18 mois autour du Monde

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18 mois autour du Monde Cette page est pour vous, pour nous, pour partager notre voyage, pour garder un lien avec vous tout
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"La terre est ronde pour une seule bonne raison, après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la m...
22/12/2017

"La terre est ronde pour une seule bonne raison, après avoir fait le tour du monde, tout ce qu'on veut c'est être à la maison."

Ça y est, toutes les bonnes choses ont une fin, nous écrivons ce message dans l'avion du retour. Après 530 jours, 18 pays visités, 17 avions, 206 bus, 66 bateaux, 21 trains, 91 autostops, 246 lits différents et un nombre infini de souvenirs : ON RENTRE ! Nous serons dans quelques heures à Lisbonne puis à Lyon, puis dans notre campagne entre Sévelinges et Chandon !

Nous garderons en tête tous ces paysages traversés, personnes rencontrées que ce soit locaux ou voyageurs. Beaucoup de gens qui nous ont ouvert les bras pour nous partager et faire connaître leurs environnements, coutumes, nourriture, langue ...
Derrière chaque paysage, rencontre ou chose exceptionnelles que nous avons pu voir ou vivre, nous nous rappelons des milliers de kilomètres parcours en bus, bateaux, avion, auto stop ; des centaines heures attendues au bord de la route, gares et stations de bus ; des dortoirs bruyants, chambres minuscules, des dodos avec une vue à couper le souffle...

Encore une fois, nous voulons remercier nos parents, familles et amis qui nous ont soutenus, rendus visite. Nous avons pu avoir la chance de pouvoir partager un bout de chemin ensemble et nous garderons ces souvenirs précieux en tête pour longtemps c'est sûr. Ces visites lors du voyage ont été des bouffées d'oxygène qui nous ont permis parfois de ré-ouvrir les yeux sur ce que nous voyons à travers ceux des autres. Ces visites nous ont remotivés pour continuer. Malgré la distance et les mois qui défilaient nous nous sommes toujours sentis avec vous et réciproquement vous avez toujours été présents dans toutes les choses que l’on pouvait voir, sentir, toucher.

On nous a souvent dit que nous avions de la chance de faire ce voyage. Pour nous, cette chance nous l’avons provoqué par notre envie de vivre une expérience riche en émotions, de s’ouvrir au maximum au monde et d’oser réaliser un rêve d’enfant. Nous sommes certains que la seule chance que nous avons c’est d'avoir une famille et des amis qui nous ont soutenu avant et tout au long du voyage.

Nous voulons aussi remercier tous ceux qui ont suivi notre voyage : familles, amis, collègues, amis d'amis, amis de famille, collègues, amis de collègues (enfin toutes les combinaisons possible), pour votre soutien et gentils messages qui nous ont fait chaud au cœur.

Nous n'avons pas la prétention par ce voyage d'avoir tout vu, nous avons pu avoir un aperçu de ce que chaque pays avait à offrir (paysages, culture, nourriture, faune ...). Nous avons essayé par cette page de vous transcrire et partager ce que nous avons vu et peut être vous donner l'envie de partir à l'aventure.

Il est sûr qu'il nous t**de de retrouver notre confort, de ne plus porter et faire le sac tous les 2 ou 3 jours, de changer de vêtements, de pouvoir cuisiner, retrouver nos soirées entre copains ... Nous sommes heureux de rentrer, de retrouver une vie plus "normale" à Lyon auprès de nos familles et amis.
Nous repartirons un jour c'est sûr, certainement pas de la même façon et peut être pas aussi longtemps mais le monde est encore grand avec des trésors qu’ils nous t**dent déjà de découvrir. Le meilleur reste à venir!

Charly et Marjorie

Un fleuve à passer et voici déjà le Brésil, dernière (courte) étape du voyage. Pas de temps à perdre, direction les chut...
21/12/2017

Un fleuve à passer et voici déjà le Brésil, dernière (courte) étape du voyage. Pas de temps à perdre, direction les chutes d’Iguazu coté Brésilien cette fois. Le site est bien moins grand mais offre de superbes points de vue sur les cascades toujours aussi impressionnantes, ça rafraichi bien !

