18/04/2022
« On sait qu’un des effets du tourisme, là où il atteint sa plus grande densité, est la destruction de la beauté, de la poésie, de la solitude, dans les régions sur lesquelles il se répand. »
Le tourisme de masse commença à se développer lorsque les moyens de transport eurent progressé et que le nombre de gens bénéficiant de congés payés et de temps libre eut augmenté. Il s’oriente de plus en plus vers des destinations exotiques et envahit les pays du tiers monde qui sont aujourd’hui à la portée de beaucoup financièrement.
Mais quelles en sont les conséquences environnementales, culturelles et sociales ?
La question se doit d’être posée et nous tenterons de débattre ensemble en analysant pourquoi le tourisme de masse est un facteur destructeur.
Je prends comme exemple les pays en développement prisés par les touristes, sont souvent des pays chauds avec une mer constitué de belles plages. On assiste à une destruction du littoral par la construction d’infrastructures destinées à répondre aux besoins des touristes (hôtels, parkings, ports de plaisances,).
Ces beaux paysages sont gâchés par des hôtels souvent en dysharmonie totale avec l’architecture locale.
Les centaines de piscines installées dans les complexes hôteliers, cela coûte beaucoup d’eau au pays, à la population. En Tunisie par exemple, qui compte cinq millions de touristes par an, la moitié de ses habitants, connaît de graves problèmes d’eau en été.
Comme pour les parcs naturels et zones humides, La consommation de ressources naturelles (la chasse et pêche) pas ou peu renouvelables. La surexploitation des lieux, la surfréquentation ou la dégradation de milieux naturels, peuvent conduire à la destruction d’écosystèmes.