les clés d'une visite inoubliable dans la capitale hongroise!
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Cela ne dure que quelques jours. Il faut donc être à Budapest au bon moment.
Un des plus beaux endroits au printemps est la promenade Árpád Tóth, le long des remparts dans le quartier du Château. On vient y admirer la centaine de cerisiers en fleurs! 🌸
Joyeuses Pâques à tous depuis le Centrál ❤️
Le printemps est propice aux excursions et aux randonnées dans un des sites les plus majestueux de Hongrie: la courbe du Danube.
Dans les semaines à venir, de nouveaux albums et des photos toutes fraîches présenteront en détail cette région située à une heure de Budapest où les découvertes s'enchaînent les unes après les autres :
Les deux villes royales Esztergom et Visegrád, la ville baroque de Vác, les maisons bleues et l'association des fleurs de Zebegény, le village pittoresque de Szentendre et son musée ethnographique en plein air, les montagnes Pilis où vous pourrez peut être ressentir le chakra du cœur de la Terre au lieu-dit Dobogókő "pierre qui bat". C'est en tout cas un lieu ésotérique et mystérieux où se retrouvaient déjà les chamans.
Quelques-uns des magnifiques vitraux qui ornent chaque étage de l'hôtel Gellért.
Le cerf merveilleux, une des légendes fondatrices du peuple hongrois, y est racontée grâce au travail remarquable d'un maître verrier originaire de la ville de Sombor.
L'anémone pulsatille fleurit actuellement sur la colline de l'Aigle à Buda (Sashegy). Direction le 11ème arrondissement pour la découvrir dans la réserve naturelle de Sashegy qui fait partie du parc national Danube-Ipoly.
La réserve présente un ensemble caractéristique de la flore des dolomites, ainsi que certaines plantes de la Méditerranée et des steppes (entrée payante).
La colline de l'Aigle tient son nom d'une légende selon laquelle des aigles se seraient envolés de cette colline jusqu'au Château juste après la Reconquête de Buda en 1686.
Villa Sipeki-Balás (1905) d'Ödön Lechner, maître de la Sécession (art nouveau) hongroise.
Il y a des rénovations que j'attends plus que d'autres...Celle-ci en fait partie.
Après les constructions monumentales de Lechner au tournant du siècle (musée des Arts appliqués, Caisse d'épargne de la Poste, Institut de géologie) initiées par le renouveau national, le style hongrois n'a plus la cote et va très vite être critiqué et rejeté au sein de l'empire. Évincé par ses confrères et par le pouvoir politique, Ödön Lechner n'aura plus que quelques petits projets avant sa mort : lycée de Kőbánya, église bleue de Bratislava et la commande de maisons privées comme celle de Béla Sipeki Balás, conseiller au ministère de la Justice.
Triste mais beau chant du cygne.
Quand le printemps est là, c'est Pántlika !
Partie 3
Après la collection de ceramiques Zsolnay, voici la collection des peintures.
La villa Kőrössy peut s'enorgueillir de posséder des œuvres des plus grands peintres hongrois de la periode moderne.
Un de mes préférés est Géza Faragó avec ses silhouettes féminines très caractéristiques de l'art nouveau. Si vous pensez que ses peintures (photos 1 à 4) ressemblent à celles d'Alfons Mucha, vous avez raison puisqu'ils ont travaillé ensemble à Paris.
N'oublions pas József Egry, le peintre du lac Balaton qui a étudié à l'académie Julian de Paris.
Et on retrouve enfin deux grands Fauves hongrois : Rippl-Rónai et Béla Iványi Grünwald.
Partie 2: Serait-ce la plus belle villa art nouveau de Budapest ? Difficile à dire tant les chefs-d'œuvre de ce style sont légion dans la capitale hongroise.
En tout cas, la villa Kőrössy (1899), du nom de son architecte et propriétaire, se distingue nettement des autres bâtiments de style Sécession car les motifs empruntés au folklore hongrois sont moins présents.
