Algeriens au Canada

Algeriens au Canada Le Canada, deuxième pays du monde par sa superficie après la Russie, occupe la partie septentrionale de l’Amérique du Nord. L

Il s’étend d’est en ouest de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique et vers le nord jusqu’à l’océan Arctique, d’où la devise : D’un océan à l’autre. Il partage deux frontières avec les États-Unis, au sud et au nord-ouest (Alaska). Le pays est plus précisément une Fédération composée de 10 provinces et de 3 territoires. Son nom se prononce [kanada] en français et [ˈkʰænəda] en anglais. Accosté dans

la baie de Gaspé en 1534, l’explorateur français Jacques Cartier est le premier Européen à poser le pied sur le continent depuis les Vikings. Le Canada prend son origine en tant que colonie française sur le territoire de l’actuelle ville de Québec, fondée par Samuel de Champlain en 1608 dans la vallée du fleuve Saint-Laurent. Le territoire fut d’abord occupé par les peuples autochtones avec qui les Français développèrent des relations diplomatiques. La colonisation française amènera, jusqu’à la conquête britannique en 1763, 69 000 colons français en Amérique du Nord. Après la Conquête, les Britanniques s’approprieront les terres de la Nouvelle-France. Puis commence une période de colonisation anglaise, principalement grâce à l’arrivée de colons loyalistes venus de Nouvelle-Angleterre après la Révolution américaine. Plus tard, en 1867, les Britanniques créeront le Dominion du Canada, un État fédéral né de l’union de trois colonies britanniques : le Canada-Uni, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse. L’Acte de l’Amérique du Nord britannique de 1867, une loi britannique comprenant la majorité de la Constitution, sera rapatrié au début des années 1980 afin de donner une constitution au Canada. Au début du XXIe siècle, le Canada est une Fédération de dix provinces et de trois territoires dont chacun a son premier ministre et son assemblée législative. Le pays a obtenu son indépendance du Royaume-Uni, et ce pacifiquement, dans un processus qui s’est étalé de 1867 à 1982. Le Canada est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, se définissant comme une nation bilingue et multiculturelle ; le français et l’anglais sont, à statut égal, les langues officielles. Nation industrialisée et technologiquement avancée, son économie diversifiée repose principalement sur l’abondance de ses ressources naturelles et sur le commerce effectué en grande partie avec les États-Unis, pays avec lequel perdure une relation complexe depuis les temps coloniaux et les débuts du Canada moderne. Le Québec est la seule province à être fort majoritairement francophone et dont la seule langue officielle est le français alors que le Nouveau-Brunswick est la seule province légalement bilingue. Les huit autres provinces sont habitées par des fortes majorités anglophones, mais chacune d’entre elles est habitée par des communautés francophones de tailles variées. Le territoire du Yukon est officiellement bilingue (français et anglais). Les Territoires du Nord-Ouest, ainsi que le Nunavut dont il est issu, reconnaissent 11 langues officielles, dont le français, l’anglais et de nombreuses langues inuits. En 2006, le Canada comptait environ 9,6 millions de Canadiens (soit 30,7 % de la population) en mesure de parler français, alors que 26,6 millions (85 %) étaient aptes à parler anglais. Régime d'État :

Le Canada est une monarchie constitutionnelle qui reconnaît la reine Élisabeth II comme reine du Canada depuis son couronnement le 6 février 1952. En sa qualité de représentant de la reine, chef de l’État, Son Excellence le très honorable David Lloyd Johnston, gouverneur général depuis 1er octobre 2010 et à ce titre Commandant en chef des Forces canadiennes, assume les prérogatives royales lorsque la reine ne se trouve pas au Canada. Le gouverneur général est nommé par la reine sur conseil du Premier ministre. Rideau Hall est sa résidence principale d’Ottawa alors que la Citadelle de Québec est sa résidence à Québec. Dans les fait le poste de gouverneur général est surtout symbolique, et ne possède pas de pouvoir réel. Depuis quelques années un débat subsiste, à savoir si le poste de gouverneur général et celui des lieutenants-gouverneurs devraient être abolis. De plus, le Canada est un régime parlementaire fédéral avec une tradition démocratique héritée de la démocratie anglaise du XVIe siècle. Le pouvoir législatif est constitué du Parlement, lequel comprend la reine (en son absence le gouverneur général du Canada), le Sénat et la Chambre des communes89. La représentation du pouvoir législatif se fait par la Colline du Parlement, là où se situent tous les édifices parlementaires. Le pouvoir exécutif est quant à lui constitué du Conseil privé, chargé de conseiller le gouverneur général en conseil dans sa prise de décisions. Les conseillers privés sont nommés par le gouverneur général en conseil, et parmi lesquels des conseillers sont assermentées pour former le cabinet ministériel, dirigé par le Premier ministre. Les membres du Cabinet sont les seuls conseillers privés autorisés à agir officiellement par décrets au nom du gouverneur général en conseil et ont la responsabilité d’un ministère. Bien que le gouverneur général conserve certaines prérogatives royales, ses devoirs et obligations sont définies par la Constitution du Canada, laquelle consiste en une série de lois constitutionnelles enchevêtrées, celles-ci étant composées de textes écrits et de traditions et conventions non-écrites. La Constitution inclut la Charte canadienne des droits et libertés garantissant aux Canadiens les droits et libertés qui y sont énoncés, et qui ne peuvent être enfreints par aucun niveau de gouvernement au Canada.

