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06/12/2022

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06/12/2022
06/12/2022
29/11/2022
12/11/2022
25/12/2021

Haoussa architecture & patterns
Motifs et architecture haoussa.(Nigéria)

23/12/2021

Le grand Oba du Bénin, Oba Ovonramwen Nogbaisi (1857-1914) avec ses épouses, la reine Egbe (à gauche) et la reine Aighobahi (à droite).

Le royaume du Bénin, qui a duré du xiie siècle à son invasion par l'Empire britannique en 1897, était un état d'Afrique de l'Ouest côtière dominé par les Edos, une ethnie dont la dynastie survit encore aujourd'hui. Son territoire correspond au sud-ouest de l'actuel Nigeria. Sur une carte hollandaise de 1705, réimprimée en 1907 par sir Alfred Jones, le pays noté grand Bénin correspond à la partie du Nigeria située au sud-ouest du fleuve Niger, du Bénin actuel et d'une partie du Togo.

23/12/2021
18/12/2021
17/12/2021
17/12/2021

LES FEMMES SOLDATS DU DAHOMEY 🇧🇯

Troupes d’élite féminines, les femmes soldats du Dahomey, appelées aussi Agon’djié, qui signifie « Ote-toi de là ; fais-moi place » en langue fon, ont contribué à la puissance militaire du Royaume du Dahomey aux 18e et 19e siècles.

Probablement créées au début du 18e siècle, les troupes d’élite des femmes soldats du Dahomey ont contribué à la puissance militaire du Royaume du Dahomey aux 18e et 19e siècles.

Enrôlées souvent dès l’adolescence, elles vivaient isolées dans les palais royaux. Leur vie était consacrée au maniement des armes, aux entraînements rythmés par des chants et des chorégraphies militaires, aux guerres de conquête et à la protection du Roi.

A la fin du 19e siècle, quatre mille guerrières pouvaient être mobilisées en cas de conflit. Elles étaient réparties en différentes unités, chacune possédant ses uniformes, ses drapeaux, ses chants et ses danses de combat.

Ces redoutables guerrières surpassaient leurs homologues masculins par leur courage et par leur efficacité au combat.

Les femmes soldats se sont distinguées à maintes reprises au cours de l’histoire du Royaume du Dahomey, notamment lors des batailles de Savi (1727), d’Abéokouta (1851 et 1864), de Ketou (1886), ainsi qu’au cours des deux guerres qui l‘opposèrent aux Français, jusqu’à la chute d’Abomey en 1892. Cet ultime combat aboutit à la dissolution de leur armée.

Elles étaient particulièrement redoutées au corps à corps et participaient à la stratégie d’intimidation menée par le Dahomey envers ses adversaires.

15/12/2021
09/12/2021

NATIONS NÈGRES ET CULTURE, RETOUR SUR LA PARUTION D’UNE ŒUVRE CULTE DE CHEIKH ANTA DIOP
Avec la parution de cet ouvrage, c’est l’idée même d’une Afrique anhistorique telle que formulée par la philosophie hégélienne de l’histoire qui se voit sapée dans ses fondements les plus lointains

Il n’est certainement pas exagéré de dire que l’année 1954 restera, au même titre que l’année 1945, dans la mémoire collective des Allemands, à jamais, gravée, dans la mémoire des africanistes, des égyptologues, des historiens modernes et des autorités universitaires françaises des années 50. 1954 marque, en effet, l’année de parution de Nations n***es et culture.

Nous sommes au lendemain de la seconde guerre mondiale et l’impérialisme européen bat encore son plein dans presque toute l’Afrique. C’est dans ce contexte marqué, au plan des idées, par l’hégémonie d’une conception de l’histoire, à la fois, eurocentriste et raciste, héritée de la philosophie hégélienne de l’histoire, que Cheikh Anta Diop va, en 1954, suite à la publication de Nations n***es et culture, frapper, de plein fouet, l’arrogance d’une Europe amnésique de l’origine de sa civilisation et obnubilée par sa puissance matérielle et technique.

