Mexique : Tribulations dans le Yucatan

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Arrivé à Paris, c’est l’occasion du Behind the scenes
24/02/2023

Arrivé à Paris, c’est l’occasion du Behind the scenes

Jour 13 : jeudi 23 février 2023 : Cancun ou le désenchantement du MexiqueNous avions le choix entre deux avions celui de...
24/02/2023

Jour 13 : jeudi 23 février 2023 : Cancun ou le désenchantement du Mexique

Nous avions le choix entre deux avions celui de 7h30 du matin ou de 22h30. On pris celui de 22h30 : on s’était dit qu’on aurait la journée pour visiter Cancun, se balader le long des plages etc.

Cancun c’est la démesure :
- la démesure à l’américaine avec des resorts hotels qui se pâment le long de la mer des Caraïbes (parfait pour un avant goût du prochain voyage)
- la démesure du camaïeu des bleus s’étendant de la plage jusqu’au lointain là où se mélangent la mer et le ciel (d’une beauté incroyable)
- la démesure de la fête avec des bars faisant au moins un immeuble de 4 étages (attention à vos oreilles)
- la démesure du Tiktok, du Insta avec des poses magiques d’une fille en string non loin de nous (agréable pour les yeux quand même)

Bref c’est peut être à vivre car Cancun c’est « the place to be » mais ce n’est clairement pas un coup de cœur en cette fin de séjour. N’y restez pas plus d’une journée et une soirée si vous voulez faire la fête sur la playa ! (Pour les petites bourses, il y a un 7/11 - petite supérette - avant la plage là où il y a un accès, achetez y un sandwich et une bouteille d’eau fraîche et profitez de la mer des Caraïbes).

Sinon, à part Cancun, le Mexique, c’est génial ! Les Mexicains du Yucatan sont très accueillants… certains maîtrisent un peu le français et feront l’effort de faire quelques phrases… il n’y a pas de problèmes d’insécurité ; les stéréotypes ont la vie dure manifestement (j’ai laissé mon sac pendant une heure au bord de l’hôtel à vue de toute le monde et personne ne s’en est préoccupé, on a été à la petite plage prisée des locaux sur Cozumel et personne n’a touché à nos sacs, la même chose à Holbox ; les vendeurs ne viennent pas vous alpaguer même dans les grosses villes - sauf à Cancun où c’est chiant !)… les gens qu’ils soient vendeurs, promeneurs ou policiers vous aident gentiment quand vous demandez une direction ou un renseignement… la nourriture est bonne et ils séparent les sauces pimentées des non pimentées…

Ce road trip touche à sa fin ! Nous sommes en train de manger un « cochonita pibil » à l’aéroport de Cancun en attendant notre vol en se disant que c’était des belles rencontres, des beaux paysages, une histoire à creuser sur le Mexique (car nous n’avons pas tout saisi), des vestiges mayas vous faisant vibrer comme un Indiana Jones, des baignades dans des eaux paradisiaques avec des poissons de toutes les couleurs et des plages de sable blanc !

Encore des histoires à raconter autour d’un verre de tequila !

Jour 12 : mercredi 22 février 2023 - Punta Sur & retour à Cancun Nous prenons notre temps pour profiter encore du luxe, ...
23/02/2023

Jour 12 : mercredi 22 février 2023 - Punta Sur & retour à Cancun

Nous prenons notre temps pour profiter encore du luxe, de la vue imprenable sur la mer des Caraïbes et du petit-déjeuner d’hôtel. Mais pas tant de niaiser plus que ça ! Le parc de Punta Sur nous attend, c’est une des attractions de l’île par ses plages paradisiaques aménagées mais aussi sauvages. C’est aussi un repère pour si vous le souhaitez faire un tour de bateau dans la lagune et voir des crocodiles, des oiseaux et même des flamants roses. Mais clairement, c’est juste un attrape-touristes de l’ile car vous paierez l’entrée et le droit de vous assoir en consommant ! On n’a rien à faire jusqu’à 17h, heure où nous attraperons notre ferry de retour. Nous n’avons pas vraiment de chance car le vent s’est levé et ca tabasse pas mal interdisant aux gens de se baigner. On pourra juste tremper les pieds dans l’eau en se baladant du côté de la plage sauvetage paradisiaque. Il est vrai que les couleurs bleutées sont nuancées et belles, ce qui suffit pour terminer le séjour à Cozumel. Durant notre visite de Punta Sur, je boirai une pinte de mojito à la fraise les pieds dans le sable, prendrai en photo un crocodile au dessus d’un ponton, un raton-laveur qui cherchait de la nourriture à notre table, mangerai des quesadillas au poulet. Le vent souffle beaucoup, rafraîchissant l’atmosphère… nous y passerons trois bonnes heures avant de reprendre le chemin vers le ferry.

