Guide de Pêche Thierry

Guide de Pêche Thierry Venez avec moi découvrir les plus beaux écosystèmes de la Mauricie, du Québec et des provinces voisines. Dix espèces de poissons sportifs vous attendent.
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Mon nom est Thierry Rimbault. Je suis biologiste spécialiste en élevage, un métier qui m’a amené aux quatre coins du monde. Étant passionné de pêche depuis mon plus jeune âge, c’est sur tous les continents que j’ai pu traquer les plus féroces prédateurs aquatiques du monde. Depuis plusieurs années, je met à profit cette expérience afin d’optimiser mon service de guide de pêche au Québec. Mon attac

hement par rapport aux écosystèmes que je vous fais visiter m’amène constamment à porter une réflexion sur les impacts que nous avons sur les milieux naturels que nous côtoyons.. C’est donc un service de guide responsable que je vous propose. En effet, je mise sur des prélèvements responsables et satisfaisants intégrant les dernières données du ministère (Ressources naturelles et de la Faune). De plus, je m’engage à vous enseigner les méthodes de remise à l’eau de certaines espèces et de certains spécimens. Quant à la dernière partie du service que j’offre, elle concerne la transformation du poisson. Je souhaite éviter tout gaspillage et prolonger les apprentissages acquis durant votre journée de pêche jusqu’à votre assiette. La biodiversité de la Mauricie et l’immensité de ses plans d’eau vous charmeront tout au long de la saison de pêche. C’est à travers une grande panoplie d’espèces que je vous invite à découvrir ce territoire. Truites grises, dorés, brochets, maskinongés, achigans, carpes et esturgeons, vous attendent à moins de 2 heures de Montréal et de Québec!

Carpe septembre 2024C’est la deuxième cession de l’année et je n’ai pas prévu de faire d’article sur cette sortie de tro...
09/02/2024

Carpe septembre 2024
C’est la deuxième cession de l’année et je n’ai pas prévu de faire d’article sur cette sortie de trois jours mais à moins de 24 h de la fin les doigts me démangent.
Météo média nous avait prévu un cocktail de situations diverses allant de la pluie à l’orage en passant par des périodes d’un gris automnale et des éclaircies estivales.
On a commencé par le pire avec de la pluie dès le premier soir. Les poissons sont plus timides que la dernière fois. On finira la première soirée avec deux poisson.
Jour 2 , la pire journée pour l’instant avec seulement deux poissons.
Il faut quand même signalé que l’on a enchaîné les embûches. On avait prévu et remis en état le bateau amorceur qui nous permet de déposer 2,5 kg d’offrande à chaque voyage. Malheureusement j’ai pris le bateau mais pas les piles, il a fallu se résigner avec l’ancienne méthode . Un lance appât qui permet d’envoyer précisément si le lanceur est bon environ 100 g de maïs à chaque fois. Je vous laisse imaginer ou plutôt compter le nombre de lancer pour distribuer les 80 kg que l’on a amené.
Jour 3 alors que le poisson se fait de plus en plus présent notre lance appât brise à 50 kg de maïs propulsé.
Système D on bricole une perche avec une pelle à grain . Ça marche à condition de raccourcir la distance de pêche et de rapprocher le poisson. 17h30 jour 3 on a pris deux fois plus de poisson en 12 h que sur les 48 dernières.
Le temps se calme après les deux derniers orages mais il a fallu ramener un poisson pendant la tempête. La plus grosse carpe de notre saison avec un poids de 14kg.
Le beau temps doit s’installer, je suis confiant sur la fin de cession. A contrario de la dernière fois ce n’est pas le début qui se fera en fanfare.
Les moulinets utilisés sont les premiers Baitrunner de chez Shimano . Je me les suis offert à l’âge de 14 ans . 38 ans plus t**d on songe à les changer d’autant plus que chaque poisson nous fait perdre une pièce.
On va finir cette partie de pêche par abandon technique si on continue ainsi. On enchaîne les problèmes mais pour l’instant on trouve une solution à chaque nouvelle embûche.
En tous cas chiens et maîtres profitent bien de cette excursion.
La dernière nuit comme toutes les autres fut calme mais la température nous a joué un tour. Avec 10 degrés de moins Maud a mis ces polaires en pleine nuit, quand à moi hors de question de sortir du duvet.
Les filles nous ont servi de bouillotte en inversement.
Nous sommes sorti timidement de notre torpeur à 7 h. À peine le temps de replacer et recharger les lignes que Maud se fait sortir de son sac de couchage par un départ ressemblant à une barbue. Finalement c’est un poisson de 18 livres tout en or qui finira dans l’épuisette.
Le retour est prévu pour midi aujourd’hui, les carpes étaient moins nombreuses pour cette cession mais les poids moyen sont nettement au dessus de la dernière fois.
Avec 18,5 livres de moyenne c’est plus de 5 livres que la dernière fois, la raison est assez simple seulement deux carpes de moins de 12 livres.
Voici les poids en livres de chaque carpe dans l’ordre d’arrivée : 22,15,23,18,17,16,26,16,12,28,20,10,18,17 et 20
Profitez de chaque moment

Belle fin de semaine , la compagnie d’amis que l’on a pas vu depuis longtemps est un trésor précieux.
08/11/2024

Belle fin de semaine , la compagnie d’amis que l’on a pas vu depuis longtemps est un trésor précieux.

