Carnets de bord d'un loup en baroude

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Carnets de bord d'un loup en baroude Bienvenue sur mes carnets de bord ! Vous y trouverez les récits de mes aventures et voyages à moto �

03/02/2024

Partir un samedi après-midi, en plein hiver, avec une personne que tu n'as vu que deux fois auparavant pour faire un tour de moto en Ubaye, ça semble être une idée foireuse, non ?

Et pourtant ! Cette virée dans l'une des vallées les plus froides du coin, nous faisant emprunter des routes glacées mais aux paysages incroyables aura été une parenthèse hors de l'espace et du temps

À votre tour, laissez-vous embarquer pour 150 kilomètres au "pays des pierres qui parlent" résumés en trente secondes 🐺

PS : merci "Yelle" pour les vidéos 😁

🐺 Raid sur les Gorges de la Nesque - 28.01.2024 🐺8h45. Je décolle d’Embrun en direction de Gap pour récupérer ma passagè...
31/01/2024

🐺 Raid sur les Gorges de la Nesque - 28.01.2024 🐺

8h45. Je décolle d’Embrun en direction de Gap pour récupérer ma passagère du jour et une mot**de fraîchement débarquée dans les Hautes-Alpes

La route est froide, me rappelant que nous sommes encore en hiver. Une demi heure plus t**d, j'arrive à la capitale alpine et me gare en attendant Anaïs. Mais la viking qui va copiloter ma tigresse t**de à venir, ses affaires ne sont pas encore sèches (cela a donné droit à des échanges lunaires et des phrases que ni elle, ni moi, ne pensions écrire un jour 😂)

Presque une demi-heure plus t**d, nous arrivons au point de départ de la balade pour récupérer Christine et sa nouvelle Transalp. Y a pas à dire, même si cette moto a fait couler beaucoup d'encre, dans ce coloris je ne peux m'empêcher de m'imaginer à son guidon !

C'est avec du ret**d que nous prenons la route de Laragne où nous récupérons cette fois-ci Christian et son Fazer 1000. L'équipe est au complet, la journée de roulage est officiellement lancée ! Nous commençons notre raid dominicale dans les Gorges de la Méouge, où nous ferons une pause café au niveau de ses clues. Il est à présent 11h, les routes sont de moins en moins froides, un rythme agréable commence à s'installer, nous grimpons le col de Macuègne avec une fluidité notable jusqu'à son embranchement Montbrun-les-Bains / Sault. Les deux options peuvent nous mener à destination, mais je choisis de conduire le groupe sur la route de gauche, celle qui monte vers Sault (par le col de l’Homme mort si je ne dis pas de bêtises). Nous referons une pause pour profiter du panorama sur l'aval du col. Pas de doute, nous sommes bien en Provence ! D'ici un petit mois, au même endroit, des champs de lavande empliront l'air d'un parfum suave typique et chargeront avec délicatesse nos rétines du violet traditionnel de la région que nous traversons ! Et clou du spectacle, nous l'apercevons pour la première fois depuis le départ d'Embrun, il est là, trônant fièrement au dessus des plaines, le géant de Provence : le Mont-Ventoux !

Lors de cette pause contemplative, nous sommes attirés par un bruit de plus en plus distinct, celui de moteurs ouvrant en grand les gaz. Avant même de s'en rendre compte, nous nous sommes retrouvés entourés de plusieurs voitures de sport ayant décidées comme nous de profiter du soleil de janvier pour faire une balade entre amis ! Quelques mots échangés sur nos machines respectives et sur l'état des routes, nous reprenons notre route chacun de notre côté.

20 minutes et quelques villages plus t**d, nous voyons enfin le panneau marquant l'entrée de notre objectif du jour : les Gorges de la Nesque ! Ces gorges, faisant la part belle au Ventoux (dont elles sont par ailleurs un des points d'entrée), ont été creusées il y a des centaines d'années par la petite rivière de la Nesque, laissant apparaitre des falaises parmi les plus spectaculaires de Provence ! Le bitume est d'une propreté irréprochable, les petits arbustes parfaitement taillés sur le bord de la route, il ne fait nul doute que nous sommes face à une route touristique et incontournable dans le département du Vaucluse

Nous décidons de nous installer au belvédère de Castellas pour déjeuner. Il s'agit d'un des endroits où l'on est obligé de s'arrêter dans les paysages sont à couper le souffle ! Et pour rajouter une touche de mystique à ce moment, trois vautours décident de nous offrir un ballet aérien à travers les flans rocheux qui nous entourent !

Et alors que nous pensions avoir tout vu, nous voyons une forme sombre qui se profile sur le bord de la route, pas loin de là où sont garées nos motos. Deux sangliers ont traversés chacun leur tour la route pour aller se reposer dans la vieille ferme en amont des gorges. Si vous vous rendez à la Nesque, n'ayez pas peur de ces bestiaux, ils sont habitués aux touristes au point de venir quémander de la nourriture et de l'eau l'été aux passants !

C'est avec des étoiles pleins les yeux que nous reprenons la route et laissons nos places à des groupes de mot**ds de plus en plus nombreux à arriver 🏍️

La route des gorges nous fait alors traverser des tunnels creusés à même la roche, des parties escarpées surplombant des centaines de mètres de vide et des décors dignes de films d'aventures et de science-fiction ! Avec Anaïs, nous nous tentons même à une comparaison avec un des nombreux décors du chef-d'œuvre Avatar !