On est énormément en avance (genre 1h d’avance sur l’heure d’avance qu’on prend avant l’heure d’avance indiquée par la compagnie). C’est pourquoi je suivrai la côte qu’on n’avait pas encore faite permettant de rejoindre la ville (nous avions roulé uniquement du côté de la côte sauvage à l’est). Un panneau nous indique « Reef » avec un palmes masque tuba comme pictogramme. Je m’y dirige pendant que ma partenaire de voyage somnole dans la voiture. C’était la destination à faire avant Punta Sur et le lonely n’est même pas en mesure de l’évoquer. En plus, c’est gratuit si vous faites que du snorkeling dans le parc marin balisé. De magnifiques coraux, et de magnifiques poissons y séjournent. Bien entendu, il est interdit de les toucher et cette consigne est très respectée puisque rien est abîmé et des petits coraux voient le jour. Avec le soleil qui joue à cache-cache derrière les nuages, cela donne des tons différents éclairant ou assombrissant les teintes colorées des poissons et du récif. Nous y passerons une bonne heure dans ce lieu magique prisé des Mexicains et peu des touristes. Vous pourrez même prendre une formule « repas+cocktail » avec table dans la paillote et y passer l’après-midi.

Le ferry, c’est la même rengaine que l’aller : plutôt que d’attendre dans la file des heures des « non réservations » pour espérer avoir un billet (d’ailleurs, je ne vous raconte pas la file de voitures dans ces files après le carnaval d’hier - dernier jour des festivités - où tout le monde repart : ce n’est pas trop compliqué, il y a deux compagnies de ferry pour les voitures et il y a 2 départs par compagnies dans la journée…), nous avions réservé 24h avant sur le site internet de la compagnie de l’aller. Et hop le tour est joué !

Sur le retour pour Cancun, on s’arrêtera à Playa Del Carmen qui contraste avec tout ce qu’on avait pu voir durant le voyage. Elle contraste par son décor jusque-là rencontré : musique à fond, bars branchés, magasins de souvenirs à gogo, néons illuminants la rue piétonne, américanisation dominante, le hypster bobo touriste y à sa place mais c’est « the place to be pour faire la fête (après Cancun j’imagine)… pour autant jamais vous ne serez alpagué par un vendeur, seulement une ou deux fois pour vous inviter à venir manger dans un bar. Un très bon stop surtout pour déguster de la tequila ! Ce fut bref mais sympa surtout au Hard Rock Café et son legendary !

Sur ce même retour à Cancun, des pompistes de chez Pemex (l’équivalent de Total) ont tenté de nous arnaquer… première fois du séjour ! Bien tenté mais ça a été un échec pour eux : un plein d’essence, c’est environ 900 pesos pour notre voiture de location (on n’avait toujours fait le plein lorsqu’il restait 2 ou 3 barres pour des prix allant de 500 à 700 pesos) et là ça affichait 1081 pesos (il me restait 2 barres). Arnaque, on l’a senti surtout quand les deux pompistes te disent « only cash, pesos, dollars, euros ». Mouais… J’applique la parade dans cette situation : « not have a cash just card » et tu joues au con en disant que ce n’est que la solution de paiement et tu attends planté là (technique que mon ancien compère de voyage avait fait au Vietnam de mémoire pour une autre situation mais j’avais pigé la façon de faire) ! Leur machine à carte ne fonctionne pas. Débrouillez-vous, j’attends… Après qu’ils aient demandé de l’aide auprès de la femme pompiste d’à côté travaillant sur une autre borne et qui a refusé catégoriquement d’aider nos deux arnaqueurs, ils ont cherché de l’autre coté avec des collègues dans le coup qui eux avaient un terminal fonctionnant sur leur propre pompe. Seulement comment veux tu déclarer à Pemex que tu as fais un plein de 1081 pesos alors que pertinemment c’est moins… c’est étrange, je ne payerai que 734 pesos en carte sur l’autre terminal ?! A ma question, « ¿Por qué es más barato que el contador? » (espagnol approximatif), il m’a répondu en anglais approximatif que c’est une différence en moins que je paie avec la carte mais il insiste avec un dernier « même pas 347 pesos en cash (en montrant la calculatrice, bah oui ce n’est plus 1081 pesos, on pourrait les avoir » mais encore une fois, j’insiste en disant « not à cash, just in card ». Voilà la seule arnaque du séjour (il nous restera demain encore à Cancun) mais c’est une tentative échouée… C’est le fond des choses, là où il y a de l’argent (sur la Riviera Maya), des touristes, il y a des arnaques ! C’est sûr que ce n’est pas à la station de Conhuas (avant d’aller à Calakmul) à 60km du Guatemala dans la jungle que tu as ce genre d’arnaque…

Nous arriverons à Cancun au même hôtel que le premier jour pour notre dernière nuit au Mexique mais l’avion demain n’est qu’à 22h30, le temps de ce cette ville festive réserve ! Nous nous coucherons vers 1h du matin en compagnie du dj de la rue d’à côté et de ses clubbers avec ses « Wouwou girls ».

