Dans les pas de Cécile

10/02/2025

[Surnom] Clemenceau le Tigre (1841-1929, homme politique français)
Ce médecin républicain et anticlérical, qui fut aussi "Le Père de la Victoire", à la fin de la Première Guerre mondiale, dut ce surnom qui fit florès à un épisode anecdotique.

Un jour, en effet, le journaliste Emile Buré assiste à une scène pittoresque. Alors que Clemenceau occupe la fonction de ministre de l'Intérieur, il est en grande discussion avec un préfet. Tout à coup, furieux de ce qu'on lui racontait, il bondit sur l'homme et le met dehors. Notre journaliste s'exclame alors : " J'ai cru voir un tigre!".

Or, bien que ce surnom puisse évoquer un animal cruel et sanguinaire, Clemenceau ne semble pas s'en offusquer, même s'il ne s'exprime pas à ce sujet. A quatre-vingt ans, il va même en Inde chasser le tigre, renforçant cette image reprise par de nombreux auteurs.

Bien sûr, cet ancien dandy qu'était Clemenceau devait apprécier le rapprochement avec la noblesse et la force de ce magnifique félin. Il pensa peut-être aussi que les lois de la politique, à l'instar de celles de la nature, exigeaient parfois que la sang coule. Car cet adversaire de l'antisémitisme favorable aux mesures sociales avait connu la guerre et, en tant que "premier flic de France", avait fait réprimer durement la révolte des viticulteurs du midi.

De plus, cet excellent orateur, connu pour son ironie mordante, voire blessante, n(avait pas peur d'en découdre verbalement et savait se montrer féroce avec ses ennemis politiques.

Au mois de janvier 1920, l'élection de Paul Deschanel à la présidence de la République le déçoit. Désormais âgé, le "tigre édenté" selon l'expression de Léon Daudet, s’éloigne de toute vie politique.

Extrait de "Anthologie des grands surnoms de l’Histoire", David Sillé-Champême, Les Éditions de l'Opportun

09/02/2025

{ANCOVART] Journée régionale dans le Cambrésis

Fraîchement (déjà 1 an !) déléguée régionale des hauts-de-France (plus particulièrement le Pas-de-Calais et le Nord) pour l’association ANCOVART, et après quelques déboires médicaux en 2024, j’ai pu enfin mettre en place ma première journée régionale.

Il y a 100 ans et choisi le terme d’Art Déco pour qualifier le mouvement artistique se situant entre les deux guerres mondiales. Ce courant touche l’architecture, le mobilier, l’ornementation, … ainsi il me sembler important de mettre un accent sur cette architecture que nous retrouvons régulièrement dans la région au vu de son histoire.

Mais pourquoi aller à Cambrai ? Parce qu’à proximité, à Caudry, se cache un savoir-faire apprécié notamment dans le monde de la mode qui est la dentelle de Caudry. En 2024, elle a reçu ine « indiction géographique » qui permet comme les AOP dans l’alimentation de mettre en avant une zone de production.

La journée à Cambrai débutera par la découverte du Cambraiscope, une bonne introduction à la découverte du territoire labellisé.

J’avais un peu d’appréhension que cela ne plaise pas et finalement, le jauge est complète ! 😊

Merci à tous les participants et on se retrouve très vite dans le Cambrésis 😉

Ancovart

07/02/2025

[Maison du Patrimoine]

Implantée dans une ancienne maison de chanoine transformée en hôtel particulier au 19e siècle, la Maison du Patrimoine propose aux visiteurs une découverte inclusive, immersive et ludique du territoire labellisé Pays d’art et d’histoire de Saint-Omer.

Au rez-de-chaussée, l’exposition présente la géologie, la géographie et les paysages du territoire labellisé. Elle détaille son histoire, de l’Antiquité au 20e siècle. Au premier étage, un cabinet d’architecte invite les visiteurs à décrypter les différents types de patrimoines existants et les grandes étapes de l’aménagement de ce territoire. Une attention particulière est accordée à la mise en valeur de l’eau à travers les siècles, à l’industrialisation des villes et des campagnes à partir du 19e siècle, ainsi qu’aux évolutions paysagères et urbaines depuis l’après-guerre. Sous les combles, un espace partagé permet d’accueillir les différents événements de la programmation culturelle de l’établissement.