Si tu me suis depuis un moments, tu sais que je suis déjà passé par les Gorges de la Nesque en allant au Ventoux et que je ne peux que te recommander d'y passer à ton tour si tu pars rouler dans le versant méridional du Ventoux et du massif du Vaucluse 🗺️

Les bonnes choses ayant toutes une fin, nous sortons avec nostalgie de la Nesque en nous promettant d'y revenir lorsque nous ferons le Mont Ventoux au printemps !

Il est presque 15h lorsque nous prenons la direction de Nyons. Cette section, nous faisans passer par le tout petit col de la Madeleine en Vaucluse, sera roulante, le rythme devient un peu plus sportif, ma copilote emmène tout autant la moto que moi dans les courbes, mes comparses nous suivent de prêt derrière nous, un pur moment de communion mot**de ! Nous arrivons à Nyons pour le goûter (oui oui, nous sommes des enfants de grande taille). Nous décidons de prendre un verre en terrasse et là, nous voyons inscrits sur le tableau en ardoise à l'entrée du bar : ici, glaces toute l'année ! Sans une once d’hésitation, nous nous ruons sur la carte. Pour moi, ça sera une glace très locale, la “Flibustier” : vanille, chocolat, spéculoos (oui, bon, nul n’est infaillible).

Il commence à se faire t**d, nous remontons sur nos motos et partons plein gaz pour essayer de traverser les gorges de St-May avec la clarté du jour. La circulation se densifie, les températures commencent à redescendre et Dame Nature nous rappelle comme le matin que nous sommes toujours en hiver. Nous arrivons avec la nuit à Veynes, où nous quitterons Christian. Le trajet jusqu’à Gap se fera avec un vent glacial, où nous nous quitterons avec le reste du groupe sur le coup des 19 heures.

Je rentrerai en solitaire dans la pénombre jusqu’à Embrun, appréciant le confort de mes gants chauffants et du Goretex laminé de mes vêtements. Il est 19h30 lorsque je passe le pas de la porte, glacé mais heureux des rencontres faites du jour, heureux des routes parcourues et heureux de rentrer avec des souvenirs pleins la tête et des étoiles pleins les yeux !

29/12/2023

Une nouvelle page se tourne, et quelle page !
Des rencontres, des amitiés, des paysages de dingue et du dépassement de soi toute l'année !
Un grand merci à toutes ses personnes rencontrées, à tous ses amis qui m'ont supporté avec mes idées folles une année de plus et à mes proches pour leur soutien indéfectible !

2024, prépare toi car j'arrive plus motivé et déterminé que jamais, et je le sens, des tas d'histoires vont s'écrire durant les 365 prochains jours 🐺🔥

La baroude continue !

Cette fois-ci ça devient concret ! Certains le savent déjà, j'ai un projet un peu fou pour 2024 et... il semblerait que ...
03/12/2023

Cette fois-ci ça devient concret !
Certains le savent déjà, j'ai un projet un peu fou pour 2024 et... il semblerait que la rédaction de Roadtrip - Les carnets de voyage motos soit aussi emballée par ce projet 🔥
Merci Collin pour cette belle mise en lumière 🙏🏻

Article à retrouver sur le ROAD TRIP MAGAZINE n°81 !

La virée du Baron, novembre 2023 🦅🍁"- Hey ! Je pars demain dans les Baronnies, ça te dit de venir ?- Allez !"C'est comme...
16/11/2023

La virée du Baron, novembre 2023 🦅🍁

"- Hey ! Je pars demain dans les Baronnies, ça te dit de venir ?
- Allez !"
C'est comme ça qu'a commencé le début de la virée du Baron. Théo partant pour sa saison d'hiver dans les prochains jours, nous ne pouvions pas imaginer une dernière virée ensemble !
La proposition de balade a aussi été postée sur les Mot**ds Du 05, Laurent sera des nôtres. Le rdv est donné pour 9h au rond point des Orres

Le lendemain, à 8h, je reçois un message de Théo : il a neigé chez lui. J'ouvre mes volets ... Ah m***e bah ici aussi 😂 Pas grave, on va faire avec, et puis on va vers le soleil non ?
Nous arrivons au lieu de rdv pour faire la connaissance de Laurent, mot**d depuis ses 16 ans et actuellement au guidon d'une 1200GS fraîchement acquise

Nous prenons la route en direction de Montbrun-les-Bains, en passant par la plaine de l'Avance. La pluie ne semble pas vouloir nous quitter, Théo commence à avoir "frais" (je ne désespère pas mon ami, tu l'achèteras un jour cette combi de pluie 😜). Nous ferons une halte essence à Tallard, pause durant laquelle je prêterai mes gants hiver à Théo pour que ses doigts ne se transforment pas en glaçons. De mon côté, je commence à bien apprécier ma nouvelle acquisition : les gants chauffants Five HG2 Evo WP.