On passe ensuite par Sao Paulo, plus grande ville d’Amérique du Sud de 17 millions d’habitants, très très (voir trop trop) grande, impossible à appréhender. Cela ne nous plait pas trop, on ne fait pas long feu ici. Cette ville offre tout de même de bons aperçus de la vie Brésilienne entre cuisine populaire (toujours très copieux !) et apéros dans la rue.

On saute dans un bus, direction la « costa verde » et un peu (beaucoup) de repos à Paraty et ses environs. Balades dans la superbe ville coloniale de Paraty, expéditions dans la jungle pour se baigner dans des rivières, plages, sortie en bateaux dans la baie. Il fait très chaud, l’endroit est touristique (beaucoup de touristes locaux) mais très agréable. On engrange un maximum de soleil et de température pour revenir dans l’hiver Français !

On arrive à Rio de Janeiro après notre dernier voyage en bus ! Il fait très très chaud, le thermomètre de la gare indique 39°C, pas facile avec les sacs qui sont bien lourds en cette fin de voyage. On loge dans le quartier Santa Teresa qui ressemble à s’y méprendre au vieux Lisbonne, on ressent l’influence Portugaise de partout (architecture, nourriture ...) Les balades dans le quartier sont agréables. On file dès le premier jour vers le Corcovado et son Christ gigantesque, et whouahou : quelle vue, la baie de Rio s’étend sous nos yeux, un magnifique panorama sur la ville. On se promènera entre Stade de Maracana, les plages de Copacabana et Ipanema ! On finit bien le dernier soir avec coucher de soleil sur la plage d’Ipanema, apéro de Caipirinha (cocktail brésilien) et Churrasco (buffet de barbecue de viandes … on se prépare aux excès de Noel !). Le soir tout est toujours très animé (même un lundi soir), du monde dans les rues, des groupes de musique, de la samba : ça vie !!! C’est le Brésil !

On a bien apprécié ce court séjour au Brésil, pays encore une fois immense qui mériterai beaucoup plus de temps. On a adoré les Brésiliens et leurs sourires et joie de vivre, certainement les gens les plus joyeux que nous avons croisés !

Aller, zou : ON RENTRE !

On part de bonne heure de Puerto Natales avec pour objectif de la journée, 270km de stop en pleine pampa Patagonienne en...
08/12/2017

On part de bonne heure de Puerto Natales avec pour objectif de la journée, 270km de stop en pleine pampa Patagonienne entre Chili et Argentine pour rejoindre nos copains Alex et Lili à El Calafate le soir même. Les retrouvailles sont joyeuses, ça fait du bien de retrouver les copains 16mois plus t**d !

On part à l’assaut du glacier Perito Moreno, on a vu quelques glaciers depuis le début de notre voyage (en Nouvelle Zélande, Canada, Pérou, Chili) mais celui-ci est sans aucun doute le plus grand, impressionnant qu’on ait pu voir. C’est un des seuls glaciers dans le monde qui continue de grandir (2m par jour). On est sous le choc/charme de celui-ci : ses reflets bleus/gris, ses blocs de glaces qui tombent dans le lac dans un bruit de tonnerre … whouahou, quelle claque !

En mode Pékin Express, on fait une compétition de stop avec Alex et Lili pour rejoindre El Chalten à 200km plus au nord … ils nous mettrons une sacrée pâtée ! El Chalten est un peu le paradis de la randonnée de montagne du sud Argentine, avec ses montagnes à pic : Cerro Fitzroy et Cerro Torre. On arrive sous une météo plutôt menaçante, pas grave on se lance dans un trek de 3 jours, on verra bien ! La première journée est nuageuse mais offre des beaux points de vue sur le Cerro Fitzroy qu’on apercevra « presque » découvert de nuages. On plante le campement pour la nuit dans une forêt au pied du Fitzroy, il fait très froid mais on est plutôt bien équipé pour le froid, ça va aller … Pendant la nuit, des trombes d’eau s’abattent sur la nôtre vieille tente de rando, le matin on se réveille inondés de flotte, nos affaires sont entièrement trempées … aïe aïe aïe, retour à El Chalten la mine basse. Après une bonne fin de journée de séchage de la totalité des affaires, on s’endort au chaud. Le lendemain on rattrape le temps perdu en faisant le reste de la boucle initialement prévue avec 25km, le Cerro Torre n’aura pas voulu montrer son nez mais on en aura bien profité ! Une dernière soirée avec Alex et Lili et c’est déjà le moment de se séparer après une bonne semaine de marche !