• Rdv à la maison du patrimoine, 7 Enclos Notre-Dame à Saint-Omer.
• Dès 12 ans.
• Gratuit.
• Renseignements : [email protected] / Tel : 06 43 85 15 48

En ce qui me concerne, je serai votre guide à
- 15h30 le samedi 8 février 2025.
- 14h45 et 16h15 le samedi 22 février 2025
- 14h et 15h30 le dimanche 23 février 2025

Vous pouvez réservez votre billet directement sur la billetterie en ligne : https://www.aud-stomer.fr/lieu/maison-du-patrimoine/

Au plaisir de vous croiser dans ce nouveau lieu culturel audomarois

07/02/2025

[Exposition]

Le Centre d’Histoire du Mémorial 14-18 Notre-Dame de Lorette accueille l’exposition « 𝗗𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗣𝗼𝗹𝗼𝗻𝗮𝗶𝘀 𝗮𝘂 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗰𝗼𝗻𝗱𝗲 𝗚𝘂𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹𝗲. 𝗢𝗱𝘆𝘀𝘀𝗲́𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝗯𝗲𝗿𝘁𝗲́ » conçue par l’Institut de la Mémoire Nationale en Pologne et présentée par l’Institut des Civilisations et des Études Polonaises à Lens.

Cette exposition retrace le destin tragique et héroïque des Polonais pendant la Seconde Guerre mondiale.

Après l’invasion de la Pologne par l’Allemagne et l’URSS en 1939, les occupants allemands et soviétiques sèment la terreur avec des répressions massives et des déportations. Malgré cela, les Polonais organisent des structures clandestines pour maintenir leur nation.

L’exposition suit ensuite leur lutte, de la création d’armées en exil à leur participation aux combats en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Elle met en lumière l’aide des forces armées polonaises, aux côtés des Alliés, mais aussi l’amertume des victoires obtenues au prix de sacrifices immenses. Elle révèle également l’issue tragique des soldats polonais, pris entre l’espoir d’une liberté retrouvée et l’imposition d’un régime communiste après la guerre, notamment à la suite des accords de Yalta.

Le parcours se termine sur la démobilisation et le choix de nombreux soldats de rester à l’étranger, loin du régime communiste imposé en Pologne.

Exposition visible au Mémorial Notre-Dame-de-Lorette 14-18 du 8 février au 20 avril 2025.

07/02/2025

Derniers préparatifs aujourd'hui pour vous accueillir dès demain

05/02/2025

[Symbole] Trèfle

Le trèfle à quatre feuilles est considéré comme un porte-bonheur.

Les druides celtes s'en servaient pour détecter la présence des mauvais esprits.

Dans l'imagerie chrétienne, le trèfle à trois feuilles est le plus fréquent, car il symbolise la Trinité et les trois vertus théologales que sont la foi, l'espérance et la charité.

Au Moyen Âge, il était considéré comme magique. Sa signification variait alors selon le nombre de ses feuilles : à quatre feuilles, il permettait de rompre un sortilège ; à cinq, c'était un présage de gloire ; à six, de richesse, et à sept de prospérité infinie.

La vigueur de cette petite plante qui repousse sans cesse en fait aussi un symbole de vitalité, voire de Résurrection.

Dans l'art médiéval, en particulier dans les enluminures ou sur les tapisseries, le nœud en forme de trèfle marque l'amour vertueux et le mariage.

En cartomancie, le trèfle a une double signification : celle de la chance et celle de la protection. Tirer une carte de trèfle est toujours lié à une faveur sonnante et trébuchante. L'as de trèfle est la meilleure de toutes les cartes. C'est un gage de réussite absolue et de victoire sur toutes les oppositions.

Extrait du "petit livre des symboles", Christine Barrely, édition Chêne

04/02/2025

❄️ Pendant les vacances scolaires d'hiver et à l'occasion de sa réouverture après la pause hivernale, redécouvrez l'Abbaye de Vaucelles grâce à la programmation.