Journée prospection à l’achigan, une vingtaine de petites bouches. Maud a failli me battre sur le plus gros mais un gros...
08/02/2024

Journée prospection à l’achigan, une vingtaine de petites bouches. Maud a failli me battre sur le plus gros mais un gros bébé de plus de 5 livres est venu le chatouiller en toute fin de cession.
Beaucoup de chevreuil sur le chemin et autour du lac.

temps de la carpe enfin !C’est avec une impatience non dissimulée que j’écris les premières lignes consacrées à la pêche...
07/24/2024

temps de la carpe enfin !
C’est avec une impatience non dissimulée que j’écris les premières lignes consacrées à la pêche de ces diablesses.
On a amélioré notre set up cette année avec l’achat d’une plateforme gonflable. Avec deux chiens il devenait urgent de faire de la place à bord du bateau.
Deux amorçages massifs quelques jours avant la cession et nous voilà prêt pour 3 jours de plaisir.
L’installation a pris deux heures puisque rien que la plateforme on parle d’un30 mn de gonflage avec une finition manuelle pour plus de rigidité.
Il est 9 h du matin , tout est installé et à peine les montages à l’eau que déjà les scions des cannes s’agitent sous les assauts des indésirables.
Il aura fallu moins de 10 mn pour qu’un premier départ retentisse. À la prise en main il est évident que ce n’est pas une carpe. C’est un barbu de petite taille soit environ 4 livres.
On repositionne les lignes et à 9 h 30 c’est un départ très franc, aucun doute c’est la première golden carpe de 2024.
6,5 kg suivi d’une 7,5 et a 10 h une qui frôle les 10 kg en accusant 9 et un peu plus sur la balance.
C’est un début en fanfare et de bonne augure pour la suite.
10h34 Maud fait la première qui dépasse les dix kg tous juste .
11h c’est une petite nerveuse de 5 kg qui nous sort de notre torpeur, un poisson qui ne voulait pas rentrer dans l’épuisette, on ne prendra pas la peine de la photographier. C’est une rapide remise à l’eau suivi d’un petit amorçage comme à chaque touche.
11h16 la canne placée au large nous fait un départ en fou , au moment de la prise de contact le poisson ne s’arrête pas . La tension est forte je sens en claquement sec au bout de la ligne , je pense avoir casser mais c’est simplement un décrochage , l’hameçon est encore là. Premier poisson raté et certainement pas le dernier. C’est juste frustrant de ne pas l’avoir vu.
11h48 c’est une 6,5 kg que prendra Maud à peine sorti de sa sieste .
12h30 notre repère de profondeur s’est déplacé sous l’effet d’une touffe de plantes flottantes . Il est décidé de le replacer après la prochaine touche qui surviendra 10 mn plus t**d. D’abord sur la canne de gauche puis plus rien et ensuite à droite pour un départ en flèche. Un petit poisson de 5 kg mais en remontant la deuxième canne il y a finalement un poisson au bout qui ne bougeait pas. Du même poids que la précédente elle retourne de suite à l’eau.
Vers 13 h le repère est enfin replacé et les cannes relancées.
On a pas le temps de se poser que la canne de droite qui a subi tous les assauts sauf deux fois nous joue sa sérénade . Je suis proche des cannes ce qui me permet de le brider et de sortir une 10,5 kg suivi de prêt par un autre poisson de 9,5 kg.
Pas moins de 10 poissons en 5 h soit un poisson aux 30 mn , un rêve éveillé.
14h15 les barbus sont de retour , Maud en fait un plus gros que moi mais cela ne la console guère .
14h30 c’est à nouveau au tour de la canne au large de nous rapporter une petite mémère de 7 kg.
Je pense que cette nuit on va faire un breaks, on est déjà arrivé fatigué , les poissons sont entrain de nous achever.
À 15 h pas de surprise , un beau départ au bord . Comme Maud était en plein câlin avec les filles, le poisson a eu le temps de prendre le large. Autant de mètres à ramener pour le plaisir du combat avec ces missiles du Saint Laurent.
Elles nous ont laissées jusque 16h15 pour le départ suivant qui se termina avec une 8 kg.
Les passages répétitif de bateau nous ont permis de tester la plate-forme . L’investissement est validé même si on a quelques réglages à faire pour la stabilité.
17h Maud manque à son tour un poisson qui se décroche et à son tour d’être frustré de ne pas savoir d’autant plus que le combat était puissant.
Les chiens ont mangé, on se prépare à notre apéro sans alcools devant le soleil qui décline doucement .
À 18 h on passe la barre des 100 kg avec une belle de 10 kg.
On a pas 12 h de pêche et déjà un total de 14 poissons pour 106,5 kg. Deux poissons manqués et deux barbus viennent compléter le tableau de ces 10 dernières heures. À ce stade on peut espérer les 300 kg sur les 60 heures de pêche prévu mais c’est sans compter avec les changements d’humeur de nos petites coquines.
D’ici deux heures le soleil sera couché et comme on est en pleine lune , la nuit risque d’être claire.
Cela me rappelle une nuit sur le lac de Curton en France il y a plus de 20 ans. Une nuit où sans lampe frontale j’ai pêcher de 22 à 5h et enchaîné les prises.
Le lac est très encombré et c’est en bateaux au milieu des arbres immergés que se finissait les combats. Des fins pas toujours heureuse puisque j’ai dû décrocher la moitié des poissons. Le reste que dame nature a bien voulu m’honorer de photos m’a laissé un souvenir impérissable.
Si cette nuit est claire je vais avoir du mal à retirer les lignes avant de me coucher. C’est mon côté extrême mais j’épargnerais ma femme de ce calvaire en la laissant dormir.
Finalement aucune carpes ni aucun barbus ne nous ont dérangé de la nuit, on ne s’en plaint pas.
C’est à 6 h que le bal a repris avec deux poissons de 5 et 5,5 kg nous sortant de notre torpeur un peu violemment.
Le ciel bleu s’est couvert de nuage et le vent s’est invité à la fête pour cette deuxième journée.
On espère aujourd’hui de plus gros poissons mais on prendra tous ce que la nature nous donnera. Le temps d‘écrire ces lignes et nous décrocherons chacun un poisson ce qui fait 4 départ en 39 mn une dinguerie. Cette cession va laisser des cicatrices et de bons souvenirs.
Je veux faire ici une petite parenthèse pour un hommage à ma petite femme adorée . Elle m’accompagne dans presque toutes mes folies et ne se plaint que très rarement et toujours avec une pointe d’humour très approprié. Vu l’intensité des touches ce matin elle s’est proposé pour un jeune intermittent. On arrivera certainement pas à prendre le petit déjeuner avant le souper me dit elle , je ne la contredirai pas vu que je n’arrive pas à poser les fesses ce matin.