Les solutions de continuités

On sait que l’Afrique a été, suite au Congrès de Berlin, morcelée en une multitude de micro-Etats. Pourtant, un siècle, plutôt, dans ce même Berlin, Hegel avait, déjà, annoncé la couleur. En effet, dans ses célèbres Leçons sur la philosophie de l’histoire, Hegel soutient, de toutes ses forces, que l’Afrique est constituée de trois continents : l’Afrique sub-saharienne, l’Afrique septentrionale et l’Egypte. Hegel pense ainsi que l’Afrique septentrionale devrait être rattachée à l’Europe, au lieu où l’Egypte appartient à l’Asie. Ainsi, selon lui, l’Afrique proprement dite, se réduit, en dernière instance, à l’Afrique sub-saharienne, c’est-à-dire à l’Afrique noire. Loin de s’en tenir là, Hegel continue à filer la métaphore en affirmant que cette partie de l’Afrique est peuplée de barbares ou, si l’on préfère, de sauvages. Ainsi, comme le note, à juste titre, Pierre Quillet, aux yeux de Hegel, l’Afrique se situe au seuil de l’histoire universelle et le N***e au seuil de l’humanité :

« L’ouvrage du comte Arthur Gobineau intitulé « Essai su l’inégalité des Races humaines », publié en 1953-55 (22), bien après la mort de Hegel, est en quelque sorte, l’acte de naissance du racisme contemporain. Mais à comparer ces deux courants de la pensée, on s’apercevrait vite que le racisme de Hegel est beaucoup plus pernicieux, car il ne s’agit pas chez lui d’ « inégalité »- ou l’on peut trouver du plus et du moins- mais d’une différence d’espèce : les N***es sont des pseudo-hommes destinés seulement à manifester dans la nature, avant l’histoire, ce qu’est l’humanité réduite à l’animalité»[1].

C’est cette conception, à la fois, balkanisante et condescendante à l’endroit de l’Afrique et des Africains, adossée à une érudition idéologique féroce, que les africanistes vont reprendre à leur compte en se donnant, pour ainsi dire, la discontinuité des faits de culture comme grille d’intelligibilité du passé négro-africain. Aussi François-Xavier Fauvelle-Aymar dit-il qu’ : « au découpage de l’Afrique sur le terrain colonial, correspond, sur le terrain savant, le découpage monographique pratiqué par les africanistes traditionnels »[2].

Les égyptologues leur emboiteront le pas, en soutenant, à leur tour, que la civilisation égyptienne ne saurait être l’œuvre des N***es. Ainsi, selon eux, l’Egypte antique est, non seulement blanche, mais aussi, que c’est cette race blanche qui serait à l’origine de sa brillante civilisation. Ils vont ainsi, enrobés du manteau de la science, se rendre coupables de ce que Cheikh Anta Diop appellera, plus t**d, « un crime, le plus grave contre la science et l’humanité »[3].

Les historiens modernes vont, pour leur part, donner libre cours à leur imagination, en se donnant comme sacerdoce un seul principe : raconter l’histoire à rebours. Ainsi, selon eux, l’histoire africaine s’arrête avec la fondation de l’empire du Ghana ; au-delà, c’est la nuit noire, en Afrique. Ce qui signifie que l’histoire africaine n’est que solution de continuité. Autrement dit, elle comporte des trous. Et ce sont, justement, ces solutions de continuités que Cheikh Anta Diop va, en publiant Nations n***es et culture, se proposer de balayer d’un revers de main. Ainsi, à une conception, à la fois, raciste et eurocentriste de l’histoire, Diop oppose, à son tour, une conception, à la fois, afrocentriste et polycentriste de celle-ci. La nouveauté de Cheikh Anta Diop, c’est le lieu de le dire, réside, en effet, dans l’introduction de l’approche diachronique comme grille de lecture du passé négro-africain.