𝐏𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐯𝐚𝐜𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝'𝐡𝐢𝐯𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝟏𝟎 𝐚𝐮 𝟐𝟑 𝐟𝐞́𝐯𝐫𝐢𝐞𝐫
Mardi 11 : 14h30 Viens créer ton vitrail
Mercredi 12 : 15h00 Visite guidée
Jeudi 13 : 14h30 Le carreau de pavement
Mardi 18 : 14h30 Carrillon à vent
Jeudi 20 : 14h30 Une nature haute en couleurs
Les dimanches : 15h30 Visite guidée

Infos et tarifs : https://abbayedevaucelles.fr/agenda

04/02/2025

04/02/2025

𝗟𝗘 𝗟𝗜𝗩𝗥𝗘 𝗟𝗘 𝗣𝗟𝗨𝗦 𝗔𝗡𝗖𝗜𝗘𝗡 𝗗𝗨 𝗠𝗢𝗡𝗗𝗘 : 𝗟𝗘 𝗟𝗜𝗩𝗥𝗘 𝗗'𝗢𝗥 𝗘𝗧𝗥𝗨𝗦𝗤𝗨𝗘
Le livre contenant plusieurs pages considéré comme le plus ancien au monde est connu sous le nom du "Livre d'or étrusque". Datant d'environ 2700 ans, il a été découvert dans les années 1950 lors du creusement d'un canal au large de la rivière Srouma en Bulgarie. Le livre est composé de 6 feuilles d'or 24 carats, reliées entre elles par des anneaux. Les plaques sont écrites en caractères étrusques et représentent également un cheval, un cavalier, une sirène, une lyre et des soldats.
Aujourd’hui, le Livre d’or étrusque est conservé au Musée historique national de Sofia, en Bulgarie, où il est exposé comme un témoignage précieux de cette civilisation ancienne.
.fr

04/02/2025

[Maison du Patrimoine]

Située au cœur historique de Saint-Omer, la Maison du Patrimoine est prête à vous accueillir pour vous faire découvrir l’histoire, l’architecture et l’urbanisme de manière ludique et interactive.

Pendant les vacances d’hiver, du 8 au 23 février, profitez de deux semaines d’activités gratuites pour petits et grands :

- Visite libre du mercredi au dimanche de 14h à 17h
- Visites guidées du samedi au dimanche entre 14 h et 17 h. Des créneaux avec ou sans réservation sont disponibles.
- Visites expresses :
Le salon d’Histoire, jeudi 13 février et vendredi 14 février à 14 h.
Le bureau d’Alexandre Ribot, jeudi 13 février et vendredi 14 février à 14 h 30.
La salle des maquettes, jeudi 13 février et vendredi 14 février à 15 h.
L’étude, mercredi 19 février et jeudi 20 février à 14 h.
Les archives, mercredi 19 février et jeudi 20 février à 14 h 30.
La salle de réunions, mercredi 19 février et jeudi 20 février à 15 h

- Expériences en scène : Visite théâtralisée au cœur de la Maison du Patrimoine, vendredi 21 février à 18 h 30.

- Atelier créatif pour tous : Broderie sur photo, mercredi 12 février à 14 h 30.
- Atelier jeune public : Cyanotype et paysages, une activité artistique et éducative, vendredi 21 février à 14 h.

- Application interactive « Ton Guide Touristique » en partenariat avec l’Office de Tourisme et des Congrès du Pays de Saint-Omer disponible sur saintomer.tonguidetouristique.com

- Et bien d’autres surprises vous attendent sur place !

Rendez-vous sur : https://www.aud-stomer.fr/.../la-maison-du-patrimoine.../
Au plaisir de vous retrouver dans ce nouvel équipement dans les semaines à venir 😊

01/02/2025

[Empoisonneurs empoisonnés] L'acqua-tofana fait trembler l'Europe

Au 17e siècle, un poison est célèbre dans toute l'Europe : l'acqua-tofana. Ses origines restent floues, ses composants et son action radicale diffèrent d'un récit à l'autre. En Italie, il atteint néanmoins la dimension du mythe.

Un épais mystère plane sur cette acqua-tofana à laquelle d'aucuns prêtent des pouvoirs magiques, qui tutoient même le surnaturel. Elle porte tous les stigmates du poison idéal : incolore, indolore, sans la moindre saveur, donnant immanquablement une mort programmée, en quelques jours, une semaine, un mois, une année selon les doses administrées ...