Ma femme m’annonce que l’on va rentrer avec des valises sous les yeux et que notre fils va se demander ce que l’on a fait.
8h00 un départ en trombe sonne la fin du petit déjeuner, pendant que Maud se précipite je lui suggère d’appuyer son ferrage. Ce qui s’en suit aurait du être filmé car le poisson a du sentir qu’on serrait les freins de l’autre côté. Un ferrage comme à l’école suivi d’une réaction hallucinante du poisson qui est reparti du plus bel. Ce poisson l’entraîne loin en aval, il passe sous l’arbre à 20 mètres. Heureusement on avait coupé ce qui touchait l’eau.
Le poisson repart de l’autre côté en sentant la rive approchée, on commence à le distinguer et ça a l’air gros.
À 5 mètres de la plateforme l’excitation est palpable et les pronostics vont bon train. On pense tous les deux à une belle entre 13 et 15 kg mais pour l’instant elle n’est pas dans l’épuisette. Celle là ne doit pas repartir sans les honneurs de la photo, Maud se concentre et le poisson fini dans l’épuisette.
La pesée nous décevra un peu mais c’est quand même le plus gros poisson du séjour pour l’instant avec 12 kg.
Le poisson suivant nous a fait déchanter avec ces 3 kg mais bon …
Sur cette carpe qui finalement nous aura fait sourire on repart se reposer avec les filles qui ne quitte pas les couchettes depuis le lever du jour.
9h10 c’est un départ qui me réveille brutalement, le poisson parti loin le temps que j’arrive prendra un bon moment avant de rejoindre l’épuisette. Je lui pardonne ce réveil car elle accuse 9,5 kg, ma plus grosse ce matin.
Maud de répliquer : il t’aura fallu deux poisson pour faire le poids du mien. Chien mais légal et sanctionné par le karma puisqu’elle décroche un poisson juste après.
La fatigue nous a rattrapé à ce moment là, l’absence de touche et il n’en a pas fallu plus pour ne pas voir passer les heures .
Réveillés à 13h30 par un plaisanciers qui passait trop près on s’aperçoit que nos lignes sont non péchantes. À 14 h tout est en place pour la suite. Cet intermède reposant nous a permis de recharger les batteries mais l’objectif du jour en a pris un coup.
14h40 un départ en deux temps qui se termine par une pesée à 9,5 kg.
La transformation de la libellule pour passer de la forme aquatique à celle que l’on connaît mieux est une merveille que nous avons pu observer en intégralité puisqu’une demoiselle a décidé de le faire sur une de nos chaussures d’eau. On attend avec fébrilité le séchage de ces ailes pour connaître sa couleur.
Maud est subjugué par le spectacle et n’en perd pas une miette. Elle a été nommé Evinrud pour tous ceux qui comprendront ce choix mais il faut avoir de vieilles références.
Au moment où on s’aperçoit qu’Evinrud nous a quitté le détecteur à droite lance son cri attendu . La carpe baladera Maud de gauche a droit pendant 5 minutes avant de terminer dans l’épuisette, poisson de 9 kg et un peu plus.
L’évidence c’est la diminution des touches mais aussi la hausse des poids moyens. Je suis prêt à faire un poisson toute les 5 h si c’est une 20 kg 😂 .
Stratégiquement je ne pense pas être tout à fait en phase avec le poisson du point de vue de l’amorcage. Changement de rythme et de quantité. Les résultats ne t**dent pas à se faire sentir avec un presque doublé puisque la deuxième s’est décroché peu après le ferrage.
Ça saute maintenant partout autour, l’activité est là ce soir et je pense avoir trouvé la solution pour retrouver le poisson en quantité.
Effectivement les touches reprennent un bon rythme puisqu’en une heure trois départ si je compte la 7,5 kg que l’on vient de prendre. Maud me suggère de prendre le bateau amorceur la prochaine fois , idée que je valide car c’est une femme et la mienne en plus. La place supplémentaire sur la plate-forme nous autorise à nous charger un peu plus , on ne va pas se gêner.
On a fini la soirée avec une barbue, c’est ensuite le silence qui s’est installé nous laissant j***r d’une nuit bien mérité.
C’est le réveil à 5 h qui m’a sorti des bras de Morphée, les chiens étaient ravis d’avoir leurs croquettes aussi tôt. Le temps de leur faire une petite promenade sur l’île et je suis prêt à démarrer la pêche.
Le repère s’est encore fait la malle cette nuit, c’est donc la première opération du jour, suivi d’un amorçage et du placement des lignes.
Maud dort encore quand un détecteur s’emballe, le combat s’abrège vite , la carpe accuse les 6,5 kg. Pas de quoi faire une photo le poisson retourne à l’eau.
Tous ce vacarme a réveillé Maud , elle m’a même aidé pour la mise à l’épuisette.
Cet enduro carpe se finira à 14 h aujourd’hui après 55 h de pêche. L’objectif des 300 kg n’est plus atteignable raisonnablement mais on est proche des 200 kg. La sieste d’hier à couper notre élan car il fallait absolument amorcer régulièrement pour conserver le poisson sur le site. Une leçon que l’on retiendra mais quand l’équipe a besoin de dormir il ne faut pas se forcer.
8h45 le vent du nord qui avait faibli durant la nuit a repris de plus belle ce matin . Les carpes si présentes en début de cession ont disparus et ne se manifeste plus ,que du menu fretin. Écrevisse et petits poissons en tous genre se gave sur et en dehors de la zone d’amorçage, tirent sur nos appât faisant au pire juste bouger le scion de la canne et au mieux retentir les détecteurs.
Notre matinée est ponctuée de fausse touche, je dois relever souvent les montages pour vérifier si ils pêchent encore.
Pour corsé le tous la météo ne s’arrange pas et la pluie est prévu deux heures plus tôt. On prévoit donc de plier vers midi.
La météo nous a joué des tours à chacune de nos expéditions de pêche ou de chasse cette année. Aucune exception , il a fallu toutes les écourter.
Le temps de prendre deux poissons de 4 et 7 kg on décide de plier avant l’orage . On a galéré lorsqu’il a fallu pousser le bateau . Trop haut sur la berge , il nous a fallu 40 mn pour trouver la solution et nous tirer de ce mauvais pas. Je veux bien être coincé dans les îles mais avant l’orage cela nous tente moins.
Les filles sont contente de retrouver panier , jouer et habitudes, nous c’est le confort d’un lit cette nuit qui nous motive.
On finit donc cette cession avec 434 livres de poissons à l’épuisette, 7 décrochages mais 28 carpe tous de jaune vêtu nous ont montré leur frimousse en 50 h
Un deuxième enduro est prévu fin août, un par année c’est pas assez.

