26/05/2024
CR Championnat de France de raids 2024
Nous montons une équipe inédite en raid avec Stéphane triathlete au long cours, coriace et très généreux dans l’effort, qui n’avait découvert la discipline qu’au raid des boucles de la Marne en octobre dernier, et Hervé mon coéquipier orienteur habituel depuis quinze ans sur les raids et CO nocturnes hivernales avec qui nous sortions d’une belle saison 2023 auréolées 4 podiums.
Nous avons en guise de préparation ensemble pour la cohésion d’équipe fait une seconde place sur la Noctorientation DSA, le classique de la CO nocturne longue distance francilienne en décembre dernier.
Cette année c’est le club « Princes Noirs » qui organise le championnat de France de raid. (référence à l’abominable Édouard de Woodstock, prince Galles et d’Aquitaine, durant la Guerre de 100 ans, surnommé le « Prince Noir » pour ses innombrables crimes de guerre. Après la bataille de Crécy où il faillit perdre la vie contre un chevalier français, et décida de se venger en ordonnant l’exécution de tous les soldats français blessés et incapables de payer rançon.
N’ayant pas respecté l’esprit de chevalerie, il aurait dès lors, décidé de porter une armure noire, responsable de son surnom. Nous sommes sur les terres de ce terrible seigneur de guerre, dans le Libournais au nord de la Gironde)
La formule est la suivante : prologue le samedi après-midi et 11h à 14h de raid de prévu le dimanche avec 150km pour 2000m de D+, et absolument tout en orientation de formes diverses et variées.
Trois coéquipiers par équipe mais certaines sections se font obligatoirement à trois et d’autres se font à deux. Il y a des obligations de changement de coéquipier sur certaines transitions. Le remplaçant reçoit alors un point GPS, et doit ranger les affaires de transition et se rendre à la transition suivante, trouver une place de stationnement, puis re préparer les affaires (vélos, ravitaillement, pompes) , réparer le cas échéant les VTT… autant dire que même quand vous n’êtes pas en course, c’est assez « sport » et stressant.
Nous partons à 5h de la région parisienne le samedi matin. Faisons un détour sur Bordeaux pour récupérer des pagaies en carbone trouvées il y a quelques jours sur le « bon coin » (autorisées par l’organisation à la demande des grosses équipes qui ont par leurs sponsors leurs propres pagaies sur mesure en carbone).
Nous arrivons sur place à 13h30 à Camarsac, modeste petit village de l’entre-deux-mers surplombé par un pimpant et fier château fort édifié sur un puech qui domine l’horizon bucolique fait de prairies, petits bois et vignes.
Les consignes d’avant course à 15h se font dans la basse-cour du château, avec interdiction d’en sortir pour revenir à la voiture car les balises de la CO sont en train d’être installées par l’organisation.
Les départs vont s’égrener par ordre du dossard toutes les 30 secondes. Donc,
imaginer 80 équipes de fauves prêt à en découdre qui doivent s’échauffer dans un endroit clos assez restreint, car une partie de la basse-cour est occupée par le parc de transition, une autre par les organisateurs avec l’arche d’arrivée et hauts parleurs et une autre encore par quelques tables et chaises réservées aux clients qui font de l’oenotourisme. Car le château est avant tout un domaine vinicole.
1. PROLOGUE : VTT flèché !
Cela va être la seule section fléchée du raid. La cardio va donc être d’emblée au plafond, j’adore !
Le classement du prologue va déterminer l’ordre de départ du lendemain.
C’est court, 7km seulement, mais… ça monte et surtout cela va être rendu très technique par l’état du sol. Niveau boue, nous avons l’impression d’être sur une course VTT dans le Pas de Calais en janvier, de plus les 43 équipes passées avant, ont encore plus labouré la mono-p*ste, clairement semi aquatique.