Elle provoque des symptômes bénins : une grande lassitude, une fragilité chronique, une vitalité qui s"effiloche goutte après goutte jusqu'à une fin aussi paisible qu'irrémédiable.

Indécelable, même à l'autopsie, ce poison se faufile, s'insinue, faisant sans doute des centaines de morts en Italie de la fin du 17e siècle au milieu du 18e siècle.

Une dissolution d'acide arsénieux en serait l'ingrédient de base, parfidement associée à de l'eau distillée de cymbalaire, de linaire, de muflier, d'hémérocalle... et à un alcool de cantharide officinale, un insecte qui sécrète un poison violent, la cantharidine. Cette savante alchimie reste d'ailleurs des plus hypothétiques, puisque nul n'a gardé mémoire de la saisie ni de l'analyse de la moindre fiole, du plus petit flacon, de la plus fine ampoule, contenant la limpide et létale préparation.

La rumeur se nourrit ainsi de cette Arlésienne qui frappe en catimini, sans transe, sans trace.

L'utilisation de ce poison, aussi baptisée "manne de saint Nicolas", est le plus souvent le fait de femmes qui veulent se séparer d'époux violents, encombrants ou vieillissants. A l'aune de premiers élans féministes, on parle de groupe, de réseau, de cercle d'épouses empoisonneuses, liguées dans le plus grand secret, ayant recours à cette manière d'émancipation face à la tyrannie obscurantiste des hommes.

Extrait de "Empoisonneurs empoisonnés", Jean-Paul Viart, édition Larousse.

31/01/2025

[Légende noire] Hi**er (1889-1945)

Il est le Mal absolu.Fondateur du n**isme, dictateur total, il est responsable de la Seconde Guerre mondiale qui a plongé le monde dans l'horreur et l'exterminateur de près de six millions de Juifs.

Totalitaire, le n**isme se distingue par la prééminence du racisme et de l'antisémitisme dans sa doctrine. Sa vision du monde repose toute entière sur la loi du plus fort et sur la notion de race comme fondement de la vie des peuples.

Le Führer décide de tout, organise tout, tel qu'on le voit dans ces cérémonies grandioses de Nuremberg. Son régime est une jungle institutionnelle entre cinq puissances : le parti n**i, l'administration, l'armée, l'industrie et la SS. A la tête de chacune, Hi**er nomme ses hommes de confiance, liés à lui par un lien personnel très fort, qu'il laisse libres, la plupart du temps, d'interpréter sa volonté.

Hi**er est-il le seul responsable de l'extermination des Juifs ? Cette question divise toujours les historiens. Il semble que la première intention d'Hi**er ait été de pousser les Juifs à quitter le territoire allemand : émigration volontaire après les premières mesures discriminatoires, puis contraintes et forcée à parti r de 1938. Face à l'impossibilité de faire partir tous les Juifs des territoires occupés par le Reich, la "Solution finale" se serait imposée en 1942. Mais n'ayant pas d'ordre explicite d'Hi**er, certains historiens émettent l'hypothèse que " le massacre serait le produit du zèle toujours plus meurtrier d'un certain nombre d'instances rivalisant entre elles à celle qui imaginera le moyen le plus approprié de réaliser la volonté du Führer".

Extrait de "Les légendes noires. Anthologie des personnages détestés de l'Histoire", Sophie Lamoureux, illustrations de Virginie Berthemet, édition Casterman

30/01/2025

[Étonnantes histoires de France et de Navarre] Du risque de vouloir travailler le dimanche

Si la tendance aujourd'hui est d'ouvrir les magasins tous les jours de la semaine, aux 4e et 5e siècles rares étaient ceux qui prenaient le risque d'enfreindre la loi du dimanche férié.

En effet, ce jour devait être consacré à Dieu et tous les travaux, en particulier agricoles, étaient interdits. Bien entendu, les échoppes n'ouvraient pas dans les villes et les marchés se tenaient dans la semaine.

Ceux qui osaient braver l'interdit, souvent contraints par la misère et la famine, devaient, selon les édits du concile de Narbonne en 589, s'acquitter de "six sous d'or pour l'homme libre, cent coups de fouet pour l'esclave".

