Les mules de Soula

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Les mules de Soula Les mules de Soula : Logistique Tout Terrain
Du trekking encadré par un guide diplômé au transpor
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Les mules de Soula : transport écologique
Prestations de portage et de traction avec des mules

On en était resté à cette cabane insalubre au pied de la station de  Piau Engaly. Il était 19h et on avait fait une gros...
04/09/2024

On en était resté à cette cabane insalubre au pied de la station de Piau Engaly. Il était 19h et on avait fait une grosse étape alors je voulais avant tout trouver de l'herbe pour mes mules.

Nous voilà donc en route vers la station qui était clôturée et donc non pacagée et après avoir tourné entre les parkings et les barres d'immeuble, je fini par dégoter une terrasse bien enherbée à l'abri des regards. Je débate, monte le parc et file à l'auberge de la station. Un demi, une pizza et la même une demi heure plus t**d. Je vais essayer de ne pas perdre de poids cette année...

Après une nuit passée directement dans l'herbe avec mon duvet et sur sac, je retourne boire un café à l'auberge pour recharger les batteries, passer quelques coups de fil et rédiger une publication le temps qu'il arrête de pleuvoir. On décolle vers midi. On fera deux fois demi tour pour ne pas tenter diable et car j'ai envie de chemins facile. on passera donc par les pistes de ski et la route pour rejoindre Tramezaigues. Seule une portion de sentier en sous bois nous apportera du plaisir à cheminer dans cette vallée.

Les prévisions météorologiques pour les jours à venir étant catastrophique, on reste quelques jours au chalet des Isgles, un super camping associatif. Dimanche, quelques courses à Saint Lary et lundi je profite d'une bref éclaircie pour partir sans les mules visiter les vallées environnantes. Je rejoins la crête frontière par la vallée du Moudang puis m'enchaîne plusieurs sommets jusqu'au port vieux pour redescendre par la vallée de Gela. C'est aérien et il faut parfois que je pose les mains pour me rassurer mais pas difficile. 25km et 2000m de D+, voilà ce qui devrait m'aider à tenir en place en attendant la prochaine fenêtre météo 😉

Dix ans 😀Le premier septembre 2014, naissait les mules de Soula. C'est d'abord Zebulon qui a proposé de nous donner Océa...
01/09/2024

Dix ans 😀
Le premier septembre 2014, naissait les mules de Soula.
C'est d'abord Zebulon qui a proposé de nous donner Océane, mule de deux ans, pour pouvoir reprendre la route. Puis la découverte de ce qu'est une mule, les premières expériences et les premières formations. Choum ensuite, mule plus âgée et expérimentée qui est venu rejoindre Océane et nous transmettre son savoir par son calme et sa détermination. Amélie, qui a su expliquer à l'administration et à moi même, quelles sont les cases qui correspondent au métier de muletier. Un projet qui devait se faire à deux mais tout ne c'est pas passé comme prévu... Il a fallu ensuite convaincre. Expliquer que malgré les cheveux long et le dread que j'avais sur la tête à l'époque, je ne souhaitais pas revenir en arrière et interdire tous les véhicules motorisés mais proposé un moyen de transport complémentaire aux machines. Car en plus d'être écologique, le portage par bât et le débardage offre des solutions techniques et économiques entre le tout manuel et le tout machine. Dix ans de ravitaillement des bergers et vachers du Couserans avec Véro puis plus récemment Mitra et Chantal. Les premiers chantiers qui se terminait souvent par des "oh! Je ne pensais pas que les mules pouvaient passer là, qu'elles pouvaient transporter ceci ou cela" et le bouche à oreille qui commence à se mettre en place. Les premiers séjours organisés avec Aurélien pour commencer puis Morgane et Florine. Les clôtures en montagne avec les copains et les premières traversée des Pyrénées... Entre temps l'équipe de mules c'est agrandi avec Dollie, Charme, Keïla et Urzoud.
Il s'en est passé des choses en dix ans. Les mules font aujourd'hui partie intégrante de ma vie et ont grandement participé à ce que je suis aujourd'hui.
Merci aux mules d'être ce qu'elles sont et merci à toutes celles et ceux qui m'ont aidé à un moment ou à un autre à développer cette activité.

