e)s,

J'espère que vous allez bien :)

Je vous retrouve aujourd'hui dans la ville des rois : Versailles. Cette dernière recèle de trésors remarquables et parmi eux le Potager du Roi. Laissez moi donc vous conter son histoire. Bonne lecture à tous :) 🍎🍐🥒🥦

HISTOIRE :

Tout commença avec Louis XIV qui voulait un palais à sa mesure. Auparavant, sous Louis XIII, on y trouvait un potager qui était situé au niveau de l’actuelle bibliothèque municipale. La cour étant cependant de plus en plus nombreuse, il fallait agrandir le potager et choisir une nouvelle place. Ainsi, il sera construit près de la pièce d’eau des Suisses entre 1678 et 1683. Le principal problème est que cette zone est marécageuse, comme en témoigne son nom d’ « Étang Puant » : pour cela, on va assainir le sol avec un réseau de pierrées. Afin d’avoir de la bonne terre, on fit venir cette dernière des collines de Satory par le biais des machines.
Le plan de ce potager, réalisé par La Quintinie, est le même que celui que l’on peut voir actuellement. Les ouvrages en maçonnerie seront réalisés par Mansart. L’espace occupé par le potager regroupe près de 9 hectares avec un grand carré regroupant 16 autres petits carrés situés autour d’un bassin. L’ensemble est dominé par une terrasse permettant d’avoir une vue surplombant le potager. Autour du Grand Carré se trouvent 29 autres petits jardins qui contiennent des arbres fruitiers.
En 1683, La Quintinie va mettre en avant ce jardin dans le milieu de l’horticulture. En effet, avec sa technique, il va permettre de pratiquer cette culture à contre-saison. Le Potager du Roi c’était transformé en une sorte de laboratoire à ciel ouvert où il pratiquait différents procédés de taille ainsi que des traitements. Par la suite, il va continuer à mettre en avant le potager afin d’améliorer les productions royales, comme par exemple les figues, qui sont très appréciées par Louis XIV.
Pour cela, il va créer une orangerie ainsi qu’une figuerie, une melonnière, une prunelaie ou encore un jardin réservé aux fraises et un autre aux cerises. Les variétés de fruits vont se multiplier avec La Quintinie. Pour les légumes, on y cultivait des salades, des pommes de terre, des potirons, des salsifis, des nasturces ou encore des tomates.
Tout ce travail sera récompensé par la venue de Louis XIV, qui aimait son potager. Ce dernier, afin d’arriver ici, descendait les « Cent Marches » et entrait par la Grille du Roi. Grâce à La Quintinie, Louis XIV appris même à tailler les arbres fruitiers. C’est dedans ce potager, que le roi appréciait tant, qu’il va inviter les ambassadeurs du Siam et le doge de Venise : le potager était devenu un modèle et enchanta tous les courtisans, et cela, au-delà de la mort de La Quintinie en 1688.
Il sera succédé par François Le Normand en 1691. C’est le premier d’une dynastie qui va veiller pendant 90 ans sur le potager. Il va apporter une grande extension à la culture des primeurs et va développer la culture des asperges dans un clos qui leur sera dédié. Avec ces successeurs, François II Le Normand et Louis Le Normand, le potager entra dans plusieurs phases de travaux, en particulier après le grand froid de 1709. Peu après la mort de Louis XIV, le budget dédié au potager sera réduit. C’est aussi sous la direction de François II Le Normand que le café sera introduit dans le potager. Peu à peu, les serres chauffées vont faire leur apparition, laissant ainsi apparaître des cultures exotiques. Une serre hollandaise sera réalisée en 1732 avant que l’endroit ne vit accueillir la culture de l’ananas.
À la mort de Louis Le Normand, son fils, Jacques-Louis Le Normand hérite d’un potager encore à la pointe du jardinage, mais avec des réparations qui doivent être réalisées, notamment au niveau du treillage, des murs et du grand bassin. Certains arbres doivent être replantés et les espaliers sont à refaire. Le destin semble être incertain, d’autant plus que le budget royal était surtout tourné vers la réalisation du jardin du Trianon dans les années 1730. En 1773, un programme de rénovation est officiellement lancé et l’on va décider de réduire l’envoi des fruits loin de Versailles. En 1775, Jacques-Louis Le Normand sera récompensé de ses travaux en recevant le titre d’Inspecteur général des jardins fruitiers et potagers royaux. Pendant ce temps, par-delà le monde, les voyages dans les contrées lointaines se multiplient, et en guise de « souvenir », le potager accueille les produits exotiques qui sont ramenés de chacun de ces voyages comme les bananiers, les palmiers ou encore le jasmin.
Pour succéder à Jacques-Louis Le Normand, le conte d’Angiviller choisi Alexandre Brown, jardinier à Choisy. En 1782, de grands travaux seront lancés dans le potager afin d’améliorer les cultures et faciliter le travail. On assiste ainsi à un rétrécissement du grand bassin, une transformation du perron, une suppression de certains murs et bien entendu des réparations pour les voûtes et les terrasses. Les alignements du potager seront repris et les treillages renouvelés. À la fin de ces travaux, on songe à doter le potager de nouveaux moyens afin de poursuivre les productions. Alexandre Brown meurt en 1790 et est remplacé par Gondoin.
Le potager entre alors dans une phase de tourmente. Gondoin démissionna rapidement et l’endroit fut alors loué en huit parcelles différentes à des particuliers. En 1798, Antoine Richard sera chargé d’établir dans le potager l’Ecole de Versailles : on veut utiliser le potager comme un moyen pédagogique. Avec cette école, les traditions expérimentales vont rester.
Avec la fin de la République, le potager revient au domaine royal et retourne à sa première fonction : la production. Le Potager du Roi arriva ainsi entre les mains du comte Lelieur. Ce dernier va replanter beaucoup d’arbres et donner un nouveau souffle de vie au potager. À la mort de ce dernier, Placide Macey va reprendre la charge du potager en introduisant de nouveaux légumes dont le chou crambé. Il va développer l’utilisation du thermosiphon, qui permet l’extension des cultures exotiques.
Avec la chute de la royauté, le potager perd de nouveau sa vocation première et l’idée de le transformer en lieu pédagogique ressurgit. Ainsi nait en 1848 l’Institut national agronomique de Versailles. Cet institut sera dirigé par Auguste Hardy, qui remplace par la même occasion Macey à la tête du potager. Cet institut sera supprimé à la fin de la République et en 1865 sera fondé l’École de poiriers dans l’ancien jardin biais du potager. Pendant ce temps, les techniques vont s’améliorer et les serres et abris vont se multiplier : le Potager du Roi va renaître encore une fois avant de « chuter » de nouveau avec la fin de l’Empire. En 1874, l’École nationale d’horticulture sera créée. Elle s’autofinancera avec la vente des produits du potager. L’école va poursuivre les traditions de production et d’expérimentation : de nouveaux traitements chimiques sont réalisés, des programmes de recherches sur le sol vont également voir le jour. On va même créer un jardin d’hiver. L’école sera particulièrement renommée. À l’issue de leur formation, les élèves partent dans les exploitations et les jardins du monde entier avec les bagages acquéri grâce à leur expérience.
En 1891, Auguste Hardy décède et sera remplacé par Jules Nanot. L’enseignement dispensé à cette époque dans l’école tournait beaucoup autour de l’architecture des jardins et des serres. L’enseignement sur les jardins va prendre de l’ampleur peu à peu. En 1961, l’ENSH devient une École Nationale Supérieure : les étudiants qui intègrent cette école ont déjà eu un anciennement de la sorte dans les études supérieures. L’enseignement qui y sera dispensé sera plus théorique. En 1976 sera fondé l’Ecole nationale supérieure de paysage. L’ENSH va quitter le potager en 1995, laissant le potager à l’ENP seule. C’est ce potager que l’on peut visiter actuellement depuis 1991.

