02/03/2024
Le contexte international pendant la deuxième libération d'oran du joug espagnol en 1792.
Le contexte international va chambouler l'Espagne d'amérique le 4 juillet 1776, les représentants des 13 colonies britanniques réunis declare leurs indépendance après une guerre contre l'armée de la grande Bretagne, la France trouvant une opportunité dans ce contexte, va aider les colons milices de George Washington, en fournissant des armes aux rebelles révoltés, la guerre de l'océan est déclarée, pour dominer le commerce maritime dans l'océan, La guerre navale franco-britannique de 1778-1783, ainsi Louis XVI va agrandir ca flotte et s'allier avec l'Espagne qui est déjà affaibli, tous les deux entament une tentative, pour récupérer Gibraltar, qui fut un échec suite à une épidémie de typhus, qui frappa les matelots de la flotte franco-espagnol, l'impact idéologique de ces événements rassemblé, va se répercuter sur l'empire Espagnol déjà en décadence, na plus la possibilité de sécuriser ces bateaux dans la mer méditerranéenne, en perdant le port de Gibraltar, elle sera obliger d'ouvrir son comerce maritime en Méditerranée avec ces ennemies d'autant et son redoutable ennemie l'empire ottoman , pour cela un traité de paix d'amitié et de commerce sera signé entre l'Espagne et l'empire Ottoman, à Constantinople le 14 septembre 1782.
la famine qui frappe le peuple français et les inégalités de l'absolutisme du roi Louis XVI, et l'impact idéologique de la révolution américaine, suivit des lumières de Voltaire et Rousseau, va contribuer à l'éclatement de la révolution française du 14 juillet 1789,
le Comte de Floridablanca, craignant une répétition des événements français en Espagne, l'Espagne va rentré dans une phase appelé à l'époque (la panique de Floride).
Période 1732 à 1792 dans le beylek de l'ouest
Quelques années avant, après le retour des espagnols en 1732, et la mort du bey Bouchelaghem, plusieurs beys vont succédés, une dispute va éclater entre les fils de Bouchelaghem et Mustapha Gaid son frère qui est devenu Bey, les fils qui se sont plein auprès du dey d'alger, Gaid Mustapha craignant ca tête, après cet incident, va fuire pour trouver refuge et s'exiler à Oran puis en Tunisie, il sera remplacé enfin de compte par le bey mohamed Adjami en 1752, qui mourut assassiné neuf mois après, puis son successeur Osman Bey va régner dix-neuf ans, de 1752 jusqu'à 1771, marié à la fille du bey Bouchelaghem, il sera guidé par la femme du bey Bouchelaghem qui était surnommé khroufa Bey, c'est dans cette période en 1759, pendant la famine qui frappe l'ouest, alors que les espagnols ont crûent, que le Bey de l'ouest c'était éloigné deux et les as oubliés, le bey réapparut à l'aube a Oran avec un renfort , à pied et à cheval , et s'établit dans le haut lieu appelé Los Caballos, les espagnols craignant une nouvelle attaque, vont entamer la restauration de rozalcazar par Martin Zermeño, l'inspecteur du régiment en 1760, (date de restauration inscrite sur la plaque de la porte de rozalcazar), dans un rapport soulevé en 1741 par le gouverneur militaire d’Oran, Joseph de Aramburu , relatif pour négocier la cession de la place d'oran et la conservation de mers el kebir, le comte d’Aranda va soulever encore cette question, le 25 mai 1767 pour une deuxième fois au marquis de Grimaldi, aussitôt soumise par le roi Charles III au Conseil d’État pour consultation. là aussi, selon les délibérations , se sont dégagées deux tendances, dont l’une était en faveur de leur conservation, tandis que l’autre préconisait tout simplement leurs abandon, parce qu’on estimait que l’Espagne dépensait des sommes considérables dans des enclaves qui n’étaient, ni rentables ni d’aucune utilité, face à un ennemi omniprésent toujours prêt à attaquer.
Dans le contexte européen, l'émergence de deux empires puissant, britannique et français, et la survenu du tremblement de terre d'Oran, dans la nuit du 8 au 9 octobre 1790, va être un coup dur, pour le presidio mayor espagnol d'oran, mais les espagnols espéraient toujours garder Mers-El-Kébir ou l'échanger avec Gibraltar, lors de leurs négociations dans un traité de paix avec les britanniques, en voyant l'inutilité de garder la ville d'oran, déjà en ruine après le tremblement de terre, mais les britanniques ignorent cette proposition d'échange, pendant la négociation voyant plus d'intérêt à garder le rocher Gibraltar, réputé la porte de la Méditerranée, craignant les hostilités constante, des othoctones dans une région inconnue en Afrique du nord,
Le bey de Mascara Mohamed ben othmane el kébir, voyant les prémices de l'abandon des deux places, après le traité de paix et amitiés, établie entre l'Espagne et les othomans,
profitant du tremblement de terre, le 25 du mois 1790 , croyait que la place d'Oran serait prise facilement et ne s'attendait pas à rencontrer une telle résistance, 30000 hommes asiegerent la ville d'oran et occupèrent en premier lieu la tour de la fontaine de Ras el Ain , alors que le 16, le navire San Vicente et un chébec du régiment de Cordoue et Majorque était déjà arriver à Oran, avec 750 soldats, ce jour du 25, les tirs d'artillerie et de fusils venant de tous les châteaux. Un détachements du régiment de Cordoue, attaqua de front à travers le ravin occupé par les soldats du bey, les espagnols réussissent à libérer la tour de Ras el Ain, et ses environs. Les soldats du Bey de l'ouest moins armé en artillerie, se retirèrent avec un grand nombre de victimes et de blessés.
Le bey Mohamed ben othmane el Kébir, demanda alors à la Régence d'Alger, de lui envoyer des soldats et de l'artillerie, mais celle-ci refuse, la Turquie ayant alors un accord de paix avec l'Espagne. Les Algériens lèvent le siège et se retirèrent de leur camp, d'après certains historiens le Bey Mohammed ben othmane el Kébir, voulait secourir et donner de l'aide aux blessés du tremblement de terre, mais les espagnols croyant être attaqués, ce qui a déclenché une riposte, en bombardant les Soldats Algériens. suivant le traité de paix de 1791, le délai d'évacuation était de 4 mois, alors que les espagnols ont abandonné les deux places d'oran et Mers el kebir 5 mois après le 12 février 1792, le 27 février le bey mohamed Ben othmane el kébir rentre à oran en fêtant la victoire de la deuxième libération d'oran du joug espagnol, les circonstances de cette bataille à obligé les espagnols à quitter Mers el kebir, et les troupes qui étaient destinées à protéger Oran et mers el kébir, furent envoyés à ceuta et Melilia, sans cette menace constante exercée par le bey, les espagnols espéraient toujours garder le port stratégique de Mers-El-Kébir.
Sources:
-Historia orgánica de las armas de infantería y caballería españolas,
De Serafín María de Sotto (Conde de Clonard)
-Oran au xviii e siècle : du désarroi à la clairvoyance politique de l'Espagne
-https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_am%C3%A9ricaine
© Fethi Tahraoui
Guide Conférencier Oranie