Mi-mai en Gironde, j’étais imprudemment parti en pneus secs, (et même en chaussures carbone de triathlon pour la CO). Le calcul était mauvais, c’est l’inverse qu’il fallait faire. Le parcours est bien trop technique pour permettre d’utiliser le « tire-minette » , nos pneus sont aussi trop gonflés pour ce type de terrain. Je chute une première fois dans une descente, la roue avant ayant chassée dans la boue, juste le temps de me remettre sur le vélo que Stéphane chute exactement au même endroit. Avec mes pneus j’ai l’impression d’être sur la neige, à ce jeu Herve qui est en pneus mixtes, s’en sort mieux que nous. Il y a des ruisseaux et autres marécages qui obligent à des portages. Avant la montée finale pour retourner au château à travers les vignes, nous attendons deux minutes Stephane qui est tombé plusieurs fois, et nous faisons doublé par trois équipes, et signons un décevant 44e temps… mais comme il n’y a que des bonnes équipes au départ et que la CO arrive je relativise.
2. Prologue : CO
Au vu du terrain de jeu proposé en VTT, je me dis que ça va être carrément dangereux de courir avec mes chaussures de triathlon à plaques carbone mais pas le
choix. Mes appuis sont fuyants, Stéphane va presque tout pointer, pendant qu’Hervé va orienter, je regarde quelques fois la carte, je suis surpris par deux de ses attaques des postes, mais c’est lui qui décide. Aux parties boueuses succèdent des ronciers, et des passages dans les vignes, comme l’ordre de ramassage est libre nous croisons des équipes dans des sens différents, il me semble que sur les premières balises nous revenions sur mes potes de « St Just Noyon extrême aventure » qui étaient partis une minute devant nous et remporteront justement le titre en « master » c’est à dire + 40 ans.
La CO s’enchaîne sur une surprise promise par l’organisation, un mini trail d’un kilomètre dans des carrières de pierre sous le château, puis reprise de la CO par ordre imposé, assez courte, rythmée et de précision avec balises rapprochées. Le
final fait mal aux mollets car ils nous font avaler la centaine de marches d’un escalier médiéval en colimaçon qui nous fait parvenir au sommet du donjon, grandiose !
Nous signons le 26e temps de la CO.
Au final un prologue court, rythmé, varié, rendu extrêmement rude et technique en
pilotage par le sol impraticable en raison des trois semaines d’intempérie inédite en Gironde à cette période de l’année. Hélas, la CO ne fut pas assez technique en orientation pour les talents d’Hervé, pour nous permettre de faire la différence.
Le repas se fait un peu trop t**d, idem pour les consignes d’avant course, et après il faut laver les VTT (car il y avait la queue avant) sans quoi les VTT ne peuvent plus partir le lendemain avec les kilos de boue partout dans la transmission. Bref, nous arrivons à vous coucher à 23h sous notre tente installée avec d’autres sur le terrain de football réservé par l’organisation.
Demain ça piquer avec un réveil à 5h.
3. Dimanche VTT’O, 45km avec 800m de D+ et 30 balises, les meilleurs doivent faire la section en 2h20 d’après les prévisions. C’est assurément la plus grosse section du raid. Nous avons longtemps hésité sur notre composition d’équipe, avant d’opter pour la sécurité en orientation en prenant Hervé et en laissant reposer Stéphane. Nous quittons « l’entre deux mers » direction le Libournais voisin à 6h30 ce que certains appellent la « Toscane girondine ». Plus précisément sur les Fronsacais qui abrite les appellations Fronsac et Canon-Fronsac présentant un paysage pittoresque parsemé de châteaux, moulins, calvaires et vallonné avec une succession de collines ne dépassant pas les 100m d’altitude, composé de vignobles séparés par des bois sur les versants au nord et de terres arables ou de prairies dans les bas marécageux.
Bref, un terrain jeu idéal pour une section VTT’O bien pensée et stratégique.
L’organisation la veille a fait peur à toutes les équipes en expliquant qu’au vu des conditions boueuses peu d’équipes pourront faire tout à la fois l’intégralité des balises et passer les barrières horaires et qu’il faudrait nécessairement faire des choix dès la première épreuve.
