Radio-Outretombe - Québec entre deux mondes

Radio-Outretombe - Québec entre deux mondes Chaque samedi à 19h30 je vous offrirai un des deux parcours que j'ai préparé. Pour que vous sachiez quel parcours allez voir les événements.Merci.
(1)

Chaque samedi je fais un des deux parcours qui vous amènerons à marcher dans le Vieux-Québec afin de connaître l'histoire de bâtiments et autres lieux tout en donnant les ressentis de Bleue et de Christelle qui sont médiums et voyantes. Vous voyagerez entre le monde physique et spirituel.

04/16/2024

LA NOUVELLE-FRANCE PERDUE ET RETROUVÉE – PARTIE IV :
LA RESTITUTION (1629 – 1632)

À l’hiver 1629-1630, après une absence de plus de trois ans, Champlain était de retour en France. Loin d’être couvert de gloire, ce retour au bercail s’était fait sous le signe d’une grande adversité.

La chute de Québec constituait le plus important revers de sa carrière alors qu’il se retrouvait jusqu’à nouvel ordre sans emploi. Ajoutant à ce malheur, il se voyait plongé dans le deuil de sa relation maritale avec son épouse, Hélène Boullé, qui avait décidé de le quitter et d’entrer en couvent. Comme si ce n’était pas assez, ses efforts auprès de la couronne pour restituer Québec à la France avaient été stoppés court quand, en raison d’une guerre en Italie, la couronne avait décidé de repousser à plus t**d le problème de la Nouvelle-France.

Malgré les difficultés et la tristesse qui l’affligeaient, Champlain trouva la force de tenir bon. La foi chrétienne fut pour lui un ancrage à sa résilience, de même que son rêve d’un Nouveau Monde en Amérique. Il se retroussa alors les manches et redoubla d’ardeur.

Les années 1629 à 1632 furent à certains égards les plus productives de la vie de Champlain, alors qu’il continua à jouer un rôle majeur pour garder en vie le projet d’une nouvelle France en Amérique. Sans relâche, il exhorta son roi, le cardinal Richelieu et le conseil royal à travailler à sa restitution.

Il œuvra étroitement avec les directeurs de la Compagnie des Cent-Associés et aida à sa réorganiser dans un réseau de filiales. Il forma des alliances avec la nouvelle génération de dirigeants français. Il profita aussi de cette période pour écrire son livre le plus important, intitulé "Voyages de la Nouvelle-France", qu’il publia en 1632. Cet ouvrage, qui intéressa un vaste lectorat, visait à faire la promotion de son grand dessein pour la Nouvelle-France à la cour de Louis XIII.

Finalement, en 1632, les efforts de Champlain portèrent fruit. Après une longue attente, le roi — dont la sœur avait marié en 1625 le roi d’Angleterre, Charles 1er, en échange d’une dot de 2 400 000 livres — accepta de payer son dû en entier à ce dernier. Suite à de longues négociations, la Nouvelle-France fut officiellement rendue à sa mère-patrie en vertu du traité de Saint-Germain-en-Laye en mars 1632.

La restitution officielle de la colonie française étant maintenant chose faite, le choix de son dirigeant demeurait une question ouverte. Pour des raisons obscures, le cardinal Richelieu — premier ministre du roi — n’était pas chaud à l’idée de nommer Champlain, lui préférant Isaac de Razilly, un officier militaire chevronné, lui aussi profondément intéressé par l’Amérique.

À la surprise de Richelieu cependant, Razilly déclina l’invitation en précisant qu’il préférait servir à titre de lieutenant de Champlain, qu’il considérait "plus compétent dans les affaires coloniales". Après un long délai, Richelieu céda au conseil de Razilly et malgré ses réticences, il nomma Champlain dans le rôle de lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-France.

Il fallut attendre t**d à l’été 1632 pour que la France soit fin prête à diriger une nouvelle expédition colonisatrice en Amérique, d’abord en Acadie sous le commandement de Razilly. Dans le même élan, le cardinal Richelieu mandata Émery de Caën d’organiser la reddition de Québec aux mains des Britanniques. Pour le reste, la colonie serait investie en force au printemps suivant.

On ne peut qu’imaginer le bonheur ressenti par Champlain qui enfin, allait pouvoir reprendre la mer et se consacrer à ce qu’il aimait le plus au monde : la réalisation de son rêve d’un Nouveau Monde en Amérique.