Notre plan initial était de retourner au sud Chili pour aller voir les pingouins autour de Puerto Natales, finalement on se met un peu au travail ! On avait envie de vivre une expérience dans une estancia (ranch) en Patagonie, on va donc faire du wwoofing (travail en échange du logement et du couvert) à l’estancia Santa Thelma ! Pour s’y rendre, encore une fois quelques 330km à parcourir en stop, on restera plus de 7h au bord de la route, pour 7 voitures … la 7ème sera heureusement la bonne !

On arrive à l’Estancia Santa Thelma chez Marc-Antoine et direct on se met au boulot ! Au programme de cette semaine : bricolage pour Charly (faire des portails en bois), s’occuper des chambres de l’hôtel pour Marjorie, vaccination de 80 béliers (avec prises de catch pour les immobiliser au sol), mise à mort d’un bélier pour le diner et pour finir d’inoubliables balades à cheval dans la pampa au crépuscule.

Plus d’infos sur l’estancia Santa Thelma et Marc-Antoine ici : https://www.facebook.com/333194490075043/videos/800818366645984/

On repart de l’Estancia avec pour objectif, rejoindre Ushuaia rapidement ! Après une journée échec avec le stop à Rio Gallegos à quelques dizaines de kilomètres de rentrer sur l’ile de la Terre de Feu, on prend un bus et arrivons à Ushuaia ! Ca y est ! On est à un bout du bout du monde !!! On restera 3 jours en Terre de Feu, une bonne journée dans le parc National du même nom et quelques petites balades dans la ville, il pleut et neige beaucoup ; pas transcendés par le lieu ! Ce n’est pas vraiment l’image du bout du monde que l’on peut avoir en tête : tout est très cher, très touristique … On aurait voulu aller à Puerto Williams en Terre de Feu Chilienne, qui est pour le coup vraiment la ville la plus australe du monde, faute de temps, ça sera pour la prochaine fois !

On vole d’Ushuaia vers Buenos Aires. La ville est immense mais très agréable, ça fait du bien de retrouver le soleil et la chaleur ! Par contre c’est une ville très peu dépaysante pour nous Français, mais comme on n’a pas vu la France depuis un moment, ça nous plait !

Quelques heures (12h) de bus, voilà le parc Esteros del Ibera, super balades aux milieux des crocodiles, capibaras (le plus gros rongeur du monde !), perroquets, singes, renards, biches … immergé en pleine nature et c’est super ! Encore un coup de bus plus t**d (17h), un des spots les plus touristique au monde, mais qui en vaut grandement la peine : les chutes d’Iguazu ! On peut s’approcher vraiment près, ça fait un bruit énorme, ça éclabousse (pour le coup c’est cool, les 32° de la jungle sont difficile à supporter). C’est très, très impressionnant, à voir et à revoir ! Demain justement direction le Brésil pour voir les chutes de l’autre côté de la frontière !

Un super séjour en Argentine, pays vraiment immense, plein de surprises, on reviendra un jour, c’est sûr, pour profiter du nord et du centre du pays qui entre Mendoza, Salta et la péninsule de Valdes à énormément à offrir ! Seul bémol (pas des moindres) : les prix, tout est très cher … En effet l’Argentine subit depuis quelques années une grave crise financière et donc une énorme dévaluation de sa monnaie (il y a 2 ans 1€=10 Pesos, aujourd’hui 1€=20 Pesos) du coup les prix ont énormément augmentés (triplés voir quadruplés) ces 3 dernières années. Les inégalités n’ont jamais été aussi grandes…
En route pour la dernière étape et les 2 dernières semaines du voyage ! Un peu (beaucoup) de chaleur avant de revenir dans l’hiver Français : le Brésil !

Après 1 semaine bien mouvementée sur l’Ile de Pâques, on atterri sur le contient, on saute dans un bus et on arrive à Va...
22/11/2017

Après 1 semaine bien mouvementée sur l’Ile de Pâques, on atterri sur le contient, on saute dans un bus et on arrive à Valparaiso à une centaine de kilomètres de Santiago au bord de l’océan Pacifique. Ville aux 44 collines, aux maisons colorées et au street-art omniprésent, se balader dans ses rues, c’est comme être dans une galerie d’art à ciel ouvert ! Au programme, visite de la ville, re-retrouvailles avec Félix et repos. Pour une fois, on a loué un petit appartement pour quelques jours, quel plaisir de pouvoir se poser et se reposer dans un endroit calme. On appréciera le coté bohème de la ville, ses petits cafés et rues pleines de charme.

