31/05/2014
Marrakech est sans aucun doute la ville la plus exotique du Maroc. Elle a toujours été appréciée pour sa particularité. Les poètes arabes l’appelaient « perle du sud, sortie de l’Atlas ». Elle est aussi surnommée « la ville rouge » ou « la ville des jardins ». En hiver, on admire les sommets enneigés de l’Atlas à l’horizon sud et en été la ville brûle sous le soleil du désert.
Marrakech se divise clairement en deux villes différentes : la Médina protégée para une grande muraille et la nouvelle ville, Gueliz. Gueliz offre toutes les possibilités d’une cité moderne.
Marrakech a été fondée comme centre commercial et artisanal par une ancienne population berbère qui dominait le sud du Maroc. Elle est l’une des quatre villes royales (Fès, Meknès, Rabat et Marrakech), et offre pour autant de nombreux édifices et monuments qui documentent son histoire.
La Médina de Marrrakech est entourée par un grand mur en terre de 20 km de couleur rouille qui devient pourpre à la lumière du soleil couchant. Une promenade en carrosse le long des murailles au coucher du soleil est une expérience unique.
Koutoubia
Le point le plus élevé de la silhouette de la médina est le minaret de la Koutoubia (mosquée des libraires). Le minaret est considéré avec ses 77 m de hauteur comme un exemple pour la construction de mosquées en raison de ses parfaites proportions. La Koutoubia se voit de loin et sert de repère pour s’orienter.
Place Djemma-el-Fna
La place Djemma-el-Fna est le centre de la vie publique de Marrakech. C’est grand un espace libre entre le souk et la Koutoubia, où durant la journée les prestidigitateurs, charmeurs de serpents, conteurs, vendeurs de jus de fruits, groupes de musique, vendeurs d’eau et fakirs divertissent les spectateurs, visiteurs et passants.
Il est possible de s’y faire extraire une molaire, lire l’avenir ou tatouer le bras au henné.
Vers cinq heures du soir, le spectacle change. De toutes les directions arrivent des personnes avec des cuisines mobiles, ainsi que de tables, chaises et bâches pour monter des restaurants sur la place, où l’on peut dîner de tout : couscous, brochettes, salades, soupes, tajines et beaucoup d’autres choses encore.
Souk
Dans un labyrinthe de ruelles étroites et sombres, parfois comme des tunnels, parfois remplies de rayons de soleil qui entrent par les fentes des toits faits de claies de roseau, les boutiques se succèdent l’une après l’autre, et l’on se retrouve dans une atmosphère pleine d’impressions sensorielles de tout type. Odeurs inconnues et surprises visuelles à chaque pas.
Dans un premier temps, tout paraît chaotique et désordonné, mais avec le temps on peut observer que le souk est divisé en différentes sections : alimentation, tissus, cuir, bois, ferronnerie, etc… et de nombreuse occasions outre la boutiques apparaissent les ateliers respectifs.
On peut admirer comment se décore une boîte en bois avec un travail de marqueterie, ou un ferronnier donnant forme à une grille, ou à un artisan qui cousant un sac en cuir. Il est pas difficile dans cette ambiance de se retrouver en train d’évoquer des temps passés.
Menara
Menara est le nom des plantations d’oliviers et arbres fruitiers des alentours de Marrakech. Les plantations sont arrosées avec l’eau d’un réservoir gigantesque qui a l’apparence pittoresque d’un lac dans le paysage
Les jardins de la Menara existaient déjà au XIIe siècle, et furent agrandis au XiXe siècle. Le Sultan Sidi Mohammed commanda la construction d’un pavillon mauresque avec un toit couvert de tuiles vertes.
Si de nos jours un habitant de Marrakech a envie de profiter que quelques heures de vie campagnarde ou bien de pique-niquer sous un olivier, il arrive en quelques minutes aux jardins de Menara.