Après une bonne discussion sur le muletage avec la gardienne du refuge des Espuguettes et un dernier repas partagé, il e...
30/08/2024

Après une bonne discussion sur le muletage avec la gardienne du refuge des Espuguettes et un dernier repas partagé, il est l'heure de décoller pour une petite étape. Je bascule donc dans le cirque d'Estaube pour rejoindre la cabane du même nom. La monté se fait bien mais je débate Océane pour passer la première épingle en descendant. Le temps de descendre les sacs et elle me montre un autre passage... Elles n'ont pas eu grand chose à manger cette nuit et ça se ressent dans les demandes incessantes pour brouter alors on s'arrête sur un petit promontoire pour brouter pendant que je m'avale quelques chapitres de mon roman. À la cabane, je fais la connaissance de Polo et Théo qui m'aideront à terminer le cubi de rouge que je gardais au chaud depuis le groupe en vallée d'Ossau. Ça délie les langues et on passe une bonne soirée sauf que je me fais réveillé en pleine nuit par des bruits de galops. Mon poste de clôture ayant rendu l'âme il y a quelques jours, les vaches n'ont pas du voir le fil et ont traversé le parc emportant la clôture avec elle. L'avantage du cirque, c'est que je devrais les retrouver facilement demain matin.
Tellement facilement qu'au petit matin, elles broutent à 50 mètres de moi. Je les mets dans le Coral et passe au café. La suite se passe tranquillement. Il est prévu des orages mais finalement ça alterne les petites averses sous de gros nuages sombres et grand ciel bleu. J' arrive au cirque de Troumouse qui est grandiose. La monté et la traversée se fait sur le dos de Zouzou puis nous nous arrêtons à la dernière cabane. L'orage gronde et je l'observe passer dans la vallée devant moi. Un couple d'allemand débutant en bivouac viennent se réfugier dans la cabane. L'orage est passé et les voilà rassurés, ils repartent dans leur tente. Ils reviendront finir la nuit dans la cabane quand un deuxième orage se décide à passer dans le cirque et qu'un ruisseau spontané rempli leur tente...
Aujourd'hui, je repars sur des chemins sans me rappeler ce que l'on m'a dit. Je doit aller repérer, un cavalier est déjà passé ou je suis déjà passé avec des clients mais il y a longtemps... Pas de réseau alors on va voir...
Je vous raconterai la suite demain 😉

28/08/2024

Refugio de Bujaruelo - Refuge des Espuguettes

Réveil à 7h, le temps de tout plier, de préparer l’équipe et de prendre un grand café accompagné d’un croissant et on decolle un peu avant 9h. Direction la France par un chemin qui attaque un peu raide mais j’ai plaisir à constater que les sensations dans les jambes sont bonnes et les mules motivées, Océane en tête. A la sortie du bois, la vue se dégage, la vallée s’ouvre et on aperçoit le col frontière au loin. Malgré les bonnes sensations, je ne peux résister à poser mes fesses sur la peau de mouton qui elle même recouvre ma selle portée par Zouzou le magnifique. Je profite du paysage et de ma super équipe de mules qui progresse en liberté jusqu'au col. Un vrai bonheur.

Arrivée la haut, c’est un peu l’autoroute de la randonnée. Heureusement, nous avons plutôt prévu de nous engager dans une petite vallée moins fréquentée. L’entrée du chemin n’est pas des plus confortable mais en questionnant un randonneur catalan venant en sens inverse, la suite est bien meilleure. Nous nous arrêterons à l’ombre d’une cabane pour la pause pique nique. Je discute avec une autre personne qui connait un peu le coin et fait le point sur les différentes options pour continuer. Je pensais redescendre sur Gavarnie et faire le tour pour rejoindre Troumouse mais ça serait dommage de passer par là sans aller voir le cirque. Je repars donc dans cette direction. Le chemin paraît étroit sur la carte alors je questionne les gens que je croise pour le rassurer et petit à petit, j'aperçois le cirque d’en haut avec sa cascade. J’essaie quelques photos et vidéos mais avec le contre jour, ça ne donne rien. Nous arrivons enfin en fond de vallée mais peu avant l’arrivée, il nous faut sortir du chemin et bartasser un peu pour retrouver la piste qui monte au cirque et de mélanger au flux continu de personnes qui montent et descendent. Là, il faut avouer que c’est joli, le cirque, la cascade et tout et tout. Mais je ne suis pas emballé. Le monde, l’hôtel 4*, les panneaux d’interdiction dans tous les sens, l’accueil des saisonniers fatigués de leur saison, le Fanta orange (il n'y avait pas citron et sinon de la Heineken) à 5€… Je me dit que notre cirque de cagateille en Ariège est autrement plus agréable, ce qui me sera confirmé à table au refuge sans que je n’ai eu à en allusion mais 🤫.

