22/12/2021
Chronique sur le vin d’Arbois. En souvenir de mon grand Père maternel Gilbert Galland qui l’appréciait et qui à sa table lors des réunions de famille servait des bouteilles en povenance d’Henri Maire, ce qui rendait les tablées joyeuses. Cette chronique est d’un autre âge, nous sommes en 1667, déjà depuis plus 14 années qu’aucune assemblée générale n’avait été décidée et tenue en l’Abbaye Notre-Dame de Citeaux afin de régler les affaires de l’ordre cistercien. L’abbé Dom Edmond du monastère Saint Urbain à Pfaffnau du diocèse de Bâle, fondée par l’Abbaye de Lutzel en Alsace, accompagné du sous-prieur de l’Abbaye de Wettingen près de Baden, F. Joseph Meglinger se rendirent en mai à Citeaux. De retour à son monastère Joseph Meglinger rédigea en latin sa relation de son voyage à Citeaux. Une partie de ce voyage est faite en traversant le Comté de Bourgogne à cheval et voilà qu’il éprouve le besoin dans son récit de se remémorer ses bons souvenirs sur le vin d’Arbois. Qu’il le préfère à celui de Rhétie, qu’il est vraiment bien autre chose, l’Arbois est moins méchant plus doux, ayant quelque chose de mâle. Que ses lèvres baignant dans cette amiable liqueur éprouvent le besoin de poursuivre jusqu’au fond du verre. Que l’Arbois est aussi bienfaisant qu’agréable au goût et à l’odorat et ô combien il est plus salutaire eussiez vous un peu en abuser de ce délicieux nectar, laissez lui du repos, dormez un moment, il maintiendra dans votre estomac une chaleur convenable, en chassera les humeurs nuisibles, poursuivra jusqu’à votre cerveau les nuages rebelles, les dissipera et vous vous lèverez joyeux et disposés. Finissant cette évocation par, j’eusse été sans doute plus éloquent et plus long s’il m’en restait autre chose. Sûrement pas à dire et rapporter mais Chronique sur le vin d’Arbois. En souvenir de mon grand Père maternel Gilbert Galland qui l’appréciait et qui à sa table lors des réunions de famille servait des bouteilles en povenance d’Henri Maire, ce qui rendait les tablées joyeuses. Cette chronique est d’un autre âge, nous sommes en 1667, déjà depuis plus 14 années qu’aucune assemblée générale n’avait été décidée et tenue en l’Abbaye Notre-Dame de Citeaux afin de régler les affaires de l’ordre cistercien. L’abbé Dom Edmond du monastère Saint Urbain à Pfaffnau du diocèse de Bâle, fondée par l’Abbaye de Lutzel en Alsace, accompagné du sous-prieur de l’Abbaye de Wettingen près de Baden, F. Joseph Meglinger se rendirent en mai à Citeaux. De retour à son monastère Joseph Meglinger rédigea en latin sa relation de son voyage à Citeaux. Une partie de ce voyage est faite en traversant le Comté de Bourgogne à cheval et voilà qu’il éprouve le besoin dans son récit de se remémorer ses bons souvenirs sur le vin d’Arbois. Qu’il le préfère à celui de Rhétie, qu’il est vraiment bien autre chose, l’Arbois est moins méchant plus doux, ayant quelque chose de mâle. Que ses lèvres baignant dans cette amiable liqueur éprouvent le besoin de poursuivre jusqu’au fond du verre. Que l’Arbois est aussi bienfaisant qu’agréable au goût et à l’odorat et ô combien il est plus salutaire eussiez vous un peu en abuser de ce délicieux nectar, laissez lui du repos, dormez un moment, il maintiendra dans votre estomac une chaleur convenable, en chassera les humeurs nuisibles, poursuivra jusqu’à votre cerveau les nuages rebelles, les dissipera et vous vous lèverez joyeux et disposés. Finissant cette évocation par, j’eusse été sans doute plus éloquent et plus long s’il m’en restait autre chose. Sûrement pas à dire et rapporter mais plûtot à lui régaler le gosier.
Soit ! En l’honneur de tout ceci, avec discrétion et raison, une bouteille de Savagnin du domaine d’Yves Horde a été ouverte pour le plaisir de nos papilles.
Soit ! En l’honneur de tout ceci, avec discrétion et raison, une bouteille de Savagnin du domaine d’Yves Horde a été ouverte pour le plaisir de nos papilles.