Jour 11 : mardi 21 février 2023 - Cozumel Life Spot de l’Hôtel => Snorkeling & Chilling 🥽🦀🐠Spot de la Marina => Diving 🤿...
23/02/2023

Jour 11 : mardi 21 février 2023 - Cozumel Life

Spot de l’Hôtel => Snorkeling & Chilling 🥽🦀🐠
Spot de la Marina => Diving 🤿🦞🐟
Spot de San Miguel del Cozumel => Carnaval edition 2023🥁🎺🎼

Cozumel Life => Good vibes 😎

Jour 10 : Tulum & Cozumel Aujourd’hui, après avoir vu les vestiges maya de Tulum, on est arrivé dans le luxe à Cozumel p...
21/02/2023

Jour 10 : Tulum & Cozumel

Aujourd’hui, après avoir vu les vestiges maya de Tulum, on est arrivé dans le luxe à Cozumel pour deux nuits : pas d’histoire à raconter, pas le temps, on chille et on récupère d’un tour du Yucatan qui s’achève bientôt !

Jour 9 : dimanche 19 février 2023, Calakmul et la route jusqu’à Tulum.Aujourd’hui, nous avons fait beaucoup de route mêm...
21/02/2023

Jour 9 : dimanche 19 février 2023, Calakmul et la route jusqu’à Tulum.

Aujourd’hui, nous avons fait beaucoup de route même énormément. Avec hier, c’était les deux jours tendus.

Nous quittons notre lodge à 6h30 après avoir remercié le gérant de cet endroit que je recommande. C’est les « cabañas Calakmul » à une minute de l’entrée de la réserve naturelle ! Il nous a même fait des petits-déjeuners à emporter pour qu’on puisse être tôt à la cité maya.

Celle-ci se trouve à 60km au sud dans la jungle et une seule route y mène : vous payez un premier garde qui prend votre plaque d’immatriculation et vous enchaînez une route de 20km à 60km/h. La jungle est encore dispersée. On ne croise personne. Seulement des bruits d’oiseaux lointains. Ensuite, vous arrivez à une deuxième autre barrière, un autre garde prend la plaque d’immatriculation et vous vous enfoncez dans la jungle sur une route en moins bon état de 40km où vous devez rouler à 30km/h pour éviter d’écraser les animaux. De toute façon, vous n’irez pas plus vite tellement la route est défoncée. Nous verrons de nombreux oiseaux dont un toucan, des singes hurleurs, un renard sur notre long très long trajet mais pas de jaguar. Ici, c’est le jaguar qui est roi. Leur cri est reconnaissable. Sur notre retour, nous en entendrons un mais il se peut que ça soit des guides aussi avec leur corne spéciale. Les jaguars sont à peu près 6000 au Mexique. Après 1h30 de route bien fatigante à éviter les nids de poule dans une jungle qui s’est densifiée, nous arrivons enfin à l’entrée des vestiges de Calakmul. On repayera pour l’entrée de la cité. Il n’y a pas beaucoup de monde pour visiter ce site archéologique (maximum une vingtaine de touriste comme nous). Cette cité maya dans les anciens temps affrontait celle de Tikal dans le Guatemala d’à côté ! Oui car nous ne sommes qu’à 35km du Guatemala. C’est dans la jungle que nous avançons à la découverte des vestiges mayas sur lesquels on peut escalader. Pour atteindre la Gran Plaza, il faut s’aventurer sur 1km dans la jungle.

C’est clairement mon coup de cœur des vestiges maya. Isolé dans la jungle vous marchez tel Indiana Jones sur les traces d’une civilisation passée. Le silence est d’or hormis ce putin de groupes d’italiens qui est extrêmement bruyant ! Nous gravissons les temples un à un pour admirer le site. Il a la plus haute pyramide connue du Yucatan et accueillait environ 50000 habitants. Quelle que soit la direction où vous regardez d’en haut, vous êtes perdus dans la jungle et vous voyez des ruines dominant les arbres. Nous escaladerons notamment la « estructura 2 » qui se caractérise par deux parties : une première ascension qui vous amène déjà très haut puis après il faudra faire de nouveau chauffer les cuisses pour atteindre l’apex véritable. De 250 environ à 700 après JC, Calakmul était le centre du royaume de la Tête du Serpent… c’est la période classique où le déclin Maya se profilair doucement au profit des Toltèques et les Itza (là où Chichen Itza fut construite). Et c’est en 1492 que les Espagnols débarquèrent et commencèrent à conquérir la région… l’avant et l’après appartiennent à l’Histoire que je ne connais pas trop mais qui donnent envie de s’y intéresser. L’héritage laissé par la civilisation Maya est grandiose ! Et nous sommes loin d’en avoir fait le tour dans nos tribulations. Nous avons tracé un parcours pour voir les ruines les plus spectaculaires et connues mais il en existe d’autres tout aussi intéressantes (qui a dit Ek Balam qu’on ratée à 4mn près). Nous resterons 2h30 à arpenter la jungle et la cité avant de reprendre la route dans le sens inverse où nous croiserons seulement quatre voitures d’aventuriers. La route est assez pénible et arriver au bout est fatigant. Mais il nous reste encore 300km pour regagner Tulum, notre point de chute.