Nous partons tout prendre sans faire d’impasse, les balises ne sont pas techniques mais stratégiques dans le choix de ramassage. Hervé est propre, à tel point qu’une équipe espoir plus physique mais moins forte en orientation nous redoublera 12 fois durant la section. Les balises sont souvent en fait sur des puechs, ou proéminences. Sauf 3 balises ou nous devons lâcher les vélos pour les trouver au cœur de marais aussi mouvants qu’impénétrables en végétation. Nous faisons même un hors p*ste totale à travers un champ en friche avec des graminées qui dépassent la taille des VTT et qui se termine par un passage sur des cactus!!
Nous faisons une section honnête (31e temps en 2h39, estimation des meilleurs en 2h20) pas d’erreur d’orientation, une bonne stratégie de ramassage. Les petites poussettes et les traçages au tire minette, m’ont quand même entamé plus que je l’aurais pensé.
4. Section Canoë 17km sur l’Isle, 3 balises à prendre.
Ce coup-ci c’est Stéphane qui monte dans le bateau avec moi. L’organisation oblige à un changement de coéquipier et a prévisionné 2H pour les premiers. Alors que les équipes de tête habituées au championnat du monde possèdent leur propre pagaie tout en carbone… Donc, je calcule que les dernières équipes avec pagaies classiques en plastique fournies par l’organisation mettront facilement 1h de plus. La veille j’ai acheté des pagaies semi carbone d’occasion. Nous perdons trois places avec le 24e chrono, mais paradoxalement je trouve que nous avons bien cartonné, car Stephane découvrait totalement la discipline, nous n’avons pas ménagé nos efforts et la conduite de l’embarcation fut propre, nous mettons 1h42 soit 18m de moins que les meilleurs prévisions de l’organisation qui a du faire les reconnaissances à marée montante, alors que pour le raid la marée descendait. Nous débarquons à Libourne proche de la confluence avec le fleuve Dordogne.
5. La prochaine section est un enchaînement avec : VTT puzzle + VTT’O + VTT Carnet de route.
Ce coup-ci c’est moi qui passe remplaçant . Pas si simple, il faut retrouver la caisse dans Libourne à 800m des canoës, tout charger, trouver le point du prochain PC, et préparer le ravitaillement. Ce dernier ce trouve dans un hameau en contrebas du magnifique village médiéval et viticole de Saint Émilion. Les copains mettent 1h53 avec le 36e chrono. Le temps pour moi de retrouver des vieilles connaissances de raid parmi les autres équipes.
6. CO de 13km à St Émilion.
Les deux premières équipes ont déjà terminé cette section avant que nous l’ayons débuté… Les bougres sont vraiment costauds !
Cette section se fait par équipe de trois. Il semblerait que nous ayons perdu 8/9 places à la pé**le sur la section précédente, bien que notre orientation fut propre. Mais comme mes coéquipiers ont toutes les balises optionnelles, il est difficile de se jauger par rapport aux autres.
Cette section consiste en un premier trail d’orientation assez casse-patte avec des marches. Je décide de tracter fort Hervé dès le départ avec l’élastique pendant que Stéphane lui fait quelques poussettes. Nous sommes à la bagarre avec « Raid in Somme » l’équipe picarde finira seconde mixte. C’est d’ailleurs l’équipe Cap Opale qui nous avait devancé l’année dernière au raid ICAM qui gagnera en mixte.
Nous restons avec eux jusqu’à la fin de la CO en ordre libre dans le village de Saint Émilion, assurément un des grands moments du raid. Nous escaladons moult escaliers et crapahutons de ruelles en ruelles nous faufilant entre les touristes pour aller poinçonner. Les deux dernières balises sont dans les douves et me cassent un peu les cuissots, les copains attendent en haut. Impossible pour moi de tracter de nouveau Hervé, je leur passe le doigt électronique. Heureusement Stephane semble avoir de la réserve et tracte à son tour Hervé et me remplace pour poinçonner les balises du trail’O de retour où nous retrouvons l’équipe des jurassiens bien déconneurs.
