18/05/2016
Pack Culture : Une semaine/150 euros - visite guidée des monastères Monténégrins .
Location d'un appartement dans une villa avec chambre pouvant accueillir 4 personnes, 350 euros/ la semaine .
Le pack culture comprend la découverte des cinq monastères suivants :
PACK CULTURE > 1 Le monastère d'Ostrog est un monastère de l'Église orthodoxe serbe imbriqué dans une falaise du mont Ostrog.
Le monastère orthodoxe d'Ostrog est l'un des monastères les plus visités des Balkans. Les croyants du monde entier, seul ou en groupes, s'y attardent. Il représente une place de rencontre des trois confessions : les orthodoxes, les catholiques et les musulmans car on croit que les reliques conservés de Saint-Basile d'Ostrog font des miracles. D'après des histoires de pèlerins, prier près du corps de Vasilije permet d'être guéris et de faire face aux difficultés de la vie. Cet édifice est dédié à Saint-Basile d'Ostrog (Sveti Vasilije Ostroški) dont des reliques sont conservées dans une chapelle du XVIIe siècle. C'est un lieu de pèlerinage réputé pour ses guérisons miraculeuses.
2 Le monastère de Morača est un monastère orthodoxe serbe situé au centre du Monténégro. Il a été fondé en 1252 par Stefan, le fils Vukan Nemanjić, roi de Zeta, et petit-fils de Stefan Nemanja .Le monastère de Morača forme un ensemble constitué d'une grande église dédicacée à l'Assomption de Marie, d'une église plus petite dédiée à Saint Nicolas et de bâtiments destinés à accueillir les voyageurs. Il est entouré d'un haut mur à deux entrées.
L'église de l'Assomption est un édifice à nef unique (formé d'un avant-corps et de l'église proprement dite), construit dans le style des églises de la Raška. Elle possède un portail de style roman. Elle possède des fresques du XIIIe siècle, formant une composition de cinq panneaux représentant la vie du prophète Élie. D'autres fresques ont été peintes au XVIe siècle et XVIIe siècle, certaines ont été endommagées quand les Ottomans saccagèrent le monastère. Le bâtiment conserve toutefois l'essentiel de son programme pictural, une œuvre étendue et riche qui constitue un ensemble patrimonial d'une qualité artistique exceptionnelle.
L'avant-corps de l'église offre une représentation gigantesque de la Généalogie de Jésus, qui couvre à elle seule un pan de mur complet sur toute sa hauteur, un autre pan de mur entier représente à lui seul un imposant Jugement dernier.
La partie centrale du bâtiment comporte de magnifiques témoignages de fresques byzantines tardives, essentiellement centrées sur la Vie du Christ. D'imposants portraits des grands saints de la tradition orthodoxe complètent le programme iconographique. L'église expose des icônes d'une qualité remarquable, la plupart des XVIe siècle et XVIIe siècle. Les plus anciennes remontent au XIIIe siècle et représentent des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste.
3 KOTOR . La vieille ville de Kotor, entourée d’une impressionnante muraille de défense, est particulièrement bien préservée et classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Entre 1420 et 1797, Kotor et ses environs dépendaient de Venise. Cette influence vénitienne se remarque particulièrement dans la structure et l’architecture de la ville.
Les premiers habitants de la région furent les Illyriens. Kotor fut fondée à l’époque de la République romaine, connue sous le nom d’Acruvium, et intégrée à la province romaine de Dalmatie. Ascrivium ou Ascruvium fut mentionnée pour la première fois en -168.
Kotor fut fortifiée dès le haut Moyen Âge, quand l’Empereur Justinien construisit une forteresse surplombant Ascrivium en l’an 535, après avoir expulsé les Goths de la région, et une seconde ville fut sans doute développée dans les hauteurs proches, car Constantin Porphyrogénète, au Xe siècle, évoque le bas-Cattaro. La ville fut pillée par les Sarrasins en 840.
En 1002, les Bulgares pillèrent la ville, qui fut cédée à la Serbie par le Tsar bulgare Samuel. La ville se révolta avec l’aide de Raguse, et ne fut soumise qu’en 1184, en tant que ville libre, réussissant à conserver ses institutions républicaines, ainsi que le droit de conclure des traités et de déclarer la guerre. Elle était siège épiscopal, et au cours du XIIIe siècle, des monastères dominicains et franciscains furent fondés pour contrer le Bogomilisme.
Au XIVe siècle, le commerce à Cattaro, comme la ville était à l’époque nommée, était en concurrence avec celui de Raguse et provoqua la jalousie de Venise. La chute de la Serbie en 1389 laissa la ville sans protecteur, et après avoir été disputée tour à tour par Venise et la Hongrie, elle passa durablement sous domination vénitienne en 1420.
Kotor fut assiégée par les Turcs en 1538 et 1657, touchée par la peste en 1572 et quasiment détruite par des tremblements de terre en 1563 et 1667. Selon les termes du traité de Campo Formio en 1797, la ville passa sous domination autrichienne. Mais en 1805, de par le traité de Presbourg, elle fut attribuée à l’Italie et annexée en 1810 par le Premier Empire français.
Murailles de Kotor
En 1814, la ville fut rendue à l’Autriche par le Congrès de Vienne. La conscription, imposée puis abandonnée en 1869 pour être finalement imposée en 1881, amena deux révoltes de la part des habitants des montagnes Krivošije au-dessous de l'Orjen, au cours desquelles Kotor fut le centre des opérations autrichiennes.
Pendant la Première Guerre mondiale, Cattaro fut le théâtre de plusieurs batailles importantes entre le Monténégro et l’Autriche-Hongrie. Après 1918, la ville, appelée dès lors Kotor, fut intégrée à la Yougoslavie et après 1945 au sein de la République socialiste du Monténégro.
Jusqu’au début du XXe siècle, les croates catholiques constituaient la majorité de la population de Kotor et des autres localités des bouches de Kotor, alors que la population monténégrine orthodoxe était plus réduite.
Ces derniers constituent cependant désormais la majorité de la population.
4 Perast et l'île au morts .Perast est le village le plus ancien des bouches de Kotor, et a les plus belles architectures baroques de la région. Il faudra prendre le petit bateau qui vous mènera sur l’îlot au milieu de la baie et qui abrite l'église notre Dame du récif. Cet îlot a été crée par les marins locaux au 15 ème siècle autour d'un simple rocher dans le but de construire une église pour honorer la Vierge. Des bateaux de cailloux furent jeter pendant de long mois pour obtenir cette île. La coutume veux que vous apportiez un cailloux de chez vous et le jetiez au pied de l'île en faisant un vœux. L'église reflète absolument la ferveur des locaux qui y viennent chaque année pour remercier la vierge de son aide .
5 Le mausolée de Petar II Petrović-Njegoš , souverain et prince-évêque du Monténégro de 1830 à 1851. Son œuvre est lyrique, épique et dramatique notamment sa légendaire épopée Gorski Vijenac (« La Couronne des montagnes ») qui retrace le combat du peuple du Monténégro contre les Turcs. Petar II Petrović-Njegoš est aussi l'une des plus grandes figures politique et penseur de l'histoire du Monténégro.Sur le Jezersky se trouve un sommet sur lequel fut construit en 1974 le mausolée de Petar II Petrović-Njegoš. Depuis ce sommet on embrasse tout le Monténégro, des Bouches de Kotor à l'Adriatique, du lac de Skadar au massif du Durmitor.