14/01/2016
L'introduction des véhicules de plus de 10 ans au Congo, est soumise à une taxation spéciale et pénalisante,
pour les usagers des services de douanes.
Comment un pays qui ne possède, ni d'industrie automobile, encore moins une filière de l'acier, peut elle faire la part belle, aux industries des autres pays, en prenant une loi qui encourage et pousse à l'achat et aux importations des véhicules neufs?
Un vrai dénis de développement et une hérésie économique...
En ces temps de disette et de chômage du peuple, qui trouve son compte que dans le secteur informel,
pendant que des récoltes agricoles pourrissent dans des villages enclavés, faute de moyens de locomotion,et des routes agricoles...
Le ministère de l'environnement juge bon, d'interdire et de décourager l'importation des véhicules, qui pourtant circulent ici en Occident,
par ce que voulant "imiter" les pays occidentaux,
dans leurs préoccupations écologiques,
dont le soucis premier n'est pas la défense de l'environnement; mais de soutenir leur industrie automobile, de facto, les emplois de leurs concitoyens....
Même les pays les plus pollueurs de la planète, qui sont la Chine et les Etats Unis, qui refusent depuis toujours de signer le protocole de Rio et de Tokyo, n'ont pas pris de telles mesures draconiennes.... sur leur parc auto!
Le Nigeria est devenu la première économie du continent, sans être un exemple d'écologie....
à la vue des antiquités qui circulent dans ce vaste pays....
Pourquoi cette condamnation de la part des autorités,
de la diaspora et des congolais de l'intérieur qui ne demandent que de se débrouiller,
sachant que le transport de personne et des marchandises, reste le seul secteur, qui n'est pas "verrouillé" par la nomenklatura,
où cette population peut investir à moindre coût,
sachant que l'accès au crédit n'est pas aisé pour le congolais lambda...
Comment peut on parler d'investissement et de retour progressif vers la mère patrie des forces vives de la diaspora,
quand tout est mis en oeuvre, pour décourager même les plus intrépides parmi eux!
Les députés ne peuvent ils pas interpeller le gouvernement sur ce sujet?
Peut on parler de développement en se bridant avec des choix politiques invalidants,
de la défense de l'environnement ?