7. VTT 17km en fléché allemand (estimation de l’organisation 1H)
Je pensais faire la section avec Stéphane mais Hervé enchaîne avec moi. L’équipe jurassienne part avant nous, mais nous revenons sur eux et sur une équipe « espoir », la section est totalement bitumée, plate et dans le vignoble de Saint-Émilion. Physiquement je suis assez tranquille en rythme et Hervé semble bien, le plus important est de rester concentré, la moindre erreur peut coûter très chère dans cet exercice. Nos jurassiens se trompent et du coup nous sortons nous aussi de notre concentration et nous nous trompons l’intersection suivante. Mais nous nous en apercevons 4km plus loin!
Cette bourde nous coûte 12minutes et pas mal de places, avec le 49e temps en 55min soit 5 de moins que les prévisions de l’organisation. Nous avons 2h d’avance sur les barrières horaires.
8. Trail d’orientation sur IGN sur 13km avec passage dans un mini canyon envasé.
Nous retrouvons Stéphane sur les berges de la Dordogne. Je devais le faire avec lui, mais quand nous regardons la carte que l’organisation vient de nous délivrer, nous voyons plusieurs balises hors sentiers au milieu de bois sur l’IGN. Nous nous concertons, nous sommes plus rapides avec Stéphane mais si c’est pour se perdre sur ces quelques balises… du coup Hervé s’y colle à ma place. Il s’avéra que notre stratégie ne fut pas optimum car le trail’O ne semblait finalement pas si technique…
Je prends la caisse et je me retrouve au nouveau parc à transition au bord du lac de Cadarsac à cent mètres de la maison de campagne d’un de mes oncles. Au gré des équipes qui arrivent en transition je comprends qu’elles sont parvenues à creuser sensiblement l’écart avec nous sur cette section.
Nous ferons le 37e temps en 2h06, et nous n’avons plus que 54min d’avance sur les barrières horaires.
9. VTT, 20km et 7 balises en suivi d’itinéraire sur IGN.
Je ne pars pas à bloc mais presque, bien décidé à revenir sur les équipes devant. Cependant à la première bosse je me
retourne mais je ne vois plus Stef, je me dis que le trail a dû être crevant. Je lui demande s’il veut que je le tracte et il me fait oui de la tête, il est dans le dur après avoir tant donné (tractage d’Hervé sur la troisième partie de la CO de St Emilion). Le
prpoblème c’est que lorsque je tracte je suis à 100% et donc moins vigilant sur la carte, je fais une petite bourde, je lui dis que je fais demi-tour, mais avec le tire minette il se prend une grosse pelle de plus. Lui ça va, mais le vélo n’a pas aimé, son dérailleur est tordu et proche d’être hors service. Nous faisons une réparation de fortune durant 5 minutes et tentant de le redresser, mais la chaîne saute sur chaque rapport, il est impossible de pé**ler normalement… je suis contraint de le tracter, il sert les dents et nous revenons puis doublons deux équipes qui nous étaient passés devant lors de la réparation. La carte IGN n’est pas à jour sur deux endroits où mon orientation est flottante, les deux autres équipes se perdent et puis nous sommes trouvons une balise après avoir traversé à guet jusqu’à mi cuisse une rivière envasée. Le parcours est magnifique avec plein de petits châteaux médiévaux, de bois et de vignobles. Voulant épargner des efforts supplémentaires je veux couper pour me rendre à la balise suivante et là, gros coup de stress, je me rends compte trop t**d que je suis hors carte, alors qu’une nouvelle réparation s’impose sur le
Vélo de Stef et que la barrière horaire pour le départ de la CO se rapproche inéluctablement. Nous retombons sur nos pas sur la carte en chopant l’azimut, sans perdre de temps et arrivons au parc à vélos pas mal entamés par nos péripéties. 43e chrono sur cette section nous avons limité les dégâts, sans problème mécanique nous pouvions caresser le projet de reprendre pas mal de places sur cette section. C’est raté…
10. Dernière CO 8km avec 12 balises.
C’est un bois avec pas mal de zones difficilement pénétrables, Hervé piaffe d’impatience en nous voyant arriver. Il prend la carte, peste sur la cartographie médiocre de celle ci.