« Ils ne peuvent être restreints que par une règle de droit, dans des limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se démontrer dans le cadre d’une société libre et démocratique » (Extrait du premier article de la Charte). En outre, une disposition de dérogation octroie au Parlement fédéral ainsi qu’aux législatures provinciales le pouvoir de légiférer en tout temps, et dans la mesure convenue par les législateurs, en outrepassant temporairement certaines dispositions de la Charte – dans les libertés fondamentales, les garanties juridiques ou les droits à l’égalité – pour une période de cinq ans renouvelable. Le poste de Premier ministre, chef du gouvernement du Canada, revient de facto au chef du parti politique dont la représentation à la Chambre des Communes est la plus grande, ce qui peut mener à des situations où le parti du gouvernement peut être majoritaire comme minoritaire. Le Premier ministre choisit ensuite les membres du conseil des ministres. Les nominations ministérielles sont effectuées par le gouverneur général en conseil sur les recommandations du Premier ministre, ces dernières étant habituellement de facto respectées bien qu’elles peuvent de jure être rejetées. Les membres du Cabinet proviennent généralement du parti politique du Premier ministre, et fort majoritairement des députés de la Chambre des communes, bien que certains puissent aussi provenir du Sénat, ou même dans de rares cas, ne faire partie d’aucune Chambre du Parlement. Bien qu’il n’y ait aucun texte écrit à cet effet, et comme la tradition dicte au gouverneur général de nommer au poste de Premier ministre le chef de la majorité politique élue à la Chambre des communes, et aux postes de conseillers privés et de ministres les gens dont il approuve la nomination, certains juristes soutiennent que de nos jours, cette disposition unit constitutionnellement le gouverneur général. Fonctionnement de la fédération :

La Constitution garantit un partage des compétences législatives entre le Parlement et les législatures provinciales. Chacun des paliers possède l’autorité suprême sur leurs compétences respectives bien que les deux aient une compétence égale dans les matières sur l’immigration et l’agriculture. Afin de faire respecter ce partage des juridictions, plusieurs débats se traduisent souvent en Cour suprême. Au cours des années, il s’est cependant avéré que les provinces possèdent significativement plus de pouvoirs que le gouvernement fédéral au point où les provinces ont le pouvoir d’influencer indirectement l’impact de certaines compétences fédérales à l’intérieur des limites de leur territoire. Tel est le cas en matière de règlementation du trafic et du commerce (compétence fédérale) et d’octroi de permis d’exercice et de pratique commerciale (compétence provinciale) ou d’élaboration contractuelle (compétence provinciale). Ainsi, dans cet exemple, les principes du libre-marché promus par les gouvernements fédéraux peuvent être annihilés par des politiques provinciales. Le ministère des Affaires intergouvernementales est un organisme du Bureau du Conseil privé et, est responsable des affaires parlementaires touchant les relations fédérales-provinciales-territoriales telles que le fédéralisme fiscal, l’évolution de la fédération et l’unité canadienne. Dans un but de développement de la fédération, les provinces, avec la participation des territoires, ont créé le Conseil de la fédération en 2003. Bien que cette organisation n’ait pas été institutionnalisée, elle permet aux provinces et territoires de consolider leurs forces et de travailler en collaboration sur tous sujets tombant dans leur juridiction législative en favorisant entre autres les échanges interprovinciaux. De plus, elle permet aux provinces et territoires de faire front commun lorsque vient le temps de négocier avec le gouvernement fédéral, notamment en matière de péréquation et de développement de projets nécessitant la coopération du gouvernement fédéral. Système judiciaire :

L’application de la loi au Canada, incluant les cours de compétences criminelles, est de juridiction provinciale, mais dans la plupart des provinces, cette application est donnée à contrat à la police fédérale, la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Seuls l’Ontario, le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador possèdent en propre un corps policier provincial, respectivement la Police provinciale de l’Ontario, la Sûreté du Québec et la police Royal Newfoundland Constabulary. La GRC n’applique que les lois fédérales sur leur territoire, et seulement les lois criminelles d’une étendue nationale, voire internationale, telles que le crime organisé, la sécurité nationale et frontalière, la jeunesse, les communautés autochtones et l’intégrité financière. Cependant, à Terre-Neuve-et-Labrador, elle est aussi responsable de l’application des lois provinciales, mais seulement à l’extérieur des centres urbains de la province. Certaines municipalités possèdent leur propre corps policier où celui-ci est chargé de l’application des règlements municipaux dans son district judiciaire. Pour les municipalités, régions, comtés… n’ayant pas de corps policier, les services policiers sont donnés à contrat soit à la GRC ou, dans le cas de l’Ontario et du Québec, à leurs polices provinciales respectives. Pour ce qui est des réserves indiennes, chaque réserve possède son corps policier mandaté par le gouvernement fédéral, et ayant juridiction sur tout le territoire de la réserve. Ces policiers sont communément appelés les Peacekeepers. L’Unité de police militaire du Canada est quant à elle le corps policier responsable de l’ordre et du maintien de la paix au sein des Forces canadiennes. Le Service national des enquêtes des Forces canadiennes est quant à lui responsable des enquêtes. L’armée peut quant à elle être déployée au sein de la population lorsque des états de crise ou d’urgence sont en vigueur. Par exemple, lors de la Crise du verglas en 1998 dans le sud du Québec, les Forces canadiennes ont servi à des opérations de secours et de support aux sinistrés. L’Agence des services frontaliers est de son côté l’organisation responsable d’assurer la protection civile à la frontière du Canada. La Garde côtière canadienne travaille en collaboration avec la Gendarmerie royale du Canada et l’Agence des services frontaliers afin d’assurer la sécurité publique en mer, et la protection civile sur les frontières maritimes. Le Service canadien du renseignement de sécurité est l’agence des services secrets responsable des enquêtes approfondies d’ordre national, voire international, afin d’assurer la protection civile du Canada. Provinces et territoires :