Un coucher de soleil sur le saint Laurent, une bonne occasion de l’observer en pêchant la carpe. Un reportage, des photo...
07/23/2024

Un coucher de soleil sur le saint Laurent, une bonne occasion de l’observer en pêchant la carpe. Un reportage, des photos et des vidéos suivent bientôt.

07/10/2024

Le lac des Piles : une zone de non droit ?
C’est un policier qui me l’a avoué, de nombreux citoyens ont appelé la police pour signaler comme moi des excès et infractions à répétition sur le territoire du lac.
Le chemin des pionniers pour y accéder est limité à 50 et le doublement est interdit tous le long.
Si vous circulez entre 50 et 60 km/h , vous vous ferez doubler comme si vous gêniez .
Depuis deux ans aucun contrôle de vitesse malgré les demandes .
Le chemin du lac des piles est un petit bout de rue qui commence par un virage serré, il y a juste la place pour le croisement des véhicules. Le stationnement y est interdit, la ville a installé pas moins de 6 panneaux sur 200 m.
On a appelé la sûreté près d’une dizaine de fois pour du stationnement dans la rue.
Aucun constat d’infraction n’a été émis alors que c’était des récidivistes.
J’ai même été surpris de voir que les officiers rencontrés trouvaient toujours des excuses aux contrevenants même les récidivistes. Nos appels répétés commencent à les agacer semble-t-il, c’est ce que l’on nous fait comprendre maintenant !!!
J’aurais compris un manque d’effectif pour ne pas agir rapidement, j’aurais également compris un problème de priorité car le territoire de la ville est vaste.
Ce que je ne comprends pas c’est la volonté de ne rien faire de toute façon. J’ai peur qu’un jour un drame arrive car il n’y a rien de plus dangereux que de laisser un sentiment d’impunité totale sur tout un territoire.
Pour ma part je suis déçu une fois de plus par la ville qui ne fait rien pour laisser les gros payeurs de taxe tranquille. Les règles ne sont respectées ni sur l’eau comme je l’ai écrit en fin de semaine ni sur la route où je vois plus d’infractions entre chez moi et le village que sur le reste de mes déplacements.
Le problème va de toute façon devoir se régler tôt ou t**d. J’espère que la raison l’emportera dans l’esprit de la police et de la ville et que des mesures seront prises. Dans le cas contraire il y aura des pleurs, un drame et les choses devront alors forcément bouger sous la pression civique.
La science nous apprend qu’il vaut mieux prévenir que guérir.
La vie quand à elle nous apprend que l’homme intelligent résout les problèmes mais que l’homme sage les évite.
On va voir de quoi sont faites les personnes en charge de l’autorité, on a bien brassé la cage il ne peuvent plus dire qu’ils ne sont pas au courant.
Merci de partager

Ouverture rapide à la grise aujourd’hui 11h30-13h30 10 poissons dont 6 qui serviront de souper. 3 pêcheurs heureux même ...
07/01/2024

Ouverture rapide à la grise aujourd’hui 11h30-13h30 10 poissons dont 6 qui serviront de souper. 3 pêcheurs heureux même si cela fut très rapide.

Prospection chrono C’est avec ma tendre épouse et mes deux chiens que nous avons pris vendredi la route vers un nouveau ...
06/23/2024