Quelques encablures plus t**d, nous arrivons à Sisteron, où nous prendrons la direction du Noyer sur Jabron, l'une des portes d'entrée du Parc des Baronnies Provençales ! Nous enroulons à plus ou moins bon rythme, la route étant encore humide et froide, et recouverte de feuilles mortes typiques de l'automne 🍁
Une panneau se dessine au loin, celui du col du Negron. Je le connais ce col, c'est là où j'avais pris un café les pieds dans la neige en février lors de ma première grosse sortie moto avec la Tiger ! Nous arrivons sur le plateau en haut du col pour faire une pause café sous le signe du vent ☕ ... Avant de revenir sur nos pas, mon sens de l'orientation étant en forme aujourd'hui ce col n'était pas sur notre itinéraire -_-
Quelques demi-tours plus t**d, nous arrivons à Montbrun, charmant petit village thermal. De là, nous serpentons sur les petites routes de la Drôme et du 04 pour arriver à Buis-les-Baronnies, où nous partagerons un picnic sorti des top cases avant de remonter sur nos motos en direction d'un de mes cols préférés dans ce parc régional : le col de Perty 🏔️ vous vous en souvenez peut être, c'est dans ce col que j'avais pris la neige et le verglas en février 👀 eh bien là ça fait plaisir de le passer sans difficultés ! Arrivés à son sommet, nous ferons une belle pause photo et continuerons de blaguer entre nous, notamment sur la position du Ventoux et de la Lure par rapport au col de Perty 😜
J'en profite pour évoquer la suite de l'itinéraire, à savoir un col que je n'ai jamais fait, le col Saint-Jean, permettant de relier Laborel à la Méouge
Cela sera une belle découverte, même si le fait qu'il soit recouvert d'une couche de graviers lui enlèvera un peu de charme (j'ai d'ailleurs failli m'en coller une, entraîner par une couche ...de graviers). À la descente du col, je nous ferai prendre une toute petite route, interdite aux plus de 10 tonnes, ça promet 😂 nous arrivons finalement tant bien que mal à l'entrée des gorges de la Meouge. Personne sur la route, un bitume propre, des paysages de dingue, un vrai bonheur ! Nous ferons une pause pour descendre voir les clues formées par la rivière, il y a du débit ! Nous finirons notre petite aventure du jour en prenant les grands axes jusqu'à Embrun, où nous partagerons un chocolat chaud (ou plutôt une ganache liquide tant il était épais ahah) pour débriefer de la journée et nous promettre de remettre ça quand nos agendas le permettraient 😁

Somme toute une belle petite journée, de 325 kilomètres à travers nos paysages provençaux. L'occasion pour moi également d'essayer ses gants chauffants et de les adopter à 100% sur ce trajet. Je vous ferai un retour complet lorsque j'aurai réalisé quelques sorties de plus avec 😉

[Sur les sentiers du bonheur 🐺]Voilà bientôt un mois que l'Alpes Aventure Motofestival  s'est clôturé, et il fallait bie...
05/10/2023

[Sur les sentiers du bonheur 🐺]

Voilà bientôt un mois que l'Alpes Aventure Motofestival s'est clôturé, et il fallait bien ça pour se remettre de cette édition de malade !

Tout débute le vendredi 08 septembre aux aurores. Je finis de charger la moto et m'envole vers le col de Vars pour admirer le lever de soleil à plus de 2000m d'altitude 🏔️

J'arrive à Barcelonnette peu avant l'ouverture du salon, mais avant de me plonger dans l'effervescence du festival, je rejoins mon ami Vincent qui est arrivé dans la nuit et posé son "salon sur roues" (qui sera aussi le mien pour le week-end) sur les hauteurs de la ville aux essences mexicaines !

8h45, j'arrive devant le Parc de la Sapinière, et là, je suis directement plongé dans le parc dans une ambiance de fête réunissant des centaines, des milliers de passionnés réunis en un même lieu pour célébrer le voyage et l'aventure à moto 🔥
Je passerai la journée a faire le tour des stands pour parler de mon projet "12 000 kilomètres pour sauver des vies", et ça sera l'occasion de revoir les copains sur différents stands !
Toujours un plaisir de retrouver la team In&motion 🦾🔴 des vibes comme il en émane de leur stand on en redemande 😎 je vous ferais dans quelques temps un vrai test sur les Carnets de bord, car après 45 000 kilomètres passés avec leur gilet airbag, je pense pouvoir vous fournir un test des plus complets
J'ai revu également les copains de Liberty Rider, merci à vous tous pour votre oreille et vos conseils 🦅 idem, une présentation de l'application devrait arriver sur cette page dans les prochains mois, notamment avec leur nouvel éditeur d'itinéraires !
L'après-midi, je suis rejoint par Valérie et Richard qui sont venus passer la semaine dans ma région et avec qui j'ai passé de supers moments sur la route comme sur le salon 😁
Nous nous séparerons devant le stand de Harley Davidson vers les 17h, j'ai réservé un essai de la Pan America et il est temps de découvrir ce que la bête a dans le ventre 🐗
L'essai arrive, ne te tracasse pas mais pour faire simple, cette machine est surprenante, peut-être la plus grosse surprise de l'événement pour moi !
L'essai est à présent terminé, j'appelle Vincent. Il est en train de descendre le Parpaillon. Nous nous donnons rendez-vous à Jausiers pour entamer une course contre le soleil. L'objectif est de se faire le meilleur coucher de soleil à la cime de la Bonnette, presque deux mois après le magnifique lever que nous avions réalisé au même endroit deux mois plus tôt 😎 je ne vais pas te mentir, cette montée a été quelque peu sportive et dynamique mais toujours en restant propre dans nos trajectoires. Nous arrivons enfin à la cime, je vois Vincent taper son meilleur sprint vers la table d'orientation, je me lance derrière lui et nous courrons dans ce chemin escarpé sur... 100m. Notre non-condition physique nous a rattrapé 😂 le souffle inexistant, nous décidons de nous installer à mi-chemin pour profiter de ces instants magiques que la vie nous offre lorsque j'entends de plus haut "houhou Kévin". Notre Kriss Tobal national était à la table d'orientation et nous attendait pour partager ce coucher de soleil avec nous ! Nous reprenons difficilement l'ascension avec l'objectif d'arriver avant que l'astre ne soit plus visible, objectif qui sera atteint ! Et qu'elle ne fut pas notre surprise de retrouver Nicole, une Suisse baroudeuse mangeuse de kilomètres, aux côtés de Kriss. Nous profiterons des quelques minutes de crépuscule tous ensemble avant de reprendre la route en direction de Barcelonette de nuit. C'est officiel Vincent, tu auras vu la Bonnette de jour comme de nuit 😜 nous arrivons au camping-car fatigués mais heureux !
Bref une journée sous le signe des copains, des rencontres et de découvertes et je me couche en ayant hâte d'être au lendemain, une belle aventure m'attends 🔥