le Canada est une Fédération composée de 10 provinces et de 3 territoires. La première différence entre une province et un territoire réside dans leur autonomie. En effet, les provinces ont des compétences déléguées par la Loi constitutionnelle de 1867, et donc qui ne peuvent être octroyées au gouvernement fédéral que par une modification constitutionnelle. En effet, dans la limite de leurs compétences législatives et des droits et privilèges qui leur sont accordés par la Constitution, les provinces sont indépendantes du gouvernement fédéral et des unes par rapport aux autres. En d’autres mots, bien qu’une procédure normale puisse mener à la modification de la Constitution selon la Loi constitutionnelle de 1982, la modification est sans effet dans les limites d’une province ayant déclaré son désaccord à son égard si cette modification est dérogatoire aux droits, privilèges et compétences de la province. Cette disposition a donc pour effet d’annihiler l’emprise de certaines provinces, ou du gouvernement fédéral, sur d’autres provinces jouissant de pouvoirs et droits acquis par la Constitution. De plus, dans les limites définies par la Loi constitutionnelle de 1982, une législature a compétence exclusive pour modifier sa propre constitution provinciale, laquelle est définie par défaut par la Loi constitutionnelle de 1867. Quant aux territoires, ceux-ci sont le fruit d’une simple loi du Parlement fédéral, et donc directement sous son pouvoir. Les provinces sont, à l’intérieur de leurs limites, responsables de la plupart des programmes sociaux du Canada tels que l’administration de la santé, l’éducation, et « généralement toutes les matières d’une nature purement locale ou privée dans la province ». Au total, les provinces regroupées ensemble encaissent davantage de revenus que le gouvernement fédéral, une structure quasi-unique parmi les fédérations dans le monde. Les paiements de péréquation sont accordées par le gouvernement fédéral dans le but d’assurer que des standards uniformes et raisonnables de services publics et d’imposition soient conservées entre les provinces les plus riches et celles les plus pauvres. Bien qu’une province puisse, exclusivement, « faire des lois relatives aux matières tombant dans ses catégories de sujets », le gouvernement fédéral peut initier des politiques nationales dans les champs de compétence provinciale, telle que la Loi canadienne sur la santé. Cependant, chaque province a le choix de se retirer du programme, ou de ne pas y adhérer. De plus, tous accords internationaux signés par le gouvernement fédéral, notamment en matière de commerce, sont subordonnés aux compétences législatives de chacun des paliers de gouvernement du Canada. Considérant que les relations internationales constituent une compétence fédérale, les provinces ont néanmoins le pouvoir de signer des accords internationaux dans la limite de leurs pouvoirs législatifs. Le Québec est d’ailleurs un ardent défenseur de ce pouvoir au travers duquel il entretient notamment des relations avec la France et les États du Nord-Est des États-Unis, et grâce auquel il établit des Délégations générales dans plusieurs villes du monde. Toutes les provinces ont une législature élue et unicamérale qui est chapeautée par un premier ministre choisi de la même façon que le Premier Ministre du Canada. Chaque province a aussi son lieutenant-gouverneur, représentant de la Couronne et homologue provincial du gouverneur général du Canada, assermenté sous l’avis du Premier ministre du Canada, et depuis quelques années avec des consultations croissantes avec les gouvernements provinciaux. Toutes les provinces et territoires ont leurs propres emblèmes. Géographie et climat :




Le Canada occupe la majeure partie de la portion septentrionale de l’Amérique du Nord. Il partage une frontière terrestre commune avec les États-Unis au sud, et une autre avec ce même pays au nord-ouest (entre l’Alaska et le Yukon), s’étendant ainsi de l’océan Atlantique à l’est jusqu’à l’océan Pacifique à l’ouest, et au nord vers l’océan Arctique. Il partage aussi une frontière maritime avec la France (Saint-Pierre-et-Miquelon) et avec le Danemark (Groenland). Depuis 1925, le Canada réclame la portion de l’Arctique s’étalant entre les méridiens 60ºO et 141ºO ; cette réclamation n’est toutefois pas universellement reconnue. Le Canada possède sur son territoire plus de lacs que tout autre pays dans le monde et possède une importante réserve d’eau douce. Dans l’est du Canada, le fleuve Saint-Laurent se verse dans le Golfe du Saint-Laurent, le plus grand estuaire du monde ; l’île de Terre-Neuve se situe en son embouchure, alors que l’Île-du-Prince-Édouard se situe au sud de celui-ci. Le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse sont séparés par la baie de Fundy, laquelle connaît les variations de marées les plus grandes du monde. Ces quatre provinces maritimes s’avancent à l’est de la péninsule gaspésienne du Québec. L’Ontario et la baie d’Hudson dominent le centre du Canada, alors qu’à l’ouest se trouvent les vastes plaines des Prairies canadiennes, passant par le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta pour se rendre jusqu’aux montagnes Rocheuses qui les séparent de la Colombie-Britannique. Au nord du 60e parallèle se trouve les trois territoires canadiens - Nunavut, Territoires du Nord-Ouest et Yukon – parsemés de plusieurs lacs (dont le Grand lac de l’Ours et le Grand lac des Esclaves) et traversés par le plus long fleuve du pays, le fleuve Mackenzie. De plus, les terres continentales du Nord Canadien sont bordées au nord d’un grand archipel, l’archipel arctique canadien comprenant certaines des plus grandes îles du monde. Les détroits se trouvant entre ces îles constituent le passage Nord-Ouest, de la Mer du Labrador à la Mer de Beaufort en passant par la Baie de Baffin. De plus, c’est dans cette région que l’on retrouve, en majorité au large et entre les Îles de la Reine-Élizabeth, le pôle nord magnétique ainsi qu’une partie de la glace polaire. La végétation passe des forêts de feuillus dans le Sud de l’Ontario aux forêts mixtes et laurentiennes, et diminue graduellement vers le Nord canadien passant de la taïga — forêts boréales ou ceinture de conifères — à la toundra et finalement aux sols arides du Grand Nord. Pour ce qui est du relief, le pays se dessine principalement de par les plaines des Prairies, et des plateaux du Bouclier canadien. Les Basses terres continentales de la Colombie-Britannique ainsi que la chaîne des Rocheuses occupent la région à l’Ouest des Prairies alors que les montagnes Appalaches s’étalent du Sud du Québec vers les provinces maritimes. La moyenne des températures absolues hivernales et estivales diffèrent largement d’une région à l’autre. L’hiver peut être très rude dans certaines régions du pays, avec des températures moyennes mensuelles pouvant descendre à 15 °C sous le point de congélation dans la partie méridionale du pays, bien qu’il soit aussi possible d’atteindre des températures de -45 °C avec de forts vents glaciaux. Les chutes de neige annuelles peuvent atteindre plusieurs centaines de centimètre en moyenne (par exemple, une moyenne de 337 cm à Québec). La côte de la Colombie-Britannique, notamment l’Île de Vancouver, constitue une exception, et jouit d’un climat tempéré avec des hivers doux et pluvieux. Pour ce qui est des étés, les températures peuvent grimper jusqu’à 35 °C, voire 40 °C en tenant compte de l’indice humidex. La température la plus froide jamais observée au Canada est de -63 °C, au Yukon. Langues officielles :

