Poe Hina II - France-Tahiti

Poe Hina II - France-Tahiti Page dédiée au convoyage du nouveau catamaran de croisière Poe Hina II appartenant à la compagnie Poe Charter à Tahiti.

Convoyage France-Tahiti, check !Hier jeudi midi nous sommes entrés dans la passe de Papeete, ce qui signifie la fin du c...
24/06/2023

Convoyage France-Tahiti, check !
Hier jeudi midi nous sommes entrés dans la passe de Papeete, ce qui signifie la fin du convoyage de Poe Hina depuis les Sables d’Olonne.
Ce demi-tour du monde qui s’achève pour nous trois est le début de carrière de Poe Hina dans son pays d’adoption. Dès la semaine prochaine il subira une visite du gréement pour vérifier que tout va bien au niveau des haubans, du mât, etc., une révision mécanique, ainsi qu’une expertise afin de garantir sa mise en exploitation dans les meilleures conditions. Ceci dit, nous savons que le bateau est nickel ! On ne l’a pas trop sollicité pendant cette longue navigation, et il s’est toujours comporté parfaitement, par conséquent tout ira bien. Bienvenue dans la flotte Poe Charter !
Pour vous raconter la fin du parcours, nous sommes repartis de Fatu Hiva et avons laissé derrière nous ce bijou de baie des vierges à Hanavave, direction les Tuamotu et plus précisément Takaroa puis Apataki qui sont 2 atolls sur la ligne directe vers Papeete, notre destination finale.
D’assez bonnes conditions avec un vent soutenu pendant 3 jours puis du calme jusqu’à la veille de l’arrivée à Tahiti.
Partis mardi 14, nous avons touché Takaroa le samedi 17, soit 3 jours de traversée à la voile. Ça paraît court après le Pacifique ! Le 18 nous étions à Apataki et sommes allés présenter Poe Hina à notre partenaire Chantier Apataki Carénage Services. Puis, après 36 h de repos, dernier tronçon de 48 h vers Tahiti avec du calme plat pendant la plupart du trajet.
Puis au matin de jeudi, nous étions en vue de Tahiti, sous la pluie et les nuages. Notre arrivée est donc bénie, comme on le dit ici en Polynésie. Mauruuru te atua !
Quelques photos de cette dernière navigation depuis Fatu Hiva avec leur commentaire, et il sera bientôt temps de fermer la parenthèse de cette page que j’ai eu beaucoup de plaisir à tenir pendant le convoyage. Vous avez été nombreux à nous suivre et à nous encourager, vous étiez avec nous.
Encore un post à venir…

Pour les marins de plaisance, la Traversée du Pacifique ne se compare vraiment pas à autre chose. C’est la plus grande d...
17/06/2023