Alors je ne traîne pas et je m’engage sur le chemin qui monte directement du cirque au chalet de Pailla. Eh bien, il ne faut pas le faire celui là. Suite à un malentendu, on m’a dit que ça passait alors j’y vais mais le chemin s’avère très étroit et aérien, taillé dans la roche. Je croise quelques randonneurs aux bons endroits et je suis obligé de débâté pour franchir un passage étroit. C'est quand même limite tout ça. Encore un magnifique chemin à faire à pied mais sans nos équidés c'est mieux. Bref, les mules ont encore assurées comme des pro et nous voilà sortie d’affaires mais je ne repasserai pas par là. Au chalet de Pailla, on m'indique un gué pour éviter une passerelle étroite et je remonte sur Zouzou pour la dernière monté au refuge des Espuguettes. Le coin est vraiment beau. L’accueil du troupeau de chevaux est un peu imposant mais on arrive à s’installer le long du Coral. Un demi avec la super équipe du refuge qui se ravitaillent principalement avec leurs ânes et un super repas en bonne compagnie sur la terrasse. Quoi de plus ? Une nuit à la belle étoile sous un ciel dégagé.

Ça fait plaisir de se sentir bien de nouveau, de pouvoir faire de belles étapes comme je les aime, de rencontrer des personnes super sympa et agréable dans ce cadre magnifique.

26/08/2024

Le repos au camping de Bujaruelo se passe bien et l'énergie revient, bien aidé par les petits repas du refuge du même nom. Ça à l'air bien parti pour repartir demain. En attendant, do**he, lessive, bouquinage, on recharge toutes les batteries pour un nouveau départ...

"La cime sur laquelle j'aimais le mieux à m'asseoir, ce n'est point la hauteur souveraine où l'on s'installe comme un ro...
26/08/2024

"La cime sur laquelle j'aimais le mieux à m'asseoir, ce n'est point la hauteur souveraine où l'on s'installe comme un roi sur un trône pour contempler à ses pieds les royaumes étendus. Je me sentais plus heureux sur le sommet secondaire dont mon regard pouvait à la fois descendre sur des pentes plus basses, puis remonter, d'arêtes en arêtes, vers les parois supérieures et à la pointe baignée de bleu. Là, sans avoir à réprimer ce mouvement d'orgueil que j'aurais ressenti malgré moi sur le point culminant de la montagne, je savourais le plaisir de satisfaire complètement mes regards à la vue de ce que neiges, rochers, forêts et pâturages s'offraient de beau.je planais à mi-hauteur, entre les deux zones de la terre et du ciel, et je me sentais libre sans être isolé. Nulle part un plus doux sentiment de paix ne pénétrait mon cœur"
Elisée RECLUS - Histoire d'une montagne - acte sud

Fin de séjour et nouveau départ Après 4 jours et 3 nuits, nous voilà de retour au point de départ plein de souvenirs et ...
22/08/2024

Fin de séjour et nouveau départ
Après 4 jours et 3 nuits, nous voilà de retour au point de départ plein de souvenirs et heureux de ces moments partagés. Des bivouacs à couper le souffle, des paysages magnifiques, des lacs à foisons... Ce petit coin des Pyrénées est vraiment beau.
Morgane nous a régalé de ses petits plats et de ses contes Pyrénéens. Le groupe nous a aussi régalé de son enthousiasme et de sa bonne humeur.
Il est temps pour moi de continuer seul ce voyage. Je laisse deux bâts et le matériel collectif à Morgane et je récupère ma selle. Le temps de trier le matos, d'aller se boire un verre à la venta et il est temps de se dire au revoir.
Je passe alors en Espagne où l'herbe est bien plus abondante pour le plus grand bonheur des mules...

