Histoires naturelles - Causses-Cévennes

Histoires naturelles - Causses-Cévennes Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Histoires naturelles - Causses-Cévennes, Agence de voyage, Campestret, Aumessas.
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25/07/2019

Si vous aimez mes publications naturalistes, je vous recommande de visiter ma deuxièmes pages : Histoires naturelles auvergnates. Mes publications dépendent de mes déplacements et du peu de temps que me laissent mes enfants pour publier mes photos. J'espère que vous y trouverez de belles idées de promenades/rando avec pleins d'observations merveilleuses de la nature. Enjoy!

Abîme de St FerréolSur la commune de Campestre et Luc, un profond abîme servait de cave d’affinage pour le Roquefort.A l...
07/08/2016

Abîme de St Ferréol

Sur la commune de Campestre et Luc, un profond abîme servait de cave d’affinage pour le
Roquefort.
A la fin du 19ème et au début du 20èmes siècle, une fromagerie s’élevait au bord du gouffre -une descente était aménagée pour y amener les fromages à affiner. La visite, organisée par l’Office du Tourisme Cévennes-Navacelle, nous a permis exceptionnellement de nous y rendre. Le lieu est privé. Descendre dans l’abîme c’est suivre le chemin qui part d’un causse chaud et sec pour arriver au bas d’une première dépression plus fraîche. Les hépatiques trilobées et les œillets égaillent le chemin étroit. Devant nous un tunnel a été creusé descendant jusqu’à une grande cavité à peine éclairée par le gouffre qui s’ouvre au dessus. Il ne fait pas chaud, le sol humide est glissant. Quelques chauves souris dérangées volettent au dessus de nous. Nous trouvons même un crapaud qui est venu y prendre le frais.
Des planches de bois indiquent l’emplacement des vieilles tables d’affinages. Le gouffre en face laisse passer peu de lumière ; le mur qui le fermait s’est effondré et les plus courageux l’escaladent pour prendre en photo les parois du gouffre. On y aperçoit le bas des ruines de la fromagerie. La mousse ainsi que la fougère scolopendre ont colonisé les bords. Matthieu Ancey qui assure la visite nous indique qu’avec les éboulements, ce sera probablement la dernière visite grand public du site. Celui-ci continue à bouger et il n’est pas aménagé pour assurer la sécurité. C’est donc une grande chance d’avoir pu descendre voir ce lieu chargé d’histoire.

Le col du Minier, la promenade sucréeEn remontant du Vigan vers Meyruies, on atteint la montagne du Lingas par le col du...
07/08/2016

Le col du Minier, la promenade sucrée

En remontant du Vigan vers Meyruies, on atteint la montagne du Lingas par le col du Minier. Là un parking vous attend. Sur la gauche, un chemin forestier que vous pouvez emprunter mène vers le lac des Pises ( il y a un parking supplémentaire un peu plus loin).
Il y fait bien plus frais, une forêt de hêtres et d’épicéa ombrage le parcours.
On peut y voir de la Digitale pourpre, du Sénéçon à feuille d’adonis, la Germandrée scorodoine, mais surtout des fraises des bois, des framboises et en septembre nous aurons des mûres. Les ronces sont en fleurs et attirent multitudes de papillons, d’abeilles et de syrphes.
Et pour finir sur la découverte des fruits des bois, les Myrtillers sont là aussi mais hélas dépouvus de leurs baies bleues. Si vous voulez consommer des fruits des bois, s’assurer que vous connaissez bien l’espèce (pour ne pas vous empoisonner) et dans la mesure du possible cuire les fruits des bois avant consommation car il y a toujours le petit risque qu’un renard ait pu déféquer sur vos fraises et vous donner l’Echinococcose.