Il oriente, je vais poinçonner et Stef s’accroche. Il faut être revenu avant 21h car la barrière horaire finale à 21h30 avec 10minutes de pénalités par minute en sus!
Et les bénévoles ont dit à Hervé pendant qu’il attendait qu’au vu du crépuscule qui pointe à l’horizon et de l’état du sol, il est peu probable que des équipes mettent 30 minutes pour la dernière section VTT. Donc il veut revenir de la CO à 20h50 dernier carat ! Au fil de la CO je sens poindre la fatigue et à mi section je laisse le doigt électronique (qui permet de poinçonner) à Hervé, qui accélère, il donne tout, comme pris d’une frénésie qui frôle la rage de trouver les balises restantes. Avec Stéphane nous n’arrivons plus à le suivre!
Pour revenir dans les temps nous sommes contraint de laisser 4 balises sur les 12… et revenons au parc à vélo à … 20h55. Ça va être juste.
11. Section finale de VTT, 7km avec grimpette et descente dans la boue, en orientation alors que le soleil se couche.
Comme le VTT de Stéphane est HS, il faut qu’il prenne le mien et que je prenne celui d’Herve, mais nous avons aussi cassé nos deux portes cartes dans la bataille. Il faut que nous courrions à la voiture et défaisions le VTT du porte vélo… pas le temps d’enfiler nos chaussures automatiques. Soit 5 minutes de perdues! C’est parti avec Stéphane, Hervé nous attendra à l’arrivée !!! Mais après la grosse descente du départ de section nous nous apercevons avoir oublié le doigt de poinçonnage. Hervé sprinte à pied pour me le donner pendant que je remonte la côte comme un dératé… encore 3 minutes perdues.
Ça va être tendu ! Surtout pour lire la carte dans la pénombre des sous bois. À mon grand étonnement je vais vite et Stéphane électrisé par le challenge de finir dans les temps a retrouvé un surcroît d’énergie salvatrice et reste dans mes roues alors que je ne fais pas semblant. Le parcours offre le choix de couper à tout moment par les routes goudronnés pour arriver sous la barrière horaire mais… en loupant une, deux ou trois balises qui coûte chacune 30 minutes de pénalité… Soit nous coupons et prenons 1h30 dans la vue, soit nous faisons le parcours mais risquons de finir plus loin car 9min de ret**d revient aussi à se prendre 1h30 de pénalité. Nous sommes encouragés comme jamais par les nombreux sympathiques et compétents bénévoles (peut être 80 sur le raid !) nous avons l’écume baveuse aux lèvres, le cœur qui tape fort dans la poitrine, muent l’objectif de passer sur la barrière, c’est aussi stressant que grisant. J’ai mal à la plante des pieds à appuyer si fort sans chaussures VTT sur mes pedales autos. Nous franchissons la ligne avec Hervé qui nous attendait à l’arrivée juste à temps, dans la plus vive émotion, tous conscients de la belle aventure collectives que nous venons de vivre.
Au final nous faisons 37e au général et 5e de notre catégorie.
Ce fut avant tout une belle aventure humaine avec de Supers coéquipiers qui ont tout donné, ce fut aussi un beau raid bien organisé, rythmé avec un paysage sympa, une vraie section canoë, des balises bien posées, un circuit bien pensé, et pas mal d’exercices d’orientation différent, le tout avec un super niveau, même la dernière équipe était costaude. La pluviométrie des semaines passées ont rendu le raid plus éprouvant. Nous avons joué un peu de malchance avec cette casse mécanique qui nous empêcha chronométriquement de prendre toutes les balises de la dernière CO.