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🇧🇯 L'ÎLE DE AGONVÈ🇧🇯🇧🇯 L'île d'Agonvè. C’est une vraie île. Entièrement entouré par les eaux du lac Azili dans la commun...
30/09/2022

🇧🇯 L'ÎLE DE AGONVÈ🇧🇯

🇧🇯 L'île d'Agonvè. C’est une vraie île. Entièrement entouré par les eaux du lac Azili dans la commune de Zagnanado, le village d’Agonvè n’a rien à envier aux îles du monde qui accueillent chaque année, un flux de touristes. D’une superficie de 1 km², c’est une véritable curiosité située à 45 km d’Abomey et à 180 km de Cotonou. Avec ses 3200 environ d'habitants, ce lopin de terre regorge d’une faune et d’une flore très riche. Selon les estimations actuelles, on dénombre environ 118 espèces d’oiseau, de nombreux singes, des rongeurs, des reptiles, des crocodiles et des tortures. Mais, ce n’est pas tout. Cette île à l’image de la commune de Zagnanado, serait remplie d’histoires. Une histoire intimement liée au lac sur lequel aujourd’hui encore, les communautés font leur rituel. Attrait touristique, l’île d’Agonvè constitue vraisemblablement une richesse naturelle pour la commune.

LE BÉNIN QU’ON VOUS MONTRE PAS À LA TV🇧🇯🇧🇯🇧🇯
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Nous sommes disponibles pour vos livraisons colis repas partout dans Cotonou et environs 24h/24h
30/09/2022

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AXEL’S EMPIRE s’est désormais la livraison partout dans le Bénin.
24/09/2022

AXEL’S EMPIRE s’est désormais la livraison partout dans le Bénin.

20/05/2021
Destination Bénin : Abomey-Calavi, au cœur de la plus grande cité estudiantine du Bénin, symbole des projets pharaonique...
17/01/2021

Destination Bénin :

Abomey-Calavi, au cœur de la plus grande cité estudiantine du Bénin, symbole des projets pharaoniques du gouvernement.

Bienvenue à Abomey Calavi, la cité hospitalière de Fofo Djaka.

Bienvenue dans la commune qui abrite et donne son nom à la plus grande université du Bénin, l'Université d'Abomey-Calavi !
Bienvenue dans la commune épicentre de la grandeur et de l'ambition du Bénin de l'ère du Nouveau Départ!

Bienvenue dans l'univers où sont en train prendre corps le Centre Hospitalier Universitaire de Référence du Bénin, les 20. 000 logements économiques et sociaux de Ouèdo ou encore l'aéroport de Glo-Djigbé !

Bienvenue à « Agbomin kan dô fi », la commune du Sud-Bénin qui tire son nom de l'expression de ses fondateurs qui ont voulu continuer de clamer haut et fort leur appartenance et leur attachement à Abomey, leur origine qui se situe au centre du Bénin et au cœur du célèbre royaume du Danxomè.
"Abomey-Calavi” est en réalité le résultat de la francisation de « Agbomin kan dô fi » qui signifie en langue Fon, « Une portion d'Abomey s'est coupée et s'est établie ici ». Abomey-Calavi est donc cette portion du peuple, de l'histoire et du patrimoine culturelle d'Abomey qui a fait l'option de vivre en dehors et loin d'Abomey tout en préservant cette origine dans son identité.

La commune d'Abomey-Calavi est située à 18 kilomètres environ, au Nord de Cotonou, la capitale économique du Bénin. Angelo Evariste AHOUANDJINOU en est le Maire depuis le début de la quatrième mandature de l'ère de la décentralisation au Bénin. D'après le recensement général de la population de 2013, cette commune est la deuxième commune la plus peuplée du Bénin juste après celle de Cotonou et elle est aussi la deuxième commune du département de l'Atlantique en termes de Superficie. Ces deux attributs lui valent d'être qualifiée à juste titre de “cité dortoir” en raison de ce qu'une très grande partie des animateurs de tous les secteurs de la vie de la capitale économique du Bénin qu'est la ville de Cotonou, y logent. Pour les générations de bacheliers qui se sont succédé depuis 1969, année de création de l'université du Dahomey, à l'an 2000, Abomey Calavi était aussi la destination obligatoire pour les bacheliers de divers horizons qui aspiraient à un cursus universitaire et qui ne pouvaient aller à l'extérieur.