Can de Campestre et Luc : le bâti agropastoralMatthieu Ancey de l’Office du tourisme du Pays Viganais, nous a offert une...
01/08/2016

Can de Campestre et Luc : le bâti agropastoral

Matthieu Ancey de l’Office du tourisme du Pays Viganais, nous a offert une belle balade du côté de Campestre dans les petits hameaux du causse où l’élevage ovin vit encore.
Lavagnes, cazels petites ou grandes pour abriter le berger et parfois ses moutons sont un trésor d’ingénierie et de bon sens. Le paysage de douces collines entre les hameaux, est parsemé de clapas, tas de petites pierres retirées des rares zones étroites exploitables.
Le hameau de Homs avec de vieux murs de pierres, le hameau du Mas de Gauzin avec son vieux four à pain sont rafraichissanst à visiter quand le soleil tape trop fort sur les sentiers du Causse. Il faut dire que les meilleurs moments pour visiter celui-ci sont tôt le matin ou en fin de journée. L’odeur n’est pas la même, le matin la rosée exhale des notes fleuries alors qu’en fin de journée, la chaleur fait remonter l’odeur de l’herbe sèche et de toutes ces plantes odoriférantes telles que le thym, l’origan, l’ail, le pin…

Moulin de la FouxEn descendant du belvédère de Blandas, où l’on peut admirer le cirque de Navacelle, on trouve le chemin...
01/08/2016

Moulin de la Foux

En descendant du belvédère de Blandas, où l’on peut admirer le cirque de Navacelle, on trouve le chemin qui mène au Moulin de la Foux. Un petit sentier caillouteux permet de descendre jusqu’à la résurgence de la Vis. Là se trouve le Moulin, grandiose, stupéfiant de puissance pour résister à ces flots que dégueule la montagne.
Bouche béante on voit l’eau passer en plusieurs endroits sous le moulin, dans lequel on peut encore voir les meules, et une pièce aménagée à la caussenarde.
Je quitte la fraicheur de l’endroit pour rejoindre la chaleur où ma voiture est garée. Sans oublier de regarder les plantes qui sortent de l’ordinaire, une aristoloche, une asperge en fleur, la salsepareille (clin d’œil au shtroumpf).

Le Causse de Blandas : menhirs et cheveux d’anges.Quand on arrive sur le causse de Blandas, on voit tout de suite que l’...
29/07/2016

Le Causse de Blandas : menhirs et cheveux d’anges.

Quand on arrive sur le causse de Blandas, on voit tout de suite que l’on a quitté les Cévennes. Le rocher calcaire qui apparaît ça et là et qui se dissout avec les eaux, fait de ce paysage une vaste prairie sèche piquée de buis et de pins ou sapins que les hommes ont plantés pour l’ombrage.
Habité depuis le paléolithique, la trace des éleveurs est restée visible grâce aux mégalithes et, aux lavagnes (lavognes) encore utilisées aujourd’hui.
C’est l’élevage ovin, bovin et équin qui perdure sur les causses. La terre y est trop caillouteuse pour être cultivée. Quelques dolines, dépressions qui gardent un peu d’eau grâce à l’accumulation de particules fines en son fond, permettent quelques cultures, surtout du fourrage pour les bêtes.
Les plantes à épines sélectionnées depuis longtemps par le pâturage fait le régal de nos yeux.
Les herbes sèches sont piquées de bleu par « l’oursin bleu » et le panicaut des champs. Des Chardons acaules, Carlines, la magnifique Leuzère conifère nous offre en cette saison (fin juillet) tout le panel des fruits plumés, des akènes qui nécessitent le vent pour se déplacer et que nous appelions petits, des cheveux d’anges.

Le ballet de libellules. Le Caloptéryx vierge apprécie particulièrement les eaux bien oxygénées. Sur l’Albagne c’est le ...
28/07/2016

Le ballet de libellules.
Le Caloptéryx vierge apprécie particulièrement les eaux bien oxygénées. Sur l’Albagne c’est le cas et nous avons profité d’un véritable ballet de demoiselles aux ailes fumées.
Soit elles sont posées sur des pierres au soleil pour un petit bain de soleil pour se chauffer, soit, les femelles, les pattes solidement accrochées à un bout de bois flottant, laissent pendre leur abdomen dans l’eau pour pondre pendant que ces messieurs virevoltent autour d’elles pour les protéger.