La population de Montréal est principalement francophone, avec une communauté anglophone en forte baisse112,113,114 et une communauté allophone en forte augmentation114. Selon le recensement de 2006, « le français est la langue d’usage de 52,6 % des habitants de l’île de Montréal » avec une légère tendance à la baisse au détriment des allophones (Les allophones se francisent à hauteur de 75,3 % en 2006 en augmentation.)115,116,117. Les deux langues officielles du Canada, l’anglais et le français, sont respectivement les langues maternelles de 57,8 % et 22,1 % de la population. Le 7 juillet 1969, sous la Loi sur les langues officielles, le français obtient un statut égal à celui de l’anglais dans toutes les instances gouvernementales fédérales. Ceci déclenche un processus qui mène le Canada à se redéfinir officiellement en tant que nation bilingue. Le français et l’anglais ont un statut égal dans les tribunaux fédéraux, le Parlement et toutes les sociétés d’État fédérales ainsi que les autres institutions gouvernementales du Canada. Le public a le droit de recevoir, là où il y a une demande suffisamment importante, des services du gouvernement fédéral dans l’une ou l’autre langue. L’utilisation de la signalisation routière bilingue varie d’une province à l’autre. Alors que le multiculturalisme est une politique d’immigration officielle du Canada, devenir citoyen canadien nécessite de parler aisément soit le français ou l’anglais – 98,5 % des Canadiens parlent au moins une des deux langues (anglais seulement : 67,5 %, français seulement : 13,3 %, les deux : 17,7 %). Notons toutefois que comme seuls le Québec et quelques régions d’autres provinces ont pour langue principale (ou officielle) le français, il peut être fort difficile d’obtenir des services en français sur tout le territoire, même si le pays est dit bilingue. Bien que le français soit principalement parlé dans la province de Québec, d’autres provinces — le Nouveau-Brunswick, l’est et le nord de l’Ontario ainsi que le sud du Manitoba — ont une part substantielle de personnes francophones. De tous ceux qui parlent le français comme première langue, 85 % vivent au Québec. Le français est la langue officielle de la province du Québec, ainsi que celle du Nouveau-Brunswick, du Yukon et du Nunavut (conjointement avec l’anglais pour celles-ci). Le français est utilisé en tant que langue pour l’éducation, les procès judiciaires, et les autres services gouvernementaux dans toutes les provinces et territoires parlant majoritairement l’anglais ou l’inuktitut. Plusieurs langues autochtones ont un statut officiel dans les Territoires du Nord-Ouest ; l’inuktitut est la langue de la majorité de la population au Nunavut et l’une des onze langues officielles de ce territoire. Les langues non officielles sont aussi importantes au Canada, avec près de 5 200 000 personnes en parlant au moins une en tant que première langue. Les langues non officielles listées comme étant des langues maternelles incluent le mandarin (853 745 locuteurs natifs), l’italien (469 485 locuteurs natifs), l’allemand (438 080 locuteurs natifs) et le punjabi (271 220 locuteurs natifs).

Éducation :

Au Canada, les provinces et territoires sont responsables de l’éducation ; en l’occurrence, le Canada n’a pas de ministère national pour l’éducation. Chacun des treize systèmes d’éducation est similaire aux autres, et ce, tout en reflétant l’histoire, la culture et la géographie régionale de sa province. Une des grandes différences existantes est, sans doute, celle du Québec où les études postsecondaires débutent au CEGEP (Collège d’enseignement général et professionnel), une institution scolaire préparant aux études universitaires et formant les techniciens spécialisés. L’âge pour l’éducation obligatoire varie au travers le Canada, mais se situe généralement aux alentours de 5–7 ans jusqu’à 16–18 ans, contribuant ainsi à un taux d’alphabétisation de 99 % chez les adultes110. Néanmoins, selon ABC Canada, 24 % des Canadiens sont limités à des lectures très simples111. Chaque province est responsable d’organiser la gestion de ses écoles. Cependant, dans le cadre des dispositions constitutionnelles de la Charte canadienne des droits et libertés, moyennant certaines conditions et restrictions, les citoyens canadiens membres d’une minorité francophone ou anglophone dans la province où ils résident ont le droit à l’instruction dans la langue de la minorité de leur province dans toutes les communautés où le nombre est suffisant pour justifier le financement des écoles à même les fonds publics. De plus, chaque province doit établir des commissions scolaires permettant à leurs minorités francophones ou anglophones, le cas échéant, d’assurer eux-mêmes la gestion de leurs écoles. L’éducation postsecondaire est la responsabilité des gouvernements provinciaux et territoriaux, lesquels fournissent la majeure partie du financement ; le gouvernement fédéral fournit du financement additionnel de par les subventions à la recherche. En 2002, 43 % des Canadiens âgés entre 25 et 64 ans ont déjà eu accès à l’éducation postsecondaire ; pour ceux âgés entre 25 et 34 ans, la réalisation d’études postsecondaires atteignait 51 %. Culture :