On fera une pause de 30mn à la lagune de Bacalar qui vaut le coup d’œil : des pontons s’avancent dans la lagune où vous pourrez plonger dans une eau turquoise. Endroit assez touristique, les bikinis côtoient les cocktails ! Qualifiée de « nouveau Tulum » par le lonely planet, je n’y crois pas une seule seconde tellement le marécage d’avant les eaux turquoises que vous traversez avec le ponton vous renvoie de temps à autre des mauvaises odeurs pendant que vous sirotez votre mojito ou votre piña colada de l’autre côté de la rue bordant la lagune. La piña colada acheva d’ailleurs ma partenaire de voyage sitôt que nous repartons en direction de Tulum. Ici, les semi-remorques qui sont deux fois long que les nôtres serrent sur la droite pour vous laisser passer comme tous les véhicules lents. C’est très simple de rouler au Mexique car c’est tout droit, c’est bien indiqué quand il y a une ville et les grands axes sont en bon état.

Nous arriverons de nuit à Tulum et nous ne trouverons pas immédiatement l’hôtel à l’adresse indiquée. Sans doute trop fatigués, la guest house était de l’autre côté de la grosse route qui était traversée de toute part par les nombreuses voitures (allumées par les phares), les vélos (pas allumés par une loupiote). Galérant et fatigué, nous avons dû faire un appel à un taxi pour qu’il conduise ma partenaire de voyage à l’endroit désiré pendant que moi je suivais en voiture. Ce n’est pas comme si nous avions lâché 500 pesos car le taxi n’avait pas de change pour une course de 5mn à 150 pesos, que nous n’étions passé devant à deux ou trois reprises. Je vous passerai aussi ma demande au vendeur dans un Occo (le carrefour market du coin) d’appeler avec son téléphone l’hôtel pour qu’il vienne nous chercher, la dame de l’hôtel me disant précisément où était son hôtel. Lieu magnifique avec une chambre exotique et une piscine ouverte 24/24, nous n’en profiterons pas car nous y resterons qu’une nuit. Nous ne faisons qu’un stop à Tulum car demain nous embarquons pour l’ile de Cozumel !

On s’endort tôt après avoir été cherché de la nourriture et de l’eau dans la supérette d’une station service qui a des palettes de canettes de corona plus grande que moi en stock. Nous n’avions pas prévu les vestiges de Tulum dans notre périple mais comme notre ferry étant à 13h30, nous aurons un peu de temps quand même ! D’ailleurs, beaucoup de guides de voyage (ou peu connaissant bien l’endroit) disent que c’est difficile de prendre le ferry car il n’y a pas de réservations possibles et qu’il faut faire la queue pendant une demi-journée. En fait, pas du tout, vous pouvez réserver 24h avant votre place de voiture dans le ferry avec la compagnie Transcarribean. Il vous suffit d’enregistrer sur leur site votre voiture (marque modèle et immatriculation) et pour 50euros, vous aurez un billet de transport vers Cozumel !

C’était une très grosse journée (levés à 5h, arrivés à 20h30) passant de la jungle profonde de Calakmul au bord de la lagune de Bacalar pour enfin finir proche de la mer des Caraïbes à Tulum.

Jour 8 : samedi 18 février 2023, la route de Calakmul Aujourd’hui, on a tracé la route pour le sud dans l’Etat de Campec...
19/02/2023

Jour 8 : samedi 18 février 2023, la route de Calakmul

Aujourd’hui, on a tracé la route pour le sud dans l’Etat de Campeche. On a roulé, roulé, roulé pendant 5h. D’abord c’était de l’autoroute puis après c’était de la route, puis après c’était un chemin pour nous mener dans notre lodge à l’entrée de la réserve naturelle de Calakmul.