En 1401, dans les registres du Châtelet, apparaît un relevé de condamnation du sieur Jehan le Mareschal, vendeur de rubans de velours, qui fut condamné à payer dix sols tournois d'amende simplement pour avoir exposé sa marchandise à la ventele jour du Seigneur.

Dagobert Ier, roi des Francs de 629 à 639, imposa avec l'aide des dfuturs saints Eloi et Ouen une loi encore plus sévère contre les irrespectueux puisque, en cas de récidive, le coupable se voyait confisquer un tiers de ses biens. Quant à l'esclave, on commençait par lui couper une main, puis deux...

Cette interdiction devait permettre à tous, paysans, ouvriers, vendeurs et acheteurs, d'assister aux offices grâce à un repos forcé. Aux dimanches s'ajoutaient les fêtes religieuses où toute activité était également interdite. Vingt-sept d'entre elles ont été recensées, auxquelles il convient d'ajouter celles propres à chaque confrérie, aux patrons de la paroisse ou les jours de fête de l'employeur et de son épouse. On estime à environ un sur cinq, en plus des dimanches, le nombre de jours où il était interdit de travailler.

Extrait de "Étonnantes histoires de France et de Navarre", Daniel Appriou, édition Larousse

27/01/2025

[Le saviez-vous ?] Il y a ….

… 80 ans, l’horreur était découverte.

Il y a 80 ans, le 27 janvier 1945, l’Armée Rouge entrait dans le camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

« Rudolf Höss, le commandant d'Auschwitz-Birkenau, relate dans son autobiographie qu'en 1941 (sans autre précision de date), il est convoqué à Berlin, où Himmler l'informe qu'Hi**er a donné l’ordre de résoudre la « question juive » une fois pour toutes et que la SS a pour mission de mettre cet ordre à exécution. « Les sites d'extermination existants à l'Est n'étant pas adaptés à une opération de long terme à grande échelle, j'ai choisi Auschwitz à cette fin », déclare Himmler.

Auschwitz-Birkenau, qui est le plus grand des camps de concentration et d'extermination établis sur le sol polonais, sert à la fois de camp de travail et de site d’extermination rapide pour les Juifs. Choisi pour être le lieu central de l'annihilation du peuple juif, il est équipé de plusieurs structures d'extermination ainsi que de fours crématoires. L'extermination se fait au moyen d'un gaz du nom de Zyklon B, une substance qui a déjà été testée sur des prisonniers de guerre soviétiques.
L'extermination y débute en mars 1942. Il y a dans le camp quatre chambres à gaz utilisant du Zyklon B. Jusqu'en novembre 1944, le camp fonctionne comme une usine de mort, réceptionnant des convois en provenance de toute l'Europe. »

Aujourd’hui, en 2025, a eu lieu une commémoration qui a réuni plusieurs dirigeants politiques. Plusieurs anciens détenus sont venus déposer des fleurs devant « le mur de la mort », là où ont été fusillés les détenus.

Le temps passe, nous ne pouvons rien y faire, mais nous ne devons pas oublier ce qui s’est passé pendant cette période. Les survivants sont de moins en moins nombreux avec le temps, alors c’est à nous de relayer leurs histoires pour ne pas les oublier.
De nombreux supports sont à disposition pour les générations d’aujourd’hui (documentaires, photographies, romans…), nous n’avons aucune excuse pour ne pas savoir.

https://www.auschwitz.org/en/history/kl-auschwitz-birkenau/
https://whc.unesco.org/fr/list/31/

25/01/2025

[Les pires décisions de l'Histoire de France] La comtesse du Barry : la favorite d'un roi "mal-aimé"

2Le peuple ne manifesta aucun chagrin à la mort de Madame de Pompadour survenue en 1764. Cette bourgeoise faite marquise "qui fut vingt ans pucelle, quinze ans catin et sept ans marquise", comme le dit un pamphlet, avait régéné en quasi-reine, et tous espéraient que Louis XV adopterait désormais une existence plus conforme à la dignité royale.

Or ce fut tout le contraire qui se produisit. Le roi se choisit une nouvelle favorite qui allait briser définitivement le lien qui unissait les Français à leur roi. Car Louis XV jeta son dévolu sur une fille publique, une prostituée que des courtisans complaisants avaient jetée dans ses bras.