Pour les marins de plaisance, la Traversée du Pacifique ne se compare vraiment pas à autre chose. C’est la plus grande distance d’eau salée entre 2 terres habitées (ou pas) sur la planète. A vol d’oiseau, cela représente quelques 2.900 nautiques entre les Galapagos et les Marquises, soit environ 5.400 kms de navigation dans le plus vaste océan du monde. Et ce n’est pas rien de dire ça, car cette immensité peut engendrer une mer vraiment forte même quand le vent n’est pas très soutenu. Ceci dit, modestement cela reste de la « promenade » par rapport aux bateaux qui naviguent dans les hautes latitudes sud ou nord et qui se frottent à des conditions bien moins accueillantes…
Concernant Poe Hina, nous aurons parcouru environ 3.200 milles en 25 jours (près de 6.000 km) pour cette Transpac, avec les détours pour essayer de retrouver Aaron Adventure Aaron Carotta à qui nous avons pu dédier 4 jours. Quelle heureuse nouvelle qu’il ait pu enfin être retrouvé et sauvé 8 jours après que nous ayons quitté la zone de recherche. C’est merveilleux !
Pour revenir à notre Transpac, les conditions ont été globalement clémentes. Du vent fort pendant 3-4 jours au départ des Galapagos, puis ça s’est calmé pendant la plus grande partie de la traversée. Le bateau et l’équipage en profitant naturellement. Une fois encore Poe Hina a reçu quelques invités surprise pendant une bonne semaine cette fois-ci ! Des fous à pieds rouges insouciants profitant du bateau pour se reposer tranquille. Le matin tôt ils partaient pêcher quelques poissons volants et calamars autour du bateau et revenaient se poser à bord pour la journée, se nettoyer le plumage et repeindre le pont d’une généreuse fiente ! Au bout d’une semaine, on n’en pouvait plus. On ne pouvait plus marcher sur le bateau sans en avoir plein les pieds ! Alors on a perdu notre sens de l’hospitalité…
Durant la traversée la pêche a été bonne, nous avons toujours eu du poisson frais, du thon plus précisément, et on s’est bien régalés. Après 2 semaines de mer, nous n’avions quasiment plus de produits frais à bord, mais ça va, le congélateur était toujours plein…
On s’est improvisés coiffeurs aussi ; et ça n’a pas été la meilleure idée de la traversée !
Au niveau technique, toujours de l’eau dans le gasoil du réservoir tribord mais on gère grâce au décanteur. En tout cas il faudra nettoyer tout ça à Tahiti pour que nos locataires ne soient pas embêtés. Et aussi, la pompe à eau de mer de l’évier s’est arrêtée subitement. Chez Poe Charter nos catamarans sont équipés d’un robinet d’eau mer à l’évier, ce qui permet de faire des économies d’eau douce, pour la vaisselle notamment. On lave au maximum à l’eau de mer, et on rince à l’eau douce à la fin, c’est parfait ! Sur Poe Hina il y a une pompe électrique, mais celle-ci était de mauvaise qualité. On a pu bricoler pour terminer le convoyage mais ce n’est pas terrible… Une neuve est en route pour Tahiti.
L’arrivée aux Marquises fut émouvante. Nous avons touché Fatu Hiva au petit matin et les odeurs de la terre, de la pluie, des feuilles et des fleurs nous ont fait tourner la tête. Quand on est en haute mer sur un voilier pendant de longues périodes, notre odorat se modifie. Il n’y a presqu’aucune odeur au large et on peut dire qu’on « oublie » cette sensation sans s’en rendre compte. Et comme côté parfums, les Marquises se posent là, les retrouvailles sont plutôt enivrantes !
Nous avons choisi Fatu Hiva, la plus au sud des Marquises, pour ne pas perdre plus de temps et raccourcir le trajet vers Tahiti. Traditionnellement, c’est à Hiva Oa plus au nord que les voiliers en Transpac atterrissent en premier et font leur ravitaillement, notamment en carburant. N’ayant pas besoin de gasoil pour rentrer à Tahiti, nous savions que nous pourrions trouver quelques produits frais à Fatu Hiva et que cela suffirait à terminer le voyage confortablement.
Après 24h de repos, nous sommes repartis direction les Tuamotu, autrement dit l’archipel dangereux, où nous envisageons de faire la dernière escale à Apataki. Escale à la fois amicale et professionnelle au chantier naval Chantier Apataki Carénage Services, partenaire historique de Poe Charter. Ce sera le dernier arrêt avant Tahiti et d’autres retrouvailles.

Fin de Transpac !Après 25 jours de navigation en haute mer, dont 4 jours de recherches intenses mais malheureusement inf...
13/06/2023

Fin de Transpac !
Après 25 jours de navigation en haute mer, dont 4 jours de recherches intenses mais malheureusement infructueuses, on s’offre un mouillage dans la plus belle baie du monde (sans vouloir offenser quiconque…), c’est une merveille. Ça vous parle ?
On repartira après 24h de repos, Tahiti nous attend.
Prochain post plus détaillé sur la traversée.

Voilà plus de 4 jours que nous nous sommes déroutés pour porter assistance à Adventure Aaron Carotta. Malheureusement, n...
06/06/2023