Ayant étudié à Munich et aux Beaux-Arts de Paris, l'architecte Albert Kálmán Kőrössy a en effet été influencé plutôt par l'art nouveau français et le Jugendstil allemand, le meilleur exemple étant cette villa située au 47 Városligeti fasor.
On y retrouve un extraordinaire monde végétal aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur (tournesol, gr***de, iris, monnaie du pape, pavot, raisin).
Cerise sur le gâteau si j'ose dire, on peut maintenant y admirer plusieurs centaines de céramiques de la manufacture Zsolnay (j'avoue, la plus belle collection que je n'ai jamais vue) autrefois fleuron mondial multiprimé aux expositions universelles et qui exportait ses oeuvres dans le monde entier.
Rappelons que Budapest ne serait pas Budapest sans le génie artistique et les innovations de la famille Zsolnay qui ont habillé les bâtiments et palais de Budapest de toutes ces couleurs chatoyantes que nous connaissons.
La villa ne peut pas se visiter en individuel et n'ouvre qu'à de rares occasions lors de visites guidées (pour l'instant en hongrois).
J'ai envie de vous faire découvrir la villa Körössy petit à petit et avant de parler de son histoire, gros plan sur l'extraordinaire vitrail devant lequel je suis resté bouche-bée de longues minutes !
Il a été réalisé dans les ateliers du célèbre maître verrier Miksa Róth dont on retrouve les œuvres pas seulement en Hongrie mais aussi à Oslo, Milan et même à Mexico.
Il a également introduit la technique du verre opalescent dans l'empire austro-hongrois et a reçu de nombreuses récompenses dans différentes expositions universelles.
En préparation, un album sur la plus belle collection de céramiques Zsolnay dans la plus belle villa art nouveau de Budapest 😉
La beauté est partout, même dans la mauvaise herbe et le délabrement.
Je ne compte plus le nombre de visites que j'ai faites dans ce cimetière juif abandonné. Que vais-je y chercher à chaque fois ?
Je pense que c'est avant tout pour rendre hommage à Béla Lajta, architecte génial à qui l'on doit les bâtiments les plus fascinants de Budapest et qui a réalisé un dizaine de mausolées dans ce cimetière.
C'est aussi le témoignage poignant d'une époque où l'art funéraire avait encore toute sa place dans l'architecture.
Se promener le long des imposants mausolées est très émouvant car il est abandonné depuis des décennies et la végétation y a repris ses droits.
Tous les styles se mélangent: portail médiéval, salle funéraire mésopotamienne, art nouveau, art déco, temple antique ou style égyptien et même de l'abstrait, ce qui était totalement avant-gardiste avant 1910 !
À noter que Mylène Farmer y a tourné le clip Regrets en duo avec Jean-Louis Murat.
https://youtu.be/u617RilV5wU?si=ZHXu3aqoIFofSNiq
Encore un magnifique reportage sur la Hongrie consacré aux sources thermales, avec notamment la présentation de l'etonnant lac thermal de Hévíz.
Excursion à 40 km de Budapest, dans le village de Bajna où se trouve l'etonnant château Sándor-Metternich, résidence de l'excentrique et romantique comte Móric Sándor, surnommé le cavalier diabolique dans toute l'Europe au 19ème siècle.
Péter Buza Nous dit de lui que "ses performances à cheval égalaient les numéros de cirque. Il montait les escaliers avec un attelage à 6 chevaux, sautait par-dessus les chars paysans pleins de poterie et franchissait le Danube en débâcle en bondissant d'un bloc de glace à l'autre, acclamé par ses admirateurs qui tremblaient pour sa vie. Des douzaines de pur-sang s'écroulaient sous lui."
Sa vie haute en couleurs et ses exploits ont même été racontés en opérette et dans des films.