Surnommée "l'Ange" en considération de ses talents, la petite Jeanne Bécu fut faite comtesse du Barry pour rendre les choses plus acceptable! S'il est admis que le roi satisfasse ses désirs, toute la Cour fut choquée d'être contrainte de s'incliner devant cette fille de joie qui lui fut officiellement présentée le 22 avril 1769, non sans grandes difficultés protocolaires.

A la mort du roi, la comtesse est priée de se rendre au monastère pour y expier sa vie de pécheresse. Après une année de réclusion, elle est finalement autorisée à recouvrer sa liberté ainsi que ses biens.

Mais c'était sans compter avec la tourmente révolutionnaire où son destin se retrouve scellé.

Son crime ?

Avoir été la favorite du roi et s'être enrichie. Loin de la protéger, ses origines modestes la rattrapent et la conduisent à l'échafaud.

Extrait de "Les pires décisions de l'Histoire de France", Renaud Thomazo, édition Larousse

23/01/2025

[Exposition] Le sabre et le canon

Le musée Sandelin possède un remarquable fonds japonais principalement du 19e siècle, les plus anciennes pièces datant du 17e siècle. On y trouve 41 peintures sur papier et 175 estampes (dont 2 recueils), parfois signées des noms les plus célèbres, tels que Hokusaï (1760-1849), Hiroshige (1797-1858) ou Kuniyoshi (1798-1861).

Une rotation de ce fonds est proposée régulièrement autour d’un thème différent. Cela permet de concilier sa présentation au public et sa conservation

Découvrez une sélection de gravures issues d’un ouvrage illustrant la guerre de Boshin (1868-1869). Ce conflit oppose les forces du Sh**un à celles de l’Empereur, allié aux samouraïs, dans un contexte d’ouverture du pays sur le monde extérieur. Une sélection de planches de ce recueil remarquable vous plonge dans l’un des événements les plus marquants de l’histoire du Japon : les débuts de l’ère Meiji.

Focus visible au Musée Sandelin jusqu’au 18 mai 2025.

20/01/2025

[us et coutumes au Moyen Âge] Chasse aux poils

L'herbe bryonne, dite navet du diable, de par ses tiges hérissées de longs poils raides, semblait toute désignée pour les soins capillaires.

De même, et pour de semblables raisons, le hérisson, que l'on faisait cuire dans de l'huile.

Trotula de Salerme, femme médecin du 12e siècle, délayait des œufs de fourmis dans cette huile pour obtenir une lotion dépilatoire;

Extrait de "Moyen Âge. 365 us et coutumes", Pierre Martin, éditons Chêne

19/01/2025

[Coup de cœur]

Il y a quelques semaines, j’ai mis en lumière le peintre Caspar David Friedrich, né il y a 200 ans.

Le visuel que j’avais mis pour la publication est sûrement le tableau le plus connu de son corpus mais aujourd’hui, je voulais en mettre un autre à l’honneur.

Il s’agit d’une représentation de ruines d’un édifice religieux. On peut y apercevoir en cherchant bien une procession de moines, dont certains qui portent un cercueil, avec quelques bougies pour les éclairer. Quelques croix sont visibles à travers la couche de neige fraîchement tombée. Quand la partie inférieure du tableau est plongée dans l’obscurité, la lumière inonde les ruines et les chênes laissant apparaitre un croissant de lune.

Friedrich avait pour habitude de peindre en intérieur à parti de croquis qu’il avait réalisé en extérieur. Il a ainsi pu utilisé ceux de l’abbaye d’Eldena.

Pourquoi ce tableau, le direz-vous ?

Parce qu’il regroupe plusieurs sujet qui m’intéressent et m’interpellent. L’architecture religieuse gothique est un des thèmes que j’apprécie énormément et je prends toujours beaucoup de plaisir à présenter des édifices gothiques en visite guidée. Mais c’est aussi l’atmosphère mêlant les ruines, l’obscurité et la nature que j’aime beaucoup dans la peinture. Je sus toujours émerveillée par ce talent pictural.

Et vous, quel est votre coup de cœur du moment ?