Voilà plus de 4 jours que nous nous sommes déroutés pour porter assistance à Adventure Aaron Carotta. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à mettre la main desssus malgré une veille jour et nuit. Les conditions étaient belles et nous ont permis d’être attentifs, de scruter aux jumelles, de voir loin et d’être vus. Nous avons appelé toutes les heures à la VHF, mais rien.
Nous espérons que nous n’étions pas sur la bonne zone et qu’Aaron est actuellement en train de ramer en direction des Marquises sans autre problème grave que son manque d’énergie.
D’autres bateaux ont été déroutés par le JRCC Tahiti que nous saluons pour son dévouement et son professionnalisme. Ils ont toujours été présents et nous ont soutenus pendant nos recherches. nous savons qu’ils continueront dans le même esprit. Ces bateaux vont croiser la route présumée de Aaron, espérons qu’ils tombent dessus !
Nous saluons aussi l’engagement des amis d’Aaron sque nous avons rencontrés sur la page In Search of Adventure Aaron Carotta qui multiplient les contacts pour essayer de localiser son embarcation.
Malheureusement, après ces 4 jours de recherche et de zigzags nous devons reprendre notre route vers la Polynésie, notre carburant de réserve étant consommé, nous ne pouvons pas faire davantage à ce stade.
Courage Aaron ! Nous allons sûrement te trouver par hasard sur notre route !

Voilà plus de 24 heures que nous recherchons Adventure Aaron Carotta avec ses amis réunis sur la page In Search of Adven...
04/06/2023

Voilà plus de 24 heures que nous recherchons Adventure Aaron Carotta avec ses amis réunis sur la page In Search of Adventure Aaron Carotta.
Malheureusement ou heureusement, nous ne l’avons pas trouvé. Nous avons parcouru un pattern de recherche proposé par le JRCC Tahiti que nous avons adapté aux capacités de notre catamaran. Nous avons passé ces dernières 24 heures à zigzaguer en prenant soin de ne pas prendre trop d’écart afin de ne pas le louper. Mais sans succès.
Ou plutôt, nous pensons « heureusement » car s’il n’est pas dans cette zone que nous avons parcourue, c’est qu’il n’est pas arrêté et qu’il a pu continuer sa route sans savoir exactement où il se trouve. C’est ce que nous espérons !
Nous suggérons donc qu’il a continué à progresser vers l’ouest à une vitesse de 1,5 noeuds et que par conséquent il serait à plus de 100
Kms devant nous ! On pense être dans sa zone demain après midi, dans 15-18 heures environ. A ce moment nous reprendrons les zigzags pour tenter de le trouver.
Du coup, nous faisons habituellement un chemin presque direct vers les Marquises de 120-140 milles nautiques par jour, et là en raison de nos recherches, nous n’avons progressé que de 19 nautiques vers la Polynésie. Mais aucun problème, nous avons des vivres et du carburant, nous pourrons encore contribuer aux recherches pendant 48 heures sans prendre de risque pour la suite.
Nous avons demandé au JRCC s’il serait envisageable d’engager le Gardian pour survoler la zone afin de trouver Aaron, mais nous sommes trop loin. Le Gardian n’a pas une autonomie suffisante pour venir où nous nous trouvons, y passer 2 heures pour le chercher et rentrer à Nuku Hiva, l’aéroport le plus proche où il
pourrait atterrir et refueler.
Par contre de nombreux. Autres navires sont prévenus et pourront participer aux recherches si nous ne réussissons pas.
La veille est assez fatigante, on se relaie régulièrement, on appelle sur la VHF, on scrute l’horizon à la jumelle, etc. J’ai envoyé le drone, mais erreur à l’atterrissage et j’ai heurté un galhauban. Il a fini à la mer… plus de drone 😢.
La nuit dernière, nous avons subi une alarme sur le moteur tribord… « Water in fuel »… si vous vous souvenez de la manip fuel des Galapagos, et bien vous avez compris… voir 3eme photo.
Aller, à suivre.

Opération de recherche Adventure Aaron Carotta :Vous êtes nombreux à nous demander si nous avons trouvé Aaron et son emb...
02/06/2023

Opération de recherche Adventure Aaron Carotta :
Vous êtes nombreux à nous demander si nous avons trouvé Aaron et son embarcation. Nous ne sommes pas encore sur zone, mais voici quelques infos pour vous renseigner.
Nous sommes à 33 nautiques de la dernière position donnée par sa balise il y a 36 heures environ. En calculant sa dérive probable avec sa vitesse moyenne connue (1,5 noeuds), le temps écoulé et les conditions de mer que nous avons depuis, nous avons une estime probable à 72 nautiques de notre position. Nous arriverons sur zone dans environ 12 heures, mais nous commencerons à chercher un peu avant.
Le navire de commerce Perseverance a cherché sur la zone proche de la dernière émission de la balise, mais sans succès. Il a repris sa route.
Il y a un autre voilier dans les parages mais pas d’infos pour le moment.
Nous nous sommes préparés pour essayer de localiser Aaron toute la nuit et toute la journée demain. Nous allons
- naviguer en zig zag dans la zone,
- le chercher à la jumelle
- effectuer des appels VHF réguliers (peut être qu’il a encore de la batterie dans sa VHF portable)
- envoyer notre drone à 300-500 mètres de haut et essayer de le trouver en faisant des 360°
- veiller en permanence pour voir une éventuelle fusée de détresse
- nous mêmes envoyer une de nos fusées pour qu’il nous réponde
- et toute autre proposition que chacun d’entre vous pourrait nous faire pour le trouver dans ce désert bleu
À plus t**d pour d’autres infos en espérant une heureuse nouvelle.

