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17/08/2024
📍 KRIBI 🇨🇲Les pêcheurs de Kribi ont récemment découvert un animal extraordinaire qu'ils n'avaient jamais rencontré aupar...
01/08/2024

📍 KRIBI 🇨🇲

Les pêcheurs de Kribi ont récemment découvert un animal extraordinaire qu'ils n'avaient jamais rencontré auparavant : un axolotl. Cet amphibien est particulièrement remarquable car, contrairement à la majorité des autres amphibiens, il conserve toute sa vie son stade larvaire, sans subir de métamorphose complète.

Conscients de la rareté et de la valeur de cette espèce, les pêcheurs ont pris la décision de relâcher l'axolotl dans son habitat naturel, afin de contribuer à la préservation de cette espèce rare et menacée.

21/07/2024

Kribi la belle.

Pour tout ceux et celles qui seront à kribi ces jours, évitez d'entrer dans l'eau il y'a marrée haute.

🗣️❤️Bangangté, l’histoire d’un peuple insoumis🇨🇲La ville de Bangangté est le chef-lieu du département du Ndé dans la rég...
15/05/2024

🗣️❤️Bangangté, l’histoire d’un peuple insoumis🇨🇲

La ville de Bangangté est le chef-lieu du département du Ndé dans la région de l’ouest Cameroun. Elle a vu le jour en tant unité administrative en 1930 après un arrêté du haut-commissaire de la France d’Outre-mer, une appellation donnée aux responsables coloniaux qui étaient chargés de gouverner les colonies françaises en Afrique. Dans l’histoire, on parle de ses populations comme un peuple qui n’a jamais accepté la soumission, parfois au péril de leur vie. Un état d’esprit qui en dit long sur la signification du nom Bangangté. C’est d’ailleurs aussi l’une des raisons pour lesquelles les Bangangté se vantent très souvent d’être un peuple noble, digne et par extension élégant.



Genèse du village Bangangté


La naissance du village Bangangté tout comme la majorité des autres villages qui se sont installés tout autour, est le fruit de nombreuses migrations. C’est ainsi que vers que 1660, deux princes venus d’un autre village, Banka Ngameni et Kameni vont se détacher de leur tissu familial pour aller chercher fortune ailleurs. Leur périple les mènera sur les terres du peuple Bahouoc, qui avait avec à sa tête le chef Feutap Mveu Ngafa. Dans un esprit d’hospitalité le peuple Bahouoc va se montrer très généreux avec ces nouveaux arrivants.

La localité va s’agrandir avec la création d’autres villages. Et les problèmes de cohabitation vont commencer entre le chef Bahouoc et les autres communautés. Dans un élan de colère, le chef Feutap Mveu Ngafa qui s’était montré très conciliant jusqu’ici, va déclarer la guerre aux Bangwa, Balengou, Bamena et Bangangté. Si les raisons de cette colère ne sont pas clairement expliquées, il se dit que le chef de Bahouoc se sentait déjà envahi sur ses propres terres. Malheureusement pour lui, ses guerriers ne pourront pas faire le poids avec les autres communautés qui ont uni leur force.

La défaite est sans appel, pour sauver sa vie, Feutap Mveu Ngafa va s’enfuir avec une grande partie des populations Bahouoc pour se réfugier dans la localité de Bali (Bamenda). Dans sa nouvelle terre d’exil, il va créer une nouvelle chefferie avec la même appellation. Les Bahouoc sont ainsi chassés de leur terre au profit des Banganté et des autres villages. Par la suite Bangangté va aussi être confronté à plusieurs guerres tribales avec ses différents voisins entre autre les Bamoun, les Bamena, les Bazou… A partir du dix-neuvième siècle, d’autres villages vont voir le jour à l’instar de Maham, Nounfam, Louh, Langweu, Bahou, Bagnou et autres.

Bangangté de la mauvaise prononciation d’une expression à son adaptation finale


L’arrivée des colons Allemands dans le village Bangangté va marquer un grand tournant dans l’histoire de cette localité. D’une part quand les Allemands arrivent dans cette localité, ils trouvent une grande communauté bien structurée qu’on surnommait déjà « Pah ha nteu ». Une expression qui voulait dire de manière simple « ceux qui refusent la domination des autres » en langue Medumba. Et ces derniers ne vont pas t**der à le comprendre. Plusieurs chefs vont s’opposer à l’administration allemande. Cette révolte sonnée, sera à l’origine de l’emprisonnement de la plupart d’entre-eux (chefs traditionnels) qui vont refuser de se soumettre à la domination du colon à l’instar du célèbre chef guerrier de Bangang, Fokam Toukam.

D’autre part, le nom Banganté, selon certains historiens tire son origine de la mauvaise prononciation de l’expression « Pah ha nteu » par un colon allemand. Un lapsus qui a fini par s’imposer au point de marquer l’histoire de tout un peuple. Cette expression représentait l’ensemble des villages qui se trouvaient dans cette localité. On comprend très vite pourquoi les personnes originaires du département du Ndé ont du mal à accepter aussi facilement de se rabaisser devant quiconque.

Bangangté Office Régional de Tourisme Ouest Cameroun

Des rumeurs malveillantes ont accrédité l’idée que les Bamoun sont représentés par le symbole du serpent à deux têtes pa...
14/04/2024

Des rumeurs malveillantes ont accrédité l’idée que les Bamoun sont représentés par le symbole du serpent à deux têtes parce qu’ils sont particulièrement faux et tiennent le double langage. On ignore la source exacte de cette explication qui, sérieuse

ORIGINE ET SIGNIFICATION DU SERPENT BICEPHALE BAMOUN

Des rumeurs malveillantes ont accrédité l’idée que les Bamoun sont représentés par le symbole du serpent à deux têtes parce qu’ils sont particulièrement faux et tiennent le double langage. On ignore la source exacte de cette explication qui, sérieusement, ernit l’image de marque du peuple Bamoun. Il faut dire que certains Bamoun peuvent avoir contribué à rependre cette explication fallacieuse du symbole du serpent bicéphale.

Certes, les traditionalistes locaux se sont efforcés de rétablir la vérité depuis des années. Des intellectuels comme Tita Isaac PA’Re ont aussi tenté de restituer l’origine exacte du symbole du serpent bicéphale.

Nous allons retracer l’origine du serpent Bamoun une fois de plus pour nos lecteurs.

En effet, le serpent bicéphale trouve naissance de la guerre de MAPOU qui a lieu vers le début du XIX siècle entre le roi MBUEMBUE d’une part et les POU de l’autre qui occupaient toute la zone située entre le centre commercial de Malentuen et la rive droite du fleuve Mbam jusqu’à Ripa dans la région qui ferait face à la ville dite Ngambé Tikar.

Les Bamoun se battaient contre les POU depuis quelques années. Mais ceux-ci résistaient farouchement. De plus, ils disposaient d’un monstre effrayant conçu pour semer la terreur dans le camp adverse chaque fois que ces envahisseurs acculaient les autochtones dans leur dernier retranchement. Le monstre était appelé Sânumpût (haut jusqu’à mordre le ciel). Comme son nom l’indique, il s’agissait d’un reptile artificiel géant qu’on utilisait de telle sorte qu’il passait la tête au delà des branches pour descendre menacer les guerriers Bamoun.

Comme on peut l’imaginer, la bête des POU les sauva d’une débâcle à plusieurs reprises. Mais un jour, MANCHOU, le serviteur du roi de MAPOU qui avait conçu l’engin infernal fut sévèrement réprimandé par son roi à cause d’une vague histoire de repas au palais.

