01/07/2022
Bonjour à tous,
Vous avez été nombreux et nombreuses à suivre avec émotion l'aventure de Jacques racontée par Brut, sur ses missions de baliseur bénévole dans la Drôme et la sensibilisation qu'il souhaite apporter dans la protection de l'environnement en minimisant l'impact du passage de l'Homme dans la nature. De ce reportage (à (re)voir ici : https://fb.watch/d_t3fxGf9j/) sont nées de multiples questions pour lesquelles nous vous proposons de répondre dans ce post :
𝟭. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘃𝗶𝗲𝗻𝘁-𝗼𝗻 𝗯𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝘂𝗿 𝗯𝗲́𝗻𝗲́𝘃𝗼𝗹𝗲 ?
Pour devenir baliseur bénévole, chaque demandeur doit suivre une formation réalisée par la FFRandonnée. Cette formation a pour objectif de comprendre et respecter la Charte Officielle du Balisage et de la Signalisation. Pour plus d'informations sur le sujet, nous vous invitons à prendre contact avec le comité départemental FFRandonnée correspondant à votre lieu d'habitation.
Vous trouverez les coordonnées de votre comité départemental en cliquant sur ce lien : https://www.ffrandonnee.fr/nos-clubs/trouver-un-club
𝟮. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗯𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗮𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 ?
Oui, les arbres ne naissent pas marqués de balise blanc et rouge. Ce sont plus de 8 000 bénévoles, comme Jacques, qui arpentent les 115 000 kilomètres de sentiers de Grande Randonnée qui existent en France et qui entretiennent l'intégralité de ces sentiers : balisage, débroussaillage, aménagement divers, sécurité globale de l'assise, ... Pour soutenir ce travail de l'ombre, dont vous avez été nombreux à découvrir cela, vous pouvez faire un don afin d'aider au financement du matériel nécessaire pour l'entretien et le balisage des sentiers. En guise d'exemple, un don de 25€ (soit 8,5€ après déduction fiscale) permet l'entretien et le balisage annuel d'un kilomètre de GR®.
Faire un don : http://bit.ly/2MOXCxi
𝟯. 𝗖𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗶𝗺𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗺𝗼𝗻 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗷𝗲 𝗿𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲 ?
Tout chemin de notre territoire a un propriétaire (personne physique ou collectivité). Son emprunt est présumé autorisé… sauf avis contraire – temporaire ou non – qu’il faut respecter en tenant compte des panneaux d’information, du balisage officiel et des panneaux directionnels de la FFRandonnée. Restez donc sur le bon chemin et refermez les barrières et clôtures derrière vous, par exemple dans les zones d’alpages. Rester sur le sentier est un geste de respect envers les propriétaires et les autres usagers – agriculteurs, forestiers, etc. - qui partagent les sentiers ou terrains traversés. Rester sur les sentiers sans prendre des raccourcis impromptus préservera les biotopes sensibles des montagne en réduisant le piétinement de la flore.
D’une façon générale, la discrétion est de mise pour ne pas déranger la faune sauvage… et avoir une chance de l’apercevoir. Observez les animaux de loin, sans vouloir les nourrir ou les toucher.
Emportez vos déchets avec vous et laissez les fleurs sauvages à leur place pour que d’autres randonneurs puissent profiter de leur beauté aussi. Photographiez-les plutôt que de les cueillir et récoltez fruits ou champignons avec modération, en respectant la réglementation.
Enfin, dans le contexte de changement climatique, de bonnes habitudes réduiront vos émissions de gaz à effet de serre. Par exemple, privilégier le covoiturage et les transports en commun, ainsi que la location de matériel si son utilisation est ponctuelle, consommer des produits locaux lors d’un séjour, économiser les ressources de l’hébergement (eau, énergie, etc.), d’autant plus limitées en montagne…
𝗘𝘁 𝗻’𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗮𝘀 : 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝗿𝗶𝗰𝗵𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗮𝗴𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘀 !
Bonne randonnée à toutes et à tous ! 🥰