Première journée au top.On se retrouve au parking. 4 adultes, 7 enfants, 1 accompagnatrice et un muletier pour 4 jours d...
20/08/2024

Première journée au top.
On se retrouve au parking. 4 adultes, 7 enfants, 1 accompagnatrice et un muletier pour 4 jours d'itinérance en bivouac dans la vallée d'Ossau.
Une fois les présentations faites, on réparti les affaires dans les sacs, on charge et on démarre en direction de Jean Pierre alias le pic du midi d'Ossau. Ça monte, chacun trouve son rythme et on se fait la pause pique nique au col avec vue sur la vallée et sur le refuge de Pombie. Petit café et on zappe la sieste car on commence à cuire sérieusement.
On repart donc pour se caler au pied du Pic avec le lac pour sublimer ce bivouac. J'installe le tarp pour faire un peu d'ombre et on se donne un peu de temps pour profiter avant de préparer le repas.
Morgane, l'accompagnatrice étant aussi éleveuse, les bons produits de la ferme participent grandement à la qualité des repas. On se régale...
Les tentes montées et l'estomac rempli, c'est l'heure de se coucher. Je profite de mon sursac pour dormir chaudement à la belle étoile. Encore un régal 🌌

18/08/2024

On va s'arrêter là pour aujourd'hui.
Petite étape et maxi rencontre.
Je part t**d et comme d'habitude, quand l'occasion se présente, je m'arrête au premier troquet que je croise pour boire un café. Finalement il n'est pas loin de midi alors je décide de manger. Les mules étant en train de faire la sieste au bord de la route je suis repéré par Pierre Vidal qui se joint à moi. S'enchaînent alors de grandes discussions sur les ânes, les mules, le matos, le boulot et nos organisations professionnelles respectives. Bref, un bon moment.
Nous reprenons la route pour nous rapprocher du lieu de rdv pour demain car deux familles ont réservées un séjour de 4 jours. J'ai un lieu de bivouac en tête mais j'ai peur que ça soit juste en herbe alors on traîne et je n'hésite pas à les laisser brouter une demi heure par ci un quart d'heure par là. Je rencontre un cavalier alors on repart à discuter des spécificités de la mules, du matos, des cheminements de montagne...
Finalement,il y a un peu plus d'herbe que prévu et la vue est magnifique. Ce sera encore un beau bivouac 🌌

Ça y est ! C'est parti 🥳⛰️🦄Réveil à 5h pour finir de remplir les sacs puis je vais chercher les mules à la frontales. En...
17/08/2024

Ça y est ! C'est parti 🥳⛰️🦄

Réveil à 5h pour finir de remplir les sacs puis je vais chercher les mules à la frontales. Entre le pansage et le battage, les premières lueurs font leurs apparitions. J'éteins les lumières, ferme les portes et c'est parti pour à peu près un mois de vadrouille.

Une fois n'est pas coutume, un camion vient nous chercher à Luzenac pour nous déposer en vallée d'Ossau. Le pont tout en inox ne leur inspire pas confiance mais en moins de cinq minutes tout le monde est monté. Le transport se fait dans le calme et à midi on est au bord du lac. Je rebatte pour faire cent mètres, débatte, monte le parc.

Ce sera tout pour aujourd'hui ou presque. Un petit coup de râpé par ci par là, un peu de graisse sur les cuirs et un bon bouquin à entamer et se coucher tôt pour profiter à fond de cette nouvelle aventure muletière et Pyrénéene. 🤞☺️

On était parti pour remettre en état un chemin emprunté par les vaches. On part donc avec pioches, barre à mine, piquets...
09/08/2024

On était parti pour remettre en état un chemin emprunté par les vaches. On part donc avec pioches, barre à mine, piquets métalliques et rambardes... Le chargeur est impressionnant car les traverses sont placées au dessus des bâts. C'est couvert mais il fait chaud, lourd. On rentre dans le brouillard et on arrive sur le chantier grâce au GPS. Les mules déchargées ont constate qu'une coulée à emporter un bout de chemin à la sortie de ce qu'on allait refaire. Nous n'avons pas ce qu'il faut pour restaurer cette partie et refaire la partie prévue risque d'inciter les vaches à venir ce coincer dans cette étroiture et causer un accident. Il faudra donc revenir.
La suite, c'est un bon repas au refuge de l'étang d'arraing et une nuit à la cabane d'à côté. Le chantier étant annulé, on en profite pour ce faire l'ascension du Pic du Crabere puis quelques pressions artisanales au refuge avant de redescendre dans la vallée...