MANCHOU, vexé et brisé dans son amour propre fit défection et passa un jour dans sans le camp du roi MBUEMBUE a qui il dévoila le secret du Sânumpût et lui fit la démonstration devant les guerriers au palais de Foumban.

L’année suivante, quand les pluies cessèrent, le Roi MBUEMBUE repris sa campagne contre les MAPOU. Cette fois-ci aucun attaquant Bamoun ne recula quand on sortit le Sânumpût. Les POU furent vaincus. Comme récompense, MANCHOU devint un grand notable du palais Bamoun. Le roi MBUEMBUE l’installa au quartier MANKA’ a quelques cent mètres de l’actuel site de l’hôtel Beauregard. Chaque fois que le roi nomme un nouveau Tupânka, chef de l’armée traditionnelle, c’est chez MANCHOU qu’on le conduit pour faire la fête et offrir un grand festin à la population. Le nom de MANCHOU fut aussi introduit dans la musique de guerre dite MBANSIE dont les cloches" parlent" en ces termes MANCHOU fée Nguon ne ? MANCHOU de la campagne".

Au moment où les MAPOU étaient sur le point de perdre cette guerre, on vint annoncer au roi MBUEMBUE que d’autres peuples l’avaient attaqué sur la frontière Ouest au bord du NOUN. Il s’agissait des Mgbètnka’ appuyés par les Mère. Le roi envoya un contingent de ce côté-là pour stabiliser la situation. Quand in battit le roi Pou qui traversa le Mbam dans une pirogue pour s’installer au delà de la rive gauche, le Roi se porta sur les bords du Noun avec le gros des forces et il battit l’alliance Mgbetnka et Mère. Ceci donna naissance au proverbe Bamoun qui dit Mgbétnka ka fè nzâ Mère" (les deux peuples qui furent vaincu)"

C’est à la suite de cette double victoire que le roi Mbuembue eut l’idée de célébrer son triomphe par un symbole qui représenterait sa double victoire.

Nous pensons que le monstre reptile de Sânumpût inspira l’idée d’un serpent bicéphale plutôt que d’un lion ou d ‘une panthère à deux têtes.

On sculpta désormais ce symbole sur les lits, les sièges et d’autres objets royaux exclusivement. A notre avis ce serpent n’était initialement que le symbole d’une seule personne, le roi des Bamoun et non de toute la population. Par ailleurs, si quelqu’un d’autre s’amuse à porter ce symbole sur une de ses objets il courait le risque d’être condamné à mort.

Le serpent bicéphale est le symbole de la double puissance du roi MBUEMBUE. Toute autre interprétation de ce signe est fausse et mal venue.

SA. Dr NJIASSE NJOYA

LE NKINDI

Le ‘’ NKINDI ‘’ est un grand tambour d’appel de forme cylindrique. Il a une envergure de 6 mètres et un diamètre de 1,50 m. environ.

Lorsque le roi fait frapper le NKINDI, c’est convoquer ses sujets pour leur dire de se préparer pour la campagne armée. Les gens prévoient des produits qu’il consommeront au cours de la guerre : farine de maïs, bananes séchées (mbîguom) et pâtes de toutes sortes.

Il n’existe qu’un seul NKINDI dans le royaume bamoun. Ce sont des enfants qui jouent de ce tambour avec des pierres.

Huit jeunes gens désignés frappent ce tambour avant le lever du jour. Les guerriers affluent vers le palais dès qu’ils entendent l’appel du NKINDI et ils se massent par quartier en un grand arc de cercle autour de l’entrée principale du palais pour attendre le roi. Celui-ci sort plus t**d, suivi par de nombreux guerriers armés jusqu’aux dents. Les prix reines dites’’ NEH MGBIEFON ‘’ cheftaines du harem – se tiennent aux côtés du roi selon leur origine géographique (les trois Reines habitant l’aile Nord du palais à la gauche du roi et les trois de l’aile sud à la droite du souverain).

La cloche de guerre ‘’ MUNJEMDU ‘’ est portée devant le roi par un notable. Lorsque le roi sort du palais, les troupes des 8 quartiers de Foumban viennent à tour de rôle lui présenter les armes dans l’ordre suivant :

1- Quartier NUIYOUOM
2- Quartier MANKA
3- Quartier MFENTAIN
4- Quartier MAMBEN
5- Quartier NJINKA
6- Quartier NJINTUT
7- Quartier NKOUNGA
8- Quartier NJISSE

Après la r***e des troupes, le roi entonne le chant de guerre puis il sonne le cloche ‘’MUNJEMDU’’. Les guerriers poussent des cris et heurtent leurs machettes pour mimer le combat. Il arrive aussi que le même jour les bamoum chantent aussi ‘’NGU PA MBAM’’ (NGU des gens de NDITAM), leurs frères partis de RIFUM en même temps que le fondateur du royaume bamoum.

L’ECRITURE ‘’SHÜ-MOM’’ DES BAMOUN

Entre Culture et Mythe Incontestablement, l’écriture Shü-mom demeure la manifestation la plus éclatante et la plus extraordinaire de la culture Bamoun.

En effet, et bien que jalonnée de nombreux symboles forts, l’Histoire du peuple Bamoun a, grâce à l’écriture inventée par le roi Njoya, acquis une aura et éclat qui en font l’une des plus vivantes et des plus prestigieuses de l’histoire de notre pays.

En réalité, le Roi Njoya avait voulu ériger la culture Bamoun en une donnée qui s’impose par elle-même avec la force de ses réalisations et qui, au-delà de l’espace et par-delà le temps, s’illustre comme élément de la civilisation universelle. L’écriture qu’il a inventée allait s’avérer être une des manifestations majeures de sa grande générosité intellectuelle.

De ce point de vue, Njoya, incontestablement, fut un grand homme, affichant à la face du monde, son intelligence et sa grande créativité.

De ce fait, ce qui impressionnait le plus chez Njoya, c’était son imagination fertile. Son propre système d’écriture qui avait pris naissance avant l’arrivée des Allemands, fit d’autant plus de sensation que l’on ne connaissait, au Sud du Sahara, que très peu de peuples ayant conçu un système approchant.

On doit à Bernard Struck le témoignage ci-après paru en 1908 dans le Journal Globus : ‘’Njoya fut sans doute un des Africains de l’Ouest les plus intelligents et les plus énergiques ; de même, son écriture qu’il a inventée symbolise-t-elle l’évolution spirituelle du pays Bamoun’’.

Pareil hommage, de la bouche de l’autorité coloniale, d’ordinaire peu incliner à unetelle éloge pour les valeurs culturelles des peuples dominés, ne peut que conforter dans l’idée de la grandeur de l’œuvre de Njoya.

C’est dire également combien cette invention fut accueillie en son temps comme un événement culturel majeur, dont la contribution fut d’un rapport hautement significatif et positif à l’avènement de la civilisation universelle.

Ici, l’écriture cesse d’être culture. Elle devient mythe, à la fois comme mode d’organisation de la société ; ensuite comme moyen de communication, voire de communion ; enfin comme facteur vital de pérennisation des modèles culturels et philosophiques propres au peuple Bamoun.

Dans sa fonction éducative et pédagogique, l’écriture s’impose comme socle unificateur d’une société Bamoun, en quête d’une identité, tiraillée entre l’influence de la culture originaire Tikar, et les apports des coutumes locales d’emprunt héritées des populations soumises.

Le Shü-mon se place donc entre culture et mythe.

Culture d’un peuple à la recherche d’un mythe ; mythe d’un homme fidèle à une culture et à son peuple, et, tout entier engagé à la promotion d’un idéal inspiré des pures traditions du terroir.

Telle fut l’œuvre de Njoya, Roi créateur d’un devenir, et même d’un avenir pour les seins.