Hello ! Hier, nous avons dépassé le milieu de notre Transpac et tout va bien bord, équipage et bateau.Nous aurions aimé ...
01/06/2023

Hello ! Hier, nous avons dépassé le milieu de notre Transpac et tout va bien bord, équipage et bateau.
Nous aurions aimé vous faire un post sympa, d'autant que nous avions quelques anecdotes croustillantes, mais malheureusement, suite à un appel de détresse nous venons de nous dérouter pour tenter de porter assistance à une embarcation en difficulté à 340 kms devant nous, un peu au nord.
Il s'agit de Adventure Aaron Carotta premier homme à tenter le tour du monde à la rame...
Il ne donnait plus de nouvelles depuis le 20 mai, et on a appris qu'il avait ses panneaux solaires HS, et qu'il est donc à court d'énergie à bord. Il ne peut donc plus s'orienter par GPS. Il a déclenché sa balise de détresse le 28 mai, et semble pouvoir renvoyer des positions régulièrement depuis. Le problème, c'est la durée de vie de sa balise qui est une PLB et non une EPIRB qui dure plus longtemps.
Il y a un groupe qui relaie les informations des recherches : In Search of Adventure Aaron Carotta
On sera sur sa dernière position connue dans une trentaine d'heures, on vous tiendra informés.

Escale aux Galapagos.C’est avec un peu de ret**d que nous communiquons sur cette escale peu banale. Nous avions hésité à...
27/05/2023

Escale aux Galapagos.
C’est avec un peu de ret**d que nous communiquons sur cette escale peu banale. Nous avions hésité à nous y arrêter, cela dépendait vraiment des conditions de passage du pot au noir, et des prévisions sur le début de la traversée du Pacifique. Un stop aux Galapagos représente un budget supérieur à toutes les autres escales, et il faut vraiment que ce soit justifié pour s’y arrêter. Nous avions déjà eu des difficultés lors de convoyages précédents, et depuis nous évitions de passer aux Galapagos.
Cette fois-ci, c’était nécessaire. L’absence de vent nous a fait consommer davantage de carburant que prévu, et aujourd’hui nous n’avons plus trop de vent dans la transpac et nous devons utiliser les moteurs. On a bien fait de s’arrêter…
Les Galapagos, c’est évidemment une destination incroyable, mais en bateau ce n’est pas simple car il y a une procédure complexe de check-in… Il faut des permis pour tout, pour le parc national, pour pouvoir faire le plein, pour chaque personne à bord… Il faut la visite des autorités du parc, des gardes côtes, d’un médecin pour vérifier la pharmacie et notre état de santé, une fumigation du bateau, une mise sous scellés de la viande rouge à bord, etc. Et tout cela pour garantir que les bateaux n’importeraient pas de végétaux ni insectes ni autres bactéries extérieures. C’est très vertueux, mais quand on voit l’état d’insalubrité du village, le nombre de visiteurs qui arrivent par avion chaque jour, les nombreux containers livrés par cargo, on se demande vraiment quel est le risque avec un voilier qui vient de passer 7 jours en haute mer, avec seulement 3 personnes à bord. En tout cas, c’est folklorique !
Le bateau va toujours aussi bien. C’est une unité très fiable et très simple, mais vraiment agréable et confortable. Nous sommes de plus en plus persuadés que ce sera une très belle réussite pour nos locataires tout en étant très sympa à maintenir pour nos équipes.
Nous avons pu bien nous reposer, refaire les pleins et les vérifications du bateau et nous approvisionner en produits frais avant de repartir pour la Transpac, la plus longue des traversées !
La transatlantique revêt une sérieuse réputation comme nous avons pu le vivre avec les nombreux témoignages de la plupart d’entre vous. Cependant, il ne faut pas oublier que la Transpacifique, c’est une fois et demi la Transat… on est dans la plus grande étendue d’eau entre 2 terres sur la planète ! Il y a environ 3.000 milles nautiques entre San Cristobal aux Galapagos et Hiva Oa aux Marquises, soit environ 5.500 kms de traversée contre environ 2.000 milles soit 3.700 kms entre le Cap Vert et le Guadeloupe… une autre échelle !
Pour revenir aux Galapagos, et bien que l’archipel et ses fonds marins ne soient pas aussi somptueux que la Polynésie (à notre avis), ce fut quand même une expérience unique sur quelques points précis qui en font sa réputation.
Voici quelques photos…