En attendant de repartir à l'aventure avec les mules, je voyage grâce aux livres. J'avais bien aimé "Encabannée", son pr...
05/08/2024

En attendant de repartir à l'aventure avec les mules, je voyage grâce aux livres. J'avais bien aimé "Encabannée", son premier roman. J'ai adoré "Sauvagines". Je vais retourner à la pour choper "bivouac", le troisième volet qui m'accompagnera sous la tente pendant la future traversée des Pyrénées. 😉

31/07/2024

Avant de repartir traverser un bout des Pyrénées, il nous reste quelques chantiers à terminer. On est donc parti une semaine en bivouac au pied du Pic du midi de Bordes pour remettre en état plusieurs kilomètres de clôture barbelé. Eh bien, je vous le donne en mille, ça pique...

27/07/2024

Fin de l'Andorre et retour en France par la vallée de Soulcem. Attention, chemin raide et passage engagé ⛰️

Un grand merci à l' Atelier Roue Libre pour les réparations et l'entretien de mon véhicule principal.🚵Déjà plus de 1600k...
20/07/2024

Un grand merci à l' Atelier Roue Libre pour les réparations et l'entretien de mon véhicule principal.🚵
Déjà plus de 1600km réalisé avec ce vélo à assistance électrique qui a prit la suite de ma dernière voiture et dont je savoure toujours autant les bienfaits de son utilisation. 😀
J'ai même réussi à détourner le logo de la marque, vélo de ville en vélo de mule. 😝

15/07/2024

Retour sur notre périple entre Camurac et les portes des Pyrénées orientales. C'est l'occasion de continuer d'explorer les Pyrénées, vérifier que l'on peut passer avec mules bâtées et trouver les meilleurs spots de bivouac 🤩. Tout ça pour le plaisir de vous concocter des treks inoubliables pour les saisons à venir. Ça vous dit ?

DERNIÈRE NUIT EN MONTAGNE Parti du refuge, on redescend dans la vallée pour remonter vers la station d'Ordino. Un dernie...
02/07/2024

DERNIÈRE NUIT EN MONTAGNE
Parti du refuge, on redescend dans la vallée pour remonter vers la station d'Ordino. Un dernier repas au snack du coin pendant qu'Urzoud broute la pelouse entouré de paparazzi et on repart en direction de la France. Le port du Rat est raide et un passage biscornu et aérien nous oblige à rester concentré. Si l'envie vous prendre de suivre nos pas, je me permet de vous déconseiller de passer par là. Arrivé en haut, on souffle, on se remémore le chemin parcouru et je me permet un cri de joie.
S'en suit une longue descente ponctué de plateau herbeux avant de retrouver la civilisation et ses routes goudronnées. Avec Urzoud, c'est pas vraiment ce qu'on préfère mais là on a pas vraiment le choix. Le bivouac se fera au milieu des brebis en transhumance un peu avant Marc.
L'ambiance à changée. C'est bientôt la fin, on alterne entre petites routes et chemins de traverse. Les difficultés ne sont plus sous nos pieds mais dans l'étroitesse des passages. La nostalgie du voyage arrive déjà. Je met la musique et écoute les derniers albums sortis et ceux que je n'avais pas vu passé.
Pour notre dernière nuit, on à dormis au col de Rose. Je vous écrit depuis le restaurant de l'étang de Lers où je bois un café avant de redescendre inexorablement dans la vallée.
Ce soir, c'est do**he chaude et lit douillet chez les copains à Oust avant de retrouver mon chez-moi...

CA DEVAIT ETRE UNE PETITE JOURNÉE Au réveil, j'entends quelque gouttes tombées sur la tente alors je traîne dans mon duv...
30/06/2024