ET SI LE SHÛ– MOM SORTAIT DU MUSEE…

Pour répondre à cette préoccupation, il faut d’abord connaître ce qu’est le Shü Mom, sa genèse, son évolution, pourquoi il est entré au musée, quels efforts ont déjà été fournis pour l’y sortir. Malgré ces efforts, pourquoi reste t-il dans le Musée et quelle stratégie faut il finalement adopter ?
Le Shü-Mom est à la fois une écriture et une langue inventée par le roi NJOYA en 1896. D’abord une écriture pour conserver l’histoire, les cultures, les us et coutumes de son royaume qui perdaient progressivement sa substance initiale par le système de tradition orale. Une langue pour tenter de substituer le ‘’Shü-Pamben’’ langue du peuple Mbèn conquit en 1394 par le roi NCHARE YEN, fondateur de la dynastie.
Le roi Njoya se dit continuer à utiliser cette langue serait rester sous la domination linguistique d’un peuple qui pourtant a été militairement ou diplomatiquement soumis.
Créer une langue en substitution du Shü Pamben serait donc enfin une victoire ou une autonomie linguistique et une soumission totale du peuple Mbèn ; voilà les motivations de la création de la langue Shü - Mom par le roi NJOYA.
En 1896, le roi NJOYA met sur pied un système d’alphabet composé de 510 signes qui sont des pictogrammes ( sorte de dessins significatifs qui pourraient soit dire un mot ou une expression). Quelques années après NJOYA entreprend une série de signification de son alphabet. Passant à 70 signes composés de 5 voyelles et des phonèmes syllabiques.
Il faut rappeler que ces phénomènes étaient obtenus sur la base de la langue Shü - pambèn et du Shü – Mom, lorsque le Roi a eu contact avec les autres langues étrangères. Les phénomènes de son alphabet était devenu insuffisant pour faire de son écriture une écriture universelle. C’est alors qu’il continua à analyser et à étudier son système d’écriture. Il a donc jeté la base d’une grammaire qui devrait lui permettre d’obtenir d’autres phonèmes et représenter des sons nouvellement découverts dans d’autres langues. Cette base de grammaire comporte tous les éléments qui peuvent permettre à toutes les générations de développer l’écriture au fur et à mesure qu’elles sont en contact avec de nouvelles langues et qui présentent des sons nouveaux.
La plupart des langues africaines sont des langues à ton. La grammaire de Njoya tient compte de tout cela. Des accents et des signes ont été crées pour marquer les différentes intonations
( Haut, bas modulé haut-bas, modulé bas-haut etc.…). Sans hésitation, nous pouvons confirmer que cette écriture est scientifique.
La langue Shü-Mom quant à elle a été à un certain moment donnée vivante et utilisée par une grande partie de la population entre 1912 et 1914. Njoya avait donc créé sur l’étendu du royaume 48 écoles et avait amorcé une espèce de colonisation en instaurant d’autres écoles dans les régions Bamilékés avec une inspection scolaire à Ban dans le Haut-Nkam. C’est cette sorte de colonisation qui, à partir de 1920 commence à inquiéter l’administration coloniale Française. Aussi faut-il savoir que l’action coloniale qui passait par les écoles était un peu compromise par celle de Njoya, au détriment des écoles françaises. L’administration française ferma donc les portes à toutes les écoles de Njoya et interdit l’enseignement du Shü –Mom sur toute l’étendue du territoire. Voilà comment le Shü Mom est entré dans le musée.
Le roi Njoya meurt en 1933.Son successeur le Sultan NJIMOLUH NJOYA Seidou ne croise pas les bras. Il fera enseigner clandestinement le Shü-Mom dans l’enceinte du palais royal aux notables, aux princes et aux serviteurs.
En 1978, un groupe d’élèves du Lycée de Foumban contactera le Sultan et manifestera son désir d’apprendre le Shü-Mom. Une conférence fut organisée à cet effet et a donné naissance à une association post et périscolaire dénommée Club Shü-Mom dont le but principal était l’apprentissage et la vulgarisation de l’écriture et de la langue Shü-Mom.Le Club a bien fonctionné jusqu’à la mort du Sultan NJIMOLUH Séidou.
A travers ce Club, un certain nombre de jeunes parmi les quels l’actuel Directeur de l’Ecole a été formé. Le véritable problème actuellement est celui de la continuité. Tous ceux qui viennent apprendre le Shü-Mom ( membre du Club Shü-Mom ) sont des élèves.
Après l’obtention du Baccalauréat, ils quittent la ville L’on ne sait plus ce qu’ils deviennent à Yaoundé, à Douala ou ailleurs. Ceux parmi eux qui ont tenté d’instaurer l’enseignement du Shü-Mom au sein de la communauté Bamoun de leur ville se plaignent de ne rencontrer le soutien de personne.
S.M le Sultan Ibrahim MBOMBO NJOYA a le souci de réhabiliter l’écriture. Déjà il a construit un bâtiment ultramoderne qui sert d’école de Shü-Mom. Il reste à intéresser les Bamoun à cela. En suite, il amorcé des démarches pour avoir une autorisation d’enseigner le Shü-Mom dans les écoles Si cette autorisation est acquise, le Shü-Mom sera t-il enseigné dans les écoles et par quI? Le problème très urgent actuellement est celui de la formation des formateurs.
La Direction de l’école Shü-Mom propose donc dans un premier temps que chaque village du Noun envoie deux à trois personnes en formation à la maison de la culture du Palais des roi Bamoun. Ces personnes après leur formation rentreront enseigner dans leurs villages respectifs.
Diverses propositions peut-être beaucoup plus concrètes sont faites à l’occasion des rencontres et échanges afin que tout le monde prenne conscience de cette grande richesse culturelle.

NCHARE Oumarou

Office Régional de Tourisme Ouest Cameroun

On appelle ça, de l'art qui donne de l'art à l'art.Ce portrait doit faire le tour mondial.Force à l'art!!!
01/02/2024

On appelle ça, de l'art qui donne de l'art à l'art.
Ce portrait doit faire le tour mondial.
Force à l'art!!!

Voiture pour location 691669445
04/11/2023

Voiture pour location 691669445

La coopération 🇨🇲🇫🇷, ce sont aussi les partenariats que co-construisent la communauté scientifique 🇨🇲🔬 et l'Institut de ...
28/08/2023

La coopération 🇨🇲🇫🇷, ce sont aussi les partenariats que co-construisent la communauté scientifique 🇨🇲🔬 et l'Institut de recherche pour le développement (IRD) 🇫🇷.

🗓️ Du3️⃣0️⃣/1️⃣1️⃣ au 0️⃣1️⃣/1️⃣2️⃣ à Somalomo 🇨🇲, RDV à la où seront restitués des travaux🔬menés dans la Réserve du Dja 🇨🇲🌱 depuis des décennies.

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Cooperation 🇨🇲🇫🇷 also involves partnerships co-constructed by members of the Cameroonian scientific community 🇨🇲🔬 and Institut de recherche pour le développement (IRD) 🇫🇷.

🗓️ From3️⃣0️⃣/1️⃣1️⃣ to 0️⃣1️⃣/1️⃣2️⃣ at Somalomo 🇨🇲, See you at , where the research work 🔬 carried out in the Dja reserve 🇨🇲🌱 over the last few decades will be presented.