Nous voilà repartis des Galapagos pour la Trans-Pacifique. On vous prépare un post sur l’escale.
19/05/2023

Nous voilà repartis des Galapagos pour la Trans-Pacifique. On vous prépare un post sur l’escale.

Passage de la ligne… il y a une tradition quand on passe l’équateur à bord d’un bateau. Les profanes doivent être baptis...
13/05/2023

Passage de la ligne… il y a une tradition quand on passe l’équateur à bord d’un bateau. Les profanes doivent être baptisés par une représentation de Poseidon ou de Neptune, selon vos préférences mythologiques, mais on peut aussi envisager Ta’aroa sur un bateau Polynésien…
Il paraît que dans la Marine Nationale, il y avait de belles séances de bizutage au moment du passage, mais c’était avant, non ?
Ceci dit, nous n’avons pas failli à la tradition et j’ai eu l’honneur de baptiser la matelote et son moussaillon !
Pour le reste, après 7 jours de mer, le vent n’est toujours pas revenu, ce qui n’est pas surprenant dans cette zone de Pot au Noir, mais nous avons du faire beaucoup de moteur, aussi nous avons fait le choix de nous arrêter aux Galapagos pour refaire le plein. D’autant que les prévisions des jours à venir ne sont pas très encourageantes pour la voile ! Eole serait il fâché avec Neptune ?
Bref, nous ferons un stop rapide, le plein, un peu de repos et quelques courses. Ensuite, ce sera route vers la Polynésie où Poe Hina est attendu.

Au milieu du Pot au Noir. Voilà 4 jours que nous sommes partis de Panama, dont 3 jours au moteur… snif ! Nous connaissio...
11/05/2023

Au milieu du Pot au Noir. Voilà 4 jours que nous sommes partis de Panama, dont 3 jours au moteur… snif ! Nous connaissions bien les performances de Poe Hina à la voile, et cette fois-ci nous pouvons apprécier ses capacités au moteur ! Bien que ces bateaux soient fait pour naviguer à la voile, il faut reconnaître qu’en location il est important d’avoir une bonne mécanique, à la fois puissante pour se sortir des courants qu’il peut y avoir dans les passes et pouvoir rentrer à temps, mais aussi économe en carburant.
C’est le cas de ce Lagoon 42 équipé de 2 moteurs diesel de 57 cv Yanmar.
Avec un seul moteur à 2.000 t/min nous sommes à une vitesse de 5,4 à 5,8 noeuds pour une consommation ridicule de 2-3 litres à l’heure. On peut donc naviguer sans vent et sans remettre de gasoil pendant 8-10 jours et parcourir 2.000 à 2.500 kms sans faire le plein, sans compter les jerrycans de réserve.
Ceci dit, le Pot au Noir, c’est quand même un endroit étonnant. Il peut y avoir aucun vent, rien du tout et une chaleur impressionnante. Et puis ensuite un orage énorme avec des trombes d’eau, et un peu de vent, mais l’eau est chaude. C’est un peu bizarre. En tout cas on imagine mieux pourquoi les marins d’antan le resoutaient tant. Sans moteur, l’attente pendant des jours des semaines devaient être affreuse ! les anglais l’appelle « doldrums » qui veut aussi dire dépression, cafard, on comprend bien !