En introduisant ainsi le temps comme principe d’intelligibilité du passé négro-africain, Cheikh Anta Diop découvre que l’Egypte antique est, non seulement, n***e, mais aussi, que c’est à cette Egypte n***e, encore sous le joug de la colonisation, que l’Europe est tributaire de tous les éléments de la civilisation, aussi extraordinaire que cela puisse paraître. En remontant ainsi le cours de l’histoire africaine jusqu’à l’antiquité égypto-nubienne, sur une période d’au moins 5000 ans sans solution de continuité, Cheikh Anta Diop fait d’une pierre deux coups : il replace le N***e et l’Afrique au centre de l’histoire universelle, d’une part, affirme l’antériorité des civilisations n***es, d’autre part.

Ainsi, en replaçant l’Egypte antique dans son giron africain, Cheikh Anta Diop rétablit, du coup, dans la longue chaine de l’histoire africaine, le maillon rompu par la parenthèse coloniale et saisit, simultanément, le fil conducteur qui relie les africains à leurs ancêtres les plus lointains. C’est ce qu’il appelle : « la conscience historique africaine », c’est-à-dire, suivant sa propre terminologie : « le ciment qui réunit les individus d’un peuple, qui fait qu’un peuple n’est pas une population, un agrégat d’individus sans liens »[4]. C’est dire que la nouveauté de Cheikh Anta Diop était, comme il le soulignera, plus t**d, lui-même, moins d’avoir dit, à la suite de certains auteurs classiques, que l’Egypte antique est n***e, que d’avoir fait de cette idée un fait de conscience historique africaine et mondiale et, surtout, un concept scientifique opératoire[5].

La presse

Ainsi, avec la parution de Nations n***es et culture, c’est l’idée même d’une Afrique anhistorique telle que formulée par la philosophie hégélienne de l’histoire qui se voit sapée dans ses fondements les plus lointains. Le choc fut total : « coup de tonnerre », « effet de bombe », « folie », « scandale », « tremblement de terre », « révélation », « dangereux », « audacieux », « révolutionnaire », tels sont, entre autres, les termes employés, çà et là, pour relater l’événement. La force même des termes employés, pour rendre compte de l’événement, traduit, d’une manière ou d’une autre, le malaise profond que cette parution a suscité au cœur de la communauté scientifique. Qu’il s’agisse des africanistes, des égyptologues ou, des autorités académiques de l’époque, tous avaient, pour reprendre le titre même de Chinua Achebe, le sentiment que : « Le monde s’effondre »[6].

Dans une des émissions, Archives d’Afrique, consacrée à Cheikh Anta Diop, Alain Foka, journaliste à RFI, revient sur cette publication dans les termes qui suivent : « En 1954 Cheikh Anta Diop publie son premier ouvrage : Nations n***es et culture ; c’est un coup de tonnerre dans le monde des intellectuels, en général et, celui très tranquille des égyptologues, en particulier»[7]. C’est cette même idée d’un espace universitaire serein, troublé, tout d’un coup, qui sera, à son tour, reprise par Fabrice Hervieu Wane dans les colonnes du mensuel Le Monde diplomatique : « Le livre sonne comme un coup de tonnerre dans le ciel tranquille de l’establishment intellectuel »[8]. Bizarrement, un mois, plus t**d, dans les colonnes du même mensuel et dans, à peu près, les mêmes termes, Philipe Leymarie, revient, à son tour, sur l’événement : « refusée en Sorbonne, sa thèse avait fait l’effet d’une bombe dans le milieu intellectuel des années 50. Nations n***es et culture était à l’ origine une thèse. Mais les autorités universitaires avaient jugé ses idées trop subversives et s’opposèrent à ce qu’elle soit soutenue »[9]. C’est un journal français, Le Républicain Lorrain, qui, deux ans après la parution de Nations n***es et culture, suite à une conférence de Cheikh Anta Diop, résume, de façon tout à fait éloquente, dans un de ses titres, le malaise général que cette œuvre a provoqué au sein de la communauté scientifique : « Deux siècles d’érudition remis en question »[10].