C'est l'architecte József Hild, le maître du néoclassicisme en Hongrie qui restaura le château au milieu du 19ème siècle. Deux grandes salles impressionnent et comptent parmi les trésors du château, la salle étrusque et la salle Raphaël réalisées par Alessandro Sanquirico, scénographe à la Scala de Milan.
À noter que le comte a eu un mariage heureux avec Leontine Metternich, fille du chancelier d'Autriche. Leur fille Paulina défraya elle aussi la chronique avec son salon parisien. Elle fréquentait Napoléon III et l'Impératrice Eugénie et fit connaître Wagner et Strauss au public français. Sa beauté inspira les peintres et il paraît qu'elle se battit même en duel à l'épée avec une autre comtesse. Un caractère bien trempé comme son père !!!
Sachez enfin que l'actuel palais présidentiel que vous voyez dans le quartier du Château de Buda (avec la relève de la garde) n'est autre que le palais Sándor que la famille habitait quand elle se rendait à Pest-Buda.
J'étais hier à la soirée d'ouverture des 14èmes journées du film francophone qui ont débuté au cinéma Uránia dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises.
Il est en effet classé parmi les plus beaux cinémas du monde et je ne ne peux que recommander à celles et ceux présents à Budapest entre le 28 février et le 10 mars d'aller voir un film dans l'impressionnante grande salle !
27 films projetés parmi lesquels Milady, Bernadette, Bonnard Pierre et Marthe, second tour, le règne animal, rien à perdre,
acide, en corps...
filmnapok.franciaintezet.hu
Dans le passage souterrain de la place Ferenc Deák se cache un musée que très peu de touristes visitent: le musée du métro, consacré en grande partie à l'histoire de la célèbre ligne M1 qui remonte toute l'avenue Andrássy jusqu'au Bois-de-ville.
Inauguré le 2 mai 1896 à l'occasion des célébrations du Millénaire de la Hongrie, ce métro est le 1er du continent européen et il est classé depuis 2002 au patrimoine mondial de l'Unesco.
Situé sur une section du tunnel aujourd'hui abandonnée, le musée, certes modeste, n'en est pas moins intéressant car il permet de découvrir une collection de tickets anciens, de plans, de maquettes et de vieilles photos des pavillons ouvragés qui marquaient l'entrée de chacune des 10 stations. Malheureusement ils ont été détruits dans les années 20.
Et surtout, on peut entrer dans trois anciennes voitures, dont la motrice n°19 en bois, une des premières mises en service.
Effet rétro garanti.
Petite piqûre de rappel...
La capitale de la Hongrie est la destination idéale pour un week-end. N'oubliez surtout pas votre maillot de bain ! ➡️ Toute l’actualité en direct sur https:...
Une cour intérieure, le long du petit boulevard, découverte lors du festival Budapest100...
Le Centrál serait-il mon café préféré ? Mon cœur balance mais le mythique Centrál est celui où je vais le plus souvent.
Son atmosphère "Belle Époque" n'a pas d'équivalent et son décor rappelle l'âge d'or des cafés littéraires qui servirent de foyer à des générations d'écrivains.
L'album consacré à l'opéra national hongrois s'étoffe avec de nouvelles photos que j'ai prises ces derniers mois. Ouvert en 1884, il n'a jamais cessé de fasciner mélomanes et visiteurs grâce à son excellente acoustique et sa somptueuse décoration à laquelle participèrent les plus grands artistes de l'époque (Lotz, Stróbl...)
De belles visites guidées (en français) sont souvent organisées l'après-midi, mais l'idéal est bien sûr d'assister à un opéra ou un ballet.
À savoir : les places sont à moitié prix pour les représentations du samedi et du dimanche matin.
www.opera.hu
Lors d'une énième visite au palais Wenckheim le mois dernier, nous avons pu jeter un coup d'œil aux escaliers "de l'empereur", ouverts à de très rares occasions.
Les sculptures des mineurs et des putti en marbre jouant sous les candélabres en fer forgé ont été réalisées par János Fadrusz.