À suivre…

Pour commander Le Nouveau Monde oublié : http://marco-wingender.ca/

Crédit d’illustration : Artiste anonyme

11/23/2022

L'Abitation de Champlain de 1908

L'Abitation de Québec, construite par Champlain et ses compagnons en 1608, était la propriété de la Compagnie de Pierre Dugua sieur de Mons jusqu'en 1612. En 1908, on élève une réplique du premier logis de Champlain en basse-ville, vis-à-vis le débarcadère des bateaux traversiers, sur l'emplacement du marché Finlay. On l'avait reconstitué selon le récit de Champlain de son voyage aux Indes Occidentales. «L'Abitation de Québec consistait en trois corps de logis, à double étage où régnait une galerie qui se prolongeait autour d'un préau; ce préau était entouré d'un solide enclos percé de meurtrières. Une tourelle carrée, destinée probablement à servir d'observatoire, se dressait au milieu de cette place. Toute l'habitation était entourée d'un fossé et d'une haute palissade de pieux, sorte de mur d'enceinte flanqué de plates-formes armées de canons.» Avec la reconstitution de l'Abitation de 1608 commençaient les leçons d'histoire sur les places et dans les rues de Québec. (Jacques Boutet)

Tiré du calendrier 2000 des Vues anciennes de Québec.

Photographie : Reconstitution de l'Abitation de Champlain, 1908, carte postale, collection Yves Beauregard.

09/28/2022

Le terminus du Grand Tronc

Le marché Champlain et sa magnifique halle ouvrent au public en 1858. C'est l'implantation du terminus de la Compagnie de chemin de fer du Grand Tronc en 1856 qui avait grandement contribué à son ouverture en faisant de ce site une plaque tournante pour les voyageurs. En regardant cette photographie, plusieurs penseront que le chemin de fer du Grand Tronc se rendait jusqu'à la basse-ville de Québec. Toutefois, il n'en est rien. Il faudra attendre jusqu'en 1879 pour voir arriver un premier train à Québec, celui de la Quebec, Montreal, Ottawa & Occidental Railway.

C'est à compter du 13 novembre 1854 que la Compagnie de chemin de fer du Grand Tronc desservait Lévis. Québec sera désormais relié à Montréal et les États Unis par les rails, mais via la rive sud. Elle devra se contenter d'un terminus localisé au futur marché Champlain d'où un traversier, opéré par James Tibbits, transportait les voyageurs à la gare de l'anse Tibbits de Pointe-Lévy. Mince consolation.

Photographie : Citadel and Champlain Market, 1865, anonyme, Bibliothèque et Archives Canada, Collection Edward McCann.

09/10/2022

Le projet à long terme de la France est de faire des Amérindiens ses sujets. Le traité de Montréal de 1701, tout en mettant fin aux calamités de la «guerre iroquoise», sert aussi les ambitions de la Nouvelle-France: il conforte Onontio (gouverneur français) dans son rôle d’arbitre diplomatique et entraîne le resserrement de l’alliance politique avec les nations des Grands Lacs et des Maritimes. Cela permet de neutraliser la ligue iroquoise et vise de la sorte à affaiblir l’empire concurrent. Tout au long du régime français, les Autochtones, ceux des Grands Lacs surtout, mais aussi ceux de la colonie laurentienne, échappent à l’assujettissement. Tout en reconnaissant la puissance d’Onontio, les Amérindiens préservent leur souveraineté.

09/09/2022

CAPITULATION Le 7 septembre 1760, Vaudreuil capitule sans un seul coup de fusil. Lévis, ulcéré, révolté, brûle tous ses drapeaux à l’île Sainte-Hélène. C’en est fait, désormais toute la Nouvelle-France, du Labrador au Mississipi, de l’Acadie au Manitoba, appartient à l’Angleterre. Mais pourtant cette Nouvelle-France refuse la défaite comme l’écrit l’un de nos poètes, Louis Fréchette, dans la Légende d’un peuple :
« Des bord du Saint-Laurent, scène de tant d’exploits,
On entendit alors soixante mille voix
Jeter au ciel ce cri d’amour et de souffrance :
-Eh bien, soit! nous serons français malgré la France! »

09/07/2022

Les parcs à boulets

Alors que la ville de Québec hébergeait une garnison britannique, le périmètre des fortifications était ponctué de batteries, c'est-à-dire des emplacements où étaient installés plusieurs canons prêts à être utilisés en cas de besoin. On en retrouvait plusieurs sur la rue des Remparts, ainsi sur le rempart ouest faisant face à la ville moderne. Outre les canons, on retrouvait à ces endroits stratégiques de nombreux parcs à boulets. En effet, à quoi serviraient des canons sans projectiles.