👕 🗣️le Ndop 🇨🇲Le Ndop symbole de la puissance en pays BamilékéÉtoffe la plus emblématique du pays Grassfields, le ndop, ...
29/09/2022

👕 🗣️le Ndop 🇨🇲

Le Ndop symbole de la puissance en pays Bamiléké

Étoffe la plus emblématique du pays Grassfields, le ndop, riche en symbole et en histoire, fait partie de la culture bamiléké. Très utilisé dans les sociétés secrètes et lors cérémonies rituelles, ce tissu reste l’un des symboles de la structure sociale bamiléké et bamoum. Il est le reflet d’une tradition textile perpétuée depuis des générations. Cependant, sa fabrication et son usage ont subi une certaine libéralisation, altérant ainsi l’essence même d’un des symboles culturels d’un peuple. Quelles sont les mutations survenues dans la chaine opératoire de fabrication du tissu ndop et comment ont-elles impacté sur sa perception et son usage ? L’analyse de différentes sources permet d’affirmer que le ndop, tissu originaire du Nord-Cameroun, était tissée avec des matériaux traditionnels. Ce tissu est porteur d’une charge historique, sociale et culturelle qu’il importe de valoriser. Cependant la production industrielle a fortement détérioré sa qualité et sa symbolique.

🗣️🇨🇲 pardon passe vite 🤦 C'est pas tout le monde qui doit te voir.😵‍💫
27/08/2022

🗣️🇨🇲 pardon passe vite 🤦
C'est pas tout le monde qui doit te voir.😵‍💫

DECOUVREZ LES CHEFFERIES TRADITIONNELLES BAMILEKES (OUEST CAMEROUN)INTRODUCTIONL’on dénombre des centaines de chefferies...
19/07/2022

DECOUVREZ LES CHEFFERIES TRADITIONNELLES BAMILEKES (OUEST CAMEROUN)

INTRODUCTION

L’on dénombre des centaines de chefferies Bamilékés. Cette publication non-scientifique vous fera découvrir quelques chefferies traditionnelles Bamilékés (Ouest Cameroun). Il ne s’agit pas ici de présenter toutes les chefferies et leur histoire, mais d’en faire découvrir celles qui me paraissent emblématiques. Le nombre de photos étant limité à 80, il faut s’attendre à ce que certains soient déçus de ne pas voir la présentation de la chefferie de leur village.
L’organisation sociale chez les bamilékés est fondée sur le respect de la hiérarchie des valeurs sociales. Un chef est ce qu’il y a de plus précieux dans les contrées de l’ouest Cameroun. C’est pourquoi chaque société bamiléké s’emploie à la vêtir de ses plus belles parures. L’histoire renseigne que les constructions des villages bamilékés s’est faite autour des chefferies et parfois avec des luttes ardues. Parfois c’était un chasseur qui au cours d’une de ses sorties va trouver un espace fertile et paisible ; il va décider de s’y installer avec sa famille, ainsi naitra un village avec lui comme chef.
Les chefferies bamilékés sont le lieu sacré où le chef est le garant des traditions ancestrales qui courent depuis des siècles et même le millénaire pour les autres. C’est un lieu sacré, avec des pouvoirs mystiques, administratifs et religieux importants. Les chefferies sont presque toutes aujourd’hui construites en matériaux définitifs. Elles sont constituées de plusieurs cases et maisons. On y trouvera des cases patrimoniales, des cases pour les femmes du chef, les cases des enfants, la maison du chef, les cases sacrées, avec à côté la forêt sacré (d’où l’on sort généralement le nouveau chef). De plus en plus les villages érigent pour la postérité des musées, des bibliothèques, des galeries d’art.

1. CHEFFERIE BANDJOUN (KOUNG-KHI)
Une des plus belles chefferies du pays Bamiléké se trouve à Bandjoun, à une dizaine de kilomètres de Bafoussam. Bandjoun vient de l’expression « pe jo » qui signifie « les gens affranchis ». Fondé dans la seconde moitié du 17ème siècle, le palais abritant cette chefferie fut très abîmé par un incendie le 20 janvier 2005.
L’allée principale de la chefferie mène à la grande case, de chaque côté de cette allée se situent celles des femmes. D’un côté les femmes sont dirigées par la première épouse (Nkoung), de l’autre elles sont dirigées par l’épouse du prédécesseur (Djuikam). Cette grande case de 17 mètres de haut et décorée de sculptures, est constituée de bambous liés par de solides cordes de raphia. Son plafond est maintenu par des piliers sculptés symbolisant les ancêtres et offrent des représentations traditionnelles
La partie de forêt juste derrière la grande case abrite le « Fam », lieu d’enterrement du chef. Cet endroit n’est ouvert qu’aux initiés. Les épouses et les princes sont eux, enterrés dans des concessions hors de la chefferie.

La chefferie abrite également un musée très intéressant composé d’objets qui expriment le patrimoine collectif : histoire, mythes, légendes, religion etc… En décembre a lieu la plus grande fête Bandjoun, grand moment de traditions et de réunions de familles qui reviennent au village pour cette occasion.
Le Musée du Palais raconte l'histoire de la dynastie des rois est un édifice relativement moderne. Toute la chefferie est un musée parmi les plus visités du pays Bamiléké.

2. CHEFFERIE BATOUFAM (KOUNG-KHI)
La chefferie Batoufam est un domaine en pays Bamiléké, de plusieurs hectares où réside le chef-supérieur, roi des peuples Batoufam, ses épouses et quelques enfants en bas âges. Outre la forêt royale, la chefferie abrite un ensemble de cases, une cour ou place royale et des bâtiments plus ou moins imposants qui constituent le (s) palais ; typiques de l'agencement d'une chefferie bamiléké. Le Palais des Rois Batoufam est un édifice relativement moderne. Toute la chefferie est un musée parmi les mieux agencés et les plus visités du pays Bamiléké. Le Palais est un édifice complexe érigé sous forme de labyrinthe avec des portes basses. Il possède une forge modèle, des cours et cases de passages pour visiteurs.

3.CHEFFERIE BAYANGAM (KOUNG-KHI)
Bayangam (Pa' Yogam en langue locale, signifie « ceux qui ont vu les sauterelles ») est une commune du Cameroun située dans la région de l'Ouest et le département du Koung-Khi, en pays Bamiléké, à 291 km de Douala, 288 km de Yaoundé et 25 km de Bafoussam. C'est également un arrondissement et le siège d'une chefferie traditionnelle de 2e degré. Bayangam est fondé aux environs du XVIe siècle par Fohom Tchueng, venu de Bahame Chef de la dynastie. La première chefferie sera installée dans le quartier Tchala et déplacée plus t**d à Hiala sous le règne de Kom Mata, 8.

4. CHEFFERIE BANDREFAM (KOUNG-KHI)
Bandrefam est une chefferie du Cameroun (prononcé Ndiògfap en langue locale, ce nom signifie exploitants de vieilles vignes). Bien que Bandrefam soit le nom officiel, les populations de cette chefferie s'identifient plutôt sous l'appellation Kouo'shi qui signifie : émergent du sol.Kouo'shi prendra la forme de Fab’gnwe aux alentours de 1921 , puis de Ndiògfap vers 1928.Finalement, les colons Allemands vont l'appeler Bandrefam, le nom que nous connaissons aujourd'hui.

5. CHEFFERIE BANGANG-FONDJI (KOUNG-KHI)
Bangang-Fondji (La'a Ngak') est un village de l'ouest Cameroun, en 'pays' Bamiléké situé dans l'arrondissement de Djebem. C'est un groupement du département du Koung-Khi, région de l'Ouest et le siège d'une chefferie traditionnelle de 2e degré.Bangang-Fondji est une Chefferie de 2e degré qui compte huit villages : Piègne-njingwi, Panche, Souk, Toudjouock, Tsa'a, Ndionche, Mendji, Piègne-Famgang. Bangang-Fondji est accessible par la route : au nord par Bandjoun à environ 10 km ; au sud par Bangang-Fokam via Bangoua(kamna).

