17/02/2018
Fes capitale spirituelle et culturelle.
(English text below)
Appelée «L'Athènes de l'Afrique», «La reine du Maghreb» ou encore «La Bagdad du Maghreb», Fès fut autrefois le foyer principal des lumières de l'Afrique musulmane. C'était une grande métropole, comparée à Bagdad, à Damas ou au Caire. Elle fut un grand foyer d'expansion de l'Islam, notamment dans le continent africain, si bien que cette cité constitue une sorte de cordon ombilical entre le Maroc et le continent africain et qu'elle est considérée par certains comme la première ville sainte après la Mecque. La profusion des monuments historiques (jusqu'à 14 000 selon le recensement) que renferme la cité de Fès constitue un musée unique, universel et vivant. Ici, se trouve la plus vieille université du monde. Ici sont les médersas, des merveilles d'architecture, dont le rayonnement a atteint les pays européens, africains et d'autres centres du monde. Fès, dit Al-Marrakchi, est «la capitale où s'est accomplie la symbiose de la science de Kairouan et de Cordoue; c'est le Bagdad du Maghreb». Ali Bey El Abrassi lui, considère Fès comme «la ville qu'on peut regarder comme l'Athènes de l'Afrique». Léon l'Africain ne la néglige pas : «C'est dans cette ville (Fès) que se concentre toute la civilisation et tout le lustre de la Berbérie, ou mieux de toute l'Afrique».
Même lorsque des rivales heureuses, comme Marrakech, lui enlevaient le privilège d'être la capitale politique, elle n'en demeurait pas moins, grâce à ses célèbres écoles, à ses fameuses mosquées, à ses tombeaux illustres, la capitale intellectuelle et morale de l'Occident musulman. C'est que la bénédiction de son fondateur était sur elle. Levant les mains au ciel, Moulay Driss avait prié: «Ô mon Dieu, faites que ce lieu soit la demeure de la science et de la sagesse».
Informations de : https://books.google.co.ma/books?id=yczpWGhXj2kC&hl=fr&source=gbs_navlinks_s
Labelled as "The Athens of Africa", "The Queen of the Maghreb" or "The Baghdad of the Maghreb", Fez is also described as "The most perfectly preserved and working Mediaeval city in the world". Cradle of knowledge, for which its superb medersas and the Qaraouyine mosque, known as the oldest university in the world, are a flamboyant symbol. It was a great metropolis, compared to Baghdad, Damascus and Cairo. It also played a role in the expansion of Islam, particularly on the African continent, and was thus considered by some as the second holy city of Islam after Mecca.
The profusion of historical monuments (up to 14,000 according to the census) makes Fez a unique living and universal museum. Al-Marrakchi once said that ''Fez is the capital in which was accomplished the symbiosis of the science of Kairouan and Cordoba; it is the Baghdad of the Maghreb''. Ali Bey El Abrassi considered Fez as "the city that you can see as the Athens of Africa". William Lithgow visited Fez around the year 1617 and was amazed at the grandeur of the mosques and palaces and caravanserais, which made it, according to him, second only to Cairo, equal to Constantinople, and far superior to Aleppo, these four cities being the greatest he had ever seen at home or abroad.
Even when rivals like Marrakech deprived Fez from being the political capital, it in fact remained the intellectual and spiritual capital of the Islamic West. This is supposedly the result of the blessings its founder, Mulay Idriss, asked God to shower on it. Raising his hands to the sky, he had prayed: "O God, make this place to be the abode of science and wisdom."