Un parc à boulets est constitué d'un cadre métallique, généralement triangulaire, à l'intérieur duquel on empile des boulets, et ce, en forme de pyramide. Cette photographie ancienne de la cour du «Garrison Club», qui deviendra le Club puis le Cercle de la Garnison, nous présente cinq parcs à boulets, dont un de forme rectangulaire. Au XIXe siècle, ces empilements de boulets faisaient parties du paysage urbain de la capitale. De nos jours à Québec, on n'aperçoit que rarement ce type de mobilier urbain militaire, si ce n'est à la citadelle, au parc de l'Artillerie et au Cercle de la Garnison.

Photographie : Cour du «Garrison Club», vers 1900, Bibliothèque et Archives Canada.

09/02/2022

Bonjour à tous et toutes !

Il n'y aura pas de parcours en fin de semaine et la fin de semaine du 9 septembre.

Profitez du soleil :)

09/01/2022

Jusqu'à la Révolution tranquille, la société québécoise était très religieuse, les clochers sonnant deux fois par jour.

08/24/2022

Bonjour !

Je ne ferai pas de parcours ce samedi soir (27 août).

Passez une belle semaine et fin de semaine !

08/20/2022

J'ai annulé le parcours de ce soir. Personne d'intéressé et personne qui voulait participer...

Je verrai si samedi prochain je ferai un parcours.

Sur ces lignes passez une belle fin de semaine :)

08/20/2022

357 ans jour pour jour, 19 août 1665 :

Le navire La Paix débarque ses troupes de Québec.

Au cours de l’année 1665, Louis XIV envoie le régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France.

Il s’agit alors de protéger la colonie des Iroquois.

Six navires en tout sont employés pour transporter les troupes.

Le régiment de Carignan-Salières est la fusion en 1665 du régiment de Carignan (Piémontais, créé en 1644) et du régiment de Salières, du nom du marquis de Salières né à Hauterives (actuel département de la Drôme).

Le régiment de Carignan a été engagé dans de nombreux conflits pendant près de 20 ans. Il s’est notamment illustré contre les Turcs lors de la bataille de Saint-Gothard (1er août 1664).

II a désormais pour ambition de s’illustrer contre les Iroquois qui sont en guerre contre la France depuis plusieurs décennies, avec l’aide des Britanniques.

En 1665, le régiment est transporté sur le théâtre des opérations en cours en Nouvelle-France.

Le « Joyeux Siméon », navire de 200 tonnes, atteint Québec le 19 juin.

Le « Brézé », 800 tonnes, 60 canons, arrive à Percé (Gaspésie) depuis les Antilles. Trop lourd pour atteindre la ville de Québec, ses troupes sont transportées sur de petits navires, arrivant à bon port le 30 juin 1665.

Le 19 août, c’est au tour du « La Paix » de débarquer ses troupes. « L’Aigle d’Or », le « Saint-Sébastien » et le « Justice » poursuivront les opérations de débarquement des troupes jusqu’au 12 septembre 1665.

Le « Jardin de Hollande », 300 tonnes, conclura l’opération en débarquant le matériel du régiment de Carignan-Salières les jours suivants.

Les Français sont alliés notamment aux Hurons et aux nations amérindiennes présentes à l’embouchure du Saint Laurent depuis la Grande Alliance de 1603.

Au moyen des alliances conclues avec les Amérindiens, les Français mettront un terme aux incursions iroquoises en moins de deux ans. La paix est définitivement conclue en mars 1667.

Le régiment comptera environ 250 morts en opération.

Sa mission achevée en 1667, le régiment est démobilisé. Environ 400 soldats resteront en Nouvelle-France, contribuant à accroître la petite colonie française.

Illustration : vue du port et de la ville de Louisbourg (Acadie) août 1744.