6. CHEFFERIE DE FOTO-DSCHANG (MENOUA)
Située 1400 mètres d’altitude dans le département de la Ménoua, sur le versant sud-est des monts Bamboutos, la chefferie Foto fut créée au 17ème siècle par le chef Temekouo ou Temgoua, venu de la plaine du Mbos. Le nom Foto vient de fô’ oh toh qui signifie « le chef qui interdit ». On accède à la chefferie en traversant l’entrée surmontée de neuf toits coniques symbolisant le conseil des neuf notables ou M’Kamvu. Face au palais de construction coloniale et disposées en arc de cercle, les cases traditionnelles ont les murs couverts de bambous et les toits de paille.
Le Palais des Rois Foto-Dschang est un édifice historique de la ville de Dschang, capitale de la Menoua. Il est le siège du Royaume Foto-Dschang, où réside le chef-supérieur des peuples Foto-Dschang. Le Palais royal, où le roi des Foto réside, a été construit au XVIIe siècle. Le Musée du Palais raconte l'histoire de la dynastie des rois Foto. Il est bâti selon le style architectural traditionnel des chefferies Bamiléké associé à un bâtiment central moderne en briques rouges. Face au palais de construction coloniale et disposées en arc de cercle, les cases traditionnelles ont les murs couverts de bambous et les toits de paille. Dans plusieurs petites cases sont exposés les bustes et statues des principaux rois bâtisseurs du royaume : Fô'o Nelo (1892-1915), Fô'o Tenekeu (1915-1932) ou encore Fô'o Soffack (1932-1964).

7.CHEFFERIE BAFOU (MENOUA)
La chefferie Bafou est, par sa population, la plus grande chefferie du département de la Ménoua mais également la seconde de tout l’ouest Cameroun après celle de Bandjoun. Elle fut fondée au 16ème siècle par le chasseur Tala, venu de Baleveng, qui devint le premier chef de Menlepêh. Bafou vient tout d’abord de « Ba » qui serait la déformation du mot « Pouo » et qui signifie « les gens de… » puis de Fou (fouh) qui signifie « fouiller, chercher pour se développer ». Ainsi Bafou (Pouo-Fouh) serait « le peuple des gens qui cherchent ». Pour accéder à la chefferie, passer sous une première porte décorée de fresques et surmontée de 9 toits en forme de pyramides. Après quelques centaines de mètres de pistes en bon état vous arrivez à une seconde porte qui donne accès à la place du marché, coeur de la chefferie où trône l’arbre sacré. Toutes les routes du village convergent vers ce lieu de rencontres. Chacune de ces routes aboutit à une entrée à toits coniques décorée de fresques représentant les dynasties royales, des symboles ou des animaux. Une troisième porte surmontée de 9 toits, tous coniques mais tous de formes différentes, vous mènera au palais lui-même. Dans la cour vous pourrez voir la pièce la plus importante de la chefferie : la statue du roi Fozap (Fo’o Zebaze) qui régna de 1728 à 1774. Excellent guerrier et surnommé « le conquérant », il agrandit le territoire de la chefferie à ses limites actuelles. Dans le palais, un intéressant musée retrace toute l’histoire de la chefferie et possède de nombreux objets d’art. Une fresque représente Sa Majesté Kana 1er qui permit l’expansion du teritoire Bafou vers le nord jusque-là occupé par le peuple Bamock, vers l’ouest aux dépends de Foto en s’emparant des territoires de Lepouo et de Tsuèto’o.

8.CHEFFERIE NTSINGBEU (MENOUA)
NTSINGBEU est l’un des villages constitutifs du groupement Bafou dans l’arrondissement de Nkong-Ni, département de la Menoua, Région de l’Ouest. Il se trouve à une dizaine de kilomètres au Nord-Est de la ville de Dschang, chef-lieu du département de la Menoua. Ntsingbeu est limité au Nord par le quartier Ndogni, à l’Est par Levet, Fokamedzou et Zemtsingfou, au Sud par Pokang et Ntsing’lah, à l’Ouest par Ntsingfou. Le village Ntsingbeu a été fondé au 18e siècle par un certain chasseur venu de Tsinglah. Il s’appelait PA’AZANG et avait donné le nom de Ntsingbeu à la localité qu’il avait ainsi créée.

9. CHEFFERIE FONGO TONGO (MENOUA)
Fongo-Tongo est une commune du Cameroun, située dans la région de l'Ouest et le département de la Menoua, à 13 km de la grande ville de Dschang. C'est aussi un arrondissement et une chefferie Bamiléké.

10. CHEFFERIE FOTOMENA (MENOUA)
Fotomena est un village et un groupement situé dans la région de l'Ouest du Cameroun et plus précisément dans le département de la Menoua et l'arrondissement de Fokoué.

11. CHEFFERIE BANSOA (MENOUA)
Bansoa est un village du Cameroun situé dans le département de la Menoua et la région de l'Ouest2. Il fait partie de la commune de Penka-Michel. La constitution de la chefferie Bansoa a connu un tournant important sur le site Gwouo Gwouong. A ce lieu où était jadis établi la chefferie Bansoa, quatre frères (qui dit-on étaient jumeaux) ne voulant pas s’affronter pour des questions successorales, se séparèrent sur ce site pour des directions différentes. Chacun alla fonder une nouvelle chefferie. Le premier pris la direction de Bamendjou, le second la direction de Bamougoum et le troisième celle de Baméka. Ces trois villages sont limitrophes à Bansoa. Le dernier qui d’après la tradition orale était resta à Bansoa pour succéder à son père. Depuis ce jour, le site Gwouo Gwouong est devenu un lieu sacré majeur.

12. CHEFFERIE BANGOUA (NDE)
La chefferie est fondée autour du 17e siècle par Lekemegne, prince issu de la chefferie mère de Bandrefam. «Bangoua» signifie «enfant», appellation qui lui a été attribuée par les Bandrefam pour marquer ses origines.
Plusieurs chefs Bangoua, passionnés d’art, ont été de grands collectionneurs d’art africain. Ainsi, les murs du palais sont-ils couverts des fresques du prince Elie Ange, et la collection de la chefferie compte plus de 800 pièces. En parcourant cette case, les visiteurs peuvent observer les photographies, les masques, les statuettes, les tableaux plastiques et autres ouvrages littéraires retraçant l’épopée de ce peuple fondé vers 1440 par Fô Leukemegne, encore appelé Fô Djouvup. Ce musée modernisé en 2009 sous le thème : « Art, chasse et traditions », met en exergue la culture du terroir Bangoua. On y découvre la vie socioculturelle de ce peuple. Un tableau culturel complété par la sortie de la mythique danse Kougang.

13. CHEFFERIE BAHOUAN (KOUNG -KHI)
Bahouan (Lá' Wɛŋ ou guɔŋ á Wɛŋ en ghomala') est une localité d'environ 15 km2 située dans la région de l'Ouest du Cameroun, dans le département des Hauts-Plateaux. Les villages limitrophes sont Bandjoun, Bamendjou, Bameka et Baham. La langue parlée est le ghomala'2,3. Le groupement Bahouan est divisé en sept villages ayant chacun à sa tête un chef de troisième degré : BaHiala, BaMohiè, BaMbou, BaDeuntcha, BaTchave, BaDjeugo et BaTogheu. Le chef supérieur Bahouan s'appelle Sa majesté Ndassi Nenkam Faustin Jean. Il réside à BaHiala qui est la capitale du groupement.

