Les administratrices et les administrateurs de cette page, ont conçu cette page dans le but de mettre valeur le village de La Garette et de faire connaitre ce qui se passe sur cette municipalité, ainsi qu’aux alentours. La légende dit que le géant Gargantua, poursuivant la virginale Macrine à travers les dédales des conches et rigoles du Marais Poitevin, interrogea des paysans qui, se moquant de l
ui, affirmèrent ne pas avoir aperçu la jeune fugitive. Le mottes de terre qui s'en détachèrent formèrent le tertre de La Garette et plus t**d Sainte Macrine. Au cœur du Marais Poitevin, le village de La Garette, se trouve intégré au « Parc Naturel Régional du Marais Poitevin » et plus récemment au "Grand Site de France". La Garette, fait partie d'une zone géographique présentant un intérêt historique et archéologique. Henry IV s'empara du château de Sansais vers 1587, au cour de la guerre des Trois Henri. Après la révolution, le château de Sansais, à appartenue au Général Louis François CHABOT qui mourut à Sansais en 1937, puis au compte de la Rochechebrochard. Il semble que sous Napoléon 1er, la commune de Sansais, notamment les marais communaux du village de La Garette, est été choisi pour la culture du "pastel" pour la fabrication de la teinture "indiguo", et également la culture de la betterave blanche, et jaune, pour en extraire le sucre (décret impérial du 25 mars 1811), afin d'alimenter l'hôpital de Niort. Vers 1900, le trafic sur le port de La Garette était important. Avec celui de Coulon il était le trait d'union entre la Gâtine et la Saintonge. Le seigneur de la paroisse y possédait plusieurs bateaux effectuant, moyennant un péage (pour le transport des bêtes, des personnes, le courriers, les denrées...). La Garette, n'était pas un port de pêche, mais un port fermier, un port terrien. Une voie d'eau, la "Conche des Cabanes", traversant le village coulant en bas des fermes, ou reposaient, aux pieds de lourds bateaux à vache, à foins, à fa**ts, de haricots. On y trouvais alors : Une laiterie coopérative (la coopérative fonctionnait avec un directeur contrôlé par un bureau avec un président élu lors d'une assemblée générale des sociétaires membres), une scierie, des paysans, des forgerons, des pêcheurs, des sabotiers, des fabricants de bateaux typique en bois du pays et plus t**d en tôles, des auberges, des menuisiers...
On y trouvais également : deux moulins à vent tournaient sur la commune, il y avait également deux écoles, un haras de chevaux Poitevin, mules Poitevine, baudets du Poitou. La culture du haricot était très présent sur la commune, plus particulièrement dans les marais communaux de La Garette. En 1958, la commune fait partie des 32 communes du Marais Poitevin, à obtenir la labellisation l'homologation de l'AFAQ, pour défendre le label "La Mogette Venise Verte". Comme dans beaucoup d'autre communes du Marais Poitevin, la barque était alors le seul moyen de liaison et de transport entre les villages, les espaces de productions, et de transformations comme les laiteries, les marchands ambulants, le courriers... . Par tout les temps. Le tourisme a pris le relais depuis le début du XXe siècle, avec des précurseurs comme Célestin CARDINAUD, dit l'Amiral, qui avait perdu une jambe en 1914 - 1918 et avait eu l'idée de créer l'Embarcadère Fleuri pour proposer des promenades en bateau aux touristes et aux amoureux. Pour vos loisirs :
Aujourd'hui, vous trouverez dans notre village, des embarcadères, des restaurants, des crêperies, un centre équestre, des loueurs de bicyclettes, des boutiques d'artisans, et de produits régionaux...
Restauration et gestion des paysages :
Depuis 1995, le Conservatoire d'Espace Naturels de Poitou Charentes, intervient, conformément à une convention cadre passée avec le Parc Interrégional du Marais Poitevin, pour assurer la préservation de sites stratégiques sur le territoire picto-charentais. D'importance majeure au regard de leur intérêt écologique, paysager, mais également hydraulique, ces espaces de marais mouillés bocagers, marais estuariens ou tourbières alcalines constituent des maillons essentiels de la trame verte et bleu. Pour pouvoir assurer durablement la préservation de ces sites et engager les travaux de restaurations, d'aménagement et de gestion nécessaires, le Conservatoire d'Espace Naturels, réalise des acquisition foncières à l'amiable en lien avec la Safer et en partenariat avec les communes et les acteurs locaux. Suite à des premières acquisitions initiées fin des années 1990, dans le Marais de St Georges de Rex - Amuré, un programme plus ambitieux d'acquisition et de gestion de sites a été lancé en 2005, afin de contribuer à la mise en œuvre du Plan Gouvernemental pour le Marais Poitevin et Document d'Objectif Natura 2000. Le Marais de La Garette, est l'un des 14 sites de ce programmes. La préservation de ce marais inaccessible par voie de terre passe nécessairement par le maintient de l'élevage. Les exploitants agricoles, regroupés au sein de l' Association des Eleveurs par Bateaux, le PIMP et le Conservatoire d'Espaces Naturels se sont associés pour unir leurs compétences avec le soutiens financier de l'Union Européenne, l' Etat, la Région Poitou Charentes, le Conseil Générale des Deux Sèvres et l'Agence de l'Eau Loire Bretagne. Maintient de l'activité agricole par bateaux :
L'activité d'élevage par voie d'eau, grâce à l'Association des éleveur par bateaux et au soutien du Parc Interrégional du Marais Poitevin, s'est développée. En effet, les travaux réalisés par le Parc Interrégional du Marais Poitevin et les acquisitions foncières du Conservatoire d'Espaces Naturels de Poitou Charentes, ont permis d'aménager le site à des fins techniques : création d'équipements portuaires pour faciliter l'élevage, le débardage du bois et l'entretien du Marais. Réhabilitation du hangar en local technique, restauration d'îlots et aménagement pastoureaux...
Aujourd'hui, travailler dans le marais inaccessible par voie de terre ne pourrait pas être étendu au secteur de la batellerie, très présent sur ce site et qui bénéficie également de la restauration paysagères réalisée.