08/19/2022

LE 19 OU LE 20 AOÛT 1690, les colonies de la Nouvelle-Angleterre et de New York dépêchèrent des troupes par voie de terre contre Montréal, lesquelles n’accomplirent pour ainsi dire rien du tout ; tandis que Phips, commandant 32 navires (dont 4 seulement d’une certaine importance) et un peu plus de 2 000 miliciens du Massachusetts, se dirigea vers Québec en passant par le Saint-Laurent. L’expédition de Phips n’emporta pas assez de munitions et elle partit beaucoup trop t**d au cours de l’été, parce qu’elle attendait des approvisionnements qu’elle devait recevoir d’Angleterre, mais qui ne vinrent jamais. Le gros temps, des vents contraires et l’absence de pilote sur le Saint-Laurent ret**dèrent la marche des navires et Phips ne jeta l’ancre dans le bassin de Québec que le 16 octobre. Avant l’arrivée de Phips, on avait amélioré les batteries faisant face au fleuve. Quand arrivèrent tous les miliciens que Frontenac avait réquisitionnés, il disposait de 3 000 hommes pour défendre la place. Frontenac avait des raisons de se montrer confiant, d’autant plus qu’il possédait un corps de réguliers coloniaux organisés en trois bataillons et dont la valeur militaire dépassait sûrement celle des soldats amateurs de Phips. Lorsque, le 16 octobre, Phips envoya le major Thomas Savage intimer à Frontenac l’ordre de se rendre, le gouverneur prononça la parole devenue célèbre : « Je n’ay point de Reponse a faire a vostre general que par la bouche de mes cannons et a coups de fuzil. » Le plan des gens de la Nouvelle-Angleterre consistait à débarquer le gros de leurs forces sur la côte de Beauport à l’est de la rivière Saint-Charles, puis à traverser ce cours d’eau à l’aide des canots de la flotte. Débarquées le 18 octobre, elles furent immédiatement harcelées par la milice canayenne. Le même soir, les quatre grands navires de Phips jetaient l’ancre en face de Québec pour commencer à bombarder la ville. Le bombardement se poursuivit le 19. Il ne cessa que lorsque les Anglais eurent épuisé à peu près toutes leurs munitions et que leurs navires, en particulier le navire amiral de Phips, dit le Six Friends, eurent subi des avaries considérables par suite du feu des batteries de la ville. Les 23 et 24 octobre, on négocia et on effectua l’échange des prisonniers, puis les navires de Phips mirent à la voile pour Boston. Les pertes dues à la maladie et aux accidents de la mer se chiffraient par centaines. James Lloyd, de Boston, écrivait au Mois de janvier suivant : « Sept navires manquent encore à l’appel, trois autres ont fait naufrage et ont brûlé. » Cotton Mather raconte le naufrage d’un brigantin à Anticosti : l’équipage réussit à passer l’hiver dans l’île puis, apparemment, fut secouru l’été suivant par un navire de Boston. Phips avait subi une défaite complète et désastreuse.

08/19/2022

LE 12 AOÛT 1657, Pierre Gadois épousait Marie Pontonnier. Mlle Pontonnier avait préféré Gadois à un autre prétendant. L’amoureux évincé, qui se nommait René Besnard dit Bourjoly, proclama que l’union demeurerait stérile. Comme l’épouse n’était pas encore enceinte après un an de mariage, on accusa Besnard d’avoir causé l’impuissance du mari par des paroles incantatoires prononcées sur un cordon noué trois fois (le nouement de l’aiguillette). À la suite des plaintes que portèrent les époux lésés, on convoqua, en novembre 1658, une commission seigneuriale qui devait enquêter sur les accusations de sorcellerie formulées contre René Besnard. L’accusé nia avoir pratiqué la sorcellerie, bien qu’il prétendît que la femme de Gadois lui avait promis ses faveurs s’il consentait à reconnaître avoir jeté un sort et à rompre le maléfice. Confronté avec des témoins devant qui il s’était vanté publiquement mais à demi-mots de « scavoir Nouer lesguillette », Besnard répliqua qu’il voulait alors parler des cordons de ses chausses. Le sieur de Maisonneuve, qui faisait office de magistrat, envoya le caporal en prison et, par la suite, l’exila. Après une enquête ecclésiastique, Mgr de Laval bénit de nouveau cette union, puis, le 30 août 1660, les trois années requises étant écoulées depuis le premier mariage, il le déclara nul « pour et à cause de l’Impuissance perpetuelle Causée par Malefice ». Deux mois plus t**d, Marie Pontonnier contractait un nouveau mariage mais Gadois attendit jusqu’au 20 avril 1665 avant de convoler ; il prit alors pour épouse Jeanne Besnard (sans lien de parenté avec René) qui lui donna 14 enfants dont une paire de jumeaux pour couronner le tout. Pour sa part Marie Pontonnier eut 11 enfants de deux autres mariages.