Frappé de caducité, l’africanisme ne s’en relèvera presque plus jamais. Aussi l’Afrocentricité apparaitra-t-il aux africanistes comme étant, non seulement, un défi tout à fait intimidant, mais aussi un défi qui mérite une réponse tout à fait précise. Telle est, du moins, la conviction de Mary Lefkowitz et qui, d’une certaine manière, traduit le sentiment de frustration générale que toute la communauté africaniste avait, au plus profond de sa chair, éprouvé :

« Parce que l’afrocentrisme[11] est appris dans les écoles et les universités et qu’il est pris au sérieux par de nombreuses personnes, il représente un défi qui exige une réponse bien circonstanciée. C’est un défi à l’intégrité académique de toute personne étudiant la Méditerranée orientale, défi qui exige que nous répondions d’abord aux accusations selon lesquelles nous avons délibérément trompé nos étudiants et le public au sujet de l’influence égyptienne sur la pensée occidentale. Ce défi est particulièrement intimidant parce que toute tentative de débattre ou de discuter de ces questions engendre des accusations supplémentaires et une plus grande acrimonie »[12].

Ainsi, avec Nations n***es et culture, c’était, manifestement, une nouvelle page de l’histoire universelle et, surtout, de l’histoire africaine qui s’ouvrait, amplement. Anatole Fogou semble avoir bien perçu l’un des enjeux majeurs de cette œuvre : « L’enjeu, c’est de faire mentir une certaine conception de l’Afrique et de l’Egypte qui situe cette dernière hors de l’Afrique. Et l’auteur qui s’est le plus avancé dans cette direction n’est autre que Hegel, que Diop ne cite pratiquement jamais, mais dont on « sent » bien à la lecture qu’il s’attache à détruire les conceptions sur l’Afrique »[13]. Tout se passe ainsi comme si les thèses exprimées dans Nations n***es et culture remettaient en question les fondements même de la civilisation occidentale. Une chose est, en tout cas, sûre, c’est que sa parution constitue, aux yeux de la communauté des savants européens, abreuvée de Hegel, un véritable scandale. Jean-Marc Ela est de cet avis : « Dire que les bâtisseurs de l’Egypte ancienne sont des n***es authentiques, aussi vrai que les bantous ou les tirailleurs noirs, c’est faire preuve de « folie » aux yeux des sages d’Occident. Les thèses exprimées dans Nations n***es et culture constituent une sorte de scandale pour un esprit nourri de Hegel et d’une longue tradition intellectuelle »[14].

On saisit alors toute la portée de l’événement. La volonté affichée par son auteur n’était, en réalité, comme le note, à juste titre, François-Xavier Fauvelle-Aymar, que de : « Lever le voile d’un seul coup sur plusieurs siècles de mensonges occidentaux, et montrer une fois pour toutes la profondeur historique et la valeur du passé africain»[15].

De là à dire que Nations n***es et culture marque, dans le champ de l’historiographie, un lever héliaque de Sothis, il n’y a qu’un pas-un seul pa s- et François-Xavier Fauvelle-Aymar, naturellement, n’hésite pas à le franchir : « A quoi juge-t-on que l’on a affaire à un nouveau Galilée?»[16], s’interroge François-Xavier Fauvelle-Aymar, avant de répondre presque aussitôt :

« A l’ampleur des sarcasmes et des résistances que suscitent ses idées, forcément justes puisque critiquées. Ainsi, Diop fait sortir le loup du bois. Presque chaque article sur son compte rappelle la façon dont l’establishment universitaire étouffa le scandale que n’aurait pas manqué de produire sa thèse, si la soutenance n’avait été reportée sine die. Mais ce n’était que partie remise : la parution de Nations n***es et culture provoqua, parait-il, un tremblement de terre dans le Landerneau africaniste»[17].

On comprend alors, aisément, que Joseph Ki-Zerbo ait pu dire que la nouveauté de Nations n***es et culture réside, justement, dans cette farouche volonté de son auteur de vouloir, à tout prix : « replacer le soleil au centre du système »[18].

