03/06/2023
Visite de la casbah d’Alger
Par le haut rdv lieu dit Bab Djedid (en face de la prison serkadji)
Quartier historique inscrit au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco depuis 1992. Son histoire remonte à l'Antiquité, où elle est d'abord un port punique, puis berbère et enfin romain. Fondée au X siècle par les Berbères sous la dynastie des Zirides, elle est ensuite enrichie par les apports des autres dynasties berbères qui dominent successivement le Maghreb central.Elle occupe un rôle central pendant la guerre d'Algérie, servant de bastion aux moudjahidines.
programme
La citadelle d’Alger
Construite au début du XVIe siècle, plus exactement en 1516, sous l’égide de Baba Aroudj, la citadelle a été achevée véritablement en 1591.
L’édifice, devenu siège du pouvoir ottoman,s’étend sur une surface de 1,5 ha et abrite l’aile réservée au dey qui entoure une immense cour de marbre blanc et où s’est produit le fameux incident du « coup d’éventail » à l’encontre du consul français en 1827, prétexte à l’invasion de l’Algérie en 1830. L’aile réservée aux femmes, ou gynécée, les salles de réunion ou diwan, la mosquée privée du dey et de sa suite, le jardin d’été, la poudrière et les cinq batteries réparties sur les différentes ailes du palais en sont les principales composantes.
La Mosquée el Barani,
Traditionnellement réservée aux étrangers de passage dans la médina d'alger.construite à l’époque ottomane, en 1653 et agrandie en 1818 pour accueillir le tribunal de l’Agha, elle fut convertie en 1839 en église dite Sainte Croix à l’époque coloniale Française puis en mosquée à nouveau
Prison Serkadji ou Barberousse
La prison est construite en 1856 sur les lieux d’une ancienne fortification turque dominant la mer. Au temps de la colonisation on l'appelle « Prison de Barberousse », elle fut nommée par le chef de Bataillon Filhon.Haut lieu de la répression durant la guerre d'Algérie, des centaines de militants du FLN de la base au sommet avaient été emprisonnés dans ses geôles, parmi eux, Ahmed Zabana et Abdelkader Ferradj,les premiers guillotinés le même jour, le 19 juin 1956, Fernand Iveton, guillotiné le 11 février 1957, Boualem Rahal et Abderrahmane Taleb, le 24 avril 1958, Les exécutions se faisant dans la cour de la prison, 69 exécutions au total.
la mosquée Sidi Ramdane et son magnifique belvédère.
Djamaa Sidi Ramadan,ou Djamaa Kasba El Kadima (Mosquée de la vieille citadelle) est une mosquée de la Casbah d'Alger datant de l'époque des dynasties berbères médiévales. Sa construction remonte au X siècle, elle est potentiellement la plus vieille mosquée d'Alger. Elle fut édifiée à proximité de l'ancienne casbah (citadelle Berbère ),primitive de la ville ,Elle change probablement de nom au XVI siècle, où le nom de« mosquée de la casbah » tombe en désuétude pour être remplacée par le nom de Sidi Ramdan, celui d'un marabout réputé.
Visite ensuite des célèbres artères
de la casbah
Visite du Palais Oriental, ou la goutte de lait.
Cet ensemble architectural date de l’époque coloniale. Il fut bâti, entre 1857 et 1864, par une riche famille juive (Tabet Cohen).L’intérêt que présente le Palais Oriental revient de loin à son revêtement céramique exceptionnel. Ces carreaux bien particuliers et si différents des autres en Algérie, avaient toujours intrigué et étonné ceux qui avaient pu les voir, d’abord par les sujets représentés, en particulier animaux et même personnages.on sait désormais que les grands carreaux figuratifs du Palais Oriental à Alger sont valenciens du dernier quart du XVIIIe
En 1884, le Palais Oriental est racheté par la famille Goinard auxquels il appartient jusqu’en 1919 ; il fait alors fonction d’école d’apprentissage de broderie et tissage pour jeunes filles algériennes tenu par Madame Luce-Ben Aben. A cette époque, il n’y avait que « la maison du haut » (actuelle Bibliothèque Bencheneb ),Ce palais demeure toujours la propriété de l’archevêché d’Alger.
Visite du mausolée du saint patron d’Alger - Sidi Abderrahmane athaalibi.
né en 1384 dans le village Thaälba situé sur la rive des Issers, en Kabylie, est un penseur et théologien musulman d’Afrique du Nord, saint patron de la ville d’Alger. Il s’installe à alger en 1414,où on lui confia la magistrature suprême de la ville.Fondateur de l’école Thaalibiya, où divers enseignements étaient prodigués (histoire, littérature, soufisme, doctrines, interprétation…), Sidi Abderrahmane, auteur de plus de 90 ouvrages.
C’est dans la qoubba de la gracieuse mosquée à l’architecture maghrébine, qu'il fut inhumé en 1471. La mosquée construite en 1696, sur l'emplacement de son tombeau, fut flanquée d'un haut minaret carré, reconnaissable de très loin, à sa quadruple rangée d'arcatures encadrées de bandeaux de faïences de P***e et de Rhodes. Il se dresse au-dessus d'une petite construction ornée d'un auvent de bois de cèdre, et la juxtaposition de ces deux architectures agrémentées de verdure fournit le sujet des centaines de tableaux. Un très haut palmier porté par un tronc grêle et incliné plante une sorte d'aigrette un peu plus loin.