Un bus de nuit et on débarque à Pucon à environ 1000 kms au sud de Santiago dans la région des lacs et volcans. La météo ne semble pas être de notre côté, nous sommes début du printemps austral (dans l’hémisphère sud c’est inversé) ; donc pas mal de pluie et beaucoup de neige restent sur les sommets. On pourra tout de même bien profiter du parc d’Huerquehue pour faire de la rando, on aura le droit à de beaux points de vue sur lacs, forêts et volcans enneigés!

On file ensuite pour une semaine sur l’ile de Chiloé, seconde plus grande île d’Amérique du Sud. On partira à la découverte des différents petits villages, visite des Palafitos (maisons colorées sur pilotis typique de l’île) et des nombreuses églises en bois classées au patrimoine mondial de l’Unesco. On a bien aimé l’île de Chiloé aussi pour la bonne nourriture entre Curanto (barbecue de viande et fruits de mer énorme, cuisiné dans un trou dans le sol avec des pierres chaudes), saumon (le Chili est second producteur mondial après la Norvège), des ceviches de poissons, crabes et fruits de mer ou encore des pâtisseries héritage de l’immigration Allemande du siècle dernier.

Une journée de stop plus t**d, nous voilà à Puerto Montt prêts à embarquer dans le cargo Navimag, pour 4 jours dans les fjords, en route pour Puerto Natales au cœur de la Patagonie Chilienne ! Sur ce bateau : des containers, des voitures et camions et une centaine de courageux voyageurs prêts à braver héroïquement (plus ou moins) le passage en mer dans le golf de P***s (et ses vagues de 14m). Entre 2 vomis, on profitera de la vie sur le bateau, à admirer les paysages déserts du sud Chili entre fjords, glaciers, iceberg, îles, dauphins et vents violents.

On arrive à Puerto Natales, village « base » pour explorer le parc Torres del Paine. On découvre une ville quasiment morte, des inondations on sévit quelques jours avant notre arrivée et une coupure générale d’eau immobilise la ville. On arrive difficilement à trouver une auberge, on se prépare pour notre expédition dans le parc.

On part pour le trek W du Torres del Paine, 85kms sur 5 jours entre montagnes, lacs, pics rocheux, vallées, glacier et forets. On a de la chance, il fait super beau et on est épargné par les vents. On en aura un peu bavé au départ, cela faisait un petit moment qu’on n’avait pas fait de trek sur plusieurs jours avec les sacs. On a adoré découvrir ces paysages magnifiques, avec comme clou du spectacle les 3 « torres » (tours) complètement dégagées (on a tellement croisé de gens qui n’ont jamais pu les voir à cause des conditions météo) !

On quitte le Chili après près de 2 mois dans le pays (un peu à contrecœur mais on doit avancer la fin se rapproche), nous avons adoré la grande diversité de paysages (volcans, glaciers, fjords, lacs, montagnes, déserts) ; la gentillesse, l’accueil et l’hospitalité des gens ; de superbes rencontres ; avoir le temps de prendre le temps ; de revivre l’expérience du stop ; une nourriture excellente (entre viandes, fruits de mer, poissons, vins …) ; une histoire récente très touchante … certainement le plus gros coup de cœur et la plus belle surprise du voyage !

On file maintenant vers l’Argentine où nos copains Alex et Lili sont en vadrouille, à nous la Patagonie Argentine !

Après 6h de vol depuis Santiago, nous voilà à plus de 4000kms des côtes, arrivés dans une des îles les plus isolées du m...
25/10/2017

Après 6h de vol depuis Santiago, nous voilà à plus de 4000kms des côtes, arrivés dans une des îles les plus isolées du monde : l’Ile de Rapa Nui ou Ile de Pâques !

Maca, notre hôte chez qui nous allons loger en couchsurfing nous attend à la sortie de l’avion en suivant la tradition Polynésienne en nous accueillant avec un collier de fleurs ! On se sent déjà dépaysés et l’Amérique du Sud est déjà loin, assez étrange de se retrouver en territoire Polynésien, perdus bien loin de ce que nous (avons vu) connaissions jusque-là. L’île de Pâques est un réel mélange de l’influence de la culture Polynésienne et Espagnol. D’un côté, l’art, les maisons ont cette empreinte des îles du Pacifique et de l’autre la langue utilisée est l'Espagnol.