Du côté africain, l’accueil ne fut pas, non plus, chaleureux. L’attitude des intellectuels noirs africains avait, en tout cas, été tout à fait mitigée. C’est, du moins, ce que rapporte Pathé Diagne dans un des passages de son ouvrage consacré à l’auteur de Nations n***es et culture : « Certes, à sa parution, peu de monde l’aura lu avec intelligence et lucidité. C’est pour les uns, une révélation et ils y adhèrent. Pour d’autres, un texte idéologique et politiquement dangereux »[19].

Seul, de toute l’élite africaine, Césaire avait été, dès sa parution, acquis à ses thèses. Césaire, dans un des passages de son célèbre Discours sur le colonialisme, publié deux ans après la publication de Nations n***es et culture, reviendra, d’ailleurs, sur cette parution en saluant, à son tour, non seulement l’audace de l’auteur, mais en attestant, également, pour la postérité, que Nations n***es et culture était le livre : « le plus audacieux qu’un N***e ait jusqu’ici écrit et qui comptera à n’en plus douter dans le réveil de l’Afrique »[20].

C’est Cheikh Anta Diop, lui-même, qui, dans un des passages de la préface de Nations n***es et culture de 1979, où se mêlent hommages et admirations, nous rapporte l’événement : « Avec vingt-cinq ans de recul on s’aperçoit que les grands thèmes développés dans Nations n***es et culture, non seulement n’ont pas vieilli, mais sont tous tombés maintenant dans le domaine des lieux communs, alors qu’à l’époque ces idées paraissaient si révolutionnaires que très peu d’intellectuels africains osaient y adhérer. Il y a lieu de rendre hommage ici, au courage, à la lucidité et à l’honnêteté du génial poète, Aimé Césaire ; après avoir lu, en une nuit, toute la première partie de l’ouvrage, il fit le tour du Paris progressiste de l’époque, en quête de spécialistes disposés à défendre, avec lui, le nouveau livre, mais en vain ! Ce fut le vide autour de lui »[21].

Boubacar Badiane est Doctorant à l’Ecole Doctorale ETHOS de l’UCAD, Laboratoire CEREPH

09/12/2021

AU ROYAUME DU MAQUILLAGE ET DES PERLES EN AFRIQUE
Les secrets de la beauté de la femme peulh
Les soins du visage, un art et une tradition

L'entretien du corps de la femme et la décoration de son visage, sont les choses les mieux partagées au sein des communautés peuhls. Bien qu'étant d'un peuple généralement nomade, les femmes peulhs ont su perpétuer une riche tradition de soins corporels. Ce qui les distingue partout et révèle la beauté incomparable de la femme peulh. Un tour au sein de cette communauté et on se rend compte que la beauté féminine est une partie de la culture peulh.

Edouard ADODE

La femme peulh, elle se remarque aisément partout par son habillement et surtout par ses parures et son maquillage. Depuis la nuit des temps, les soins du visages sont pratiquement une tradition chez les femmes. Ainsi, des cheveux aux poignets passant par le visage et le cou, aucune partie extérieure de la femme peulh ne se néglige. Elles y accordent une attention particulière. «Voir une femme peulh au dehors sans qu'elle n'ait pris soin de son visage est une grande honte, surtout quand elle doit se rendre au marché, à une fête ou même au marigot », explique Aïcha Bibi femme peulh la sexagénaire vivant à Bembérékè. D'ailleurs, le maquillage ne s'apprend pas chez les peulh. Il se transmet de mère en fille.