La culture canadienne est historiquement influencée par les cultures et traditions anglaises, françaises, irlandaises, écossaises et autochtones, ainsi que par la culture américaine en raison de la proximité et des échanges de capital humain existant entre les deux pays. Plusieurs formes de médias et de divertissements américains sont populaires et omniprésents au Canada.

À l’inverse, plusieurs produits et divertissements culturels canadiens ont de grands succès aux États-Unis et partout dans le monde. Plusieurs produits culturels sont maintenant généralement commercialisés vers un marché nord-américain unifié, ou un marché global, bien que certaines régions conservent leur spécificité. Notamment la région des Maritimes qui conserve un folklore aux airs de la culture celte irlandaise et écossaise et qui, par le fait même, s’harmonise avec le principal trait de la culture de l’Acadie et du Québec dont le folklore est empreint de rythmes gallo-romains de la Gaule celtique. Par ailleurs, une différence flagrante domine toujours pour nombre de gens en les fondements français du Canada. Ceux-ci donnent une spécificité particulière au continent américain, et à la nature même du Canada, ce qui fait sous-entendre à plusieurs personnes que la ville de Montréal est en l’occurrence la plaque tournante de la culture de langue française en Amérique. Ce faisant, plusieurs artistes francophones fusent des quatre coins du pays (Québec, Acadie, Ontario, Manitoba, etc.), des États-Unis (notamment du pays des Cadiens) ainsi que des Caraïbes pour faire carrière à Montréal tant dans les domaines littéraire, musical, cinématographique, etc. Sans compter que de nombreux artistes provenant de l’Europe, du Proche-Orient et de l’Afrique viennent aussi se tailler une place afin de faire épanouir encore davantage la culture latine au Canada. La création et la conservation d’une culture canadienne distincte est partiellement influencée par des programmes du gouvernement fédéral, des lois et des institutions politiques telles que la Société Radio-Canada (SRC), l’Office national du film du Canada (ONF) ainsi que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Un totem et une grande maison traditionnelle Kwakwaka’wakw à Victoria en Colombie-Britannique. Le Canada possède plusieurs orchestres de renommée internationale, tels l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de Toronto et surtout l’Orchestre symphonique de Montréal dirigé par Kent Nagano. Le Canada possède aussi plusieurs groupes musicaux de rock alternatif extrêmement important sur la scène mondiale tel Arcade Fire, Simple Plan, Hot Hot Heat, The Dears, Malajube, Godspeed You! Black Emperor, The Stills ou The Sam Robert’s Band. Ainsi que des groupes évoluant sur la scène punk alternative international tels que Billy Talent, Alexisonfire, Silverstein ou encore Cancer Bats. La culture canadienne est aussi partiellement influencée par l’immigration récente de personnes provenant des quatre coins du monde. De nombreux Canadiens prisent le multiculturalisme, ce qui fait croire aux yeux de certaines personnes que la culture du Canada est proprement dite multiculturelle. De surcroît, le patrimoine multiculturel du Canada est protégé par l’article 27 de la Charte canadienne des droits et libertés. Les symboles nationaux sont largement le fruit d’influences provenant de sources naturelles et historiques, ainsi que des peuples autochtones. Plus particulièrement, l’utilisation de la feuille d’érable comme symbole national canadien remonte au début du XVIIIe siècle, et est illustrée sur les anciens drapeaux du Canada, sur son drapeau actuel, sur le cent (prononcé [sənt], ou communément [sən]), ainsi que sur les armoiries. D’autres symboles importants incluent le castor, la bernache du Canada, le plongeon huard, la Couronne et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Population :



La ville de Toronto est l’une des métropoles les plus multiculturelles du monde. La croissance de la population s’accomplit largement grâce à l’immigration et, dans une moindre mesure, par la croissance naturelle. Environ trois quarts des Canadiens vivent à moins de 160 kilomètres de la frontière avec les États-Unis. Une proportion semblable vit dans les zones urbaines concentrées dans le corridor Québec-Windsor (notamment les régions métropolitaines de recensement Toronto-Hamilton, Montréal et Ottawa-Gatineau), les basses terres continentales de la Colombie-Britannique (de la région de Vancouver jusqu’au bout de la vallée du fleuve Fraser) ainsi que dans le corridor Calgary-Edmonton en Alberta. Depuis 1867, la population historique du Canada est passée de 3,4 millions à 34,0 millions. Le Canada est une nation très diversifiée au point de vue ethnique. Selon le recensement de 2001, 34 groupes ethniques d’au moins 100 000 membres vivent au Canada. Le groupe ethnique le plus grand se dit « Canadien » (39,4 %) puisque certains Canadiens se considèrent comme étant d’ethnie canadienne, notamment ceux dont les ancêtres sont arrivés au temps de la colonisation, suivi par ceux qui se disent Anglais (20,2 %), Français (15,7 %), Écossais (14,0 %), Irlandais (12,9 %), Allemands (9,3 %), Italiens (4,3 %), Chinois (3,7 %), Ukrainiens (3,6 %), Indiens d’Amérique du Nord (3,4 %).