De plus, on se rendra bien compte tout au long du séjour l’isolement de l’île : 1 avion par jour en moyenne arrive sur l’ile, triangle de terre de 25 par 12kms, environs 5000 habitants, pas de signal télévision depuis plusieurs mois, internet quasi inexistant, rupture de gaz depuis 1 mois, approvisionnement des vivres par bateaux ou avion et donc prix très élevés…
On commence par s’imprégner de l’île en visitant le musée très bien fait de la seule ville Hanga Roa. On en apprend plus l’ile, sa formation (3 volcans), sa population, son histoire et mystères… Ce sont ces nombreux mystères qui donnent tout son charme à cette île : comment un lieu aussi éloigné a pu être peuplé ? Comment ces géants de pierre ont pu être fabriqués, transportés, érigés ? Au fur et à mesure des colonisations, comment la culture de l’île s’est perdue ? Pourquoi on ne sait presque rien sur son histoire ? …

Durant une semaine, on visitera cet « île musée » à ciel ouvert à pied, en vélo et en scooter pour ses parties les plus éloignées. On restera des heures à contempler les nombreux « Moaïs » surplombant océan, falaises et villages (ils avaient quand même bien le sens du bon placement esthétique à l’époque !). Certains ont été restauré sur leur Ahu (plateforme), où les Moaïs sont alignés généralement dos à l’océan. Le plus impressionnant est le Ahu Tongariki. Le découvrir pour le lever de soleil restera un joli moment. Le site le plus impressionnant reste la carrière où les Moaïs étaient tous sculptés où ils sont le mieux conservé. Difficile d’imaginer comment ils faisaient pour les faire descendre du volcan et comment ils les transportaient jusqu’au bout de l’ile…Malgré nos heures de contemplations devant ses géants, impossible de percer le secret…

Nous avons adoré l’accueil réservé par notre hôte et ses amis, pour la plupart Chiliens venus travailler dans le tourisme sur l’île. On se sentira vraiment à la maison dans cette collocation, en alternant, visites les journées et soirées rythmée par apéros, repas maison, journée plage tous ensemble…

Après en avoir pris plein les yeux en Bolivie dans le sud Lipez on débarque à San Pedro de Atacama au Chili après un rap...
13/10/2017

Après en avoir pris plein les yeux en Bolivie dans le sud Lipez on débarque à San Pedro de Atacama au Chili après un rapide (pas tant que ça en fait) passage de frontière. Et là, c'est le gros choc : beaucoup beaucoup de touristes dans les rues (c'est la fête nationale du pays), du bruit, des boutiques moderne avec en prime un soleil de plomb et de la poussière de partout! Nous voilà dans le désert d'Atacama au Nord du Chili, le plus aride du Monde! On est un peu mal à l'aise, on a du mal à se réadapter après avoir passé 4 jours dans le désert d'Uyuni et le Sud Lipez au calme... On écourtera notre séjour dans cette ville où tout est un peu trop cher pour nous et les excursions à des prix déraisonnables! Alternative aux tours organisés, le vélo! N'ayant pas remis nos fesses depuis plus de 6 mois sur une selle, c'était l'occasion de pouvoir en refaire! On ira à la découverte de la vallée de la lune, plus de 38km au compteur sous un soleil de plomb, mais des paysages magnifiques (on vous laisse vous faire votre avis avec les photos)! On partira aussi à la découverte à la journée du Salar de Tara, lagunes, flamants-roses, formations rocheuses digne du Far-West et baguettes Française pour le petit dej’ ! Un bonheur !