C'était sans compter la nuit horrible que j'ai passé. J'ai rarement été autant malade, sans doute une bonne insolation... j'ai du royalement dormir une heure et demi. Épuisé, je décide de tout de même maintenir mon programme de samedi. Je me rends au briefing de la balade Axa Passion. Nous allons rouler avec Monsieur Julien Toniutti, multiple champion et recordman de vitesse et Équipée Sauvage - Ben Blake, qui nous réserve une master-class dans un lieu tenu secret. Tour ça a l'air alléchant, je récupère la moto et rejoins le lieu de départ. Je propose à Gaëlle (Épikurienne - Les Bottes Rouges) de me joindre à leur groupe, elle accepte avec ce sourire qui l'a caractérise et nous voilà élancé avec les copains sur ... la route de la Bonnette ! Décidément cette route est une grande histoire d'amour 😍 au sommet, nous ferons une longue pause pour attendre Ben et faire connaissance entre nous. Nous reprenons la route pour quelques kilomètres pour trouver un troquet où prendre un café (ou un chocolat chaud pour moi, grand enfant que je suis 😜). Nous blaguons, nous nous racontons nos voyages, je leur explique l'histoire des lieux que nous venons de traverser, cette parenthèse douce m'a un peu requinquer ! Nous reprenons la route en direction du col de la Lombarde. En cours de route, je propose à Gaëlle de prendre la tête et groupe, ce parcours je le connais par cœur, j'ai dû le faire bien 15-20 fois en trois ans 🗺️
Nouvelle pause à la Lombarde pour aller voir son BOU-QUE-TIN (bise Gaëlle si tu passes par là 😉). Nous attaquons ensuite la partie italienne de ce trip jusqu'au restaurant. La route est toujours aussi ... pourrie, y a pas d'autres mots. Les paysages sont dingues mais la chaussée est chaotique. Nous ferons étape dans un restaurant italien où la fatigue me gagnera de plus en plus. Ce sera l'occasion de partager un repas en super compagnie, Ben nous ayant rejoint à notre tablée de passionnés ! Un moment privilégié avec quelqu'un que j'admire, simple, chaleureux, humain ! Malgré mon état, ce moment fut une superbe apartée 🙏🏻 s'en est suivi la master-class de Ben sur comment raconter son voyage à moto. À retenir de son intervention : fais-toi plaisir et les autres le ressentiront, ose débuter et sois curieux et le plus important : reste humble. C'est une master-class que j'ai adoré suivre et je t'annonce que s'il y en a une en 2024 j'y retournerai avec grand plaisir !
Le retour se fera en plus petit comité. Gaëlle et Ben étant attendus à l'Alpes pour la soirée de gala, ils traceront directement sur Barcelonette. Nous nous retrouvons à quatre pour gravir il colle della Maddalena. En cours de route, nous nous faisons dépasser par Julien Toniutti, qui nous adressera un salut personnalisé à chacun de nous avant de foncer lui aussi vers la soirée !

La fin de la route vers Barcelonnette me semblera vraiment longue, cette fois-ci c'est sûr l'épuisement m'a gagné ! Nous nous séparerons avec mon groupe en se promettant de se revoir un jour au détour de nos aventures 🔥

Je regagne le camping car. Vincent est toujours en stage avec les gendarmes, il ne sera pas là avant une heure... et c'est lui qui a les clés ! Heureusement, le CC est installé à côté d'un banc. Je m'y installe (ou plutôt m'affale dessus) et taperait une sieste réparatrice et nécessaire ! Une heure plus t**d comme prévu, Vincent arrive. Nous nous changeons et prenons la route vers la soirée de gala avec un peu de ret**d. Ça sera l'occasion de rencontrer de beaux porteurs de projets, j'avoue avoir eu un coup de coeur pour celui de Chiara S'appelle Groot et son copain Xavier qui souhaitent se rendre en Patagonie en mode écotourisme pour promouvoir la défense des espèces en voix de disparition... un très beau voyage à vous deux !

Nous écourterons la soirée, je ne tiens plus debout... la nuit sera plus que réparatrice !

Je me réveille le lendemain en meilleur état que la veille, j'arrive à prendre un petit dej et nous revoilà sur les motos avec Vincent en direction du festival 🐗🐺

Le programme de la journée : des essais, des essais et encore des essais ! Chaque essai fera l'objet d'une publication spécifique mais pour te teaser : tournage avec Suzuki Moto France, chute d'une BMW et arsouille en italienne 🦅
Avec une pause burger à Jausiers le midi 😎

La journée est terminée, nous nous disons au revoir avec mon ami avant de reprendre la route chacun de son côté 🗺️

Sur le trajet du retour, je m'arrêterai pour filmer mon débriefing sur les hauteurs de Serre-Ponçon, heureux d'avoir rencontré tant de belles personnes, d'avoir revu des amis, d'avoir avalé de la poussière et du bitume, bref d'avoir passé trois jours sur l'autoroute (ou plutôt les sentiers) du kiff 🔥

