15/12/2021
Me voici maintenant en République Islamique de Mauritanie. J’y entre par Nouadhibou. capitale économique, c’est aussi la ville de passage de tous les africains d’Afrique de l’Ouest qui souhaite rejoindre l’Europe. Je rencontre Kader, un ivoirien qui devrait rejoindre sa femme à Paris d’ici 2 ans si tout se passe bien. Il m’emmène découvrir la ville et m’invite chez ses amis Rabi et Mohammed, une guinéenne et un togolais. À Nouadhibou depuis 4 ans, ils attendent une solution. Ces rencontres ont été bouleversantes et flatteuses. En effet, ces gens sont prêt à tant de chose pour venir vivre où je vis, si naturellement.
Après avoir côtoyé ce désert depuis quelques 1600km sans jamais y avoir pénétré, je décide de m’aventurer dedans. Pour parvenir à mes fins, je m’aide du train de la mine. Long de 2600m, il transporte du minerais de fer du centre du pays, vers le port de Nouadhibou. L’intégralité de la récolte sera expédié vers la Chine.
L’Adrar se compose de montagnes, de canyons et de rare oasis. Un paysage inattendu quand on parle de Sahara.
Puis je repique vers Nouakchott et retrouve cette bande de goudron, mais cette fois ci seulement entouré de terre.
Nouakchott à peu d’interêt. Mais j’y pose tout de même mes valises 3 jours pour attendre l’accord personnel de l’ambassadeur du Sénégal en Mauritanie, pour pouvoir entrer sur son sol.