Des cheveux

Avec leurs cheveux lisses et longs à l'instar de ceux des métisses, les femmes habituent leurs filles aux tresses depuis leur bas-âge. Ainsi, les cheveux restent très importants chez les femmes peulhs. Par conséquent, elles ont du mal à les couper. « Quand l'interdiction des tresses a été instaurée dans dans les collèges au Bénin, vraiment nous avons eu de la peine à l'imposer aux filles peulhs. Les parents ont été catégoriquement contre. Certains parents ont même déscolarisé leurs filles pour cette affaire de coiffure », témoigne Miguel De Souza ex censeur du Collège d'Enseignement Général 1 de Malanville. Une réalité que confirme Aïcha, « comment une fille peut se faire raser ? Ça c'est changer ce qu'elle est ».

Donc les cheveux de la femme peulh lui sont presque sacrés et elle n'accepte pas se faire raser sauf pour des certains rituels importants. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle en prend bien soin par des tresses simples, soit elle fait les nattes ou soit elle les fait attacher par des fils. A chaque tresse, la femme peulh ajoute forcement une décoration atypique faite de perles multicolores, des coquilles, des cauris et de pièces de monnaie.

Le maquillage peulh, une marque déposée

« Le visage doit être bien entretenu chez la femme. Il ne suffit pas de se laver pour être propre mais il faut forcément bien garnir le visage pour attirer les regards surtout quand vous êtes jeune fille », fait savoir Aïcha Bibi. Alors si Aujourd'hui le make-up est répandu, quelque part la communauté peulh a eu à jouer un rôle très important. D'abord, rare de voir le visage d'une vraie peulh sans tatouage. Elles en font au moins un tout petit entre les deux souciles. Pour celles qui sont bien ancrées dans la tradition, pour marquer la jeunes, les filles se font volontiers tatouer le visage pour se rendre plus belles. A cela s'ajoute, les crayons de beauté et rouge à lèvres que la femme prend tout son temps pour passer afin de mettre en valeur son visage. Parfois, les bras reçoivent également ses tatouages qui traduisent un message d'amour. Des petits papiers décoratifs viennent différencier le make-up peulh de celui des autres. Ces bouts de papier décoratifs sont joliment posés dans le visage comme des brillantines.

La part de la hanche

Au-delà de la tête et du visage, les femmes peulhs en rajoutent toujours à leur beauté naturelle par des perles qu'elles mettent autour de leur hanche pour se rendre agréables à leurs maris. Ainsi autour de la taille de la femme peulh, elle y met diverses perles à plusieurs tours et souvent de grosses pour se rendre attirante à son homme. Gado Ibrahim Sanda, un homme peulh justifie, « si tu touches la hanche de ta femme et qu'elle n'a pas de perles et beaucoup de perles, elle n'attire pas et même le bruit des perles seul peut déjà te donner envie d'elle. C'est très important ».

Les communautés peulhs regorgent de plusieurs valeurs qui sont parfois ignorées au regard de leur caractère nomade. Cependant, il est clair que la femme peulh est l'essence de la beauté féminine surtout avec sa tradition de soins corporels.

09/12/2021

Partez à la découverte du circuit «AU CŒUR DES TATA» qui vous offre un bel aperçu du riche patrimoine des Bètammaribè. Ce parcours vous permet de visiter les Tata Ossori et Otchao, d’entrer dans le secret du savoir-faire vannier chez Ludovic, du Ybéni chez Sonapipe et d’être égayé en fin de parcours par la musique de Bernardin. Un parcours riche en découvertes pour une expérience unique et inoubliable en pays Otammari.

Retrouvez plus d’informations sur ce circuit et réservez via le lien :
https://www.routedestata.bj/circuit-au-coeur-des-tata/

La Route des Tata, une destination unique pour vos vacances.
Contactez l’Office de Tourisme:
+229 91515454
[email protected]

09/12/2021
05/12/2021
02/12/2021

🚨 Consultation de l'oracle (Fâ) pour Ouidah: le signe “GBÉ MÈDJI” gouverne l'année 2022

Sur initiative du Comité d'Organisation de et de l'Union Générale pour le Développement de Ouidah (UGDO), la Fraternité des Boconons, Babalawos et Olowos de la Zone O.K.T (Ouidah - Kpomassè - Tori Bossito) a procédé, tôt dans la matinée de ce Mercredi 01 Décembre 2021 à la Maison de la Culture de Ouidah, à la consultation du pour connaître les prévisions géomanciques de l'année 2022 pour la Cité Historique.
, encore appelé est le signe trouvé.
I I
I I
I I
I I

D'après les géomanciens, ce augure de bonnes choses pour la ville de . De la synthèse de leur interprétation des différentes allégories de ce signe, on retient notamment que les perspectives sont bonnes pour la Cité des Kpassèvis. Malgré les petites incompréhensions qui pourront survenir, le bonheur sourira aux habitants de la ville sur plusieurs plans.

