31/07/2022
Aujourd’hui est un jour particulier : c’est le dernier de l’état d’urgence sanitaire. Le Parlement a enfin rempli son rôle de contre-pouvoir et a mis en échec le gouvernement. Cet état d’urgence aura duré plus de 25 mois. 25 mois de politique de la peur, de décisions arbitraires, de discours martiaux, d’enfermement, de mensonges d’état, de harcèlement médiatique, d’interdiction de la pensée critique, d’injures publiques, d’anathèmes et pour finir l’ignominie du passe sanitaire puis vaccinal, et l’abjection de la suspension des soignants non vaccinés que l’on applaudissait sur les balcons un an plus tôt.
Les conséquences de cette politique sont terribles : le peuple français n’a jamais été aussi divisé. Les familles sont morcelées, les jeunes en veulent aux vieux, les vieux aux jeunes, les vaccinés aux non vaccinés… Des personnes âgées sont mortes de chagrin dans les EHPAD sans pouvoir dire au revoir à leurs petits-enfants. Le sentiment même de fraternité s’est dilué dans la rancœur.
Le combat n’est pourtant pas terminé. La Haute Autorité de Santé s’est prononcée, sans aucun argument scientifique, contre la réintégration des soignants non vaccinés, alors même que l’hôpital est en crise. Les pompiers volontaires ont été empêchés de rejoindre leurs camarades pour lutter contre les incendies. Macron l’avait dit : il emmerdera jusqu’au bout ceux qui ont osé mettre en doute sa toute-puissance.
Il faudra des années pour reconstruire ce qui a été détruit.
J’ai moi-même souffert, et je souffre encore, de cette politique. J’ai reçu mes deux premières doses de « vaccin » par devoir civique, pour protéger les autres. J’étais, pour des raisons scientifiques et médicales, opposé à la troisième dose. Elle m’a été injectée contre ma volonté, par contrainte professionnelle. Cette injection est un viol de mon corps et de mon esprit. J’en subis aujourd’hui les conséquences physiques et psychologiques, car je suis dans l’incapacité d’exercer mon métier de marin.
Je n’ai pas la noblesse d’âme de Pierre Perret. Lui, en chanson, a déjà pardonné. Moi je ne pardonnerai pas.