24/09/2023

Quelque chose se prépare, rdv demain, 8h 🐺
Carnets de bord d'un loup en baroude

[Voyage au pays du reblochon 🏞️]Jour 4 : Retour à la maison - la journée des délices8h. La moto est chargée. Je remets l...
18/09/2023

[Voyage au pays du reblochon 🏞️]

Jour 4 : Retour à la maison - la journée des délices

8h. La moto est chargée. Je remets les clés dans la boîte aux lettres de Gallu et me dirige vers Annecy en profitant de la “fraîcheur matinale” (entendez 26 degrés). Le GPS me fera découvrir une nouvelle route pour me rendre à Annecy. Peut-être dix minutes après être parti, je jette un coup d'œil dans un champ sur ma gauche, une forme se mouvant dans l’herbe a attiré mon attention. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant un chamois gambadant dans ledit champ ! 🐐 Nous nous sommes tous deux arrêtés et observés pendant une longue minute avant de reprendre notre route chacun de notre côté, lui dans les fourrés, moi en direction des montagnes alpines.

Sur la route, non loin de la cité annecienne, je m’arrêterai à la Balme-de-Sillingy, au “Café de mon Père” pour y prendre un petit-déjeuner à base de croissants et de cappuccino. Un lieu à découvrir, tenu par une personne super sympa, le tout dans une ambiance mêlant rock’n’roll et bistrot de village hyper agréable.
Cette fois-ci, on est bon ! La jauge d’énergie requinquée après ce petit-déjeuner, j’attaque la route des cols des Aravis et des Saisies (je marquerai un arrêt au col des Aravis pour contempler une dernière fois le Mont Blanc) avant de m’engager dans le beaufortain et la route de Roselend.

Afin d’arriver à Beaufort, je décide de passer par des gorges dont j’ai oublié le nom mais qui mènent sur le col de la Forclaz. Elles sont congestionnées, on y roule à 15km/h maximum, c’est un enfer. Mais je suis dans un bon mood donc je laisse filer et dépasse les voitures lorsque j’en ai l’occasion, à plusieurs reprises. La route de la Forclaz sera en revanche très sympathique avec un automobiliste qui se déportera de manière à me laisser passer, merci à toi !

Je retrouve enfin la route des Grandes Alpes. Là, je vais vivre un moment magique, ce genre de moments qui te font aimer la moto et vibrer de tout ton être. A la sortie de Beaufort, je remarque qu'un mot**d en vieille 1150 GS m’emboîte le pas. Nous roulons ensemble, presque seuls sur la route, à vitesse de croisière jusqu’à la Chapelle de Roselend, toujours aussi belle ! Les trajectoires sont excellentes tout comme le rythme (je pense pouvoir compter sur les doigts des deux mains ces moments de pilotage ultra fluides et harmonieux comme ça). Lui décidera de partir voir le barrage sur la droite, moi de continuer vers le Cormet. Un appel du pied pour se dire au-revoir et nous prenons des chemins différents. Je ne sais pas qui tu es mec, mais sache que j’ai adoré partager ce moment de roulage avec toi ! 🔥

La montée vers le Cormet se fera tout autant dynamique jusqu’au dernier kilomètre, personne sur la route et des paysages à couper le souffle, surtout avec ce grand soleil dans un ciel sans nuages ! Je crois que le mot qui définit le mieux ce moment vécu est : BONHEUR. J’étais simplement heureux d’être là, d’avoir vécu ce moment et de voir la route défiler devant moi sans penser à rien d’autre qu’au moment présent. 🐺

En redescendant sur Bourg-Saint-Maurice, je repère un petit ruisseau sur mon GPS : le ruisseau des Glaciers. Et la bonne nouvelle, c’est qu’une piste y mène ! Je m’engage donc sur cette piste (de 200 mètres hein donc on va parler de vrai offroad) et atterris sur des marmites naturelles, avec une eau d’une pureté magnifique. Je me laisse à plonger mes mains dans l’eau, elle est hyper fraîche ! Un sentier de randonnée à l’air de partir au bout d’un pont traversant le cours d’eau, je pense qu’il doit être agréable à emprunter. 🗻

Je ne t**de pas à reprendre la route, il faut que je sois avant 13h à Val d’Isère. Je dois y retrouver Tara, du projet Refuge Camp que j’accompagne pour partager une des meilleures tartiflettes de Val d’Isère ! J’arrive avec un peu d’avance au lieu de rendez-vous : le Ski Gallery et Fondue Factory. Elle me rejoindra une dizaine de minutes plus t**d. On y mangera super bien et avec des proportions ultra généreuses, et pour un prix raisonnable au vu de la qualité du repas ! Un cocktail (sans alcool), une tartiflette pour moi et une tarte aux myrtilles maison, 35€. Je recommande cette adresse qui en plus t’offrira un cadre atypique, entouré de références aux sports de neige depuis des années (l’entrée est d’ailleurs un hall consacré à l’évolution des ski depuis leur création jusqu’à aujourd’hui). 😍

Le repas dégusté, je pars en direction du plus haut col routier des Grandes Alpes : le col de l’Iseran, juché à 2770m de haut. Et là, la magie savoyarde va à nouveau faire effet. J’ignore si c’est dû à l’heure à laquelle j’ai débuté le col ou si c’est que l’on a passé le 15 août, mais j’étais presque seul sur la route, durant toute l’ascension ! Un arrêt à ce qui pour moi est la plus belle vue sur Val d’Isère, et l’un des plus beaux points d’observation des montagnes environnantes de l’Iseran de ce côté du col, et me revoilà sur la route, à quelques kilomètres encore du sommet. Une fois sur place, quelques mot**ds et cyclistes attendent leur tour pour se prendre en photo à l’édifice de pierre soutenant le panneau du col. Je prends donc mon ticket. J’arriverai même à me faire prendre en photo sur l’édifice, comme au Cormet de Roselend ahah !