Prospection chrono
C’est avec ma tendre épouse et mes deux chiens que nous avons pris vendredi la route vers un nouveau lac pour nous.
Trois jours de pêche sur une étendu de près de trente km. À notre arrivée une grande partie du lac est bordée de propriété de luxe. On espère tous de même trouver un peu de berges sauvages à prospecter bien que dans le passé les quais et les aménagements des riverains nous ont apporté de belles surprises.
Comme d’habitude nous abordons le lac avec trois problématiques : où, quand et comment.
C’est bien sûr sur carte bathymétrique que notre premier travail de prospection a commencé en essayant de trouver les zones propices. Une fois sur le terrain nous avons été fort surpris de trouver brochets et achigans et surtout les premiers dans très peu d’eau.
Avant de détailler la pêche je me dois de conter le spectacle que nous a offert le lac .
La faune très varié et pourtant si discrète généralement a été très généreuse.
Une quantité industrielle de huard parcours le lac , on a même rencontré une femelle portant un bébé sur son dot pendant que l’autre suit juste en arrière. La version miniature de cette espèce ne peut qu’émouvoir les plus insensible d’entre nous.
Les bernaches aussi avaient nichées, c’était magnifique de les voir déambuler le long des berges avec leur progéniture.
On a surpris un chevreuil en train de s’abreuver entre deux maisons, le temps de nous observer il avait disparu.
Je ne compte plus le nombre de dindons observé mais on se rappellera toujours de cette boule noir courant le long de la route. Un jeune ours moins farouche que ces congénère après qui nous courons depuis un mois sans succès dans notre région.
Le lac nous a offert un spectacle grandiose mais nous étions quand même venu pour la pêche. On résumera la journée en disant qui va piano va sano. on a jamais trouvé de grosses concentration d’achigan par contre la découverte d’un brochet était l’assurance d’en avoir d’autres sur le même site.
On m’avait prévenu que ce lac était dure à pêcher. En effet si la découverte des spot fut compliqué le choix des leurres était un casse tête. j’ai pris mon premier poisson sur un glider mais aucun autre poisson n’a mordu à ce leurre.
On a essayé une quantité de leurres impressionnante avec des résultat allant de nul a décevant mais deux d’entre eux ont finit par nous amener satisfaction et résultat. Popper pour les achigans et leurres à hélice pour les brochets.
Non seulement la découverte des bonnes offrandes fut laborieuses mais leur animation aussi. Si tu étais pressé comme j’ai pu le voir dans une baie , les résultats étaient décevants.
Plusieurs heures après avoir trouver le bon paterne nous sommes rentrés dans une baie ou deux embarcations la sillonnait depuis un moment avec des leurres rapides et agressifs sans succès.
Notre passage fut remarquée car en 20 minutes je sors 5 brochets en ne passant que sur les lieux préalablement travaillé par les autres bateaux. Un jeune s’exclamait même à chacune de mes prises. C’est là que je manquerai le plus beau brochet de la journée estimée à 90 cm car il a suivi et attaqué au bateau.
La tactique du jour se résumait à aller le plus loin possible dans les baies et d’utiliser des leurres permettant de longues pauses.
On finira notre marathon de pêche avec 40 poissons mais les gros sujets se sont fait rares.
De retour au camping et à la lecture des prévisions météo nous décidons de rentrer car deux jours de pluie s’annoncent.
5 heure de route, 5 heures de sommeil et 12 heures de pêche pour 40 poissons et un lac qui nous reverra c’est certain voilà un bon résumé de cette expédition de 3 jours qui n’aura duré que 24 h.
C’est dans mon lit bien à l’abri que je regarde la pluie tomber ce matin. On avait déjà aucun regret hier tant la journée fut riche de sensations mais ce matin le confort du foyer est très apprécié.
Notre prochaine aventure ce déroulera sur le fleuve à la recherche de grosses carpes commune mais en attendant ce sera l’ouverture de la grise dans notre zone.
Bon dimanche

On avait décidé cette semaine de faire l’ouverture de l’achigan sur un lac à grande bouche.Les leurres de surface logiqu...
06/16/2024

On avait décidé cette semaine de faire l’ouverture de l’achigan sur un lac à grande bouche.
Les leurres de surface logiquement utilisé en priorité n’ont presque pas trouvé preneur. On avait prévu également une panoplie de leurres souple mais eux aussi étaient boudés.
La solution est venu des cranckbait dans des coloris flashs. Lancers au raz des bordures rocheuses était le patern du jour mais une pêche méthodique de la mise à l’eau nous a permis de prendre les premiers poissons et de déterminer ce qu’ils voulaient.
On fini avec plus de vingt poissons mais aucun n’a franchi la barre des 4 livres. Un superbe 5 heures de pêche

La pêche au leurre de surface c’est une de mes préféré pour les émotions. On a pas été oubliés par les brochets qui sont...
06/01/2024

La pêche au leurre de surface c’est une de mes préféré pour les émotions. On a pas été oubliés par les brochets qui sont venus en nombre. Il a fallu les manquer pour les piquer plus t**d dans la plupart des cas mais ils étaient en feux.

On a vite compris que le secret du jour résidait dans la recherche de Chenaîl avec de l’eau plus claire. La température ...
05/29/2024

On a vite compris que le secret du jour résidait dans la recherche de Chenaîl avec de l’eau plus claire. La température comme la végétation est en avance cette année. L’approche à la traîne courte fut vite productive sur certains herbiers.
On finira avec 40 poissons au compteur

Ouananiche prise en surface sur un dériveur.Une surprise de taille
05/14/2024

Ouananiche prise en surface sur un dériveur.
Une surprise de taille

Poissons compliqué mais poissons quand même
05/12/2024

Poissons compliqué mais poissons quand même

Plouf plouf c’est l’ouverture Fin avril chaque année la chasse et la pêche ouvre simultanément. Les salmonidés et les di...
04/29/2024

