16/02/2024
"Partir c'est parfois se regarder de loin".
C'est une affirmation qui porte à réflexion, mais que cherchons-nous à observer chez nous - ou chez les autres - lorsque nous partons ?
Est-ce que cela dépend de notre destination ?
Du moment auquel nous partons ?
De la durée du voyage ?
Pour un professionnel du voyage cela est aussi vrai, par la loi de transition, par rapport à ce que nous vendons et à comment le vendons ?
Sommes-nous acteurs ou spectateurs ?
En clair, vendons-nous les destinations qu'on nous demande ou celle pour qui nous avons une certaine appétance, qui nous parlent en tant qu'être, que personne, avant que professionnel ?
Cela peut paraître stérile et un peu trop philosophique mais n'est-ce pas l'essence même de notre métier ?
Sommes-nous des agents de voyages, capable de transmettre des émotions, de faire rêver nos clients, ou juste des vendeurs ?
Ne voyez dans cette question une quelconque volonté polémique ou discriminatoire de ma part: nous avons besoin des deux, juste ce n'est pas le même métier et vis-à-vis des clients les deux n'ont pas le même rôle.
Quand on vend un voyage à un client l'un lui révèle un peu de son intimité, il se devoile, il propose en fonction de ce qu'il aime, de sa sensibilité et de ce qu'il aime.
L'autre répond à une demande de la part du client de manière plus neutre et sans aucune implication émotionelle d'un point de vue personnel.
Les deux font la même chose au fond, mais pas de la même manière et ils n'attireront pas le même type de clients.
A nous de choisir lequel des deux nous ressemble plus, lequel des deux nous voulons être.
Et vous, vous êtes comment ?