On se donne une dizaine de jour pour descendre de San Pedro de Atacama jusqu'à Santiago. Un peu mare des bus, on a envie de rencontrer des gens : on tente les 1630km qui séparent les 2 villes en stop! On hésite à passer entre le côté Chilien et Argentin... Les locaux nous déconseillent de passer la frontière Chili / Argentine sans véhicule, c'est pratiquement impossible, on part donc pour l'option Chili!
On commence notre 1ère journée de stop et en quelques heures les 300 premiers kilomètres sont vite avalés. Petite pause d'une nuit à Antofogasta et on repart le lendemain. On attend depuis bientôt plus de 2 heures au bord de la route au milieu du désert (il commence à faire très chaud) quand Ted un Américain traversant tous les continents Américains (du Wyoming à Ushuaia), nous propose de partager un bout de trajet ensemble. On fonce! On passera les trois prochains jours avec ce joyeux compagnon, plus de 1000 km fait, un arrêt dans le parc naturel de Pan de Azucar, une ballade dans la vallée de l'Elqui, réputée pour la confection d'un alcool local: le Pisco. On profitera de la région pour se balader en vélo et visiter les fabrications locales de vin, pisco et bières! On en profite aussi pour gouter à toutes les spécialités locales qu’offre la mer: poissons, fruits de mer de toutes sortes ... on se régale !

On reprend ensuite la route pour le sud avec pour objectif Santiago. On testera le camion-stop qui marche super bien dans le coin et on arrivera assez facilement à faire les 500kms restants pour rejoindre la capitale du Chili : Santiago. On arrive à cette date précise car se déroule un festival Rock énorme pour le Chili; les concerts des Gun's N' Roses, des Who et de Aerosmith ! Aerosmith annulera malheureusement juste avant le concert ... on est un peu dégoutés... mais on en profitera bien quand même. Santiago est aussi un lieu de retrouvailles avec Félix, un copain rencontré en Birmanie et qu'on a recroisé en Nouvelle Zélande, les retrouvailles furent fêtées dignement grâce (ou à cause) du cocktail local "Teremoto" (tremblement de terre en Espagnol ...). On en profitera pour se balader dans l'immense capitale mais très plaisante à découvrir, ses quartiers, marchés et ruelles nous ont bien plu ! On visitera aussi le musée de la mémoire et des droits de l’homme à Santiago ; musée très intéressant et important pour comprendre l’histoire récente de la dictature sous Pinochet, on restera marqués par cette visite.

Ce premier aperçu du Chili, nous plait énormément ! On adore la gentillesse et l'accueil Chilien, la nourriture et ces villes et villages aux maisons colorées et ses rues remplies de Street Art. On est content car on a prévu d'y rester encore un bon moment ! Mais avant de descendre plus au sud vers le froid de la Patagonie, on part pour une semaine dans une île Chilienne perdue au milieu du Pacifique qui nous fait plus que rêver : l'île de Rapa Nui, plus connue comme Ile de Pâques!

On arrive à Copacabana en Bolivie le 30 Aout avec Lénaïc et Marie-Ange bien fatigué de ce mois sportif passé au Pérou pr...
22/09/2017

On arrive à Copacabana en Bolivie le 30 Aout avec Lénaïc et Marie-Ange bien fatigué de ce mois sportif passé au Pérou précédemment. On profitera de la chaleur de Copacabana au bord du lac Titicaca (le plus haut du monde, à 3800m d'altitude) pendant une journée avant de filer avec nos copains sur la Isla del Sol au milieu du lac. On trouve un petit hôtel avec vue magnifique sur le lac (qui ressemble plus à une mer tellement il impressionne par sa grandeur...) On profite pour se balader, apprécier les couchers / levers de soleil et de la dernière soirée avec nos copains! Après quelques jours de repos sur l'île, on part pour la capitale administrative de la Bolivie, La Paz!

Et quelle ville, on est plongés en plein cœur de la vie Bolivienne. C'est un peu le Hanoi de l'Amérique du Sud selon nous, la vie est dans la rue ! Cela permet une immersion totale, entre marchés locaux dans tous les quartiers, belvédères sur la ville, téléphériques dans tous les sens qui montre l'immensité de la ville et son relief. La Paz, c'est une immense cuvette entourée de haut plateau ET de montagnes!

On en profitera aussi pour aller voir la seconde religion en Amérique du Sud : un match de foot (le 1er pour Marjorie ! enfin !). Nous verrons le match de qualifications pour la Coupe du Monde 2018 Bolivie / Chili. Chose assez drôle, c'est que la Bolivie à son stade à La Paz à 3600m, soit un des plus haut du monde ... Toutes les équipes qui viennent en Bolivie se cassent les dents sur les petits Boliviens habitués à jouer en altitude ! La Bolivie gagnera ce match 1-0 dans une ambiance très chaude et la fête qui suivra aura des airs de fête nationale !