CA DEVAIT ETRE UNE PETITE JOURNÉE
Au réveil, j'entends quelque gouttes tombées sur la tente alors je traîne dans mon duvet. Un peu plus t**d ma vessie m'ordonne de me lever alors je vais faire un tour dehors et constaté que tout est sec, il a du pleuvoir du sable. Je plie donc tranquillement le campement. Des averses et des orages sont prévus aujourd'hui, j'imagine faire des sauts de puces d'abri en abri en fonction des éclaircies. D'ailleurs, la première averse arrive alors je rapatrie tout dans le refuge pour finir de préparer les sacs. D'autres randonneurs arrivent.
Vers 10h passé, une éclaircie à l'air de pointer son nez tandis que les nuages gris semblent vouloir passer à côté. On décolle.
Le chemin prévu initialement me fait monter sur les crêtes, ce qui ne m'enchante guère. Je suis les panneaux qui m'indiquent le prochain refuge puis je me rend compte qu'il me propose un autre parcours avec moins de dénivelé et quelques lacs, je poursuis donc. Un passage en travers dans un pierrier de petits cailloux me fait serrer le fesses, on continue et on arrive au refuge.
Entre temps on à pris une autre averse sur la tronche et la fin de journée s'annonce belle alors j'appelle le prochain refuge gardé pour réserver mon repas et on repart après la pause pique nique. Et là, les ennuis commencent. Le chemin est étroit dans un grand dévers encore. Ce n'est pas vertical mais c'est pas loin. Les passages techniques s'enchaînent.Urzoud est largement capable de les franchir mais on à pas le droit à l'erreur et je me rappelle les histoires de chemin qui se barrent ou imagine qu'une pierre ou que son pied glisse. Bref ,je me demande bien ce que je fout là. Une fois sorti de ce bourbier, il faut encore contourner des passages infranchissable pour mon mulet. On monte, on descend, on tourne et retourne. Ça devient fatiguant et l'appréhension de ce que l'ont va trouver par la suite n'aide pas...
On arrive finalement à 18h au refuge. Il y a un énorme coral plein d'herbe, pas grand chose pour bivouaquer alors je réserve une nuit en plus du repas. L'équipe est sympa, le repas est délicieux et la do**he toujours appréciée.
Aujourd'hui, on devrait repasser en France...

Après une bonne nuit à Porta version grand luxe, je continue seul avec Urzoud. En effet, Cioran fatigue, commence à avoi...
28/06/2024

Après une bonne nuit à Porta version grand luxe, je continue seul avec Urzoud. En effet, Cioran fatigue, commence à avoir mal aux pieds et le timing serré n'arrange rien. Thomas prend donc la sage décision de rapatrier son cheval en camion...
La séparation se passe bien, à peine quelques hésitations et nous attaquons la grande montée vers la portella blanqua. Au troisième portail, j'en ai marre de descendre de cheval alors je me lance. J'ouvre le portail depuis ma selle, ça grince et Urzoud fait un écart laissant entrouvert le passage. On y retourne et là, on passe et en repoussant la poignée, le portance ferme tout seul. Youhou ! Voilà mon premier passage de portail de fait et je ne suis pas peu fier.
Une fois redescendu côté Esp... Catalan du sud, je bifurque immédiatement pour rentrer en Andorre. Le chemin n'est pas très bien entretenu et il faut slalomer pour éviter les arbres en travers et les passages trop merdique mais on y arrive. Dernière monté pour arriver au refuge non gardé juste à côté du lac. Les refuges non gardé Andorran sont d'une grande qualité. C'est super agréable et comme il n'est pas très t**d j'en profite pour faire ma lessive puis bouquinage au soleil. Le bonheur.
La suite est moins jolie. La montée au premier col et les isards qui courent font plaisir mais les traversée de station de ski en été me gâche un peu le plaisir de la montagne. Si on rajoute les routes avec leurs lots de voiture et la queue à la station service en haut du col, il le t**de de retrouver une montagne plus sauvage.
Heureusement, l'Andorre regorge de petits coins somptueux et le beau temps me fait vite oublier les orages des derniers jours et la solitude...
Le refuge non gardé de ce soir est plein. Les gardes sont passés et nous ont félicité du parcours accompli. Zouzou est en train de faire son plein de câlins pendant que je vous écrit et moi je vais aller monter son parc et ma tente...

Traversée du massif du CarlitParti de Formigueres, j'avais choisi de prendre des chemins de traverses pour rattraper les...
26/06/2024