À la fin de 2007, le Canada comptait près de 54 500 réfugiés et demandeurs d’asile109. Le programme de réinstallation des réfugiés du Canada a accepté 11 100 réfugiés en 2007, dont 2 040 provenaient de l’Afghanistan, 1 790 du Myanmar/Burma, et 1 650 de la Colombie109. Le Canada a un des taux les plus élevés de réinstallation de réfugiés par habitant selon le World Refugee Survey 2008 publié par le Comité américain pour les réfugiés et les immigrants (U.S. Committee for Refugees and Immigrants). Gastronomie :

La région du Québec produit de très nombreuses variétés de fromages, jusqu’à 200 environs118. Le Canada fut le premier à introduire des législations strictes sur les critères de propreté et d’hygiène régissant la traite du lait et l’élaboration des fromages119. Le Canada est également un gros producteur de cidre de glace ainsi que de spécialités rustiques à base de gibier120.


Économie :

Le Canada est l’une des nations les plus riches du monde, un membre de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du Groupe des huit (G8). Le Canada possède une économie de marché qui subit légèrement plus d’interventions gouvernementales que l’économie américaine, mais beaucoup moins que la plupart des pays d’Europe. Le Canada eut historiquement un produit intérieur brut (PIB) per capita plus faible que celui de son voisin du sud — bien que la richesse soit plus équitablement distribuée, mais plus élevée que dans les grandes économies d’Europe occidentale.

À partir des années 1990, grâce à une réforme de l’État réussie et d’une gestion de l’État rigoureuse (voir Politique de rigueur), inspirée des principes du libéralisme économique103, la dette fédérale passe de 68,4 % du PIB en 1994 à 38,7 % en 2004, à la suite d’une série d’excédents budgétaires ; en parallèle à la baisse du déficit, la part des dépenses publiques fédérales dans le PIB est passée de 19 % à 12 %, les dépenses publiques totales baissant d’environ 10 % entre 1992 et 2004104. L’économie canadienne connaît une période d’effervescence économique, avec un taux de croissance élevé et un faible taux de chômage. En 2008, le Canada ressemble fortement aux États-Unis quant à son orientation-marché dans son système économique, à ses moyens de production, et à son haut niveau de vie. Alors qu’en janvier 2008, le taux de chômage national du Canada était à son plus bas depuis 1974, se chiffrant ainsi à 5,8 %, les taux de chômage provinciaux variaient entre 3,2 % et 12,2 %. La crise frappe le pays au cours de l’année 2008 et le chômage touchait 6,2 % de la population active en novembre selon l’OIT105. Au cours du XXe siècle, l’impressionnante croissance des secteurs manufacturiers, miniers et des services transforme la nation d’une économie largement rurale à une économie principalement industrielle et urbaine. Tout comme les autres nations modernes et industrialisées, l’économie canadienne est dominée par l’industrie des services, laquelle emploie environ les trois quarts des Canadiens. Cependant, le Canada est, contrairement aux pays industrialisés, exceptionnel quant à l’importance qu’a le secteur primaire dans son économie, avec deux de ses plus importantes industries, le pétrole et le bois d’œuvre. Par ailleurs, le pays possède d’importantes réserves d’eau douce dont l’exportation vers les États-Unis fait l’objet d’un débat récurrent106.

À l’inverse de la plupart des nations développées, le Canada est un exportateur net d’énergie. Le Canada a de vastes réserves de gaz naturel sur la côte est, et de grandes ressources de gaz et de pétrole principalement situées en Alberta, en Colombie-Britannique et en Saskatchewan. Les grandes étendues de sables bitumineux dans la région d’Athabasca placent le Canada au huitième rang des pays producteurs de pétrole (2006)107. En Colombie-Britannique, au Manitoba, en Ontario, au Québec et à Terre-Neuve-et-Labrador se trouve une source d’énergie renouvelable, abondante et à faible coût : l’énergie hydroélectrique. Le Canada est l’un des fournisseurs les plus importants du monde en produits agricoles, avec la région des Prairies, qui est l’un des plus grands fournisseurs de blé et céréales grâce à la Commission canadienne du blé. Le Canada est le deuxième producteur de diamants au monde, le plus grand producteur de zinc et d’uranium, et un chef de file dans plusieurs autres ressources naturelles telles que l’or, le nickel, l’aluminium et le plomb. Plusieurs des villes, pour ne pas dire toutes les villes de la région nordique du pays, où l’agriculture est difficile, subsistent grâce à une mine tout près ou à une source de bois d’œuvre. Le Canada a aussi un imposant secteur manufacturier concentré principalement dans le sud de l’Ontario, avec un important tissu industriel de l’automobile grâce à la présence des constructeurs américains et japonais, et au Québec, avec un fort réseau d’industries aérospatiales grâce à une industrie nationale et provinciale forte. En partie le résultat de son important secteur primaire, le Canada est hautement dépendant du commerce international, spécialement le commerce avec les États-Unis. L’Accord de libre-échange (ALE) de 1989, avec ce dernier, et l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) de 1994, qui inclut le Mexique, déclenchent une impressionnante croissance de l’intégration commerciale et économique du Canada avec les États-Unis. Mis à part le ralentissement économique de 2001 qui n’a techniquement pas été considéré comme une récession puisqu’il a duré moins de deux trimestres consécutifs, le Canada n’a pas connu de récession depuis 1991, et maintient dans l’ensemble la meilleure performance économique du Groupe des huit (G8) et ce jusqu’en 2008. Droit civil mixte :