À noter que les tradi-praticiens procéderont dans un bref délai aux demandés par le signe “DJOGBÉ” pour conjurer le mauvais sort et surtout « ouvrir les voies » de la prospérité aux filles et fils de Ouidah comme le dit si bien le signe.

29/11/2021

On this day, 1781 massacre of 132 enslaved Africans on the British ship Zong who were thrown overboard for insurance money.

29/11/2021

ALLADA BÉNIN 🇧🇯
ALLADA, la cité d'Adjahouto, des origines à la modernité.
La Commune d'Allada, ville stratégique au cœur du département de l’Atlantique, couvre une superficie de 381 km2. Escale prisée des voyageurs sur la route du Centre et du Nord Benin, elle est limitée au Nord par la Commune de Toffo, au Sud par la Commune de Tori-Bossito, à l'Est par la Commune de Zè; à l'Ouest par les Communes de Kpomassè et de Bopa. Elle compte 12 arrondissements que sont : Agbanou, Ahouannonzoun, Allada, Attogon, Avakpa, Ayou, Hinvi, Lissègazoun, Lon-Agonmey, Sékou, Togoudo, Tokpo-Avagoudo, pour un décompte de 84 villages et quartiers de ville. Elle est dirigée par le Maire Joseph Cakpo.

La Commune d’Allada est aujourd’hui une cité historique et religieuse qui possède de nombreux temples et sanctuaires vodoun. C’est le berceau par excellence de l’ethnie fon venue de Adja.
Allada perpétue la tradition commune aux royaumes du Danxomè et de Hogbonou, issus d’un même clan au départ. Elle est considérée aussi comme la capitale du Vodoun.

La création du Royaume d’Allada a fait l’objet de nombreuses publications historiques. Et à la mémoire collective de retenir que tout serait parti de Tâdo, plus précisément de l’exode de Kokpon et des siens.

Un jour, alors qu'il était sur le trône, il fût victime d'un complot qui entraîna son expulsion du royaume et qui faillit lui coûter la vie. De retour dans son royaume, il punit le frère qui lui ravit son trône et cassa la calebasse symbolique (ADJAKA) dans laquelle buvaient les rois pour qu'aucun roi ne bût plus jamais dans ce récipient.
Son forfait accompli, il quitta Tadô avec sa famille et ses partisans. Après une longue marche, il s'arrêta dans une région qui retint son attention. Il y fit transplanter un fromager et créa ainsi le village Adanhounsa (berceau de la ville d'Allada) et se surnomma Adohoué-Adjahoutô. Il mourût après quelques années de règne, laissant trois fils, dont l'un succéda à son père. Les deux autres fils s’en allèrent fonder les royaumes de Danhomè et de Hogbonou.
La date de fondation du royaume d’Allada est difficile à définir. La plus ancienne référence à ce royaume semble attestée par une carte portugaise de 1539 où est mentionnée, près du royaume de Bénin, une localité appelée Arida et qui semble correspondre à Allada. La tradition, mythique, présente la fondation d’Allada comme le résultat de la migration d’un prince du royaume adja de Tadô. Tueur du roi ou d'un prince local, il doit fuir. Il prendra le surnom d’ Adjahouto (littéralement le « tueur d’Adja »). Adjahouto, ses descendants, et ses partisans fondent alors le royaume d’Allada après s’être mêlés aux populations autochtones. En naîtra le peuple Ayizo .