Plouf plouf c’est l’ouverture
Fin avril chaque année la chasse et la pêche ouvre simultanément. Les salmonidés et les dindons sont toujours les premiers à ouvrir le bal après une hiver toujours trop long.
On a fait une pause cet hiver avec une quantité de neige et des températures atteignant le jamais vu. Il n’y avait aucun débat pour connaître les dates à laquelle les lacs vont caler cette année.
On a pas voulu manquer cette ouverture et en profiter pour faire prendre son baptême du bateau à la petite Suki. On est donc parti pour le sud de la province ce dernier vendredi avec pour objectif des grises à la jig linéaire et où vertical.
Cette année je suis avec mes 3 princesses, c’est pas donné à tous le monde de contenter 3 filles sur un bateau. J’ai pu compter sur la patience de mon épouse et l’obéissance aveugle de Buu qui est passé à un stade où la complicité d’un chien peux te toucher profondément.
Quand à Suki, on savait et on craignait que son attirance pour l’eau ne lui joue des tours.
Arrivé au quai à 4 heures du matin par un ressenti de -8 cette demoiselle a décidé de prendre un bain dans une eau à 3,5 degrés. La serviette qui a servi à la sécher tant bien que mal s’est figé quelques minutes plus t**d sous l’effet de la température matinale.
On croyait en avoir fini mais c’était sans compter avec sa témérité.
Après un début de matinée à la jig on décide de se reposer un peu en procédant à une séance de pêche à la traîne sur une autre parti du lac plus chaude normalement à cette époque.
Sans avertissement pendant un passage le long d’une bordure on entend un grand plouf. Je tourne la tête pour voir disparaître Suki dans une eau à 8 degrés mais loin du bord et avec 30 pieds d’eau ( 10 mètres).
On traîne des lignes avec des écarteur de surface pour couvrir plus d’espace mais cela rend les manœuvre plus difficile et un demi tour impossible sans tous ramasser avec l’hélice.
Suki réapparaît heureusement très vite, j’ai envie de sauter mais mon entraînement me retient. Avec cette température le remède pourrait être pire . Pendant ce temps je ne vous explique pas l’état de Maud qui est très consciente de la gravité de la situation.
Je ne m’excuserai jamais assez d’avoir été brusque pour reprendre le contrôle de la situation en asseyant ma tendre épouse et en confinant Buu apparemment inquiète et agitée. Le bateaux stoppé j’ai pu légèrement reculer et abréger la baignade de Suki qui pour son premier bain à vie nous a autant impressionné qu’effrayé . Comme quoi la nage est instinctive chez le chien.
Le soleil l’a vite réchauffé mais elle s’est tenu tranquille le reste de la journée. Cela aurait ébranlé durablement n’importe quel être humain mais elle a continué à participer activement à la pêche de la journée.
Le résultat de la pêche avait finalement bien peu d’importance puisque nous avons eu notre dose d’émotions forte. On finira quand même la journée sur le plus beau poisson proche des 60 cm.
Il est 15 h et on décide pour être en forme le lendemain d’aller se reposer. Ce sera mon plus gros regret de la fin de semaine car si nous avions pu prévoir la météo du lendemain nous aurions insisté.
Malheureusement quelques réglages mécanique sur le bateau avaient animé la journée. Rien de grave, rien d’insurmontable mais après tous ces incidents et une pêche difficile le plaisir laissait place à un mal de dos en couple résultats d’une journée compliquée.
C’est vers 20 h le samedi que la perspective d’un dimanche meteorologiquement difficile à commencer à m’inquiéter. La pluie prévu pouvait être contrecarrée avec le toit du bateau mais cela limite les options de pêche.
C’est au réveil vers 4 h que nous nous sommes aperçu que le vent était de la partie également. On a fait certes des kilomètres pour être ici mais braver le vent et la pluie avec deux chiens et mon épouse ne m’enchante plus.
On prend acte de la décision de dame nature et de retourner se coucher et prendre la route plus tôt.
On ne regrette pas notre décision mais cela fait deux ans de suite avec la même situation. L’ année prochaine on sera certes sur l’eau à l’ouverture mais sur un lac proche de chez nous.
Sur le chemin du retour on a salué de nombreux chevreuils, bernaches et oies blanche qui m’ont rappelé que demain il faudra se lever à nouveau à 3 h du matin mais cette fois pour essayer de déjouer un dindon.
J’aime cette idée de pouvoir chasser le matin de bonne heure et de pouvoir rentrer au travail ensuite. C’est pour moi avec l’amour inconditionnel de Maud une des définition du bonheur.
Si il se passe de quoi d’intéressant au dindon je ne manquerai pas d’écrire quelques ligne.
Merci encore à tous ceux qui ont le courage de me lire jusqu’au bout.

J’ai atteint 700 followers ! Merci à tous pour votre soutien sans faille. Je n’aurais pas pu y arriver sans chacun d’ent...
04/28/2024

J’ai atteint 700 followers ! Merci à tous pour votre soutien sans faille. Je n’aurais pas pu y arriver sans chacun d’entre vous. 🙏🤗🎉

02/04/2024

La surprise du jour et de taille .

11/28/2023

Quand tu veux juste les photos

Pêche à la carpe 2023La pêche de ces cyprinidés dorés a failli n’être qu’un projet pour 2023. Il y a deux semaines on a ...
09/10/2023