Merida -> Campeche : 170km (2h de route + le temps de trouver le centre historique et de se garer)
Nous nous baladerons dans Campeche, ville fortifiée et portuaire, son centre historique vaut particulièrement le détour avec ses façades pastel colorées et sa cathédrale. Nous nous perdrons dans ses dédales avant de manger dans une rue piétonne. Nous explorerons aussi le long de la mer en trouvant ces lettres de noblesse où nous poserons (les Mexicains sont tellement gentils que l’un d’eux nous a proposé de faire des clichés… tu laisses ton sac parterre et il se prête au jeu du photographe et nous de la pose). Il y règne une ambiance de carnaval où des milliers de chaises pliables sont installées au bord de la route… mais nous devons partir, nous avons encore de la route.

Campeche->Conhuas (village à l’entrée de la réserve de Calakmul) : 245km (3h de route)
Nous nous arrêterons pour faire des photos de certains petits villages que nous traversons. Vous savez ces villages où les églises sont encore faites de parpaings, ou encore ces villages où les jeunes filles et les grands mères sont au milieu de la route avec des fruits à vous vendre…

Conhuas…
A peine arrivés pour checker avec notre hôte… attendez, il faut que je vous raconte notre arrivée. J’avais rentré dans le gps l’adresse mais dans une autre ville plus loin que Conhuas, bref, je m’étais déchiré. C’est pour ça qu’on ne comprenait pas les panneaux indiquant des distances qui ne correspondaient pas à celles du gps. Je roulais quand soudain ma partenaire de voyage dit à haute voix « tiens c’est pas là qu’on est : cabañas Calakmul ». Je lui répondis « oui, bizarre alors que le gps indique 1h de route»… l’entrée du parc de Calakmul se dévoile sur notre droite… C’était bien là ! Je fais un demi tour pour rejoindre notre lodge à travers le petit village de Conhuas.

A peine arrivés pour checker avec notre hôte que nous repartons non loin de notre lodge pour aller voir au coucher de soleil les chauves souris sortir de leur grotte… rien de bien exceptionnel me direz-vous mais les voir sortir en tourbillon de la cave en contre-bas (il y a en a quand même 2 à 3 millions) avant d’aller chasser, c’est tout simplement impressionnant ! Il faut le voir pour le croire. Nous sommes une vingtaine de touristes en contre haut et les chauves souris déboulant à toute vitesse sortent de la cave en spirale sans se toucher. C’était la carte « visite imprévue » que ma chérie n’avait pas vu arriver…

Nous posons enfin nos valises après un changement de lodge pour avoir la moustiquaire au dessus du lit. Nous sommes à l’entrée de la jungle, donc il vaut mieux prendre trop de précautions que pas assez surtout que nous avons vu des moustiques tigres trainant ici et là… il est déjà 20h00 et notre hôte nous prépare à manger. C’est comme à la maison : la carte du menu n’invite pas au choix mais c’est excellent !

Nous sommes dans deux lits séparés avec chacun une moustiquaire prêts à nous endormir. Il est loin le confort de notre hôtel de l’île paradisiaque d’Holbox, il est loin celui que l’on va avoir dans deux jours à Cozumel… mais encore une fois, voyager c’est connaître aussi ce genre d’expériences dans un confort spartiate chez des gens accueillants qui n’ont qu’une envie c’est que vous gardiez un bon souvenir de votre passage !

Jour 7 : vendredi 17 février 2023, les alentours de Merida Premier Alentour : Uxmal, cité antique maya moins prestigieus...
19/02/2023

Jour 7 : vendredi 17 février 2023, les alentours de Merida

Premier Alentour : Uxmal, cité antique maya moins prestigieuse que Chichen Itza mais tout aussi intéressante car située dans la jungle. Ce vestige est moins fréquenté aussi. Il faudra s’acquitter d’une taxe pour le gouvernement du Mexique et une autre pour le gouvernement du Yucatan. Donc oui il faudra bien aller à deux guichets et payer deux fois ! Il nous faudra une bonne heure pour faire le tour qui à la différence de Chichen Itza est imposé.

Deuxième Alentour : hors des sentiers battus, le cenote de Kankirixche mérite le détour. En mode 4x4 après avoir quitté la grande route, nous roulons à 10km/h pour éviter de crever surtout que nous n’avons croisé personne depuis un certain temps. On y rejoindra une famille de Mexicains et d’autres français arriveront. Nous ne sommes plus seuls. Elle n’est pas aussi touristique que Suynote mais l’eau est plus chaude et plus profonde avec un plongeoir à 5m de haut.