Mardi 2 mai nous passions le canal de Panama dans de très bonnes conditions, mais avec une bonne dose de stress ce qui e...
07/05/2023

Mardi 2 mai nous passions le canal de Panama dans de très bonnes conditions, mais avec une bonne dose de stress ce qui est naturel… Quelques jours avant nous, après avoir passé toutes les écluses, un catamaran s’est échoué à quelques mètres du chenal balisé du Canal. Un remorqueur est venu le sortir de là, mais la manœuvre a engendré un trou dans une coque avec une voie d’eau importante ! Il n’a pas été possible de colmater assez vite et la coque a été complètement inondée. Situation très compliquée pour cette famille, courage à eux.
Après avoir effectué nos formalités de sortie, nous avons dû faire les appros pour la traversée du Pacifique qui est une fois et demi plus longue que la transat, soit plus de 3.000 milles (5.600 kms) pour arriver aux Marquises. C’est long et il faut tout bien prévoir.
Puis nous avons fait une journée de maintenance et vérifications techniques, ainsi que le nettoyage du bateau, et sommes allés en marina pour faire les pleins d’eau et de carburant. Un petit tour au magasin de pêche pour acheter quelques petits leurres destinés à la fourniture du poisson frais pour l’équipage, puis samedi 6 mai à midi nous avons pu appareiller direction la Polynésie.
Dans le post précédent, nous avions évoqué le Pot au Noir qui est un phénomène planétaire qui oscille autour de l’équateur et qui engendre une zone très chaude, sans vent et avec de très fortes précipitations sous forme de grains ! C’est là que nous allons passer les prochains jours… la chose agréable : on peut prendre sa do**he dehors sans consommer l’eau du bateau, et on peut frotter le pont tranquillement, bien prendre soin du bateau que ses futurs locataires attendent de pied ferme !

Canal de Panama : Check !Poe Hina est dorénavant dans l’océan Pacifique et il va toujours très bien. Aucun problème tech...
03/05/2023

Canal de Panama : Check !
Poe Hina est dorénavant dans l’océan Pacifique et il va toujours très bien. Aucun problème technique et aucun incident n’est à déplorer durant le passage du canal.
Par contre le frigo en a pris un coup ! Les handliners et le pilote avaient très bon appétit, et les recettes de Caroline Boileau ont eu un franc succès.
La suite c’est simple : démarches administratives de sortie du pays, refaire les pleins du bateau, faire les courses alimentaires pour la traversée du Pacifique (le plus gros morceau du convoyage) et départ pour une spécificité de ce trajet : le passage du pot au noir. On vous en dira plus…

4eme écluse de la traversée du canal, et première de la descente vers le Pacifique  ! Elle s’appelle Pedro Miguel et est...
02/05/2023

4eme écluse de la traversée du canal, et première de la descente vers le Pacifique ! Elle s’appelle Pedro Miguel et est isolée des deux autres qui sont un peu plus loin.
Cette fois-ci, on est passés devant le cargo !

Poe Hina a passé les 3 écluses Gatun et navigue maintenant dans le lac éponyme en direction de l’écluse Pedro Miguel.Nou...
02/05/2023

Poe Hina a passé les 3 écluses Gatun et navigue maintenant dans le lac éponyme en direction de l’écluse Pedro Miguel.
Nous sommes à 25-27 mètres au dessus du niveau de la mer et naviguons en eau douce, ce qui n’arrivera probablement jamais plus pour Poe Hina !
En tout cas, toujours pas de crocodile !

Nous sommes ici…
02/05/2023

Nous sommes ici…

Site Description Here

Ça y est on a démarré. Levé du jour superbe…On va s’amarrer avec un voilier et seront précédés et suivis par deux porte ...
02/05/2023

Ça y est on a démarré. Levé du jour superbe…On va s’amarrer avec un voilier et seront précédés et suivis par deux porte containers.