14.CHEFFERIE BATCHINGOU (NDE)
Situé dans le Département du Ndé, le village est à 17 km de Bangangté. Au carrefour Bangou, sur la route nationale Bangangté-Bafang prendre l'embranchement en direction du Sud; direction opposée à Bangou. Il est traversé par une route non bitumée. Batchingou compte 03 communautés (Tousseu, Toungwe et Bangwe) et 15 quartiers. La chefferie Batchingou est une monarchie qui existe depuis le seizième siècle. Plusieurs chefs ont succédé au trône de cette chefferie. Ce groupement doit son nom à son rôle joué dans la protection des droits de l’homme en offrant asile et assistance aux persécutés et aux opprimés. Batchingou veut dire « terre des hommes de décision ». Leur éloge est Ta’ahkwoua qui signifie protecteur des faibles ou plus précisément « père des esclaves ».

15.CHEFFERIE BANGOULAP (NDE)
Bangoulap est un village de la commune de Bangangté, département du Ndé, dans la région de l'ouest Cameroun, en 'pays' Bamiléké. Bangoulap est l'une des six chefferies traditionnelles de 2e degré de l'arrondissement de Bangangté. Elle est constituée de 28 quartiers: Madoum I, Madoum II, Bongo, Bonkeu, Sagna I, Sagna II, Famtchwet, Bouli, Mafi, Lafeng, Koptchet, Fang, Kopking, Kopda, Feunga, Meneu, Noufam, Njamga I, Njamga II, Mekong, Manga, Kotieu, Nzuindjong subdivisé en Noum'hou, Noumzi, Famtchwet Sud et Tanga Bangoulap.

16. CHEFFERIE BAHOUOC (NDE)
Bahouoc (ou Bawock) est un groupement de villages du Cameroun, situé dans la région de l'Ouest, le département du Ndé et l'arrondissement de Bangangté. Il se trouve en pays Bamiléké. Les Bahouoc sont un peuple autochtone du Ndé. Le village est constitué de 6 quartiers. Il se situe à 7 km du centre urbain Bangangté. Le groupement Bahouoc n’a pas connu des courants de migration à son trône comparativement à d’autres populations vivant dans le Ndé. Ils sont autochtones parce toutes les communautés affluentes dans ce département les ont trouvés sur place. Mveu Hac qui en est le souverain signifie explorateur, et aussi intégrateur. Celui qui a ouvert les bras pour faciliter l'implantation des autres peuples.

17. CHEFFERIE BAZOU (NDE)
Bazou est un village et une commune de l'ouest Cameroun, en pays bamiléké. C'est aussi l'un des trois arrondissements du département du Ndé, dans la Région de l'Ouest. La Chefferie de Bazou a été fondée aux environs du 16e siècle par Fo Tchuibou venant de Bangou. Bazou vient de baze qui signifie les gens qui marchent à la quête du bien-être. La tombe du vieux roi N’koffi qui signifie la tombe du chef est le lieu où le 4e roi, Fo Kemajou, se donna la mort après une longue vieillesse insupportable (plus de 200 ans selon la légende). Un sanctuaire y fut construit en sa mémoire et sert de lieu de rencontre pour le chef et les sociétés coutumières. Le site est ouvert au public, à condition de se faire accompagner par un natif du village.

18.CHEFFERIE BAMENA (NDE)
Bamena fait partie des treize chefferies traditionnelles Bamiléké du département du Ndé. D'environ 24 452 habitants et situé dans le département du Ndé, le village est à 10 km de Bangangté sur la route nationale Bangangté-Bafang. Bamena est dans l'arrondissement de Bangangté. C'est très vraisemblablement la chefferie la plus décorée du Cameroun ; les magnifiques peintures murales chefferie Bamena sont l’œuvre de l'artiste Prince Elie Ange de Bamena.

19. CHEFFERIE BANGANGTE (NDE)
La Chefferie Bangangté est l’une des onze chefferies traditionnelles de 1er degré de la région de l'Ouest du Cameroun. Le groupement compte six chefferies traditionnelles de 2e degré. La Chefferie des Rois Bangangté est un groupe d'édifices historiques de la ville de Bangangté, capitale du Ndé. Il est le siège du Royaume Bangangté, où réside le chef-supérieur des peuples Bangangté. Le Palais royal de Bangangté où le roi des Bangangté réside, a été construit au XIIIe siècle.

20. CHEFFERIE BANGANG (BAMBOUTOS)
Bangang est un village de la Région de l'Ouest au Cameroun, en 'pays Bamiléké', situé dans le département de Bamboutos, arrondissement de Batcham. Le Groupement Bangang est situé au Sud du département des Bamboutos partageant ses frontières avec : i) Bafou, Baleveng et Balessing dans le département de la Ménoua ; ii) Batcham, Bamougong, Balatchi, Babadjou et Bamessengue dans le département des Bamboutos ; iii) Mbamock dans le département du Lébialem.

21.CHEFFERIE DE BAMENDJINDA (BAMBOUTOS)
Autrefois appelé Mba’adoh, le village de Bamendjinda abrite une chefferie créée vers la fin du 17ème siècle par le chef Mbougong. Bamendjinda, qui signifie « Peuple des rusés », est situé dans l’arrondissement du Mbouda, département des Bamboutos dans l’ouest Cameroun. Le musée, baptisé « Musée de l’esclavage » a été inauguré le 12 décembre 2009. Il a été réalisé en partenariat avec l’association nantaise « Les anneaux de la mémoire » et valorise le patrimoine historique, culturel de la communauté de Bamendjinda au travers d’objets, illustrations, tableaux, vidéos ou décors. Plus d’information en cliquant sur le lien suivant qui vous permettra de télécharger le dépliant du musée.

22. CHEFFERIE BABADJOU (BAMBOUTOS)
Babadjou est une commune du Cameroun située dans le département de Bamboutos et la région de l'Ouest, en pays Bamiléké. Le groupement Babadjou est subdivisé en 21 villages/quartiers (contenant des blocs) à la tête desquels se trouvent des Chefs de villages/quartiersLa forme conique donnée aux toitures à plusieurs pointes des cases de l'entrée et de la salle des actes de la Chefferie Supérieure de King Place constitue une curiosité culturelle pour certains visiteurs de la commune de Babadjou.

23.CHEFFERIE BATCHAM (BAMBOUTOS)
Batcham est le nom officiel d’un Arrondissement de la Région de l’Ouest du Cameroun. Celui-ci est situé sur les pentes du mont Mangwa dans le Département des Bamboutos. Suite à la naissance de l’Etat du Cameroun, l’Administration a érigé la localité de Batcham en district d’arrondissement, lequel est devenu un arrondissement du même nom. L’arrondissement de Batcham compte trois groupements : un de 2ème degré Bamougoung, ; et deux groupements de 1er degré dont celui de Bangang et Batcham (Chefferie). La communauté humaine ou le peuple intimement appelé Batcham-Chefferie est constituée essentiellement des populations originaires du Groupement Batcham. Dans les Bamboutos encore désigné Communauté Mangwa (– du nom de la chaîne montagneuse qui traverse le Département), on parle également de Batcham-Village ou de Village-Batcham pour désigner l’espace territorial du Groupement Batcham.

24.CHEFFERIE BAGAM (BAMBOUTOS)
Bagam est une collectivité traditionnelle Bamiléké située dans l'Arrondissement de Galim, Département des Bamboutos, Région de l'Ouest du Cameroun. Avec ses cases typiques, en briques de terre et toit de chaume, Bagam compte des campements Bororos. Le village recèle un patrimoine culturel impressionnant : le Mont Nkougham, le lac de Bamendjing ou encore le festival « le ngoh » qui est lié selon les notables : « à la purification et au respect des us et des coutumes pour la bonne marche de la communauté ».