Historiquement, Allada était la capitale d'un royaume Fon appelé Adanhounsa (le lieu de la colère, le siège de la colère, en langue fon).
D'après des historiens, le royaume d'Allada fut le plus important et puissant royaume de sa région du XVI ème au XVIII ème siècle, quand il a été conquis par le voisin royaume du Danxomè. Il est quand même à noter que les danxomenou (peuple du royaume de Danxomè) viennent à l'origine aussi d'Adanhounsa (Allada).
Au XIX ème siècle, au lendemain de la conquête du Royaume du Danxomè ( Dahomey ) par les troupes françaises commandées par le général Alfred Dodds (1894), le roi en titre d’Allada, 12 ème de la lignée, a été appelé à sortir du maquis pour négocier avec les autorités coloniales françaises. Il s’attribue un nouveau nom fort en relation avec les circonstances : « Vi dé gla ɔ, é nɔ kpɔn gbɛ nu Mawu » : l’enfant courageux veille sur les choses de ce monde pour le compte de Dieu . En abrégé, on a le Roi Vigla. Les Français ont rendu le mot par Djigla. Après le roi Djigla (Vigla), deux autres rois ont siégé sur le trône d’Allada (le 13 ème et le 14 ème rois). Le 15 ème roi est un fils de Djigla qui a pris deux noms forts (1) alada xɔsu to yi : roi d’Allada voulu et accepté par le peuple. (2) Bɛɖegla : Bɛ ɖe gla ɔ, e nɔ sɔ nu ɖo zomɛ : Le bec qui est courageux peut retirer un objet du feu.

L’actuel roi d’Allada a été intronisé le 02 décembre 1992, dix ans (1983-1992) après le départ chez les ancêtres de son feu père, le roi Toyi Bɛɖegla. Il a pris le nom fort de Kpɔɖegbe : le léopard a rugi ( kpɔ ɖegbe, lan e ɖo zunmɛ ɔ bi ni xwɛ : Le léopard a rugi. Que tous les animaux de la forêt se taisent ! Autrement dit, finies les querelles de succession ! il y a désormais un maître à bord !

Le Royaume d’Allada a aussi impacté l'histoire de la libération des peuples outre atlantique esclavagisés par les puissances occidentales pendant la traite négrière. Toussaint Louverture, héros de l’indépendance d'Haïti est le fils d'un prince d'Allada appelé Gahou Deguénon qui était un spécialiste en médecine traditionnelle africaine. La ville d'Allada lui a d’ailleurs consacré un monument situé à la sortie nord, sur la place Toussaint-Louverture. Pour les Haïtiens, Allada est une Ville Sainte. Dans le vodou haïtien jusqu'à date, on chante couramment un chant en mémoire de l'unité que Toussaint Louverture a institué.

La Commune d’Allada est aussi réputée pour la fertilité de ses terres. On y cultive, le maïs, le manioc, la tomate, le piment, l’arachide et surtout, l’ananas véritable culture de rente qui rapporte des devises à l’économie locale. La variété pain de sucre, labellisée, est très prisée dans les rayons de fruits de l’union européenne. L’élevage des aulacodes (agouti), des escargots (agouin), les fritures et plats qui en sont issus font d’Allada une escale préférée des voyageurs.

La commune d’Allada c’est également une variété de sites touristiques. Dans cette longue liste, on peut citer la visite au Roi d’Allada à Togoudo, le Monument de Toussaint Louverture dont la mémoire est honorée tous les 1er novembre, les Palais royaux (palais de Togoudo, d’Ahouannonzoun, d’Avakpa, d’Ayou, d’Agbanou, d’Adjadji-Cossoé, de Zokpa, de Lon-Agonmey, de Niaouli, de Sékou, de Lisségazoun) et le centre marial d’Allada. La commune abrite des centres d’accueil des visiteurs dont notamment, la ferme SADDAH de Togoudo, le Royaume Hôtel d’Allada et plusieurs auberges.

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Cotonou

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