04/12/2023
AUTOMNE 2023, UN GROUPE D’HEBERGEURS DONNENT DE LA VOIX
Nous sommes 800 000 en France selon l'UNPLV, Union Nationale pour la location de vacances.
Notre activité est menacée par une volonté de :
- 4 députés,
- 50 maires sur 34599 maires en France
- et 20 départements sur 101 départements
au prétexte de résoudre la crise du logementi.
Un projet de loi veut porter atteinte directe à notre pouvoir d’achat avec :
- la suppression ou la forte diminution des abattements de nos charges – dits fiscaux – applicables aux hébergeurs particuliers
- l’obligation du diagnostic de performance énergétique (DPE)
- et l’instauration de freins à la location de courte durée (LCD) en permettant à toutes les communes de limiter le droit d’héberger.
La France est bonne élève de la réglementation de la en : les plateformes ont l’obligation
- de vérifier l’enregistrement des hébergeurs,
- de collecter et reverser la taxe de séjour,
- de transmettre les revenus aux services fiscaux…
La législation française devance même la proposition de règlement (Proposition de règlement LCD Nov 2022).
Malheureusement, nos représentants politiques connaissent mal notre activité et font des amalgames entre quelques investisseurs et nous, simples particuliers.
A ce titre un rapport de PWC a été rendu public dénombrant à hauteur de 8% (soit 80 000) ces investisseurs parmi les hébergeurs.
Nous aidons chaque année des dizaines d' , en stage ou étudiants, en mission, des en , des entre 2 maisons, mais aussi des en situation de détresse ou bien des ...et oui, et aussi bien sûr des qui grâce à nous découvrent nos .
L’hébergement par les particuliers est utile dans les territoires cloisonnés ou difficilement accessibles, les banlieues des villes et les zones rurales, il permet d’éviter la rupture des services à la personne (auxiliaire de vie, infirmière), le maintien des services publics (enseignement, chantiers urgents sur les routes), il permet aux familles de découvrir les grandes villes pour un budget raisonnable.
Les villes côtières et les lieux touristiques veulent empêcher les locations saisonnières en prétendant que cela permettra aux habitants de se loger. Elles profitent en même temps des investissements en résidences secondaires qui développent le tourisme et les villes en retour. Elles refusent de bâtir suffisamment de logements sociaux et laissent se construire des hôtels...
La crise du logement et du pouvoir d’achat, les nouveaux modes de vie (célibat, divorces, mobilités) et le maintien à domicile des séniors suscitent naturellement des nouveaux modes d’hébergement.
Comme le co-voiturage (Blablacar) ou bien la location automobile entre particuliers (Ouicar …), l’hébergement suit le même modèle de mise à disposition comme dans les tiers-lieux du reste avec la modularité des espaces.
Ces nouveaux modes appellent l’évolution du financement des logements.
Ne faisons pas peser la crise du logement en France sur les particuliers. Rares sont ceux qui sont propriétaires d’une résidence secondaire ou d’un grand appartement en ville ! Louer son logement une partie de l’année permet à de nombreux Français, propriétaires ou non, d’obtenir un revenu complémentaire et de faire face aux dépenses d’énergie et d’entretien de leur logement.
Le revenu annuel moyen d’un hôte est de 3600€, on est loin de l’image du juteux business, déformée par les journaux !
Le déficit de construction de logements est structurel par rapport à la démographie.
La loi Pinel pour encourager à investir dans le logement neuf est aussi remise en cause. Elle a permis dans les meilleures années la construction de 40 000 logements.
Pourquoi ne pas assouplir les règles de location longue durée et inciter les investisseurs privés à investir ?
Avec le nouveau DPE, 5 millions de passoires énergétiques (F et G), 9 millions de E sur 37 millions de logements, soit près de 14 millions de logements pourraient être retirés du marché locatif et aggraver encore la crise du logement.
Qui peut croire qu’une maison de famille à la campagne ou qu’une résidence principale louée 3 mois par an rebasculeront sur le marché locatif dans des territoires isolés - le plus souvent désertés par manque d’emploi durable - grâce à ce projet de loi ?
Tandis que les investisseurs qui possèdent déjà toutes les autorisations pour louer leurs appartements dans les grandes villes ne seront absolument pas impactés par ce projet qui cible les particuliers.
Au lieu de stigmatiser les plateformes de mises en relation, il faut les voir comme un gisement d’opportunités de développement territorial pérenne avec de nouvelles mobilités pour le travail, les loisirs et les retrouvailles familiales pour de nombreux français.
Il suffit de lire les témoignages recueillis sur le site de la Voix des hébergeurs : 31 500.
N’hésitez pas à donner votre soutien pour atteindre 100 000 signatures sur le manifeste de l’UNPLV et faire entendre votre voix pour adapter ce projet de loi en recueillant le soutien d’un maximum de députés : https://www.lavoixdeshebergeurs.fr/
Si 4 contacts de chaque Hébergeur , convaincus de l'apport de l'hébergement particulier, signent la pétition, nous aurons atteint les 100 000 signatures pour être audibles à l’ . Faites passer la : https://www.lavoixdeshebergeurs.fr/
Les principaux acteurs de la location de vacances donnent la voix à leurs hébergeurs, désignés à tort comme bouc émissaires de la crise du logement.