25.CHEFFERIE BAMENDJINDA (BAMBOUTOS)
Bamendjinda est un village de l'Ouest du Cameroun, esitué dans l’arrondissement de Mbouda, département des Bamboutos, en « pays » Bamiléké. Autrefois appelé Mba’adoh, le village de Bamendjinda abrite une chefferie Bamiléké créée vers la fin du XVIIe siècle par le chef Mbougong. Bamendjinda, qui signifie « peuple des rusés ». Créée entre les XVe et XVIe siècles par Fo’o Mbougong Mba’adoh, la chefferie Bamendjinda descend de l’éclatement du royaume Nda

26.CHEFFERIE BAMOUGONG (BAMBOUTOS)
Bamougong (en langue Ngiemboon: Pa Megwong, qui signifie en français "les Demeurons") est un Groupement de 16 villages de la Région de l'Ouest du Cameroun, Département des Bamboutos, Arrondissement de Batcham. Les seize villages du Groupement Bamougong sont : Bakoum, Métio, Balatchuet, Bameghang, Bametsa, Batchuetim, Batolong, Bateng, Batossessong, Batoumoc I, Batoumoc II, Batoutia, Batsinla, Bazintia, King Place I, King Place II. C'est seize chefferies de troisième degré.

27. CHEFFERIE BAHAM (HAUTS-PLATEAUX)
Dans le département des Hauts-Plateaux se trouve une chefferie fondée par des chasseurs Bamilékés venus de Bagam et dont les origines remontent aux alentours du XVIème siècle : la chefferie de Baham. Le nom Baham est une déformation de « Pa Hom » venant de l’expression « Pa Hom meu dye » qui signifie « les gens qui enfermèrent un homme dans une case sans porte ». Plusieurs fois incendiée entre 1955 et 1960, la chefferie présente cependant un intérêt architectural certain. Une grande allée bordée des cases des femmes permet d’accéder au palais traditionnel avec des portes et des piliers sculptés. Le musée inauguré en 2003 contient une riche collection d’objets du patrimoine malgré les incendies et pillages successifs. Ils sont présentés par thème (histoire, religion, costumes etc…) pour une meilleure compréhension. Le côté novateur de ce musée est d’organiser chaque année en juillet et août des ateliers d’initiation aux métiers de l’artisanat. La chefferie est effectivement, entre autres, un haut lieu de production du textile, particulièrement le Ndop, tissus traditionnels. Les ateliers peuvent d’ailleurs se visiter avec un guide.

28. CHEFFERIE BADENKOP (HAUTS-PLATEAUX)
Les Bandenkop sont des descendants de chasseurs originaires de Kwop. Bandenkop est un village situé au Cameroun dans le département des Hauts-Plateaux dans la province de l'Ouest. Le village de Bandenkop fait partie de la commune rurale de Bangou.

29.CHEFFERIE BALOUMGOU (HAUTS-PLATEAUX)
BALOUMGOU, village situé au sud-ouest des hautes terres de la région de l'ouest Cameroun ; plus précisément dans les entrailles du département des hauts plateaux, l'arrondissement de BANGOU. Il est limité au nord par BAHAM, BAYAGAM, BATOUFAM ; au sud par BAMENA ; à l'ouest par BANGOU et à l'est par BANGWA. Il abrite un peuple ayant développé une civilisation spectaculaire depuis les temps anciens jusqu' à nos jours.

30. CHEFFERIE BAPA (HAUTS-PLATEAUX)
Bapa est un village du Cameroun, situé dans le département des Hauts-Plateaux dans la région de l'Ouest. Il fait partie de la commune de Bangou. Conçu autour du thème "Homme, Nature et croyances", le musée communautaire vise la préservation et la valorisation des valeurs socioculturelles, artistiques, environnementales et spirituelles du peuple Bapa. Il s’agit ici de partager la vie de ce peuple des rochers sous l’angle des rapports entre les hommes, entre l’Homme et son écosystème et entre l’Homme et le Divin.

31.CHEFFERIE BAMENDJOU (HAUT-PLATEAUX)
Au sud-ouest de Bafoussam dans le département des Hauts-Plateaux se trouve la chefferie de Bamendjou crée vers le 17ème siècle par le Fo’o Nleuc Mbah. Celui-ci, originaire de Bansoa dont il critique le régime politique, quitte le village et s’installe à Kouockeuh, un des quartiers de Bamendjou. Au bout de la grande allée boisée qui mène à la chefferie on découvre une architecture toute traditionnelle. Deux cases de part et d’autre de l’entrée, la grande case Nemmoh décorée de piliers sculptés, celles des femmes en bambous croisés et un palais construit par Oumbé Massah au début du 20ème siècle. La chefferie possède également un intéressant musée inauguré en avril 2009. Une première partie retrace l’histoire de la chefferie, une seconde met en valeur la richesse artistique et créatrice du peuple Bamendjou. Le roi est lui-même sculpteur sur bois et sur bronze

32. CHEFFERIE BATIE (HAUTS-PLATEAUX)
Batié est une commune du Cameroun située dans le département des Hauts-Plateaux et la région de l'Ouest du Cameroun, en pays Bamiléké. Batié est né d'un groupement de neuf villages et était rattaché à l'arrondissement de Bamendjou. Il fut tour à tour transformé en district3, avant de devenir un arrondissement à part entière.

33. CHEFFERIE BANA (HAUT-NKAM)
Bana est aussi un royaume coutumier fondé en 1379 par le Fon Tchokogwe(Nza), une chefferie de premier degré dirigée par le Fon Sikam Happi V, successeur en 2003 du fon Konchipe Happi IV. ... La langue parlée dans le village est le Nufi, que les habitants appellent simplement le bana. Bana signifie Chez (Ba) les Néé. La chefferie se situe dans le quartier No. Ndum signifie «au-dessus» ou en «haut».

34.CHEFFERIE BAKASSA (HAUT-NKAM)
Bakassa est un village de la commune rurale de Bana qui se situe au sud de l'arrondissement. C'est un des villages les plus importants en population et en superficie de l'arrondissement de Bana. Ce village montagneux compte entre autres villages riverains : Bana, Banfeko, Badoumkassa, Bassap, Bapoutcheu ngaleu... Il s'agit de l'une des plus anciennes chefferies de l'arrondissement.

35.CHEFFERIE BANDOUMKASSA (HAUT-NKAM)
Bandoumkassa est un village de la commune de Bana qui se situe à environ 1700 mètres d'altitude. La température moyenne annuelle est de 16 °C avec une moyenne de 13 °C en saison pluvieuse. Les habitants vivent principalement de l'agriculture et du petit commerce. Ici se côtoient des villas cossues et des cases en briques. Ce groupement est dirigé depuis une trentaine d'années par Sa Majesté Victor Kamaha II qui fut un haut cadre dans la police camerounaise.

36.CHEFFERIE BABOUANTOU (HAUT-NKAM)
La chefferie Babouantou est située à 15 km environ au Nord-Est de Bafang et dans l’arrondissement de Bandja. Elle est l’une des nombreuses chefferies que compte le Bamiléké. Cette dernière forme un vaste plateau qui porte son nom ; il s’étend du 5° au 6° degré de latitude Nord, et du 10° au 12° degré de longitude Est. Babouantou est limitée de Bandenkop et de Batié par une chaîne de collines qui prennent leur naissance à Bangou. Elles se poursuivent au-delà de Batié (col de Batié) vers Foutouni.

37.CHEFFERIE FOTOUNI (HAUT-NKAM)
Fotouni (ou Fokouni, Foutouni) est une localité du Cameroun située dans le département du Haut-Nkam et la Région de l'Ouest. C'est une chefferie bamiléké qui fait partie de l'arrondissement de Bandja.

