23/02/2023
Jour 12 : mercredi 22 février 2023 - Punta Sur & retour à Cancun
Nous prenons notre temps pour profiter encore du luxe, de la vue imprenable sur la mer des Caraïbes et du petit-déjeuner d’hôtel. Mais pas tant de niaiser plus que ça ! Le parc de Punta Sur nous attend, c’est une des attractions de l’île par ses plages paradisiaques aménagées mais aussi sauvages. C’est aussi un repère pour si vous le souhaitez faire un tour de bateau dans la lagune et voir des crocodiles, des oiseaux et même des flamants roses. Mais clairement, c’est juste un attrape-touristes de l’ile car vous paierez l’entrée et le droit de vous assoir en consommant ! On n’a rien à faire jusqu’à 17h, heure où nous attraperons notre ferry de retour. Nous n’avons pas vraiment de chance car le vent s’est levé et ca tabasse pas mal interdisant aux gens de se baigner. On pourra juste tremper les pieds dans l’eau en se baladant du côté de la plage sauvetage paradisiaque. Il est vrai que les couleurs bleutées sont nuancées et belles, ce qui suffit pour terminer le séjour à Cozumel. Durant notre visite de Punta Sur, je boirai une pinte de mojito à la fraise les pieds dans le sable, prendrai en photo un crocodile au dessus d’un ponton, un raton-laveur qui cherchait de la nourriture à notre table, mangerai des quesadillas au poulet. Le vent souffle beaucoup, rafraîchissant l’atmosphère… nous y passerons trois bonnes heures avant de reprendre le chemin vers le ferry.
On est énormément en avance (genre 1h d’avance sur l’heure d’avance qu’on prend avant l’heure d’avance indiquée par la compagnie). C’est pourquoi je suivrai la côte qu’on n’avait pas encore faite permettant de rejoindre la ville (nous avions roulé uniquement du côté de la côte sauvage à l’est). Un panneau nous indique « Reef » avec un palmes masque tuba comme pictogramme. Je m’y dirige pendant que ma partenaire de voyage somnole dans la voiture. C’était la destination à faire avant Punta Sur et le lonely n’est même pas en mesure de l’évoquer. En plus, c’est gratuit si vous faites que du snorkeling dans le parc marin balisé. De magnifiques coraux, et de magnifiques poissons y séjournent. Bien entendu, il est interdit de les toucher et cette consigne est très respectée puisque rien est abîmé et des petits coraux voient le jour. Avec le soleil qui joue à cache-cache derrière les nuages, cela donne des tons différents éclairant ou assombrissant les teintes colorées des poissons et du récif. Nous y passerons une bonne heure dans ce lieu magique prisé des Mexicains et peu des touristes. Vous pourrez même prendre une formule « repas+cocktail » avec table dans la paillote et y passer l’après-midi.
Le ferry, c’est la même rengaine que l’aller : plutôt que d’attendre dans la file des heures des « non réservations » pour espérer avoir un billet (d’ailleurs, je ne vous raconte pas la file de voitures dans ces files après le carnaval d’hier - dernier jour des festivités - où tout le monde repart : ce n’est pas trop compliqué, il y a deux compagnies de ferry pour les voitures et il y a 2 départs par compagnies dans la journée…), nous avions réservé 24h avant sur le site internet de la compagnie de l’aller. Et hop le tour est joué !
Sur le retour pour Cancun, on s’arrêtera à Playa Del Carmen qui contraste avec tout ce qu’on avait pu voir durant le voyage. Elle contraste par son décor jusque-là rencontré : musique à fond, bars branchés, magasins de souvenirs à gogo, néons illuminants la rue piétonne, américanisation dominante, le hypster bobo touriste y à sa place mais c’est « the place to be pour faire la fête (après Cancun j’imagine)… pour autant jamais vous ne serez alpagué par un vendeur, seulement une ou deux fois pour vous inviter à venir manger dans un bar. Un très bon stop surtout pour déguster de la tequila ! Ce fut bref mais sympa surtout au Hard Rock Café et son legendary !
Sur ce même retour à Cancun, des pompistes de chez Pemex (l’équivalent de Total) ont tenté de nous arnaquer… première fois du séjour ! Bien tenté mais ça a été un échec pour eux : un plein d’essence, c’est environ 900 pesos pour notre voiture de location (on n’avait toujours fait le plein lorsqu’il restait 2 ou 3 barres pour des prix allant de 500 à 700 pesos) et là ça affichait 1081 pesos (il me restait 2 barres). Arnaque, on l’a senti surtout quand les deux pompistes te disent « only cash, pesos, dollars, euros ». Mouais… J’applique la parade dans cette situation : « not have a cash just card » et tu joues au con en disant que ce n’est que la solution de paiement et tu attends planté là (technique que mon ancien compère de voyage avait fait au Vietnam de mémoire pour une autre situation mais j’avais pigé la façon de faire) ! Leur machine à carte ne fonctionne pas. Débrouillez-vous, j’attends… Après qu’ils aient demandé de l’aide auprès de la femme pompiste d’à côté travaillant sur une autre borne et qui a refusé catégoriquement d’aider nos deux arnaqueurs, ils ont cherché de l’autre coté avec des collègues dans le coup qui eux avaient un terminal fonctionnant sur leur propre pompe. Seulement comment veux tu déclarer à Pemex que tu as fais un plein de 1081 pesos alors que pertinemment c’est moins… c’est étrange, je ne payerai que 734 pesos en carte sur l’autre terminal ?! A ma question, « ¿Por qué es más barato que el contador? » (espagnol approximatif), il m’a répondu en anglais approximatif que c’est une différence en moins que je paie avec la carte mais il insiste avec un dernier « même pas 347 pesos en cash (en montrant la calculatrice, bah oui ce n’est plus 1081 pesos, on pourrait les avoir » mais encore une fois, j’insiste en disant « not à cash, just in card ». Voilà la seule arnaque du séjour (il nous restera demain encore à Cancun) mais c’est une tentative échouée… C’est le fond des choses, là où il y a de l’argent (sur la Riviera Maya), des touristes, il y a des arnaques ! C’est sûr que ce n’est pas à la station de Conhuas (avant d’aller à Calakmul) à 60km du Guatemala dans la jungle que tu as ce genre d’arnaque…
Nous arriverons à Cancun au même hôtel que le premier jour pour notre dernière nuit au Mexique mais l’avion demain n’est qu’à 22h30, le temps de ce cette ville festive réserve ! Nous nous coucherons vers 1h du matin en compagnie du dj de la rue d’à côté et de ses clubbers avec ses « Wouwou girls ».