Contrairement au reste du Canada, le Québec est unique en ce sens où toute loi civile est écrite. Par conséquent, seule une modification dans le respect des lois existantes par les législateurs est nécessaire. L’autorité ultime appartient à l’Assemblée nationale du Québec, dans les limites de ses compétences législatives. Cependant, pour les lois fédérales, seuls les principes de common law s’appliquent. Ainsi, toutes lois de l’Assemblée nationale du Québec a préséance en tout temps, tant et aussi longtemps qu’elles suivent les règles constitutionnelles et qu’elles ne sont pas modifiées par les législateurs. Cependant, le Code civil du Québec ainsi que d’autres lois provinciales délèguent parfois aux tribunaux le rôle de créer un droit jurisprudentiel, coutumier et populaire, d’abord et avant tout, encadré par la législation. Ce type de droit constitue un système juridique mixte quasi-unique dans le Monde au côté du droit écossais et de celui de la Louisiane. Le droit jurisprudentiel et coutumier du Québec est très présent pour légiférer et règlementer certaines industries membres du système corporatiste, en particulier les professions libérales, à savoir la médecine, le droit, le notariat, la comptabilité et la planification financière. Il en est ainsi, par exemple, lorsque les législateurs insèrent dans une loi des dispositions qui insistent sur le caractère raisonnable ou pertinent d’une action, sans nécessairement donner plus de détails. Les tribunaux sont ainsi appeler à créer des lois sur ces points en litige en jugeant de la raisonnabilité ou de la pertinence selon les us et coutumes de l’industrie respective. Dans plusieurs contextes, les principes de droit jurisprudentiel, coutumier et populaire s’appliquent aussi à tous les citoyens. Par exemple, les tribunaux sont appelés à établir les droits de la personnalité en plus de ceux énoncés au Code civil et d’établir les situations constituant des atteintes à la réputation. Ce système mixte a entre autres pour effet de combler certains vides juridiques auxquels les législateurs n’auraient pas pensés, et ce, en plus de permettre au droit de s’adapter plus rapidement à l’évolution de la société. Il encourage en plus la rapidité d’innovation des pratiques sous la concertation des experts des industries concernées. Autrement dit, la codification des lois québécoises intègre les principes de droit commun en permettant au peuple d’établir lui-même ses principes fondamentaux de justice grâce à la « loi de la nation » (law of the land), principe décrit dans la Magna Carta de 1215 et dans la Coutume de Paris de la Nouvelle-France. Par exemple, en matière de responsabilité civile, le premier paragraphe de l’article 1457 du Code civil indique que toute personne a le devoir de respecter les règles de conduite qui, suivant les circonstances, les usages ou la loi, s’imposent à elle, de manière à ne pas causer de préjudice à autrui. L’ensemble de la nation est ainsi amenée à établir démocratiquement au sein de sa population diverses normes socio-culturelles qui prennent de fait une valeur légale avec le temps. Ainsi, selon les normes socio-culturelles en vigueur, cette seule phrase du Code civil légifère sur des sujets tels que l’abus de confiance, l’abus de pouvoir, le harcèlement psychologique, l’assistance à autrui, la divulgation de renseignements, la modification des lois par les législateurs, etc. Par conséquent, contrairement aux provinces de pure common law, aucun système de droit coutumier et de droit populaire n’existe dans les compétences législatives du Québec si ce n’est ceux établis par le droit législatif. Cependant, pour avoir force de loi, la jurisprudence des tribunaux est seule compétente, dans les limites de la législation, pour reconnaître la « loi de la nation » et le respect des dispositions législatives. Ottawa :

est la capitale du Canada, située dans la province de l'Ontario, à la confluence de la rivière des Outaouais avec la rivière Gatineau et la rivière Rideau. La ville est le résultat de la fusion, en 2000, de l'ancienne ville d'Ottawa et de 10 municipalités avoisinantes. La population, en 2010, était d'environ 870 250 personnes1, ce qui en fait la quatrième ville de la fédération. Depuis octobre 2010, le maire de la ville est Jim Watson. Ottawa est le noyau de la Région de la capitale nationale du Canada comptant 1 130 761 habitants en 20062, en incluant la ville de Gatineau, Québec (anciennement Aylmer, Hull, Gatineau, Buckingham et Masson-Angers), située sur l'autre rive de la rivière des Outaouais. La ville d'Ottawa a implanté une politique de bilinguisme en 2002. La ville d'Ottawa est soumise au climat continental. En effet, sa position éloignée du littoral lui procure une forte amplitude thermique. La température maximale jamais enregistrée a été de 37,8 °C et la température minimale de -38,9 °C. La température moyenne à Ottawa est de 6,3 °C. La ville est bien arrosée puisqu'il pleut entre 800 mm et 900 mm par an3. Ces précipitations se répartissent tout au long de l'année. On compte en moyenne 86 jours de pluie par an et même si généralement il neige en janvier, mars et décembre, ce sont également les mois ayant le plus de jours de pluie, en moyenne 8. Le mois d'août est le mois le plus sec avec en moyenne 6 jours de pluie. Cependant, les quantités mensuelles de pluie sont beaucoup plus grandes de mai à novembre alors que de la fin novembre à la mi-avril il tombe un peu plus de 200 cm de neige3. Un des événements météorologiques les plus marquants de la région s'est produit en janvier 1998 alors qu'une tempête de pluie verglaçante a laissé plusieurs dizaines de centimètres de glace en 5 jours. Cette « Crise du verglas » a paralysé tout l'Est de l'Ontario et le Sud-Ouest du Québec. D'après le recensement de 2006 4., il y a 812 129 habitants, 340 732 ménages et 222 150 familles qui vivent dans la ville. La densité de population est de 292,3 habitants/km². L'économie de la ville est basée sur les activités des ministères et organismes du gouvernement fédéral ainsi que du parlement canadien, mais il y a une importante frange d'emploi dans les secteurs des hautes technologies et du tourisme. Les pôles touristiques de la région incluent la Colline du Parlement, le Marché By, 24, promenade Sussex, la résidence officielle du Premier ministre du Canada, Rideau Hall et la résidence officielle du Gouverneur général du Canada. Ottawa regroupe aussi plusieurs musées, dont le Musée des beaux-arts du Canada et le Musée canadien de la guerre (le Musée canadien des civilisations est situé à Gatineau). Trois universités siègent à Ottawa : l'Université d'Ottawa, l'Université Carleton et l'Université Saint-Paul. La ville d'Ottawa est desservie par l'Aéroport international MacDonald-Cartier d'Ottawa. Elle est le terminus du canal Rideau. Ethnicité : Canadiens - 463 280 personnes (pour la plupart d'origines anglaise/irlandaise/française qui ont vécu au Canada pendant plusieurs générations), Français - 272 085 et Anglais - 200 900. Irlandais - 183 130 et Écossais - 152 215. Allemands - 63 295, Italiens - 37 440, Chinois - 31 595, Autochtones - 25 780 et Polonais - 23 695. Québec :