Une pause contemplation avec pour toile de fond la chapelle de l’Iseran et son monument en hommage aux chasseurs alpins plus t**d, je descends le col vers Bonneval-sur-Arc, magnifique petit village classé “plus beau village de France” que je te conseille vivement de visiter au moins une fois dans ta vie.
Mais avant d’arriver au site sauvegardé, je réalise deux arrêts : l’un pour admirer, presque abasourdi, le paysage que m’offre la vallée de l’Iseran côté maurienne, l’autre, pour faire une photo sur un pont en pierre situé sur le bord de la route. 📸

Je ne m’éternise pas à Bonneval, la fatigue commence à se faire sentir et j’ai du mal à trouver une place tant les visiteurs sont nombreux. Je traverse Val-Cénis et me dirige vers Modane lorsque j’aperçois sur le côté droit de la route “Route Panoramique de Modane”. Je reconnais immédiatement le début de la route qui m’avait offert mon plus gros moment de sportivité avec feu ma Vstrom. Ce n’est sans aucune hésitation que je m’y engage, et le spectacle en vaudra le détour ! Une fois arrivée à Modane, je ferais le plein et reprends tranquillement la route vers le col du Télégraphe où j’arsouillerai avec une Porsche 911 jusqu’au sommet du col.

🏔️ Le Télégraphe, c’est fait. Je traverse Valloire et m’élance sur la dernière grosse étape de cette journée et de ce roadtrip : le col du Galibier. La chaleur commence à s’estomper au fur et à mesure que je monte en altitude, mais la fatigue s’installe également de plus en plus. J’en viens même à perdre patience et faire des erreurs de pilotage qui auraient pu me mener directement dans le fossé. Je décide alors de faire une grosse pause et de ne reprendre la moto que lorsque je me sentirais de repartir. Je pose ma tigresse sur une aire en bord de route et repère une petite arrête juste au-dessus de moi, à deux minutes à pied de Lucky. Je m’y rend donc avec mon eau et un paquet de biscuits à l’orange et resterai là, à contempler l’immensité du décor face à moi. Ce n’est qu’une demi-heure plus t**d que je reprendrais la route pour finir de gravir le col, en passant par sa boucle sommitale. J’arrive sur Briançon, il est 18h30 passé. Je continue de rouler en direction d’Embrun quand “crac”, un nouveau gros coup de fatigue me prend de stupeur. Je m’arrête juste avant d’entrer à l’Argentière-la-bessée pour y faire une pause obligatoire. J’ai à peine le temps de lever mon casque que j’entends quelqu’un me siffler dans une voiture et une tête sortir de la fenêtre. Trente secondes plus t**d, je reçois un message de Fabien, mon ami brasseur de Floraison Sauvage - Microbrasserie qui me dit que c’est lui qui m’a sifflé et me demande si je pars en roadtrip chargé comme ça ? J’en pars pas mon Fab, j’en reviens, de roadtrip !
Les derniers kilomètres pour rejoindre Embrun se feront sans encombres ni péripéties, simplement le bitume, la poignée de gaz et moi.

19h30, je passe le pas de la porte, épuisé, mais heureux d’avoir encore vécu une belle aventure, pleines de rencontres, de passion et de découvertes !

[Voyage au pays du reblochon 🏞️]Jour 3 : Des frontières sous chape de plombJe me réveille aux alentours de 6h30. La nuit...
12/09/2023

[Voyage au pays du reblochon 🏞️]

Jour 3 : Des frontières sous chape de plomb

Je me réveille aux alentours de 6h30. La nuit a été fraîche et bénéfique. Je prépare mes affaires et décide d’aller profiter des premières lueurs du jour en toute intimité, en dehors de l’hôtel. La température ambiante est hyper agréable, à peine plus de 20 degrés. les oiseaux chantent, virevoltent entre les différents arbres, le jour commence à poindre sur les sommets environnants. Une odeur de viennoiseries tout juste sorties du four vient également stimuler mon odorat, se mêlant aux senteurs de la forêt montagneuse. Je resterai quelques dizaines de minutes à profiter de ce moment de calme. 🏔️

L’odeur des viennoiseries est de plus en plus marquée. La fournée doit être terminée, et il faut dire que ça m’a mis en appétit de sentir tout ça ! Je me dirige donc vers l’entrée de l’hôtel où je suis accueilli par le patron des lieux qui s’affaire pour finaliser l’installation du buffet petit-déjeunatoire. On échange quelques mots, on plaisante, je lui dis que j’ai passé une super bonne nuit et lui décrit mon itinéraire du jour. Il m’invite ensuite à aller me servir, “c’est à volonté”. Parfait, j’ai grand faim ! Deux chocolats chauds, tartine de confiture du pays, croissant, pain chocolat, madeleine, un vrai festin de rois. Et le tout, seul. Tous les autres résidents ne sont pas encore levés, je profite à nouveau d’un moment de calme et de solitude avant d’attaquer une journée qui promet d’être riche et intense.
Il est un peu moins de 8h lorsque je quitte l’Hôtel-Relais mot**d Le Belvédère, heureux d’avoir découvert cet endroit. Pour une nuit en chambre simple (qui en réalité pouvait largement faire chambre double) avec une vue idylique, un dîner à la carte et un petit déjeuner à volonté, il m’a fallu débourser 134€, ce qui est plus que raisonnable au vu de la qualité de service du lieu ! 😎