Une visite à Mandagout pour découvrir l’oignon doux des Cévennes.C’est pour préserver une variété et un mode de culture ...
28/07/2016

Une visite à Mandagout pour découvrir l’oignon doux des Cévennes.

C’est pour préserver une variété et un mode de culture ancestral que les oignons doux des Cévennes ont obtenu une AOP (Appellation d’Origine Protégée).
Sélectionné d’année en année sur le goût (une gouteuse sélectionne les plus doux), cultivé en terrasse sur les faïsses schisteuses ou granitique, et récolté à la main, l’oignon doux nécessite une gestion rigoureuse. Le principal ennemi de ce bulbe et de son exploitant est le champignon car dans ces régions où il peut faire très chaud en été, l’irrigation est indispensable. L’herbe peut être aussi un redoutable concurrent pour la ressource en eau. Si les pratiques culturales tentent de tendre vers le raisonné, il semble qu’il n’y ait pas de production en bio, celle-ci se tourne plus vers l’oignon de Lézignan, oignon assez plat et doux qui se consomme rapidement (ce n’est pas une variété de garde).
L’oignon doux des Cévennes, récolté fin août, est débarrassé de ses fanes qui retournent à la terre, de ses vilaines pelures, et sont séchés dans de grand séchoir entre 3 et 10 jours pour cicatriser les plaies et assurer une longue conservation.

Balade à Aumessas! Avec ça mes amis, vous n'aurez plus de raisons de ne pas passer me voir.
25/07/2016

Balade à Aumessas! Avec ça mes amis, vous n'aurez plus de raisons de ne pas passer me voir.

Balade à Aumessas.Deux rivières se rejoignent à Aumessas : l’Albagne et le Bavezon.Nous avons remonté le cours de l’Alba...
25/07/2016

Balade à Aumessas.

Deux rivières se rejoignent à Aumessas : l’Albagne et le Bavezon.
Nous avons remonté le cours de l’Albagne à travers le village pour nous rendre aux cascades. Dans la partie village, la rivière est très modifiée afin que son eau puisse être utilisée pour irriguer champs, jardins, lavoir. Son débit plus lent est favorable à des plantes telle que la Véronique bécabunga, les scirpes. Un tas d’autres plantes sauvages agrémentent notre ascension. En plus des hortensias (très appréciés des habitants d’Aumessas), la Carotte sauvage sur l’ombelle desquelles se donne rendez-vous un tas de petits insectes, la valériane, la campanule et le si joli pied d’alouette, échappé des jardins.
C’est ensuite dans un sous bois de noisetiers et de châtaigniers que nous longeons la rivière en contrebas.

Balade en bord de rivière Arre
25/07/2016

Balade en bord de rivière Arre

Le bord de la rivière à Arre : suite.Les Scirpes, des Joncs articulés, à qui mieux-mieux, des Massettes à feuille large,...
25/07/2016

Le bord de la rivière à Arre : suite.

Les Scirpes, des Joncs articulés, à qui mieux-mieux, des Massettes à feuille large, des Lysimaques vulgaires (mais si belles avec leur jaune soleil). Pour parfaire les couleurs, le rose des Epilobes hirsutes, le Saule blanc (d’un gris argenté), le vert vif des Aulnes glutineux. Le long du mur profitant des cavités, les orpins blancs, et des Vipérines violettes, se développent sur la banquette végétale jusqu’en haut du talus. Le houblon même, cette liane habituée à grimper le long des troncs des arbres pour chercher le soleil, a trouvé le moyen d’escalader le mur.
Un couple de héron nous a tournoyé au dessus de la tête et se posait à bonne distance le long de notre parcours comme pour voir où nous nous rendions. Puis au plus grand bonheur de mon fils, nous avons fait une halte en bord de l’eau à la faveur d’un petit pont pour observer le Gerris (appelée à tord araignée d’eau), la Nèpe (scorpion d’eau) les Aselles et autre petite faune aquatique.

Du bon miel des Cévennes!
25/07/2016

Du bon miel des Cévennes!