Traversée du massif du Carlit
Parti de Formigueres, j'avais choisi de prendre des chemins de traverses pour rattraper les bouillouses puis Porta. J'ai été servi.
Déjà la veille, nous empruntions des sentiers confidentiels pour rejoindre notre destination. Une fois arrivé à la station de ski, on quitte le chemin balisé pour pendre un magnifique chemin en surplomb de la vallée pour rejoindre le refuge de Camporel où avait lieu une étape du championnat de monde de pêche à la mouche. C'est une nouvelle occasion de déguster la bière locale et de pique niquer en refaisant le monde.
Nous repartons sur le sentier balisé avant de nous en éloigner une fois de plus et visiter quelques étangs moins touristique pour enfin redescendre sur le lac des bouillouses. Par hasard, nous nous retrouvons à plusieurs utilisateurs d'équidés à discuter et partager nos passions. Éleveurs, vachers à cheval, accompagnateur de tourisme équestre et même police monté. La soirée fut forte agréable et la nuit un peu courte.
Nous voilà repartis ce matin mais on commence par un demi tour car le chemin que j'avais prévu ne passe pas. On demande donc quelques indications et nous voilà partis à l'assaut des plateaux du coin. Là, quelques sentiers qui se perdent aux milieux des pins à crochets. On y aura bartassé quelques fois dans ces pins. Quelques mouillères à contourner, un sentier de vache, pas de sentier du tout, l'aventure quoi. C'était magnifique. Même si il a fallu tourner quelques fois pour trouver le passage. Le coin est superbement sauvage. Pas un chat à l'horizon mais des dizaines de cerfs, biches, faons et même des mouflons. Certains nous partent dans les pattes, il y en a partout.
En fin de journée, les premières gouttes tombent puis le tonnerre se fait entendre. Nous arrivons enfin au dernier col avant de redescendre sur Porta. Le col de l'homme mort derrière nous, il nous reste une longue descente pour rejoindre la vallée et les averses se multiplient...
Arrivée en bas rincer d'eau et de fatigue, on décide de dormir au sec et manger au chaud. Un hôtel nous accueille avec les chevaux.
Une bonne do**he, un bon repas au sec et une bonne nuit de sommeil avant d'attaquer l'Andorre demain..

LA RACLETTE M'A TUÉE Arrivée à Formiguere après quelques adaptations de parcours. bière, ravitaillement et raclette. C'e...
24/06/2024

LA RACLETTE M'A TUÉE
Arrivée à Formiguere après quelques adaptations de parcours. bière, ravitaillement et raclette. C'est le ventre plein que je vais me coucher de bonheur. Alors, pas vraiment de récit de voyage aujourd'hui et une petite photo du Making of...

GROSSE JOURNÉE POUR UN DIMANCHE la nuit à été difficile. Il faut dire qu'on s'est installé un peu proche de la fête du v...
23/06/2024

GROSSE JOURNÉE POUR UN DIMANCHE
la nuit à été difficile. Il faut dire qu'on s'est installé un peu proche de la fête du village et que nous n'avons pas tout à fait les mêmes goûts musicaux. En plus, il bruine, les tentes sont trempé. Mais bon, c'est le jeu, on s'habille, on range, on plie, on selle, on charge, il est 8h, on décolle...
La matinée se passe dans l'humidité. Le brouillard nous empêche de profiter du paysage. Les branches nous mouille le haut du corps, l'herbe remplie nos chaussures d'eau et le vent s'occupe de geler tout ça. Et pourtant on est là. Ce n'est pas très confortable, mais on est là Je reste intimement convaincu que ce n'est qu'un mauvais moment à passer pour savourer encore plus d'autres moments à venir.
Sur la météo, ils ont prévu des améliorations. Ça commence à venir... On aperçoit un bout de paysage par ci par là. Un rayon de soleil transperce les nuages et nous réchauffe le visage. Mais il y a toujours ce vent... On décide de continuer jusqu'au col de pailheres pour s'abriter derrière un bâtiment et manger à l'abri du vent. C'était sans compter sur cahute fraîchement installée où nous nous sommes restauré avec de bonnes tartines chaudes et crêpes sucrées.
Entre temps, ça se lève mais ça souffle toujours fort. On repart donc vers les étangs de rabassoles. C'est magnifique et pour couronner le tout, une fois passé le dernier col, nous sommes abrité du vent. C'est pour ça qu'on s'est levé ce matin. C'est splendide. Le moment émotions, j'en ai des larmes aux coin des yeux.
Mais Thomas a un train à prendre dimanche et il nous reste l'Andorre à traverser alors on ne traine. On repassera faire un bivouac dans le coin. En plus avec le brouillard, j'aurais plein de choses à voir la prochaine fois.
Le dernier bout de piste est un peu long, on se fait une pause à la cabane forestière que l'on pensait trouver ouverte mais qui ne l'ai pas. Chiel s'arrête taper la discute. Vacher et randonneur à cheval et en roulotte, c'est l'occasion de partager ce qui nous anime et un pot de confiture.
Fin de journée à la cabane de boussadus du bas. Mignonne comme tout. On desselle, installons le parc de nos compagnons, on sort les tentes et d'autres affaires pour faire sécher et aérer tout ça. On mange et on rempli tout avant que ça reprenne l'humidité.
Une bonne journée variée, pleines de rebondissements, voilà venu le temps d'aller se coucher