Mes premiers tours de roue de la journée me mèneront à Rosières, où je ferai une drôle de rencontre : un éléphant rose. À me demander si le génépi de la veille ne faisait pas encore effet ?! Gardien de la station, il trône fièrement face à la vallée de Bourg-Saint-Maurice et du Mont-Blanc. Une pause photo avec Babar plus t**d, me revoilà en selle, découvrant la route qui mène au col du Petit-Saint-Bernard.
C’est la première fois que je pars rouler dans cette direction où de nombreuses personnes m’avaient vanté un col excellent, avec des paysages magiques et des courbes… délectables. Kilomètre après kilomètre, j’ai de plus en plus l’impression que cette promesse est tenue ! Malgré un bitume complètement défoncé (du genre à te faire guidonner la moto si tu ne la tiens pas fermement), la topographie savoyarde ne m’a, là encore, pas déçue ! Peu avant le sommet, une gigantesque statue de Saint-Bernard (le Saint, pas le chien) vient se dévoiler au détour d’un virage. Les détails de cet immense édifice sont superbes, mais je n’aurais pas l’occasion de m’arrêter la prendre en photo. Quelques centaines de mètres plus loin, j’arrive au sommet du col, gardé par des Saint-Bernards (cette fois-ci, les chiens) en bois et un agent de la douane en bois sculpté également. En toile de fond, on peut apercevoir distinctement le toit du Mont-Blanc, avec des grandes étendues de prairies verdoyantes. Y a pas à dire, j’adore les paysages de montagne ! Petite déception tout de même, les célèbres chiens accueillant les touristes ne sont pas encore de sortie, d’après la personne rencontrée sur place j’arrive trop tôt… Bon, dommage, mais je n’ai pas le temps d’attendre encore une heure et demi pour les voir, il me reste beaucoup de kilomètres à parcourir dans la journée.

Je passe donc la frontière italienne et me dirige vers ma prochaine étape qui m’avait été conseillée la veille par Gaëlle : le Colle San Carlo. Petit col méconnu du grand public (il est déjà difficilement référencé sur les panneaux des villages traversés), il permet de rejoindre La Thuile et Morgex par une route quasiment sans lignes droites, avec des sapins de chaque côté de la route. L’ascension fut hyper agréable, c’est très clairement un spot à noter pour tout voyageur à moto se trouvant dans le coin ! Ce petit détour effectué, je me remets sur ma trace initiale en direction du col du Grand Saint-Bernard. Et c’est à ce moment-là que l’enfer a commencé. 👀
Je vous plante le décor : des “controllo elettronico della velocità” (des radars quoi) tous les cents mètres, une limitation de vitesse à 50km/h tout du long, de la ligne droite, un soleil de plomb et aucun point d’ombre. Je peux vous dire que la route menant au Grand Saint-Bernard a été longue, très longue. Sans compter les innombrables automobilistes présents à cette heure-là sur la route (c’est simple, y a des endroits j’étais presque à rouler à l’embrayage…). Et même la montée du col se fera péniblement, à moins de 60km/h, jusqu’à ce que je vois une opportunité de dépasser les voitures qui se traînaient depuis plusieurs minutes. Les derniers kilomètres du col seront plus sympathiques, les paysages juste dingues et les courbes… mama mia, un paradis pour les mot**ds ! J’arrive en haut du col, et là, même contraste que la veille au Saisies : une véritable fourmilière humaine, des camping-car, des voitures, des vélos, des motos dans tous les sens. Je m’arrête tout de même deux minutes à côté du petit lac du Grand Saint-Bernard et discute avec un mot**d qui est venu d’Allemagne pour parcourir la Route des Grandes Alpes (décidément, ils se sont donnés le mot ahah) et qui profite de ses derniers jours de congés pour remonter par la Suisse et l’Italie à Francfort. 🗺️

Je passe ensuite la frontière Suisse et prépare mon passeport, j’ai repéré la douane au loin. Le passeport ne me sera finalement d’aucune utilité puisque la douane a démarré pile devant moi pour descendre le col côté Suisse. Pas de bol pour moi, je ne pourrais pas profiter comme il se doit de l’enrobé impeccable et irréprochable suisse sous mes roues : le SUV de la douane sera devant moi sur toute la descente… Pas grave, au moins on a le temps d’admirer le paysage et de ramasser les fleurs (je rigole sur ce point rassure-toi). J’arrive en bas du Grand Saint-Bernard et m’engage dans un immense tunnel avec le barrage des Toules en toile de fond. Pas de bol, la route pour y accéder est en travaux, tout comme le tunnel d’ailleurs ! Je resterai coincé au feu pendant une dizaine de minutes avec trois autres mot**ds, mais au moins, nous étions au frais dans ce tunnel !
À la sortie du tunnel, je roulerai quelques kilomètres avec les mot**ds rencontrés dans le tunnel jusqu’à la l’intersection menant à Champex-lac. La montée vers le petit lac suisse sera… amusante ! (histoire de changer un peu de vocabulaire). Une de ces petites routes “pépite” qui nous entraîne dans un valse avec notre moto, sans forcément entrer dans un rythme effréné pour autant, avec des paysages de montagne magnifiques tout autour de moi, un régal ! 🔥