SOURCE :
-Le Potager du Roi, Stéphanie de Courtois

ACCÈS :

Ligne C direction "Versailles Château", arrêt "Versailles Château" + 5/10 minutes de marche à pied : depuis la gare, prendre à gauche sur l'Avenue du Général de Gaulle. Au premier croisement (Avenue de Sceaux), continuer tout droit et prendre ensuite la première à droite sur l'Avenue du Général Leclerc. Filer ensuite sur la troisième à gauche (Rue du Maréchal Joffre). Suivre la rue jusqu'à l'entrée du Potager du Roi, situé à droite.

À VOIR AUX ALENTOURS :

-Parc Balbi
-Cathédrale Saint-Louis
-Salle du Jeu de Paume
-Château de Versailles
-Parc du Château de Versailles
-Carré Saint-Louis
-Musée des Carrosses
-Église Notre-Dame
-Place Hoche
-Musée de Lambinet

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LE FUSAIN DU JAPONBonjour les amis :)J'espère que vous allez bien,Je vous retrouve aujourd'hui pour un autre article sur...
30/08/2021

LE FUSAIN DU JAPON

Bonjour les amis :)

J'espère que vous allez bien,

Je vous retrouve aujourd'hui pour un autre article sur une plante que je vois régulièrement en randonnée en Ile de France : le fusain du Japon. 🌿🌺🌿🌺

C’est un arbuste décoratif régulièrement sollicité dans les jardins comme haie et fait partie de la famille des célastracées. Il est assez rustique et peut survivre jusqu’à des températures négatives allant jusqu’à -15°C. Sa hauteur normale varie entre 3 et 4 mètres et sa multiplication se fait par bouturage. Parmi les parasites fréquemment rencontrés sur l’arbre, on a les cochenilles mais aussi l’oïdium, en particulier s'il est à l’ombre. Son port est érigé et ramifié. Il aime les sols qui sont riches en humus et qui sont bien drainés, mais peut aussi s’adapter aux terres calcaires. Il résiste très bien à la sécheresse. Pour le cultiver, il est préférable de le placer au soleil. Le fusain du Japon est tolérant à la pollution atmosphérique et aux embruns.

Il est originaire de l'Extrême-Orien et fut importé sur le sol européen au XIXe siècle. Il forme un arbuste étant assez compact et buissonnant. Les feuilles sont obovales, dentées, coriaces, luisantes et d’un vert foncé.

La floraison a lieu en mai-juin et la fructification à partir de l’automne. Les fruits, en forme de capsules, font 2 à 8 millimètre de diamètre et renferment des graines à l’arille orange. Pour les fleurs, elles sont composées de quatre pétales.

Son bois était autrefois utilisé pour les fuseaux.

Il est courant de rencontrer cet arbuste en Ile de France, mais attention : il est très toxique. En effet, les graines comportent de la digitallique, de l’alcaloïde, des cardénolides ainsi que de l’aglycone.

La nature est notre mère, protégeons là ! 🌺🌿🌺🌿

PHOTO : fruits et feuilles du fusain du Japon, Le guide du réunionnais francilien

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