23/06/2024

Petite vidéo des quatres dernières journées
Sinon, la journée était chouette. On commence sous le soleil avec café et chocolatines avant de partir vers Montségur où l'on se refera un autre café en terrasse. Bistrot et autre petit bar de village, attention,nous voilà 😂
S'en suit une longue descente bien glissante pour retrouver les fameuses gorges de la Frau qui nous mènerons jusqu'à Comus puis Camurac. Là encore,on trouve un spot sympa pour nos compagnons herbivores qui ont de quoi se goinfrer. On profite de la fête au village pour se boire un coup et du petit restaurant pour se remplir nous aussi la panse. On savoure le luxe de manger à l'abri de la pluie qui tombe dehors et des prises électriques qui recharge les portables plus efficacement que nos panneaux solaires.
Une tisane et au lit, avec la musique de la fête...

Moins de km mais du dénivelé...Pas de plans la nuit, on se réveille avec les tentes à peu près sèche, le ciel est bleu, ...
22/06/2024

Moins de km mais du dénivelé...
Pas de plans la nuit, on se réveille avec les tentes à peu près sèche, le ciel est bleu, le soleil arrive, ça fait du bien. On plie pendant que le village commence à s'animer.
Ça démarre fort, le sentier est raide, les branches basses. On alterne avec des bouts de pistes et quelques replats enherbés permettent de faire des pauses récupératrices.
À la pause de midi, on est presque arrivé en haut, il nous reste 300m sur les 1400 prévu. On est juste sous le plafond nuageux et on à l'a vu sur la plaine. Foix, Lannemezan, le lac de monbel et tout un tas de truc que l'on a du mal à identifier.
On repart et on passe sous le Mont Fourcat qui est dans les nuages puis on redescend sur Montferrier. Le tour du massif de Tabès est bouché par des arbres en travers, trop gros pour la scie. On descend dans les terrasses en contrebas, on slalom entre les pins, puis les noisetiers avant de récolter les tiques dans la fougère pour enfin récupéré le chemin. Il faudra quand même utiliser la pince pour couper et réparer une vieille clôture barbelé.
On arrive enfin dans la vallée où l'on trouve un spot sympa, bien herbeux pour nos équidés qui auront encore bien assuré aujourd'hui.
C'est le dernier jour de Julie, Thomas prend le relais jusqu'à Dimanche alors on se fait un repas copieux tous les trois grâce au ravitaillement de Thomas puis un gros somme.

Vu le bruit que la pluie et la grêle ont fait en tombant sur le toit de la cabane, on y était mieux que sous la tente.. ...
21/06/2024

Vu le bruit que la pluie et la grêle ont fait en tombant sur le toit de la cabane, on y était mieux que sous la tente.. L'eau a même réussi à s'infiltrer dans la cabane et ruisselle au milieu de la pièce...
Ce matin, le brouillard est toujours là mais on arrive à seller sans la bruine. Ça monte un peu pour retrouver la crête et l'on profite de la chaleur du soleil au travers des nuages. On est pas loin de passer au dessus mais on restera dedans...
On continue tranquillement entre bruine, éclaircie et brume jusqu'à la cabane des gardes. Petit pique nique et on repart vers la civilisation en empruntant une longue piste forestière. La vue sur certains villages en contrebas ne fait pas rêver mais on doit bien redescendre pour traverser l'Ariège. Arrivé à Seignaux, on se tente un raccourci vers Amplaing. Entrée par un escalier, un passage un peu étroit mais ça passe et nous évitons un grand détour par la route.
Il est temps de trouver un spot pour la nuit. Vu la météo du moment, un coin à l'abri nous brancherait bien plus que la tente encore humide d'il ya deux jours mais on ne trouve rien qui fasse l'affaire. On trace, traversons Mercus et on trouve un petit espace communal indiqué par un voisin. Cioran Et Urzoud sont parqués et les tentes monter pour qu'elles puissent sécher.
Pendant ce temps là, on va se boire quelques bières locales à l'épicerie du village et on fini au resto du coin. Soirée moule frite.

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Logistique Tout Terrain

Les mules de Soula s’appellent Virgule, Choum, Charme et Dollie. 4 mules qui parcourent les sentiers et les montagnes du Haut-Couserans pour randonner, ravitailler, voyager au cœur des Pyrénées Ariégeoises.