Les ruchers troncs cévenols

A Arrigas dans le hameau de Peyraube, se trouve l’exploitation de la famille Liberi.
Amoureux des abeilles depuis sa plus tendre enfance, Stephane Liberi a une partie de sa production grâce à des ruchers troncs. Avec l’aide de plusieurs organismes (INRA, Parc National des Cévennes, CNRS…) il a restauré et récupéré des ruchers troncs et travaillé à la sauvegarde de l’abeille noire cévenole.
Avant l’invention des ruches à cadre, les fermes des Cévennes étaient toutes équipées de ruchers troncs. C’était leur source de sucre. Elles étaient réalisées dans un tronc de châtaignier, coupé à lune vieille, évidé, aménagé d’un croisillon pour recevoir l’essaim et de planches d’envols (trous différents afin de différencier les ruches de chaque vallée). Elles étaient fermées d’une lauze : grosse pierre de schiste qui les protégeait de l’humidité.
La chute des effectifs d’abeille, la modification de la végétation avec la déprise agricole et la baisse du pastoralisme, mais surtout l’arrivée de ruchers cadre ont fait casi disparaître l’usage de ces ruches.
Si vous êtes intéressés par les abeilles, par le miel de bonne qualité (il est extrait au pressoir et pas à la centrifugeuse) mais également par l’histoire locale, en passant par les camisards, les dragonades, la résistance dans les Cévennes. Je vous engage à rencontrer Stephane Liberi, pendant une rencontre paysanne, la fête de l’abeille ou encore à la traditionnelle sardinade . Il vous racontera tout ce qui est fait pour sauver la variété génétique de ses chères abeilles, et la redécouverte chez des particuliers de ruchers troncs ainsi que son exploitation. Vous voulez du miel des ruchers troncs : il faut être patient. La production est faible et part très vite. Visez la mi septembre.

ici, on met un mot pour engager les amis!
25/07/2016

ici, on met un mot pour engager les amis!

un magnifique parcours blablabla...

L'Onychogomphe Quel nom barbare pour une si jolie libellule. Gracile noire et jaune avec de beaux yeux bleus, elle aime ...
24/07/2016

L'Onychogomphe
Quel nom barbare pour une si jolie libellule. Gracile noire et jaune avec de beaux yeux bleus, elle aime se poser sur les routes où vous l'observerez facilement de juillet à août. Les mâles se reconnaissent bien grâce à leur pince au bout de l'abdomen en forme de pince à sucre. Mais rassurez vous, cette pince ne lui sert qu'à s'arrimer à la femelle et permettre l'accouplement en coeur copulatoire comme seule les Odonates (Libellules et Demoiselles) savent le faire. La plus commune je l'observe souvent en Seine et Marne (l'Onychogomphe à pince (Onychogomphus forcipatus), mais dans le sud il y a aussi l'Onychogomphus à crochet (Onychogomphus uncatus) que vous verrez ici en photo prise à l'entrée du tunnel de Vernède.

Les ruchers troncs cévenolsA Arrigas dans le hameau de Peyraube, se trouve l’exploitation de la famille Liberi.Amoureux ...
24/07/2016

Les ruchers troncs cévenols

A Arrigas dans le hameau de Peyraube, se trouve l’exploitation de la famille Liberi.
Amoureux des abeilles depuis sa plus tendre enfance, Stephane Liberi a une partie de sa production grâce à des ruchers troncs. Avec l’aide de plusieurs organismes (INRA, Parc National des Cévennes, CNRS…) il a restauré et récupéré des ruchers troncs et travaillé à la sauvegarde de l’abeille noire cévenole.
Avant l’invention des ruches à cadre, les fermes des Cévennes étaient toutes équipées de ruchers troncs. C’était leur source de sucre. Elles étaient réalisées dans un tronc de châtaignier, coupé à lune vieille, évidé, aménagé d’un croisillon pour recevoir l’essaim et de planches d’envols (trous différents afin de différencier les ruches de chaque vallée). Elles étaient fermées d’une lauze : grosse pierre de schiste qui les protégeait de l’humidité.
La chute des effectifs d’abeille, la modification de la végétation avec la déprise agricole et la baisse du pastoralisme, mais surtout l’arrivée de ruchers cadre ont fait casi disparaître l’usage de ces ruches.
Si vous êtes intéressés par les abeilles, par le miel de bonne qualité (il est extrait au pressoir et pas à la centrifugeuse) mais également par l’histoire locale, en passant par les camisards, les dragonades, la résistance dans les Cévennes. Je vous engage à rencontrer Stephane Liberi, pendant une rencontre paysanne, la fête de l’abeille ou encore à la traditionnelle sardinade . Il vous racontera tout ce qui est fait pour sauver la variété génétique de ses chères abeilles, et la redécouverte chez des particuliers de ruchers troncs ainsi que son exploitation. Vous voulez du miel des ruchers troncs : il faut être patient. La production est faible et part très vite. Visez la mi septembre.

