22/07/2020
Bonjour !
Comme prévu, aujourd’hui c’est la journée pour la leçon du jour Voyages Galatée ! Alors préparez-vous et voici le sujet :
Art nouveau ou Art Déco, quelle est la différence ?
Il n’y en a pas qu’une ! Ce sont deux styles différents, d’une part esthétiquement mais également historiquement. Si le premier est le courant d’avant-garde de la fin du 19e et du début du 20e siècle, l’autre le remplace progressivement autour des années 1910.
L’Art nouveau se développe dans une Europe qui est allée au bout de la réutilisation des styles anciens, et parfois sans grande innovation. Il faut aller chercher l’inspiration, la naissance d’un nouveau monde et d’un homme nouveau qui fera loi, pensait-on alors, dans le 20e siècle fantasmé. Et quoi de mieux que d’observer la vie qui se crée chaque jour dans le spectacle de la nature ? Le minéral, le végétal, l’animal, tout est étudié dans le moindre détail et devient un répertoire de formes sans limite ! On s’éloigne aussi de ce fait de l’industrialisation massive qui gagne toujours plus de territoire. L’Art doit être à l’image de la Nature, une forme de perfection, toujours en mouvement, toujours en adéquation avec son environnement. Un tout qui ne demande qu’à être admiré !
L’Art Déco est une forme d’aboutissement de l’Art nouveau dans le sens où les artistes vont garder ce qu’ils considèrent être l’essentiel de ce style. Ils vont privilégier la stylisation plus épurée de la forme, de la fleur et de l’animal. Et puis la Première Guerre va bouleverser l’économie européenne, les modes de vie et de production. L’Art Déco se caractérise par cette simplification, la géométrisation de l’Art nouveau. Les artistes trouvaient alors que l’utile se voyait perturbé par trop de courbes et de temps à consacrer à l’observation d’un bel objet du quotient : il faut qu’il soit pratique avant toute chose, et donc il sera beau.
Voici 2 photos représentants ces styles, la première est le style Art Nouveau et la deuxième est le style Art Déco !
Voilà !
A bientôt,
L’équipe de Voyages Galatée, et en particulier, notre directrice historienne de l’Art, Agathe Bigand-Marion