17/05/2017
En jetant un rapide coup d’œil aux images ci-dessous, il est facile de deviner le sujet de ce texte. Après une année d'aventures, il fallait bien que ça arrive un jour. Aujourd'hui, le 17 mai 2017 à 22h05, je serai de retour au Québec.
Ouff lalaille.
Même si j'aurais volontiers continué à me promener de pays en pays, ce n'est pas à contre-cœur que j'entame ma série de vols pour l'aéroport de Montréal.
Peu de temps avant mon départ, un bon ami m'a posé une question à laquelle je n'avais pas de réponse. Il m'a demandé pourquoi je voulais prendre cette année sabbatique.
J'aurais pu lui énumérer une liste d'excellentes raisons pour voyager. J'aurais pu lui dire que cela permet de collectionner des souvenirs, d'apprendre à se connaître, de sortir de sa zone de confort, etc.
Toutefois, je ne pouvais pas lui dire pourquoi, personnellement, je ressentais ce désir de voyager. Je planifiais ce projet depuis déjà plusieurs années et la question ne m'était jamais réellement venue.
Maintenant que tous ces mois se sont écoulés, à une vitesse que je n'aurais pas pu imaginé, j'ai eu le temps de m'interroger sur le sujet. Au final, c'est probablement la plus grande chose que cette aventure m'aura donné : une compréhension des raisons pour lesquelles j'avais envie de partir voir le monde.
Des sommets glacés jusqu'aux chaleurs des déserts, j'ai eu maintes occasions de m'accomplir et de vivre des expériences qu'une vie sédentaire ne permet pas. Je sais aussi que les aventures et les découvertes ne disparaîtront pas de ma vie de si tôt, avec mon déménagement à Montréal et le début de l'université. Voilà pourquoi, même si j'aurais bien poursuivi ce voyage pendant des années, je suis prêt à retourner chez moi.
Ah, et il y a aussi le fait que mon compte en banque est presque vide.
P. S. Oui, je sais. J'ai l'itinéraire le moins organisé de l'histoire du globe-trottage. C'est ce qui arrive quand tu choisis ta prochaine destination en fonction du billet d'avion le moins cher.