Nous avons hérité de nos ancêtres d’une petite plantation préservée de tout produit phytosanitaire, nous souhaitons la développer et la transmettre à nos enfants.
Voici une chronologie qui relate notre histoire familiale (en tout cas sur le volet agricole) :
successivement mes ancêtres ont introduit des arbres à la plantation et ont toujours travaillé la terre de père en fils jusqu’à mon père. Je n’ai pas connu mon grand-père car il est décédé dans les années 50 et moi je suis venu au monde quelques décennies après ! Cependant on raconte que ce fut un éleveur de zébu et de cabri.
Les années 1960 :
mon père a introduit la culture des plantes à parfum, aromatiques et médicinales sur trois ilots, sur une surface d’un peu plus de trois hectares en tous. Vers les années 2000, il s’est lancé également dans la culture de la vanille et a vécu dignement de son activité jusqu’à la fin de sa vie (paix à son âme).
Les années 2000 :
j’ai commencé à travailler avec mon père. Il m’a appris le métier de producteurs de fleurs, de plantes aromatiques et de distillateurs. Ayant une âme de commerciale, très vite j’ai développé des circuits courts de commercialisation. L’entreprise familiale s’est émancipée des courtiers traditionnels car ils sont devenus un peu trop asphyxiants (ce thème sera développé dans un article prochainement) !
Les années 2010, nous avons créé l’entreprise AROmaoré (une société commerciale et une marque ambassadeur de nos activités). Dans un premier temps cette aventure fut un succès national !
En 2011 :
AROmaoré fut récompensé lauréat de dynamique rurale au niveau régional, puis national lors d’un concours de création d’entreprise avec le réseau BGE. En effet, la société était parvenue à travailler avec plus de 120 artisans venant de tous les coins de l’île, à créer la première ligne de produit cosmétique de Mayotte et à recevoir plus de 1200 visiteurs par an à la plantation !
En 2015 :
nous avons obtenu une deuxième récompense nationale, celle du développement durable (vote réalisé sur les réseaux sociaux avec les réseaux ADIE).
Entre 2014 et 2016 : l’histoire est trop belle pour bien finir. Eh oui, je suis tombé dans une dépression et tous se sont effondrés comme un château de cartes !! Un peu dur a avouer mais c’est bien la vérité. Si vous voulez en savoir plus sur le sujet dites-le moi sur un commentaire (en bas de cette page), je vous consacrerai un article détaillé sur le sujet ?
Aujourd’hui :
après une pause bien méritée de deux ans (2017 et 2018). Je reprends les activités… Sauf que cette fois-ci j’ai choisi de m’attaquer à la vente en ligne. Donc me voilà, je compte sur votre fidélité pour réussir ma réinstallation !