Poe Hina attaque la traversée du Canal de Panamá dans quelques heures… RV sur le flat à 4:30 du matin heure locale. Pass...
02/05/2023

Poe Hina attaque la traversée du Canal de Panamá dans quelques heures… RV sur le flat à 4:30 du matin heure locale. Passage des 3 écluses de Gatun prévu à partir de 6:00 donc vers 13:00 heure de Paris.
Pour la Polynésie, ça fait t**d, mais vous pourrez assister au passage des écluses de Pedro Miguel et Miraflores que nous passerons après-midi ici donc le matin à Tahiti.
Le lien pour les we**am en direct ici :
https://multimedia.panama-canal.com/Webcams/gatun.html
On essaiera de faire des lives aussi
Aller dodo, faut être en forme, debout à 4h du mat…

Le Canal de Panama, avant…Passer le Canal n’est pas une simple formalité... et en matière de formalités, ils s’y connais...
30/04/2023

Le Canal de Panama, avant…
Passer le Canal n’est pas une simple formalité... et en matière de formalités, ils s’y connaissent bien au Panama… Bien sûr, traverser le Canal est une aventure en soi, mais il convient d’appréhender les préparatifs et l’organisation qui représentent aussi une aventure !
On ne peut pas arriver aux portes du Canal et attendre son tour comme au péage de l’autoroute, ce n’est pas vraiment comme ça. Il y a un protocole complexe, et l’entreprendre sans les services d’un agent spécialisé relève d’épreuves administratives, logistiques et hispanophones qui paraissent insurmontables.
Bref, chez Poe Charter nous avons l’habitude de travailler avec Deimar Panama depuis des années. Suzy nous a fait passer une dizaine de bateaux depuis le début de notre collaboration et nous apprécions son service, et son français ! Suzy a étudié et vécu en France, c’est très utile.
Pour passer le Canal, il y a deux approches : soit vous patientez et attendez chaque jour un créneau incertain, soit vous essayez de prendre un RV à une date précise, ultérieurement et vous profitez de ce temps pour faire autre chose. C’est cette dernière option que nous avons choisie.
Attendre son tour à Colon n’est pas vraiment intéressant, il n’y a pas beaucoup de service pour les bateaux et la ville n’est pas vraiment sûre.
Par conséquent, nous avons laissé le bateau en sécurité à Shelter Bay Marina, et après avoir fait les démarches, nous avons pris quelques jours de repos en attendant le RV du passage fixé au mardi 2 mai.
Concernant les démarches, en gros ça se passe comme ça :
- On envoie tous les documents du bateau et des personnes à bord à Suzy
- On prend RV pour les mesures : des agents du Canal viennent à bord du bateau pour effectuer des mesures précises avec leur double décamètre à l’ancienne
- On répond aux dizaines de questions qui nous sont posées
- On demande un RV de passage et on attend la réponse
- On organise la logistique avec Suzy, des amarres très longues, des pare battages supplémentaires, les « liners », etc.
Pour le passage, il faut impérativement le chef de bord + 4 personnes à bord pour gérer les « Lines », c’est-à-dire reprendre ou lâcher les amarres en fonction de la montée ou de la descente dans les écluses. Un pilote du Canal est aussi à bord pour le passage, il donne les indications « adelante » ou « atras », et ajoute selon le cas « izquierda » ou « derecha ». Mais le vrai boss reste le chef de bord qui a le contrôle de la barre et des manettes.
Nous concernant, nous débuterons la traversée au petit matin et cela se fera sur 2 jours (Poe Hina n’est pas assez rapide pour le faire en un jour). Par conséquent, après avoir monté 3 écluses de 9 mètres chacune, nous dormirons dans le lac Gatun 27 mètres au-dessus du niveau de la mer… il parait qu’il y a des crocodiles…
Et sinon, ce dimanche, élections territoriales à Tahiti, hâte de connaitre l’issue des urnes ! Bon vote à tous !

8 jours après notre départ de Guadeloupe nous voici arrivés à Panama, plus précisément à Colon et encore plus précisémen...
17/04/2023