C'est à la découverte de cette ville cosmopolite, siège d'un riche brassage culturel entre des Béninoises et des Béninois de tous les horizons, qui aspiraient à un cursus universitaire et qui ne pouvaient aller à l'extérieur.
C'est à la découverte de cette ville cosmopolite, siège d'un riche brassage culturel entre des Béninoises et des Béninois de tous les horizons, que le Président Patrice TALON et sa délégation nous emmènent en cette penultième journée de l'exercice de reddition de compte dans les communes.

Les fon, les toffin, les aizo, les Adja, les yorouba, les Nagot, goun y sont les plus nombreux et se répartissent entre plusieurs croyances religieuses parmi lesquelles la prédominance se retrouve du côté des religions endogènes qui sont suivies du Catholicisme, Protestantisme de l'islam etc.
La Commune d'Abomey-Calavi est limitée au Nord par la Commune de Zè, au Sud par l'Océan Atlantique, à l'Est par les communes de Cotonou et de Sô-Ava, à l'Ouest par les communes de Ouidah et de Tori-Bossito. Elle compte cent quarante-neuf (149) villages et quartiers de ville qui couvrent neuf (09) arrondissements que sont Abomey-Calavi, Akassato, Godomey, Glo-Djigbé, Hêvié, Kpanroun, Ouèdo, Togba, Zinvié.
Dans la commune d'Abomey Calavi, les populations s'adonnent à diverses activités telles que l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'exploitation des ressources minières telles que les carrières de sable, de gravier, de latérite, argile, terres de barre, le transport, le commerce, l'artisanat, l'industrie, la transformation des produits agricoles, l'hôtellerie et le tourisme. Entre autres attraits touristiques, l'on peut citer l'embarcadère de Ganvié ou le palais de sa majesté Gbesso Adjiwatonou Alodji II, roi d'Abomey Calavi.
Commune au cœur du programme « Le Bénin Révélé» à travers la construction en cours de milliers de logements économiques et sociaux à Ouèdo, elle est aussi en route pour devenir un label sous-régional sur le plan de la prise en charge sanitaire de toutes les maladies pour lesquelles le Bénin n'avait jusque-là pas d'autre choix que l'évacuation sanitaire des patients. Il y sera inauguré en 2023, le Centre Hospitalier Universitaire de Référence dont les travaux ont démarré le 28 Septembre 2020. A cette liste de chefs- d'œuvres architecturaux qui participent à révéler la commune d'Abomey Calavi dans le Bénin Révélé, Il faut ajouter la construction programmée de l’Aéroport International de Golo-Djigbé. Mais à côté de ces trois infrastructures pharaoniques, la commune d'Abomey Calavi peut aussi s'exhiber plus fièrement désormais avec premier le pont de Womey, ses innombrables rues désormais illuminées et asphaltées ou pavées, ou encore avec sa centrale thermique de 127 MW à Maria-Gléta II à laquelle s'ajoutera une seconde dans les tout prochains mois.

Dans le concert des cadres, personnalités et célébrités du Bénin, la commune d'Abomey Calavi rayonne aussi avec des noms tels que celui de l'artiste GG Lapino, ceux du Professeur Victor Prudent TOPANOU et de l'honorable Patrice Agbodranfo Nobimè , du colonel Bertin BADA, Directeur du cabinet militaire du Président de la République ou encore avec ceux du Promoteur Culturel et désormais acteur politique Alain VIGAN et de Cressan AGOSSOU, le chargé de Mission du Président de l'assemblée Nationale du Bénin deux porte-étendards de la jeunesse d'Abomey-Calavi.

Destination Benin: Bonou, mine touristique et cultuelle en pays wémè, au cœur de l'univers des forêts et des singes à ve...
17/01/2021

Destination Benin:

Bonou, mine touristique et cultuelle en pays wémè, au cœur de l'univers des forêts et des singes à ventre roux.

Bienvenue dans la localité du Sud-Ouest du Bénin qui est le cœur de la production de la patate douce et de la pêche du poisson tanche !
On est bien dans la commune où les singes à ventre roux de la forêt classée de Gnanhouizoumè continuent de révéler la beauté et la diversité de la faune béninoise, Bonou !