Office national d’enseignement et de formation à distance.
BEN CHENEB
Bâtiment construit pour la célébration du centenaire français en Algérie
œuvre de l’architecte Henry Petit.
Visite du musée des arts traditionnels dit Khdaoudj El Amia
Le Musée National des Arts et Traditions Populaires occupe un palais bâti vers 1570 par Ramdane Pacha. En 1783, le Palais est loué au riche négociant en blé Michel Cohen Bacri . Vers 1789, il devint la propriété de Hassan Khaznadji, trésorier du Dey Mohamed Ben Othmane, qui l'acheta pour en faire don à sa fille Khedaoudj. Après la mort de celle-ci, sa nièce et son neveu, N'fissa et Omar, héritèrent le palais.
Après la conquête de l'Algérie par la France en 1830, l'État Français en prit possession, et après avoir indemnisé les héritiers en fait la première Mairie d'Alger. En 1860, la partie ouest du palais fût transformée à l'occasion de la visite de l'impératrice Eugénie de Montijo, à laquelle Aziza Bacri, la petite fille de Michel Cohen Bacri servit d'interprète.En 1961, il devient alors Musée des Arts Populaires.
Visite du Palais Mustapha pacha
Au cœur de la casbah, venez rêver dans ce palais mitoyen avec Dar El Souf, dans la rue des Frères Mecheri. Construit au XVIIIe siècle par le dey Mustapha Pacha, celui-ci y venait tous les jeudis après-midis et n'en sortait que pour la prière du vendredi. Vous y entrez par la porte principale, ornée de clous en bronze et surmontée d'un magnifique auvent en bois de cèdre sculpté. D'ailleurs, toutes les portes intérieures sont faites de ce même bois. Les murs sont habillés de plus de 500 000 carreaux de faïence italienne et hollandaise - la majorité d'entre eux vient de Delft, aux Pays-Bas. C'est par la sqifa aux bancs de marbre que vous pénétrez dans le patio, puis accédez aux étages. Vous imaginez alors aisément le raffinement de celle qui a été l'une des plus belles demeures de la ville. D'abord palais privé, Dar Mustapha Pacha a ensuite abrité plusieurs administrations avant de devenir l'hôte de magnifiques pièces enluminées et calligraphiées
Visite de Dar El Kadi
ce palais construit au 17e siècle,fut la résidence du juge musulman (qadi) de la grande mosquée d'Alger pour, ensuite, devenir le siège du tribunal de la médina. Actuellement, Dar Al-Qadi abrite l'Agence nationale des secteurs sauvegardés.
Visite de Dar Aziza
Il existe deux versions sur l'histoire de cette maison. La plus populaire raconte que Dar Aziza avait été fondée au XVI siècle, sur ordre d'un dey pour sa fille Aziza dont il aurait donné la main au bey de Constantine de l'époque. Klein Henri rapporte ces faits sans préciser les noms des souverains concernés ni les dates précises de ces événements. L'autre version, plus exacte, rapportée par Eugène Vayssettes, raconte qu'Aziza, fille de caïd Ahmed Ben Ramdane et sœur de Chelebi Ben Ali Bitchine, avait d’abord épousé Mohammed ben Ferhat, bey de Constantine et, à la mort de celui-ci, elle échut à son frère Radjeb Bey. Celui-ci, très épris d’elle, l’emmena à Alger où le mariage fut célébré en grande pompe. Pour elle, il fit construire un palais qui allait, par la suite, devenir la résidence secondaire des beys de Constantine quand ils se rendaient à Alger pour verser l’impôt collecté. Néanmoins, il est certain que le palais, luxueusement aménagé, devient le 1er siège des gouverneurs de la régence d'Alger jusqu'en 1830 où il fut utilisé comme entrepôt par l'armée française. De 1838 à 1916, le palais fut donné à l’Évêché d'Alger comme résidence aux prélats Dupuch, Pavy et Lavigerie, pour sa proximité de Ketchaoua transformée en église.
Fin de visite la place des martyres
Anciennement dénommée « place du Gouvernement » , c'est la toute première place aménagée à Alger par l'armée française, à la suite de la prise de la ville en 1830 et initialement conçue comme une place d'armes.
Le 28 octobre 1845, la statue équestre du duc d'Orléans est inaugurée, oeuvre de l'Italien Carlo Marochetti, haute de 5 m et pesant 8 tonnes, érigée à côté de la mosquée de la Pêcherie.À l'indépendance de l'Algérie en 1962, la place du Gouvernement est renommée place des Martyrs.
En 2013, des fouilles archéologiques à l'occasion des travaux du métro d'Alger ont permis de mettre au jour sous la place des Martyrs, des vestiges archéologiques racontant 2000 ans d'histoire d'Alger. Certains remontent à l'occupation romaine, d'autres aux périodes ottomanes et byzantines. Ils seront exposés, in situ, dans la station-Musée.
Attention ce programme peut être modifié à tout moment de la visite, tenant compte des aléas des ouvertures et fermetures des musées, des palais, des mosquées..,des conditions météorologiques, de timing ou pour toutes raisons indépendantes de notre volonté.
Tarif :
Les samedis 1500 DA par personne à partir de 05 personnes
En semaine 3000 DA par personne à partir de 03 personnes
Non inclus
les droits de visites des musées.