8 jours après notre départ de Guadeloupe nous voici arrivés à Panama, plus précisément à Colon et encore plus précisément à Shelter Bay Marina.
Une belle traversée de la mer des Caraïbes sans soucis. Les 4 premiers jours étaient plutôt tendres, puis nous avons eu 3 jours de vent et mer très forts, ça n’a pas été très facile, mais ce bateau montre des aptitudes qui sont remarquables à la mer. Enfin, ce dernier jour a vu les éléments se calmer et l’arrivée à Panama a été plutôt calme.
1.160 milles soit 2.150 kms environ à plus de 6 noeuds de moyenne, ça va bien, mais c’est fatiguant…
Pour le passage du Canal de Panama, il y’a des règles. Premièrement, après avoir pris contact avec notre agent (oui, il vaut mieux prendre un agent pour toutes les démarches et la logistique), il faut faire mesurer le bateau (on connaît les dimensions, mais il faut quand même qu’un gars du Canal vienne mesurer) et ensuite, soit tu attends ton passage (ça peut durer des jours et y’a rien d’autre à faire de ce côté là du spot), soit tu prends RV à une date précise un peu plus t**d.
Après plus de deux mois de convoyage, l’équipage étant un peu sur les rotules, c’est le choix que nous faisons en laissant le bateau en marina et nous allons prendre quelques jours de repos sans bateau. Après la paperasse, les mesures, le nettoyage et la maintenance du bateau, nous prendrons l’avion pour une balade au Costa Rica et a. En vacances cette fois ci ! Le RV pour le passage du canal étant pris pour 1er ou 2 mai. Comme ça, pas de perte de temps inutile…
À plus t**d pour les détails sur le Canal, c’est très intéressant.
En attendant, aujourd’hui jour d’élections territoriales à Tahiti…

Au milieu de la mer des Caraïbes. Nous voici rendu au milieu de cette traversée de plus de 1.200 milles (2.200 kms), ce ...
12/04/2023

Au milieu de la mer des Caraïbes. Nous voici rendu au milieu de cette traversée de plus de 1.200 milles (2.200 kms), ce qui correspond à plus de la moitié de l’Atlantique ou à peu près un trajet Agadir-Cap Vert ou 10 trajets Tahiti-Raiatea… nous passons entre Porto Rico, le Venezuela, République Dominicaine, Colombie (où mes copains rugbymen des Vieilles Pompes sont actuellement en tournée), Haïti et la Jamaïque… que d’endroits qui donneraient envie de s’y arrêter, mais nos clients attendent Poe Hina à Tahiti, il ne faut pas traîner !
Au bout du chemin, il y a le Canal du Panama, un passage que nous attendons et craignons à la fois. Un voilier est si petit à côté des monstres de fer qui circulent par milliers dans cet endroit. L’inconnue au canal, c’est le timing. Nous avons pris RV pour les mesures du bateau, et après il faut attendre pour le passage.
Sinon à bord tout va bien. Les conditions sont assez soft, en vent arrière, ce qui permet de vaquer à nos occupations quotidiennes de manœuvres, d’entretien du bateau, de travail, de détente et de repos.
Beaucoup plus de trafic que pour l’Atlantique, mais aucun voilier rencontré.
Quelques photos pour illustrer cette traversée tout à fait tranquille pour le moment. Arrivée prévue au Panama le 17.

08/04/2023

Ah, au fait, on vient seulement de réactiver la balise de tracking pour nous suivre. C’est ici :

Et nous voilà repartis direction le Panama. L’escale en Guadeloupe a été efficace. Plutôt que la marina Bas du Fort à Po...
08/04/2023

Et nous voilà repartis direction le Panama. L’escale en Guadeloupe a été efficace. Plutôt que la marina Bas du Fort à Pointe à Pitre, nous avons opté pour la marina de Saint François. comme aux Canaries, nous devions rencontrer des confrères locaux, mais aussi des clients qui avaient prévu un voyage en Polynésie il y a quelques temps et qui n’a pas pu se faire en raison de la crise Covid.
Il a fallu refaire les approvisionnements en nourriture pour la suite du voyage, refaire les pleins de carburant et faire la révision des 250 h des deux moteurs. A cette occasion une super rencontre avec Yves, un remarquable mécano passionné de motos de piste ! Un belge demeurant en Bretagne et ayant passé plusieurs années en Guadeloupe.
Donc traversée de la mer des Caraïbes en direction du Panama distant d‘environ 1150 milles (soit à peu près 2.000 kms) que nous ne ferons pas en ligne droite, pour éviter d’être trop proche des côtes du Venezuela et de la Colombie qui pourraient s’avérer inamicales, et pas à cause des orques cette fois-ci…
On prévoit une arrivée à Colon dans 8 jours. Et là, il faudra gérer les démarches du passage du Canal, on vous expliquera tout ça…

Adresse

Marina
Papeete
98713

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Poe Hina II - France-Tahiti publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Poe Hina II - France-Tahiti:

Vidéos

Partager

Agences De Voyages á proximité


Autres Agence de tourisme maritime à Papeete

Voir Toutes