On s'attaque ensuite au défi (plus que) physique du pays... Bien motivés par nos copains Nonor & Pef qui l'ont fait 1 mois plus tôt, on se lance pour l'ascension du Huayna Potosi... Montagne de 6088m au nord de La Paz. A 1h du matin, armés de nos combinaisons d'alpinistes, lampes frontales, crampons et piolets; on part. Après 5h30 d'ascension, on arrive au sommet épuisés mais contents. On peut facilement dire que c'est l'effort physique le plus dur qu'on ait pu faire de notre vie. On aura le droit à une vue aérienne du sommet mais difficile d'en profiter après l'effort fournit, merci mille fois à Pedro de nous avoir conduit jusqu'au sommet! On n’est pas prêt d'oublier cette sacrée expérience!

De retour à La Paz pour quelques jours de repos, on file en suite en bus de nuit vers Sucre la vraie capitale du pays.
Ville coloniale de Bolivie, c'est une autre ambiance de ville que nous découvrons, appelé ville blanche, le centre est entièrement fait de petite ruelle propres, bien conservé on se croirait revenu en Europe. Entre ballade dans la ville, et bon repas, nous sentons qu'on a encore besoin de se reposer. On dégustera pour la première fois depuis notre départ une tartiflette maison (Et oui le reblochon Bolivien existe)!!!

On fait escale ensuite rapidement à Potosi, avant de rejoindre Uyuni, ville départ du fameux salar et Sud Lipez! Un tour que l'on fera en 4 jours/3 nuits en compagnie de Julie et Félix, nos compagnons de route rencontrés quelques semaines plus tôt!
Au programme, désert de sel, ascension jusqu'au 5200m du Tunupa, dominant le Salar d'Uyuni et de la région environnante puis le Sud Lipez, ses lagunes colorées et ses milliers de flamants roses. Et bien mes amis, ça envoie du pâté! Ça rentre facilement dans le top 5 des plus beaux paysages qu'on ait jamais vu! La diversité est f***e, l'isolement et la grandeur de ses paysages resteront inoubliables!! On termine en beauté avec les lagunes verte et blanche qui sera notre dernier arrêt avant notre arrivée au Chili.

Entre repos, défis sportifs, villes coloniales et excusions dans le désert, le séjour en Bolivie nous aura paru rapide mais on en aura pris pleins les yeux !

Direction dans un pays dans lequel on en attend beaucoup : le Chili ! Vamos !

Un premier long trajet nous attend pour voyager de l'Equateur vers le Pérou, bus de nuit, passage de frontière à 2h du m...
06/09/2017

Un premier long trajet nous attend pour voyager de l'Equateur vers le Pérou, bus de nuit, passage de frontière à 2h du mat', trois heures d'attente, un autre bus pour Trujillo où nous arrivons près de 24h après notre départ d'Équateur. Trujillo est une ville coloniale très peu touristique car un peu excentrée des circuits classiques. Pourtant elle recèle des vestiges impressionnant des cultures antérieures aux civilisations Incas : les Chimus et les Moches (pour les noms on vous jure on y est pour rien)... le temps d'en connaître un peu plus sur leur coutumes avant de s'attaquer plus t**d à la culture Inca!

Puis, il est l'heure de rejoindre nos copains Anne-Laure, Pef et Alex ! Lieu de rendez-vous: Huaraz au pied de la Cordillère Blanche! Des retrouvailles comme elles se doivent, à base de petits jus et de musiques d'ambiance (bières et karaoké)... Mais il est très vite venu le temps des choses sérieuses : la rando de la Laguna 69 et du trek du Santa Cruz! Pour cela une ballade d'acclimatation autour d'Huaraz et hop on file pour 5 jours/4 nuits en totale autonomie à plus de 4000m pour 70km! Le trek fut intense, la rando en altitude pas simple, les pauses furent nombreuses mais avec à la clé un passage de col à 4750m bien mérité! Les nuits furent fraîches (très fraîches), les feux salutaires, les repas peu variés mais suffisants, des abricots secs comme récompense, des discussions avec les copains pas vu depuis plus d'un an et des paysage à tomber par terre... On l'aura fait tout seul, avec tout sur le dos, indépendant et entre copains ! Que demander de mieux!