08/16/2022

L'intermède des vacances
Québec selon James Pattison Cockburn

La chapelle de l'Hôtel-Dieu, face à la rue Collins, aujourd'hui la rue de l'Hôtel-Dieu, depuis la rue Saint-Jean.

Iconographie : L'Hôtel-Dieu depuis la rue Saint-Jean, J.P. Cockburn, 1826-1832, Royal Ontario Museum, 2018_16593_43.

08/16/2022

LE 16 AOÛT 1642, les Jésuites Isaac Jogues & René Goupil sont capturés. Le 15 août 1642, Guillaume Cousture quitte Trois-Rivières pour une nouvelle expédition vers la Huronie, en compagnie de quelques Français dont les pères Isaac Jogues et René Goupil et de 19 Hurons répartis dans 12 canots. Le voyage est important car les chefs hurons viennent de conclure une alliance avec la France contre leurs ennemis iroquois. Or, ce que les Français ignorent, c'est que leur départ n'échappe pas aux sentinelles iroquoises qui préparèrent dès lors leur guet-apens. Le premier soir du voyage, aux environs du lac Saint-Pierre, la petite troupe décide de s'arrêter pour passer la nuit. Le lendemain à l'aube, alors qu'ils s'apprêtaient à repartir, des éclaireurs découvrent des traces de pas sur la rive. Ils décident de poursuivre le voyage quand même, et moins d'une demi-heure plus t**d, l'expédition est attaquée par un groupe d'environ 80 Iroquois. Il y a combat, Cousture atteint mortellement l'un des chefs avec son arquebuse, mais la bataille est quand même perdue. Il réussit à échapper aux agresseurs et se sauve. Mais, réalisant que les Jésuites avaient été capturés, Cousture retourne sur les lieux de l'embuscade et est capturé à son tour.

08/16/2022

Les remblayages ont tranquillement permis de gagner du terrain sur la rive, permettant le développement de la Basse-Ville.

08/14/2022

LE 14 AOÛT 1756, capitulation du fort Oswego. La garnison de Fort Oswego se compose de 1 700 hommes, exclusivement irréguliers, appuyés par 33 canons et commandé par le colonel Mercer. De son côté, Montcalm dispose de forces plus nombreuses. Il installe une batterie à l'emplacement du fort Ontario et commence à bombarder le Fort Oswego tout en envoyant ses alliés amérindiens mener une guérilla sur les arrières du fort sur la rive ouest. Rapidement, la supériorité française est visible et Mercer est tué. N'ayant aucune nouvelle des renforts anglais, la garnison capitule. Les Français capturent 1 600 hommes, 121 canons, six vaisseaux armés et de nombreuses embarcations prévues pour être utilisées contre Fort Niagara et Fort Frontenac. Le fort est ensuite détruit.

Merci à Diane Normandeau et à Daniel Brisson d'avoir participé au parcours no 1 de Québec entre deux monde :)Un petit 3h...
08/14/2022

Merci à Diane Normandeau et à Daniel Brisson d'avoir participé au parcours no 1 de Québec entre deux monde :)

Un petit 3h00 pour ce parcours. J'ai même vu une amie que je n'avais pas revu depuis un an dans le parc de la Redoute Dauphine.

Flavie Gallant bien content de t'avoir vu ;) Au plaisir de te revoir si tu veux participer à mes parcours.

Merci encore Daniel pour le direct de 3 minutes que tu as fait pour me faire de la publicité :)

08/11/2022

RETOUR DES ACADIENS EN ACADIE
Les Acadiens qui revinrent en Acadie (maintenant la Nouvelle-Écosse), se virent refuser le droit d’occuper leurs anciennes terres, réservées maintenant aux immigrants de la Nouvelle-Angleterre. En 1763, environ 12 000 d’entre eux s’y étaient déjà établis. Devant cette situation et désireux d’être loin de leurs ennemis, les Acadiens choisirent de s’établir dans des endroits reculés, espérant recréer dans l’isolement un pays bien à eux. Ces déportés s’établirent à la baie Sainte-Marie, à l’ouest de la Nouvelle-Écosse, et dans la région de Chéticamp et sur l’île Madame au Cap-Breton. Quant au Nouveau-Brunswick (l’Acadie continentale), l’est et le nord de la rivière Saint-Jean constitueront leur terre de prédilection. D’autres préféreront s’établir sur les côtes où la pêche constituait l’activité principale.