Le Québec est une province francophone du Canada. Fondé sur le système de Westminster, le Québec est à la fois une démocratie libérale et une monarchie constitutionnelle à régime parlementaireloi . Depuis l'abolition du Conseil législatif en 1968, le Parlement du Québec est unicaméral; son organe délibérant porte le nom d'Assemblée nationale du Québec. Chaque législature est d'une durée maximale d'un quinquennatloi 6. Présidé par le premier ministre, le Conseil exécutif (ou Conseil des ministres) est l'organe directeur de gouvernementloi 7. Il est composé des députés nommés par le premier ministre. L'échiquier québécois comprend — entre autres dimensions — le thème du statut politique et constitutionnel du Québec68,69. Le Parlement de la 39e législature est composé des partis suivants : Parti libéral du Québec (PLQ), Parti Québécois (PQ), Action démocratique du Québec (ADQ) et Québec solidaire (QS), ainsi que de députés indépendants. L'État québécois est dépositaire de l'autorité administrative et de police dans les domaines de compétences exclusives dont il est titulaire dans le cadre des lois et des conventions de nature constitutionnelle. Détenteur du monopole législatif en toutes matières auxquelles se rapportent ses attributions, il est investi de cette prérogative en tant qu'elle compose la sphère des droits inaliénables et historiques qui lui sont conférés en vertu du pouvoir constituant et garantis par une dévolution de souveraineté politiquenote 9. Le Conseil du trésor soutient le ministère du Conseil exécutif dans sa fonction d'intendance de l'État. Sa capitale est Québec et sa métropole est Montréal. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le peuple québécois forme une nationnote . Situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre l’Ontario et les provinces de l'Atlantique, le Québec partage sa frontière sud avec les États-Unis. Il est traversé par le fleuve Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Avec une superficie de 1 667 441 km2, le Québec est la plus grande province canadienne. Le Québec compte une population de 7,99 millions de personnes1. La langue officielle est le français, langue maternelle de près de 80 % de la population2,3 et parlée par 94,6 % de la population en 20014. Le peuple québécois est né d'une région de la Nouvelle-France qui, du fait des écrits de Jacques Cartier, était de 1534 à 1763 nommée « Canada », toponyme qui désignera par la suite les diverses colonies de l'Empire britannique en Amérique du Nord et finalement, la Confédération canadienne. Le clergé catholique a disposé d'une autorité morale dans le gouvernement et le développement des institutions sociales et culturelles du Québec jusqu'au début des années 1960. Ce qui par la suite fut désigné comme étant la Révolution tranquille, est une époque marquée par la laïcisation et l'accroissement du rôle de la société civile et de l'État québécois dans la maîtrise du devenir économique, politique et social de la province. Le statut politique du Québec est défini dans la constitution du Canada qui lui confère un pouvoir de législation en plusieurs domaines de compétence exclusifs, dont la propriété et le droit civil, l'administration de la justice, la santé et l'éducation. Le Québec est souvent animé par le débat sur ce statut. Les souverainistes préconisent l'indépendance constitutionnelle de l'État québécois, tandis que les fédéralistes souhaitent le maintien de l'union fédérale. Dans cette optique, différents projets de réformes, dont les référendums de 1980 et 1995, ont été proposés en vain depuis le début des années 1980. Contrairement au reste du Canada, le droit québécois est mixte. Le droit privé est d'inspiration civiliste, tandis que le droit public s’inscrit dans la tradition de la common law. L’aéronautique, la biotechnologie, l’industrie pharmaceutique, le génie-conseil, la métallurgie, les technologies de l’information et l’industrie culturelle figurent parmi les secteurs clés de l’économie du Québec. Les ressources naturelles du Québec — notamment la forêt qui recouvre plus de la moitié du territoire, ainsi que la multitude de rivières à débit élevé qui permettent la production d'hydroélectricité —, constituent également deux importants agents économiques.

https://www.youtube.com/watch?v=5bOjR3_tM60
08/20/2024

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Dans cette vidéo, les Premières Nations, les Métis et les Inuits – les peuples autochtones de ces terres – souhaitent la bienvenue aux nouveaux citoyens du C...

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08/20/2024

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De vrais spécialistes du service à la clientèle d'IRCC répondent aux questions les plus courantes : Comment présenter une demande au moyen d'Entrée express ?...

https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/nouvelles/2024/01/le-canada-stabilisera-la-croissance-et-redui...
02/02/2024

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Les étudiants étrangers enrichissent nos collectivités et font partie intégrante du tissu social, culturel et économique du Canada. Au cours des dernières années, l’intégrité du système des étudiants étrangers a été remise en cause. Certains établissements ont grandement augmenté l...

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