38. CHEFFERIE BABOATE (HAUT-NKAM)
Baboaté est un groupement de village au Cameroun situé dans le département du Haut-Nkam de la région de l'ouest, en pays Bamiléké. Il est rattaché à la commune de Banka, chef-lieu de l'arrondissement. Le village est le siège d'une chefferie traditionnelle de second degré. La peau de panthère est le symbole représentatif des princes Baboaté. Le village Baboaté a connu d'illustres rois dont deux principalement ont particulièrement marqué l'histoire de leurs empreintes.

39. CHEFFERIE BAFOUSSAM (MIFI)
Située en centre-ville, la chefferie de Bafoussam fut créée vers 1200. Les Bafoussam sont originaires de la plaine Tikar, plus précisément de la partie Sud des monts Mbam. Ils migrèrent tout d’abord vers une localité nommée Foussan en pays Bamoun sous la conduite de leur premier chef connu Ta’a Teh-Ngouong, ou Djon Vouom (Chasseur). Sous la pression migratoire, ils traversèrent le Noun pour s’installer à « Mepen’ Pen ». Alors que les guerres des envahisseurs Peuls faisaient rage pour islamiser la région vers le XVIIème siècle, les Bafoussam allaient connaître plusieurs migrations allant de Kassap à Famkou, puis à Houa dans Bandjoun, Katchuet, Famtchuet, Famcep. C’est vers 1700 et après plusieurs migrations que le chef Tagheu décida d’installer le siège du Ngouong Fussep (royaume Bafoussam) à Hiala, son emplacement d’aujourd’hui.
Le Palais des Rois Bafoussam est un édifice historique de la ville de Bafoussam, capitale de la Mifi. Il est le siège du Royaume Bafoussam, où réside le chef-supérieur des peuples Bafoussam. Le Palais royal de Bafoussam, où le roi des Bafoussam réside, a été construit au XIIIe siècle. Le Musée du Palais raconte l'histoire de la dynastie des rois Bafoussam des années 1400 à nos jours, avec des informations sur les migrations et rois successifs. Un imposant porche sculpté ouvre le chemin vers les domaines royaux, cases, chefferies, palais et forêts sacrées. Derrière la statue du fondateur de la dynastie, Fom Njouvoum XIIIe siècle, s’élève un immense bâtiment en bambou. C'est le bâtiment royal de la chefferie. Le roi y rencontre encore les notables, garants de la tradition, et reçoit les requêtes des habitants de la ville.
A l’entrée de la chefferie, vous serez accueillis par de grands eucalyptus et des allées boisées. La grande case Tchong est le tribunal de la chefferie, les meurtres, adultères et autres vols y sont traités. Ses murs sont faits de bambous et elle est cernée de piliers sculptés. Sur plusieurs murs de la chefferie des fresques très colorées illustrent la vie culturelle. La justice traditionnelle continue d’être prononcée au tribunal coutumier par trois tortues vieilles de plus d’un demi-siècle. Après avoir longé la forêt sacrée, vous vous trouverez sur la place des fêtes où trône l’arbre de pendaison. Le musée de la chefferie abrite de nombreuses pièces ayant appartenu aux différents rois. Il comprend une riche collection d’objets socioculturels, religieux et politiques qui servent toujours à l’expression du pouvoir de l’actuel souverain et à l’occasion des cérémonies traditionnelles. Une des plus importantes est le festival Nyang Nyang.

40. CHEFFERIE BAMOUGOUM (MIFI)
La chefferie de Boumougoum est le siège de l'unique chefferie traditionnelle de 1er degré du département de la Mifi. Bamougoum est considéré comme l'un des principaux centres de production des calebasses dans les Grassfields. Cet objet qui a avant tout une portée culturelle et culturelle peut symboliser selon le contexte l'hospitalité, la paix ou la paix. Dans sa case patrimoniale baptisée « Les Calebasses des Chefferies », on retrouve près d'une centaine de calebasses utilisées à différents usages : culinaire, artistique ou initiatique. Les plus prestigieuses se démarquent par leurs décorations faites de perles, de cauris ou du tissu traditionnel « Ndop ». Le royaume Bamougoum, c'est aussi plus d'une centaine de lieux sacrés et une architecture alliant parfaitement tradition et modernisme.

41. CHEFFERIE BALENG (MIFI)
Village bamiléké des hauts plateaux montagneux de l’ouest Cameroun, Baleng est une commune du département de la Mifi. L’origine de la chefferie Baleng remonte au XVIe siècle. C’est le premier peuple à s’installer sur la rive gauche du Noun. L’appellation Baleng vient du radical ‘‘leng’’ qui signifie « viser ». Ce nom a été attribué au peuple Baleng suite aux multiples guerres de conquêtes menées par ces derniers. A partir de Baleng, plusieurs chefferies vont être fondées comme Bandjoun, Balengou ou Bassap.
Á partir du carrefour de la mairie de Bafoussam II, une signalétique guide jusqu’à la chefferie Baleng où la collection royale témoigne du passé de ce grand peuple guerrier qui a agrandi son territoire grâce à la conquête de 14 chefferies.

42.CHEFFERIE BAPI (MIFI)
Bapi est un village du Cameroun situé dans le département de la Mifi et la Région de l'Ouest. C'est une chefferie Bamiléké. Située en zone rurale, Bapi est l’un des trois groupements qui constituent l’arrondissement de Bafoussam II. Il s’étale sur une superficie de 14 km2, avec près de 6500 habitants. Le groupement Bapi dispose d’un patrimoine naturel et culturel très riche. Des infrastructures calquées sur l’architecture traditionnelle sont construites sur les hauteurs de cette unité traditionnelle qui regroupe onze chefferies de troisième degré. Sur le plan culturel, Bapi offre aux visiteurs une multitude de lieux pittoresques et propose divers groupes de danse traditionnelle dans le village.

43. CHEFFERIE BANDENG (MIFI)
Village frontalier à Bapi, Bandeng tout comme Bapi et Baleng regorge un véritable patrimoine culturel. En plus de sa chefferie qui fait l’objet d’une curiosité de la part de nombreux touristes, Bandeng regorge bien d’autres destinations touristiques qu’il convient de mentionner, à l’instar des chutes de Mazo’o situées à environ 2 km du centre. C’est un lieu qui offre une mosaïque de paysage aux visiteurs, bien que jusqu’ici non entretenu. Le site en question est resté à l’exploitation traditionnelle où des marabouts du village viennent faires diverses incantations.

45. CHEFFERIE FOREKE-DSCHANG (MENOUA°
Foréké-Dschang est une localité de l'ouest du Cameroun, en pays bamiléké, située dans l'arrondissement de Dschang, Département de la Menoua, région de l'Ouest. L’origine historique du Groupement Foréké-Dschang est quelque peu difficile à déterminer avec précision.

Source principale des informations : Wikipedia

Joseph Tsana Enama

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CAMEROUN, UNE DIVERSITÉ TOURISTIQUE À LÉCHANT

Situé en Afrique, au centre de l’Afrique et au nord de l’équateur, il est couvert de l’océan atlantique et aussi, s’étirant du fond du Golf de Guinée jusqu’au Lac Tchad, le Cameroun présente une grande diversité de ressources touristiques. Ceci tient à la variété de son relief, de son climat, de sa faune, de sa flore, ainsi que de ses hommes et de ces traditions. Plusieurs formes de tourisme peuvent ainsi être développées sur toute l’étendue du territoire national pour le bonheur des visiteurs, qui sont attendus tout au long de l’année.

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