Arrivé à Champex, je découvre un petit village suisse hyper agréable, avec leur fameux petit lac aux couleurs de saphir et d'émeraude, avec des canards en liberté s’approchant ça et là des passants. Une fontaine (ressemblant à un puit d’antan) est également présente sur la berge Est du lac. J’y passerai une dizaine de minutes à profiter de la fraîcheur qu’apporte le point d’eau avant de reprendre la route vers les bords du Lac Léman. Dans mon roadbook, je prévois de rentrer en France par Port-Valais, Saint-Gingolph et Evian-les-bains. Plan qui sera tenu ! Mais la route pour m’y rendre sera tout aussi terrible que son homologue italienne pour accéder au Grand Saint-Bernard : de la ligne droite et pas un seul point d’ombre. Rajoutez à ça la faim croissante qui me saisit de plus en plus, il va être temps de s'arrêter pour trouver de quoi manger.
Première tentative dans un café sur le bord de la route : “C’est complet”. Deuxième tentative, une auberge. Je me gare sur la place en pierres roses réservée aux clients. J’entre dans le hall du restaurant, je fais clairement tâche en tenue de moto. Je demande la carte à un serveur clairement autain, il me la tend sans même me regarder mais me fait comprendre que ça risque d’être hors de mes moyens. Bah il s’est pas trompé le bougre ! 150€ minimum, je repars sans demander mon reste. Il est bientôt 13h, mes chances de trouver un établissement servant à manger pour des tarifs raisonnables s’amenuisent. Quand soudain, j'aperçois un café-restaurant sur le bord de la route : Restaurant la Porte-du-Scex. Je m’y arrête, demande s’il reste de la place. Il en reste quelques, je peux m’installer où je veux. Parfait, je prends une place sur la petite terrasse ombragée avec vue sur ma moto. Le patron m’apporte la carte et m’informe que le menu du jour est épuisé (dommage, il était à 20CHF). Je me rabats donc sur un burger au poulet pané et raclette, avec un brownie en dessert et un jus de tomate pour faire passer tout ça. Le poulet est sec, les frites ne sont clairement pas maison et mal cuites, mais bon tout ce qui rentre fait ventre dans ce genre de situation. Le repas avalé, je me dirige vers le comptoir du bar pour être encaissé. La patronne me tend l’addition : 38.50CHF. Là, ça a du mal à passer. Payer 40€ pour un repas de la sorte, bienvenue en Suisse quoi… La prochaine fois je prendrais mon réchaud et une ration ça sera meilleur et moins onéreux !. Bref si tu peux, évites de t’arrêter à cette adresse, personnellement je ne la recommande pas, malgré la prévenance du patron.

Quelques kilomètres sous un soleil de plus en plus difficile à supporter, je passe enfin la frontière française, avec la musique de Lynyrd Skynyrd - Free Bird dans les oreilles (au moment du solo de guitare qui plus est ! 🦅). Je m’arrêterai deux minutes au bord du lac Léman, mais une vive odeur de crème solaire et d’autobronzant me montera vite à la tête. Pas le temps de traîner, je repars vers Thonon-les-Bains. Quitte à être dans le coin, autant aller se faire un des deux bouts de la Route des Grandes Alpes que je n’ai pas eu l’occasion de faire (pas encore ahah). J’arrive dans cette grande ville à la recherche de l’Hôtel de Ville où se situe la Rosace du kilomètre zéro, le point de départ de cette mythique traversée des Alpes. Mon téléphone ayant surchauffé, va falloir naviguer à vue et demander son chemin aux passants. Je passe devant une route barrée “à 100m” et tourne deux fois en rond autour d’un pâté d’immeubles. Je comprends pas, pourtant les panneaux m’indiquent bien la direction de l’HDV pas loin. J’interpelle alors un policier municipal pour lui demander mon chemin, désespéré. Là, il me dit que j’y étais et me dit où faire demi-tour pour y accéder (et me donne sa permission pour mettre ma moto à côté de la Rosace pour faire une photo). Je retourne devant mon panneau “route barrée à 100m” et là, je la vois enfin. Bah oui ducon, fallait lever les yeux ! L’Hôtel et la Rosace étaient là, et avant la route barrée ! Délivrance ! Je m’installe, fais quelques clichés de la place, de la rosace et forcément, de ma moto ahah. Je ferais ensuite une pause à l’ombre de l’édifice communal en profitant d’une vue sur un petit port du lac Léman et en blaguant avec des mot**ds venus débuter leur Route des Grandes Alpes à Thonon.

Je reprends la route une vingtaine de minutes après mon arrivée sur les lieux. Une pause à la station essence plus t**d (je crois que dans ce coin, les stations-services se sont mises d’accord pour un tarif unique : 2.019€ le litre de SP98) je m’élance direction la station des Gets et la petite bourgade de Morzine. Leur traversée m’a offert de beaux paysages, mais j’étais trop fatigué pour réellement en profiter. Je pense être en train de me prendre un coup de chaleur en bon et dûe forme, va pas falloir t**der à rentrer, d’autant que les réserves d'eau se tarissent au fond de mes valises. Je repasserai à nous la frontière franco-suisse dans la petite ville de Veyrier, avant de tracer gaz en grand jusqu’à Valleiry, où je passerai à nouveau une nuit chez Gallu. La fin de soirée arrivera vite, car c’est à 22h que je tomberai de fatigue. Une nuit marquée par une phase d’insomnie de 2h à 4h30 du matin. Mais voyons le côté positif, demain va être une p***** de belle journée ! 🐺

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