08/10/2022

Grand chef huron-wendat, François Picard Tourenché, de 1870 à 1883.

08/05/2022

321 ans jour pour jour, 4 août 1701 :

Les Français concluent leur première alliance diplomatique de grande envergure avec les Amérindiens.

Conclue sous le nom de « Grande Paix de Montréal » elle est qualifiée de « Pax Gallica » par Gilles Havard (« L’Amérique fantôme »)..

L’alliance est signée par Louis-Hector de Callières, gouverneur général de la Nouvelle-France, et les alliés amérindiens de la France.

Ce traité met fin à près d'un siècle de conflits entre l’embouchure du Saint Laurent et la région des Grands Lacs.

Pour la première fois, se réunissent à Montréal les représentants de près quarante nations amérindiennes.

Ces dernières viennent notamment de la vallée du Saint Laurent, d’Acadie, du lac Ontario, du lac Michigan.

Les discours et l'apposition de la signature des chefs sous forme de pictogrammes scellent la paix, impulsée par la France.

Il ne s’agit toutefois pas du premier traité de paix conclu par la France en Amérique du Nord.

En effet sous le règne d’Henri IV, Samuel de Champlain avait conclu un premier traité le 27 mai 1603, soit près d’un siècle avant la Grande Paix de Montréal.

Intitulé « traité de la Grande Alliance » il s’agit d’une alliance militaire et commerciale conclue entre la France et certaines nations de la vallée du Saint Laurent.

Font partie de cette première alliance les Montagnais, les Algonquins et les Etchemins notamment.

Cent ans plus t**d, la Grande Paix de Montréal est beaucoup plus ambitieuse.

Elle engage en effet trente-neuf nations amérindiennes présentes de l’embouchure du fleuve Saint Laurent au nord, aux frontières de la vallée de l’Ohio au sud, en passant par l’Acadie à l’est.

La Grande Paix engage vingt-sept nations majeures de la région des Grands Lacs et d’autres nations alliées des Français.

Fait remarquable : elle concerne également les quatre principales nations iroquoises : Onontagués, Tsonnontouans, Onneiouts et Cayugas.

Pour la première fois depuis son arrivée en 1534, la France neutralise les Iroquois, alliés traditionnels des Britanniques en Amérique septentrionale.

La performance diplomatique des hommes de Louis XIV est exceptionnelle, aucun pays occidental n’a réussi pareille prouesse.

Cette entente ouvrira la voie à une Paix Française au Canada et dans la région des Grancs Lacs, qui durera jusqu’à la guerre de Sept Ans entre Français et Britanniques.

Quelques mois avant le déclenchement de la guerre, les Iroquois avaient manifesté leur intention de se retirer de la Grande Paix de Montréal.

Ces derniers s’étaient préalablement entendus avec les Britanniques.

Ils avaient notamment accepté de redevenir alliés avec la Grande-Bretagne, en échange cette dernière s’engageait à ne pas envoyer de colons au-delà des Appalaches.

Au sortir de la guerre de Sept Ans, les Iroquois sont doublement perdants : ils perdent définitivement un allié sûr, la France.

Ne rencontrant plus aucune opposition notamment dans la vallée de l’Ohio, les Britanniques s’empresseront quant à eux de poursuivre leur conquête au-delà des Appalaches.

Illustration : Le gouverneur Louis-Hector de Callière au moment de la signature du Traité de la Grande Paix de Montréal. Illustration : Francis Back.

Pour aller plus loin : Gilles Havard, « L’Amérique fantôme », Québec, éditions Flammarion, 2019.

Sur le rôle d’arbitre de la France en Amérique du nord : Maxime Gohier, « Onontio le médiateur : La gestion des conflits amérindiens en Nouvelle-France », 1603-1717, Québec, Éditions du Septentrion, 2008.

08/02/2022

Bonjour à tous et toutes.

Étant donné que les Fêtes de la Nouvelle-France se passeront en fin de semaine (4 au 7 août) cela m'amène à ne pas faire de parcours cette fin de semaine.

Si le température le permet je ferai le parcours no 1 le 13 août.