Pêche à la carpe 2023
La pêche de ces cyprinidés dorés a failli n’être qu’un projet pour 2023. Il y a deux semaines on a finalement arrêté une date pour le 8 septembre, il était temps.
C’est aussi le temps pour nous deux de se retrouver seul et tranquille en pleine nature.
Faute de temps un seul hamorcage est prévu. Trois jours avant la pêche je disperse donc 50 kg de maïs sur le poste choisi. Le maïs sent très fort puisque cuit et entreposé depuis deux mois dans son jus celui-ci a d’ailleurs une forte odeur d’alcool. Un délice pour les carpes, un supplice pour nos narines.
8 septembre c’est le jour du départ pour un 48h non stop en amoureux accompagné toutefois de la petite Buu. Elle a d’ailleurs rapidement adopté le coin de berge où nous nous sommes installés .
Tout est emballé je pars chercher Maud a 14 h. Le gps nous indique de passer par le péage de la gabelle mais arrivé devant l’ouvrage il faut faire demie tour les remorques ne sont pas autorisées à passer par le barrage. Une petite rallonge de 20 mn m’entamera pas notre enthousiasme.
Sur la route je m’aperçois que j’ai oublié nos oreillers. Finalement ce détour nous aura permis d’en trouver sur la route mais haut sacrilège j’ai oublié le saucisson et celui-ci est irremplaçable. Mon épouse me pardonnera t elle ?
15h40 arrivé à la marina on apprend qu’il faut payer la mise à l’eau plus un supplément de 20$ par jour pour le stationnement . C’est la réalité du Québec mais je ne débattrai pas ce soir sur le sujet je suis trop impatient d’être en place pour la fin de semaine.
La canicule nous a enfin lâché et nous prenons bien équipé le chemin ou plutôt le canal pour une pêche de carpe dans le magnifique Saint Laurent.
Sur place nous posons un repère en amont juste sur la cassure qui descend à 13-14 pieds. On réparti autour 2-3 kg de maïs et son jus. A peine accosté c’est un festival de saut qui nous salue, carpes et esturgeons sont en ébullition.
Je mont une canne, puis deux et fini par celle qui nous servirait pour nos amorçage prévu très précis. L’épuisette n’est pas encore monté que déjà le cri strident d’un détecteur se fait entendre . Une touche bizarre , le poisson reste sur place comme si il voulait se débarrasser de l’hameçon. Le poisson semble petit et se décroche dans la ligne d’herbe qui longe la bordure.
A peine la ligne reposé que l’autre se met a crier, encore une petite carpe qui se décroche devant nous et estime à 4-5 livres.
Notre séjour démarre bien et vers 17h 15 un départ à droite m’occupe avec un poisson qui sera pesé à 5 kg mais aussitôt l’autre canne retentit nous permettant de faire un doublé. Celle de Maud est plus grosse et nous permet de prendre notre première de 10 kg tous juste. Notre objectif de 10 poissons pour la fin de semaine s’annonce bien mais tous peut basculer.
18 h les deux cannes réagissent aux assauts des poissons et retentissent en même temps . C’est un doublé de barbus de plus de 10 livres et le début d’une longue série de poissons chat.
Quand j’écris ces lignes il est presque 19 h et je ne compte plus les gros matous qui se sont pendus à nos lignes. Sur des cannes à carpe le combat est insipide mais on sait que lorsque ces barbues bleus vont partir c’est chassé par une cohorte de carpes territoriales.
Le Soleil se couche et nous sommes assaillis par les moustiques. Rassurez par un début de soirée sans aucun insecte, on s’est fait surprendre vers 20 h par des bombardiers ennemis en très grand nombre. L’installation t**dive du Thermacel nous oblige à les endurer 30 minutes.
C’est dans ces moments là qu’on prie qu’i n’y ai pas de touches, se concentrer sur une carpe alors que tu es attaqué de toute part est un supplice.
20h30 enfin un peu de répit du côté des insectes, une énièmes barbus fini dans l’épuisette. On aura bien pris 50 kg de poissons chat en une dizaine de poissons.
Le Soleil est maintenant bien couché un léger vent rafraîchit l’atmosphère.
Comme pour couronner la soirée le fiston nous appelle pour nous dire qu’il est en panne avec sa moto. Un peu de stress pour des parents qui sont en ermite au bord de l’eau pour décompresser.
Le résultat d’une journée est toujours subjectif et peu même changé ultérieurement mais je dirais que c’était une belle journée merdique de pré-vacances. Une journée comme on en a tous connue ou tous nous tombe dessus alors que commence un congé aussi mérité qu’attendu.
6h40 le 9 septembre on a passé une nuit calme , seul quelques bip dans la pénombre me font penser que l’on s’est fait voler nos offrandes . Je décide de me lever pour m’apercevoir que le niveau de l’eau a bien baissé, le bateau est pris dans la vase. Il faudra quelques minutes pour reprendre une position plus sécuritaire, on s’est fait une petite frayeur.
Il est temps de nous occuper de la pêche. On commence par un amorçage léger pour ensuite recharger les cannes qui avaient été effectivement dépouillées pendant la nuit.
On décide de se recoucher mais dame nature en a décidé autrement. Ce n’est pas un mais trois départ en 20 minutes qui nous réveil définitivement. Le premier poissons nous donnera tout un choc par sa taille et son combat, c’est rare que j’ai peur de perdre un poisson mais celui là je voulais le peser et le photographier. 15,10 et 8 kg c’est le verdict de la balance, je n’ai pu laisser contenir ma joie devant ces cadeaux du ciel.
Il est 8h26 tout est redevenu calme , un petit déjeuné mérité et on est à nouveau prêt au combat avec les pépites du Saint Laurent.
Le compte après 15 h de pêche est de 5 carpes au bateau, deux décrocher et une casse sur un démarrage en trombe. On a arrêté de compter le nombre…… de barbues.
Le temps d’écrire ces lignes et on vient d’avoir deux nouveaux poissons 8 et 13 kg , nous sommes à 7 poissons hors barbues. Ce week-end de repos ce transforme en marathon de pêche .
La nature nous gâte vraiment avec les milliers de canard sur les berges , je n’en ai jamais vu autant, ils sont là le long des berges en repos pendant leur migration.