Troisième Alentour : Celestùn et les flamants roses. On ne sauvait pas trop à quoi s’attendre, mais déjà pour embarquer sur la « lancha », un bateau, il faut être 6 personnes sinon vous payerez plus cher. Un bateau coûte 2400 pesos plein ou pas. Rapidement avec un couple de français (oui parce que dans le Yucatan il y en a plein) et un autre couple tchèque, nous voguerons sur l’immense rivière saumâtre à la recherche des flamants roses. Ici les autochtones ne parlent pas français et connaissent quelques mots en anglais ce qui fait qu’on se comprendra bien et il pourra nous expliquer les 2-3 choses à savoir sur cette réserve naturelle. Plein gaz le long de la mangrove, nous glissons sur l’eau. Nous croisons les cormorans et les pélicans (je repense à feu mon appareil photo) en plein vol qui nous suivent en escadrons. On se croirait dans les films documentaires qu’on voit à la télé. Soudain, au moins, entre la jungle et l’eau marron, un liseré orange me faisant penser à du feu apparaît. Plus nous nous approchons, plus des milliers les flamants roses se dessinent… nous somme à 3 mètres d’eux, moteur coupé. Ils sont en train de se nourrir du plancton qui leur donne cette couleur rose. On les voit marcher sur l’eau et s’envoler pour aller plus loin. C’est mieux qu’un document à la télé. Nous resterons une trentaine de minutes en plein milieu de cette colonie rose qui peut atteindre 13000 flamants roses. C’est le coup de cœur de cet endroit même si 1) les plages de Celestùn sont paradisiaques 2) boire un mojito les pieds dans le sable blanc est kiffant 3) les mexicains sont sympas et engagent une conversation pour te dire ce qu’il faut visiter et 4) se baigner dans l’eau turquoise du golfe du Mexique à 24 degrés à 17h30 est rafraîchissant après une journée chaude.

On finira la soirée au même endroit qu’hier pour écouter cette fois-ci un concert de salsa cubaine. L’emplacement est bondé mais on trouvera une place à côté de musiciens. Même sanction qu’hier : Mojitos (le serveur s’amusera de moi en me disant qu’il avait compris Burrito) et des Gringas sorte de tortilla composée avec du fromage et de l’ananas…on écoutera les chansons, on laissera nos sacs (oui c’est safe cette partie du Mexique) et on ira faire une danse pour terminer en beauté cette soirée sur l’estrade parmi d’autres couples de danseurs…

Nous sommes exténués de cette journée passée dans les alentours de Merida : ce n’est pas loin de 4h45 de route en tout dans la journée qu’on aura parcouru sans compter rentrer dans la ville de Merida (capitale du Yucatan) de nuit avec les chiens à éviter, les voitures aussi, les camions, les pietons et les tuk-tuk, et tout ça dans des rues mal ou non éclairées !

Il doit être 0h00 quand nous tombons dans le lit… demain, on aura de la route (il faut que je pense à regonfler les pneus et à faire le plein d’essence à Merida que je referai une deuxième fois demain midi à Campeche) pour rejoindre l’entrée de la zone archéologique de Calakmul, dans l’état de Campeche plus au sud.

Jour 6 : jeudi 16 février 2023 Merida connection : Chichen Itza & Izamal Nous partons tôt (7h00) pour arriver dans les p...
19/02/2023

Jour 6 : jeudi 16 février 2023 Merida connection : Chichen Itza & Izamal

Nous partons tôt (7h00) pour arriver dans les premiers au site archéologique de Chichen Itza, patrimoine mondial de l’unesco et l’une des sept merveilles du monde moderne.

Nous avons réservé les billets par internet la veille et donc en mode coupe file nous passons devant une queue d’une cinquantaine de personnes qui attendaient déjà. Nous sommes quand même derrière une trentaine d’autres prêtes pour admirer ce temple qui fait tant rêver les imaginaires des gens. Ce que vous devez savoir c’est que vous devez payer une taxe si vous avez une go pro ! En fouillant mon sac le garde me dit que je dois aller payer cette taxe… je ne compte pas l’utiliser et je n’irai pas de nouveau faire la queue pour payer une taxe : en même temps en go pro pas sûr que ça rende bien! Bien dégoûté que mon appareil photo ait rendu l’âme quand même ! Ça fait le 2ème qui lâche en 8 années de voyage.