Avant d'arriver au balcon, on peut aussi admirer quatre grotesques, ici d'étranges créatures marines.
Pourquoi escaliers "de l'empereur"? Le fils de l'écrivain Gyula Krúdy raconte que le salon de la famille Wenckheim était d'une telle beauté qu'on le comparait à une version réduite de la salle du trône.
On raconte même que l'empereur François-Joseph a installé son bureau chez les Wenckheim pendant trois jours, en raison d'un re**rd de travaux au Palais royal, comme quoi il devait juger les appartements du comte dignes d'un roi !!
Le palais royal ce soir depuis la porte Habsbourg.
Attila József regarde, chapeau à la main, le Danube couler et incite les passants à faire de même.
On peut alors s'asseoir à côté du plus grand poète hongrois et réciter ses vers devant le fleuve mythique:
"Sur une pierre au bord du fleuve assis,
je vis voguer l'écorce d'un melon.
À peine j'entendis, plongé dans mes soucis, l'écume papoter, et se taire le fond.
Tel jailli de mon cœur d'un seul élan,
le Danube allait, trouble, sage et grand."
Une émouvante chanson peu connue et reprise par Calogero rend hommage à Attila József en français:
https://youtu.be/y9H4zv5Alxw?si=XOJb0u0Urc4lvu4w
Et comme chaque année, j'attribue le 1er prix de la plus belle décoration de Noël...
au palais Gresham ! 🥳
En décembre, il y a aussi les tramways illuminés !
Budapest en décembre est un rêve éveillé !
Vive Noël et les sapins! 🎄❄️
Une table à Noël ne serait pas complète sans les beiglis aux noix et au pavot, gâteaux traditionnels que l'on peut préparer soi-même ou que l'on trouve déjà dans les pâtisseries et les salons de thé de la ville. J'en mange tout le mois de décembre (à m'en rendre malade presque...) 🤭
Mais oui, pourquoi attendre le 24 décembre ?
Le magazine Time Out a classé le Puskin parmi les 10 plus belles salles de cinéma au monde.
L'histoire de Budapest est souvent celle des mariages réussis : avec les bains, avec les cafés et beaucoup moins connu celui avec les salles de cinéma. Bien sûr, depuis les années 90, les multiplexes ont remplacé les dizaines de cinémas du centre ville, construits pour la plupart dans les années 20 et 30.
Mais heureusement, certains lieux ont résisté et lorsqu'on choisit d'aller voir un film dans l'une de ces salles historiques, on vit une expérience culturelle au sens large: souvent dotés d'un café, d'une galerie, parfois d'un vestiaire, ces cinémas ont une architecture éclectique somptueuse.
Hier je suis allé voir le film français "complètement cramé" au cinéma Puskin et j'en ai profité pour faire quelques photos. Ouvert en 1926 sous le nom de Fórum, il était considéré comme le cinéma le plus élégant et le plus moderne de Pest. C'est dans ce cinéma que s'est fait en 1929 le passage du muet au parlant en Hongrie et c'est aussi là que fut présenté en avant-première en 1931 le deuxième film hongrois parlant "Hyppolite, le laquais", tourné avec les plus grandes stars de l'époque et considéré comme un des 10 films les plus populaires du cinéma hongrois.
Le Puskin vaut le détour pour la salle Metropolis. À l'origine, il n'y avait qu'une salle de 623 places avec balcons. La rénovation de 1988 a supprimé l'étage pour construire deux petites salles adjacentes.
Un sapin par jour ✨
🎄Rózsák tere 🎄
Un sapin par jour
🎄Chez Gerbeaud 🎄
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Le Centrál serait-il mon café préféré ? Mon cœur balance mais le mythique Centrál est celui où je vais le plus souvent. Son atmosphère "Belle Époque" n'a pas d'équivalent et son décor rappelle l'âge d'or des cafés littéraires qui servirent de foyer à des générations d'écrivains.
En décembre, il y a aussi les tramways illuminés !
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