Retour sur Huaraz avant de partir pour Lima en bus de nuit de nouveau... De là, on quitte momentanément les copains qui s'envolent pour Cusco, on les rejoindra dans deux jours. Il est l'heure pour nous de retrouver le deuxième wagon d'amis venus nous rendre visite, Marie-Ange et Lénaïc ! Retrouvailles express dans la ville de Lima sans grand intérêt à nos yeux avant de repartir tous ensemble pour 22h de bus pour Cusco!

La joyeuse troupe que nous formons est au complet, les festivités sont lancées! Mais pas facile avec la fatigue et l'altitude, acclimatation en douceur ! Visite de la ville, rando dans les Salinas de Maras, et re-préparation pour le deuxième trek du Pérou : le Salkantay pour se rendre au Machu Picchu ! Armés de nos gros sacs avec encore une fois équipements de camping, rando et nourriture, on part à l'aventure ! Après une première journée plutôt plaisante malgré la pluie et le froid autour de Soraypampa, on plante les tentes dans le froid au pied du col de 4600m que nous devons passer le lendemain. Une soupe et on file vite tous au lit! Réveil à 5h, grosse surprise ... 10 cm de neige de partout ... Réunion de crise au sommet, que fait-on ? Finalement des groupes de touristes avec des guides décident de passer le col, on prend leur roue et on passera facilement malgré la neige ! La suite du périple sera plus sereine jusqu'à notre arrivée au Machu Picchu. Lundi 21 Aout, réveil 4h du matin, tout le monde motivés pour monter au Machu Picchu à pied pour profiter du lever de soleil ... et voilà le drame... Dans la file d'attente on se rend compte que notre précieuse entrée achetée 6 mois plus tôt était en fait pour le Dimanche 20 Août ... On retourne à pied au bureau dans la ville d'Aguas Calientes voisine, le responsable très gentil nous échangera nos billets périmés pour le jour même, énorme ouf de soulagement et on reprend la route en sens inverse. Lorsque nous arrivons 1h plus t**d (de montée qui tue) à l'entrée du site, le jour est levé depuis bien longtemps mais la foule s'est un peu clairsemée. On entre et énorme claque, les 5 jours difficiles de trek qui ont précédés sont immédiatement oubliés devant la beauté, la grandeur et la localisation du site. On a atteint notre objectif celui qu'on attendait tous depuis si longtemps, un rêve de gosse se réalise... On y passera plus de 5h à découvrir l'histoire avec un guide et à profiter des vues qui s'offrent à nous.

On rentre sur Cuzco où nous profiterons à fond de nos derniers moments avec Pef, Anne-Laure et Alex qui rentrent en France. Merci pour tous les copains ! On continue l'aventure avec Lénaïc et Marie-Ange, au programme une excursion à la journée depuis Cuzco aux montagnes colorées et à la vallée rouge, les paysages sont très beaux malgré la foule, on appréciera d'autant plus d'être complètement seuls dans la vallée rouge au milieu des Alpagas !

On saute dans un bus de nuit et on file à Arequipa pour quelques jours de repos dans la ville, on en profitera pour visiter cette magnifique ville coloniale où l'on mange très bien (Lénaïc se rappellera du piment). On part ensuite pour 3 jours de trek "à la cool" dans le canyon de Colca (second canyon le plus profond du monde). "À la cool" car on ne porte pas nos gros sacs car on dormira dans des petites cabanes et on profitera des sources d'eau chaude chaque après-midi ! Bon à côté de ça on se tapera quand même 1300 de dénivelé négatif le premier jour, et 1100 de dénivelé positif le dernier! Les paysages contrastent avec tout ce qu'on a pu voir auparavant, des terres très arides avec des champs de cactus. De retour du trek nous reparti pour un lonnng trajet pour atteindre la Bolivie, prochaine étape de notre voyage!

Le Pérou aura été une étape pleine d'aventures, assez sportive et surtout partagée avec tous nos copains qui ont fait le voyage jusqu'à nous! On est content d'avoir pu encore leur montrer un peu notre quotidien, nos galères, nos joies, nos impératifs, les belles choses qu'on voit et les moyens qu'on se donne pour ces dernières. On gardera un souvenir d'autant plus sentimental du Pérou du fait de l'avoir parcouru avec nos copains!

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