Nous sommes déjà en train de poser devant la pyramide « El Castillo » quasiment seuls pendant qu’une ribambelle de vendeurs installent leurs shops pour vendre aux touristes les objets rappelant la culture maya. Ils vous laisseront regarder et vous pourrez négocier un peu les prix. Vous ne vous sentirez pas oppressés et les quelques uns qui tenteront de vous aguicher se contenteront de dire « amigos, c’est presque gratuit ». La pyramide de Kukulcan (divinité du serpent à plumes) se dresse devant nous à 25m de haut avec ses 9 niveaux. Je sortirai la carte de la photo excessive pour prendre ce vestige sous tous les angles possibles pour bien sûr n’en retenir que 4 ou 5 au final. L’acoustique architecturale est impressionnante et les guides tapent dans leurs mains pour la faire écouter aux touristes. Au loin, des rugissements de jaguar raisonnent : ceux sont les vendeurs qui utilisent une corne spéciale que vous pourrez acheter. En dessous de la pyramide, il y a un cenote qui servait aux sacrifices humains mais nous ne pourrons pas la voir ni d’ailleurs grimper les marches. De nombreuses gravures des dieux tenant dans leur main un cœur humain jonchent les murs. Vous ne pourrez pas les rater sur les ruines de « la Plateforme des crânes ». Cette cité maya est vraiment magique ! Je ne savais pas que les Mayas faisaient du jeu de b***e ! Pour faire simple, il y a un anneau vertical accroché sur un mur (deux murs se font face de façon parallèle) et ils devaient rentrer la b***e dans le panier adverse. L’acoustique du couloir de cette aire de jeu est exceptionnelle encore une fois : on peut entendre les gens parler à l’autre bout du terrain. La cité est encore en cours de fouille et de restauration ! On y passera deux bonnes heures pour voir tous les vestiges à l’aide de notre plan. Nous nous étions éloignés dans la partie des vestiges de l’observatoire et quand nous revenons sur nos pas, tous les vendeurs sont prêts faisant une ola d’honneur aux visiteurs… oh putin, c’est noir de monde quand nous revenons proche de la pyramide centrale. Les queues de Tamalous s’enfilent… c’est bruyant ! Le calme est perdu et le mysticisme du lieu s’évapore. Il est temps de partir et se frayer un chemin à contre-courant s’avère difficile !

Nous poursuivons notre route vers Merida en faisant un détour à Izamal, la ville jaune ! Magnifique stop que je vous recommande pour deux ou trois heures avec son somptueux couvent et ses façades jaunes…

Sans gps, nous irons jusqu’à la ville de Merida qui est embouteillée (sans le savoir, nous arrivons en plein carnaval - en ce moment des écoles - où chacune d’elles marchent dans la ville déguisée). Nous irons grâce à la localisation sur googlemap jusqu’à la rue 62 là où est notre hôtel. Nous nous garerons devant un hôtel et ma partenaire ira demander à l’accueil pour savoir où se trouvait le nôtre. On est incroyablement bon, là où j’ai arrêté la voiture, c’était notre hôtel aux allures d’hacienda espagnole ! Avant de parcourir la ville, nous nous reposons un peu de la route. Nous sommes en plein centre-ville, découvrir Merida à pied ira vite.

Nous ferons des emplettes dans un shop Maya (pas made in China comme ils se plaisent à nous dire). D’ailleurs la découverte de ce magasin maya s’est faite grâce à un Mexicain qui parlait pas mal français et qui voulait nous montrer sa culture au détour d’une rue. On se balade dans cette ville qui semble être dynamique et festive. On dégotera notre adresse du soir « mercado 60 » où plein de food trucks vous proposent différentes cuisines et où un concert commence. Mojitos et gringas seront dégustées sous des airs de Cumbia !

Nous rentrons exténués vers 23h. Demain, on se lèvera tôt pour commencer le journée par un autre vestige maya, Uxmal.

Jour 5 : mercredi 15 février 2023, Valladolid, La Colorée Nous nous levons tranquillement et en regardant les horaires d...
17/02/2023

Jour 5 : mercredi 15 février 2023, Valladolid, La Colorée

Nous nous levons tranquillement et en regardant les horaires du ferry, nous espérons attraper celui de 9h30. Nous sommes prêts à 8h15. Nous quittons notre guesthouse sympa (rapport qualité/prix abordable pour une île extrêmement chère : vous paierez tout presque comme en France). Nous sommes à 25mn de marche du port et nous n’aurions jamais pensé avoir celui de 8h30. Traîner une valise dans le sable, ça ralentit certes mais nous prendrons un taxi à la hâte sur la place centrale qui nous mènera pour 3 euros au port. Figurez-vous que le ferry était toujours à quai (nous nous étions dit que le temps de mettre les valises sur le bateau, on pourrait l’avoir mais sans y croire vraiment). C’est fait ! Nous sommes les derniers à embarquer tout juste !

Holbox, île paradisiaque, est idéale pour commencer un trip dans le Yucatan : chiller, réserver les sites mayas, réserver des plongées en fin de séjour sur Cozumel, noter les bonnes adresses des différentes villes qui seront sur le parcours…

Nous récupérons la voiture là où on l’avait laissée pour 300 pesos. Nous prenons la route pour Valladolid (165km à peu près). Pour faire de l’essence, nous nous arrêterons à Kantunilkin, charmant petit village où je pris un sens interdit ! C’était sans compter sur l’aide des habitants qui te m’ont signe de faire marche arrière en souriant. Ça doit arriver souvent avec les étrangers vu leur signalisation différente : à chaque coin de mur, vous avez une pancarte sur laquelle il y a une flèche qui vous indique le sens de la route. Dans cette station, nous glanons auprès de l’hôtesse de caisse du wifi pour réinscrire l’itinéraire sur Waze (on naviguait à vue depuis le port de Chiquila), un café, et des gâteaux en guise de petit-déjeuner. En même temps, nous avons gagner une heure en attrapant le bateau d’avant.