Un ballet coloré le long de l'Arre.La rivière qui passe à Arre, s’appelle : Arre. Surtout connu pour son vieux pont et s...
24/07/2016

Un ballet coloré le long de l'Arre.

La rivière qui passe à Arre, s’appelle : Arre. Surtout connu pour son vieux pont et son vieux cœur de village, ce petit village à 10 minutes du Vigan vaut le détour pour observer la végétation de bord de Rivière.
Profitant d’être bordée par une zone emmurée (en général néfaste aux rivières), la rivière a développé un lit mineur assez large avec une petite banquette qui lui sert de lit majeur, inaccessible aux animaux brouteurs et aux humains curieux. Cela n’empêche pas son observation en hauteur (2m) qui permet de voir tout un tas de choses.
Entre une végétation variée caractéristique des zones humides, et les insectes qui s’y développent, j’ai tout de même pu observer des belles surprises. Comme 5 mantes religieuses qui profitaient de la végétation un peu plus vertes que l’herbe grillée des hauteurs. Les libellules font du va-et-vient, protégeant leur territoire. L’Onychogomphe à pince reconnaissable à sa grosse pince au bout de son abdomen et qui se laisse volontiers photographier posé sur la route poussiéreuse. Le Cordulegastre boltonii, grosse libellule noire et jaune qui fait des aller-retour et semble préférer les secteurs un peu calme pour pondre.
La multitude Calopteryx, vierges, éclatants, si élégant dans leur tenue de soirée bleu et noire.
Enfin clou du spectacle : le pénnipatte orangé, petite demoiselle rare (pour moi c’était une coche !). Les plantes dans une prochaine publication !

La promenade qui mène au Tunnel de la Vernède est bien courte, mais riche en observation (libre à vous d'ailleurs de la ...
20/07/2016

La promenade qui mène au Tunnel de la Vernède est bien courte, mais riche en observation (libre à vous d'ailleurs de la continuer plus loin puisqu'elle mène jusqu'au village Le Vigan. (C'est l'ancienne ligne de chemin de fer Le Vigan Tournemire, inauguré en 1896 et qui devait permettre d'amener les pommes et les prunes vers Marseille puis Paris).
Au milieu du village d'Arre commence le sentier qui emprunte l'ancienne voie ferrée. Après être passé sur le viaduc de Lavassac, réalisée par Gustave Eiffel (si si, ici aussi nous avons ce monument), et observé le héron cendré qui régulièrement se nourrit dans la rivière en contrebas, vous pouvez vous engager dans le tunnel de la Vernède. Long de 442 m tout illuminé de façon à rappeler le passé du chemin de fer, vous recevrez surement quelques gouttes d'eau qui tombent du plafond. Cela laisse présager ce que vous découvrirez à la sortie. La façade du tunnel à l'extérieur, alimentée par des suintements, vous donnera une super meli melo de végétation humide et sèche.
Parmi le thym, l'origan et la lavande, vous trouverez des fougères, la grassette (rare!) la chlorée, la centaurée et des ancolies. une merveille de façade qui m'a accaparé une bonne vingtaine de minutes.

20/07/2016

Photo de couverture : vue depuis le sommet de la Fageole, au dessus du col de Mouzoulès

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Aumessas
30770

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