Il est 9h 25 c’est le bal des bateaux qui commence , ils vont tous en direction du lac le matin et feront le chemin en sens inverse le soir. J’ai remarqué que durant ces des phases les touches se font moins nombreuses et ce depuis que je pêche ce spot soit une vingtaine d’années 6-10 et 15-19h sont les heures ou j’enregistre le plus de touches. Mon record au Québec vient de cet endroit, une carpe de 26 kg pour 127 cm prise en pleine nuit. Ces communes me font rêver chaque année depuis que nous sommes au Québec , chaque pêche ne donne envie de planifier la suivante. Je n’aurais jamais pensé dans ma jeunesse ou je pêchais des cours d’eau difficile avec des poissons éduqués que j’aurais la chance de prendre des communes ou carpe royal comme on les appelle totalement vierge de pression de pêche.
J’ai pêcher de nombreuses fois ici à la bouillette avec certes de bons résultats mais absolument pas significatifs vis à vis du maïs moins astreignant . En plus les bouillettes carnés ont la fâcheuse tendance à attirer poissons chat et écrevisses très présent dans le fleuve.
10h et 10h14 respectivement 4 et 3 kg on change de taille et certainement de banc.
Elles retournent à l’eau sans même une photo. On commence à réviser nos objectifs et espérer prendre 10 poissons au delà de 10 kg , j’ai déjà pris pas mal de poissons de 20 kg et j’en prendrai bien un de plus. Encore mieux une première carpe de plus de 20 kg pour Maud …..
10h45 une petite de 4,5 kg immortalisé avec le plus beau sur l’eau aujourd’hui 😝.
On est survolé par une bande d’Urubu , un rapace un peu plus petit passe juste au dessus de Maud pendant un amorçage, on est bien dans une réserve mondiale de la biosphère .
11h50 une belle commune de 10 kg vient rejoindre le fond de l’épuisette et rejoint un peu trop vite son élément avant même sa photo.
12h50 on a une touche sérieuse toute les heures, la dernière une petite 6 kg ne voulait pas rentrer dans l’épuisette. On en a profité pour déjeuner.
Voila presque 24 h que nos montages sont mis à rude épreuve, on décide donc d’en refaire deux que l’on changera au fur et à mesure sur les cannes. J’estime à 15-20 kg de maïs la quantité mise depuis hier soir , il nous en reste tout autant alors que l’on a quadruplé les quantités après chaque prise.
On attend le quatorzième poisson.
Le dernier combat s’est soldé par une casse sur un départ fulgurant. Les bas de ligne passe maintenant en 50 et 60 livres de résistance pour la tresse et le fluorocarbone respectivement. Je soupçonne un champs de moules sur notre spot et leurs valves tranchantes ne pardonnent pas.
14h45 on se réconcilie de la précédente casse avec un poisson de 9 kg pris pendant la promenade de Buu. Maud remonte à bord juste à temps pour la mise à l’épuisette.
Les touches sont carrément déclenchées par le passage de certains bateaux c’est assez significatif depuis ce matin. Il fait maintenant un peu chaud , moins que les jours caniculaires précédent notre sortie mais Le Soleil tape bien, quelques nuages et un peu de vent facilite les choses.
15h45 une belle de 8 kg pour ma belle dont je ne vous donnerai pas le poids, suivi aussitôt par une barbue. On les avait presque oublié celle-là, si c’est le même festival qu’hier .
Comme prévu à 16h45 un autre départ, le poisson ne s’arrête pas et même lorsque je prend la canne j’ai de la peine à tenir la tension. C’est un client sérieux ou une longue dopé au vitamines, le combat a 40 mètres du bord dure quelques minutes et le poisson ne faiblit pas. Il remonte même le courant, c’est un vrai combattant celui-là. Une fois dans l’herbier et malgré les 50 cm d’eau on ne l’a voit toujours pas. Ce n’est qu’à 3 mètre du bateau qu’elle se montre, une commune toute en longueur et qui accuse malgré tous les 10 kg et un peu plus.
C’est le seizième poisson de la cession, on va bientôt se préparer pour la pénombre car les moustiques absent toute la journée ouvre restaurant à 19h tous les soirs. Pas de maudit français au menu ce soir.
18h15 un peu plus t**d que prévu mais ça en valait la peine puisque madame a sorti son gros bébé. Une belle commune de 14 kg qui a travaillé fort avant de rendre les armes . Buu a définitivement une préférence pour les gros poissons , elle ne lâchera pas celui-la des yeux pendant la séance photo.
Madame est contente et moi je suis fier ce n’est pas facile on pêche depuis presque 26 h. Le retour est prévu entre midi et 16h demain il nous reste encore plus de 15h de pêche et si la moyenne se confirme encore une dizaine de poissons possibles. Ça fait rêver éveillé.
Bientôt l’heure du souper le deuxième et aussi le dernier, je suis déjà un peu nostalgique mais pour apprécier ces moments là il faut aussi savoir revenir à la réalité du quotidien.
La soirée nous gratifie d’un magnifique coucher de soleil et de la plus petite carpe prise en 20 ans ici . Un bébé de tous juste deux livres c’est très rare, je me console de perdre mon tour avec ce triste record.
Il est maintenant 21h30 je lâche la plume pour celle de mon oreiller, j’ai mis le réveil à 6h pour amorcer relancer les cannes.
Les carpes n’ont par mordus la nuit dernière et je n’ai jamais fais de grosse pêche la nuit ici ni ailleurs sur le fleuve.
Je sais par contre que les écrevisses sont elles très actives ce qui nous vaudra deux lignes bien emmêlées caractéristiques de l’acharnement de ce crustacé sur nos montages.
La nuit a été effectivement calme côté pêche mais il a fallu équiper le bateau en mode pluie en pleine nuit. Maud vous dira que j’étais ravi de me lever pour ça 😝.
6h00 la pluie n’arrête pas de tomber, on fait une grasse matinée dans nos sacs de couchage mais un coup d’œil sur la météo prévoit que cela s’aggrave.
On décide de ne pas pêcher sous la pluie on est pas là pour ça, c’est donc un rangement organisé qui est prévu. Il va falloir toutefois retourner dans l’eau pour pousser le bateau.
Notre expérience et nos nombreuses expéditions nous ont permis de le faire calmement et efficacement.
Des images plein la tête et le cellulaire on s’est regardé sur la route en pensant tous les deux à notre prochaine expédition le mois prochain à la recherche de perdrix et lapins au fin fond du bois. Suki et oui je vous l’annonce on a craqué pour une autre bouvier australienne, elle devrait rejoindre notre foyer dans le mois d’Octobre. Notre petite Buu est tellement friendly avec tous le monde qu’il était logique de lui trouver une petite sœur.
Merci à vous tous qui nous suivez, me lisez et partagez nos aventures

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136 Chemin Du Lac Des Piles
Grand'mère, QC
G9T0B5

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