Sur la route en bon état et malgré des ralentisseurs dans les villages, nous traçons vers un cenote : Suytun ! Pour faire simple, c’est un gouffre rempli d’eau. C’est de l’eau douce mais qui communique avec une couche inférieure d’eau de mer donc avec l’océan par des conduits ! C’est d’ailleurs très prisé par les plongeurs mais je n’aurais pas le temps et la seule qui aurait été possible dans le périple n’est plus reservable car déjà prise d’assaut par “les divers travel” depuis plusieurs mois. Revenons au cénote : chez les Mayas avant leur christianisation par les Espagnols, le cenote a un caractère sacré permettant d’accéder à “l’inframundo” : une sorte de passerelle avec les esprits des morts ou un truc comme ça si j’ai bien compris les explications. Suytun est l’un des plus connus et des plus beaux. Toutefois, vers 12h00, lorsque nous arrivons, il y a peu de monde. On fera la queue pour faire des photos sur le ponton de pierre au milieu de l’eau. On s’y baignera aussi. L’eau est fraîche proche des 20 degrés je dirai mais l’expérience avec l’inframundo est à vivre. Le gilet de sauvetage est obligatoire et vous ne paierez pas plus cher pour l’entrée. La seule consigne, c’est pas de crème solaire et une do**he avant. Quelques français bien cons nageront derrière en arrière plan du ponton juste pour gâcher les photos des gens car ce n’est clairement pas ici qu’on fait des longueurs ! Le temps est compté : environ 1h dans cet endroit est autorisée.

Nous repartons pour Valladolid et nous avons gagné entre temps 1h avec encore un fuseau horaire décalé. Mais ça ne suffira pas pour nous rendre à El Balam, vestige maya du coin. En effet, nous arriverons à l’hôtel de bonne heure, prendrons notre chambre en avance, mangerons dans les halles de Valladolid à côté de la grand place à 10mn de notre hôtel et repartirons pour 35mn de trajet. Notre arrivée était prévue à 15h45 pour une dernière entrée à 16h00 (le site fermant à 17h). Putin de politique d’investissement dans les autoroutes payantes nouvelles du Yucatan pour fluidifier les liaisons, de travaux associés à la ligne de train le long de la route archéologique reliant cités mayas et villes incontournables, et de déviations à n’en plus finir faisant vriller waze et nous ramenant vers cancun… on se prendra 30mn de plus d’erreurs de trajet nous faisaient arriver à 16h04 à Ek Balam. Les guichets étaient fermés et malgré nos négociations avec le responsable culturelle et les seins de ma partenaire en valeur, ça n’a pas suffit. Ici l’heure c’est l’heure et nous repartirons déçus pour Valladolid. L’heure c’est l’heure sauf pour payer au restaurant. Ils ont une fichue manie de vous faire languir 30mn pour ramener l’addition les bougres. C’est pour ça que maintenant dès qu’ils viennent débarrasser (parce que pour ça ils font vite), je lance « podria tener la cuenta por favor » pour l’avoir le plus rapidement possible. Mon espagnol est rouillé mais Romain m’a traduit les phrases essentielles avant mon vol de Paris (je souhaiterai avoir, le plein (de la voiture), comment fait-on pour aller ? et 2-3 autres phrases). Ça suffit largement pour se dépatouiller ici surtout qu’ils parlent tous anglais et certains français. Et surtout, les Mexicains veulent t’aider et prendront le temps avec toi avec le sourire (même les policiers municipaux)…

Nous sommes donc à Valladolid avec l’échec de Ek Balam mais rapidement partir à la découverte de la ville efface la déception et ce n’est pas les ruines Maya qui manqueront sur notre parcours. Valladolid, la colorée ! Petite ville (enfin 3ème ville du Yucatan) qui est délaissée par le lonely mérite une halte pour l’arpenter. Une demi-journée peut suffire pour en visiter les principaux attraits… Errer dans ses dédales au couchant est particulièrement joli avec ses façades de toutes les couleurs…

Nous rentrons tôt (enfin vers 22h) car demain nous partirons à 7h du matin pour Chichen Izta, l’une des sept merveilles du monde moderne, un vestige maya qu’on ne ratera pas cette fois-ci !

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