Merci de votre compréhension et passez une belle semaine et fin de semaine :)

Steve Privé Linteau

08/02/2022

LE 2 AOÛT 1701, mort de Kondiaronk, chef huron-wendat de la nation des Pétuns ou Tionontates. Les Français le surnommaient Le Rat en raison des diverses ruses et de l'habileté qu'il était capable de déployer pour arriver à ses fins dans ses tractations avec les Iroquois, les Miamis, les Anglais et, bien entendu, avec eux-mêmes. Il fut un orateur brillant et un redoutable stratège. Son décès survint alors qu'il participait, à Montréal, aux négociations de paix entre les Français et plus de 700 délégués amérindiens de plusieurs nations. Ses funérailles, qui eurent lieu à Montréal même le 3 août 1701, furent presque une cérémonie d'État. On fut unanime à reconnaître l'importance du personnage. Le lendemain, le 4 août, le traité de la Grande Paix de Montréal est signé. Kondiaronk fut inhumé dans l’église de Montréal ; sa tombe portait l’épitaphe suivante : « cy git le Rat, Chef des Hurons ». Il ne reste plus trace de la tombe de Kondiaronk. Il repose quelque part sous la place d’Armes ou dans le voisinage immédiat. (illustration de Charles Vinh)

Merci aux trois de votre participation au parcours no 2 du samedi 30 juillet. Le parcours débutait sur les Plaines et s'...
08/01/2022

Merci aux trois de votre participation au parcours no 2 du samedi 30 juillet.

Le parcours débutait sur les Plaines et s'est terminé dans les environs de la Mairie de Québec.

07/31/2022

LE 30 JUILLET 1711, Hovenden Walker commande une expédition britannique contre Québec. Le gouvernement britannique décide d'envahir la Nouvelle-France par terre et par mer. Commandée par le sous-amiral sir Hovenden Walker, une impressionnante flotte composée de 19 navires de guerre et de 41 autres vaisseaux avec à leur bord plus de 11 000 hommes quitte Boston le 30 juillet. Après la prise de Port-Royal en 1710, le plan de 1711 consiste à faire attaquer Montréal par une armée qui remonte par la voie Hudson-Richelieu pendant qu’une flotte remonte le Saint-Laurent pour assiéger Québec. Pris dans une tempête, mal guidé, Walker est incapable d’empêcher la catastrophe lors que sa flotte arrive à la hauteur de l’ile aux Oeufs. Il y aura environ 900 victimes. Walker décidera de faire demi-tour et de rentrer à Boston. Québec et la Nouvelle-France sont ainsi sauvées sans combattre, car les colonnes anglaises marchant vers Montréal renonceront lorsqu’elles apprendront le désastre.

07/29/2022

LE 29 JUILLET 1652, Martine Messier fut assaillie par trois Iroquois non loin du fort de Montréal. Non armée, elle se défendit néanmoins « comme une lionne ». Blessée de plusieurs coups de hache, elle s’évanouit ; mais au moment où l’un des Iroquois la saisissait à la tête pour la scalper, « notre amasone », reprenant ses sens, « se leva plus furieuse que jamais [et] saisit le cruel avec tant de violence par un endroit que la pudeur défend de nommer, qu’à peine put-il s’échapper. » Les forces lui manquant, elle s’évanouit de nouveau, pendant que ses assaillants s’enfuyaient, à l’approche des défenseurs du fort alertés par les cris de la victime. Dans un geste de compassion, un des colons venus à la rescousse s’avisa de l’embrasser. Revenant à elle, Martine, aussitôt, lui « déchargea un grand soufflet ». Aux témoins étonnés, elle expliqua, dans son patois : « Parmanda, je croyois qu’il vouloit me ba**er. » Cette repartie fit bien rire et, par la suite, Martine ne fut plus désignée que par le surnom de la bonne femme Parmanda.

07/28/2022

Une photo de Québec prise entre 1887 et 1890... avant la construction du Château Frontenac.... =)

Source : Library of Congress

07/22/2022

Le mot paix n’est pas juste en lien avec l’action d’arrêter une guerre.. Enfin la paix !Le mot paix a aussi en lien avec l’action de mettre en terre un défunt… Qu’il repose en paix ou R.I.P. en ang…

Adresse

Quebec, QC

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Radio-Outretombe - Québec entre deux mondes publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Radio-Outretombe - Québec entre deux mondes:

Partager