Localité du Sud-Ouest du Bénin située dans le département de l'Ouémé, la commune dirigée depuis le début de la quatrième mandature de l'ère de la décentralisation par le Maire Thierry Sonagnon TOLEGBE a une histoire qui est intimement liée aussi bien aux razzias menées par les souverains du royaume de Danxomè pour la prospérité et l’extension de l’influence de leur territoire qu'aux exactions que perpétraient les Yorubas du royaume d'Oyo. Premiers habitants et ethnie majoritaire de la commune de Bonou, les wémènous en vinrent alors à se dire que leur unique moyen d'échapper aux multiples affres de leurs différents persécuteurs, était de se mettre à l'abri, dans les zones humides dont l'accès serait moins aisé pour ces derniers. C'est ainsi qu'ils devinrent les premiers migrants à rejoindre les terres de actuelle commune de Bonou. Prudence étant mère de sûreté, ils se concertèrent cependant et résolurent alors de toujours parler à voix basse afin que nul ne découvre le secret de leur présence sur leur nouvelle terre d'accueil. C'est ainsi que naquit le mot d'ordre «Mi bɔ nû ba nɔn fi» qui signifie littéralement en langue wémè, «Veuillez garder vos bouches fermées afin de pouvoir demeurer ici». A force d'être répétée, cette phrase en vint finalement à se résumer à « Bo nou» qui est aujourd'hui le nom de cette localité où vivent désormais en plus des wémènous, les Fons, les Mahis, les Nagos, les Holli, les Yoruba et autres..

Située dans le département de l’Ouémé entre 6°72’ et 6°95’ latitude Nord et entre 2°15’et 2°40’ longitude Est, la commune de Bonou est limitée au Nord par la commune de Ouinhi, au Sud par la commune d’Adjohoun, à l’Est par les communes de Sakété et d’Adja-Ouèrèet et à l’Ouest par les communes de Zê et de Zogbodomè. D'après les données de l'insae issues du Recensement Général de la Population et de l'Habitat réalisé en 2013, elle couvre une superficie de 250 km² que se partagent 34 villages regroupés au sein des arrondissements : Affamè, Atchonsa, Bonou, Damè-Wogon et Hounviguè avec une population estimée, à l'époque, à 44 349 personnes.

Terre de culture nantie d'un immense potentiel touristique ainsi que de nombreux autres atouts, la commune de Bonou tire aussi une grande partie des ressources nécessaires à son développement de l'agriculture, de la pêche, de l'élevage et de l'exploitation de ses carrières de sable. À côté de la forêt classée de Bonou et de ses nombreuses forêts sacrées qui se dressent dans les localités de Sologbozoun, de Gnahouizoumè et de Gbèvor, le « Minta kɔn» encore appelée site du commandant Faurax, la plaine inondable de Houêdagbo, la source thermale d'Atchabita, le cours d'eau mystique du Sota, le jardin botanique de Titikpa, les constructions sur pilotis appelées « wojihɔs » et le site de combat de Dogba en font un centre d'intérêt majeur dans la mise en œuvre du volet tourisme du Programme "Le Bénin Révélé”.

Le tableau culturel de la commune de Bonou n'est pas moins fourni aussi. La célébration annuelle du culte des ancestres et surtout le « Wémèxwé » en constituent des moments de communion privilégiés. À ces occasions où la danse « Sato » est valorisée au même titre que d'autres rythmes tels que le « gbédjokouhoun » et le « Assikolayé » de Feu Adrien HOUNKPATIN alias «Gbesso Wémêton » , l'art culinaire de cette cité des wémènous au sein de laquelle règne une homogénéité linguistique autour du wémêgbé, se laisse découvrir et savourer à travers des mets tels que la patate douce de la plaine inondable de Houèdagbodji, le « zankpiti », pâte de farine de maïs et mélangée avec du haricot dont la saveur est rehaussée par les condiments, le « Téounguida » ou sauce de feuille du manioc au poisson fumé souvent accompagnée de pâte de maïs récyclée, la sauce graine au poisson frais accompagnée de la pâte de maïs, du « Akpada » ou sauce du niébé au poisson fumé généralement consommé avec des boules d'akassa ou avec la pâte de maïs ou encore la sauce graine au poisson frais rehaussée avec du crin crin qui s'associe avec la pâte de maïs pour le plus grand bonheur des papilles gustatives.

Mais en plus de tout ceci, les fétiches « Oro » et « zangbéto » sont partie intégrante de la culture de la commune de Bonou. Les origines du fétiche « Oro » qui est plus l'apanage des peuples Holli et Nagos, renvoient au Nigéria. Son rôle à en croire ses adeptes, est de chasser les mauvais esprits qui circulent dans l’air et propagent des maladies. Les diverses manifestations entrant en ligne de compte pour sa célébration, durent généralement 17 jours chaque année même si les populations de Bonou en général et surtout les femmes et les hommes non initiés doivent se conformer rigoureusement à ses prescriptions au quotidien. Quand au zangbéto qui signifient littéralement « chasseur ou gardien de nuit », on peut en associer les origines au royaume de Porto-Novo et à l'ethnie Goun. C'est une société secrète très respectée qui vit le jour au XVIIIè siècle et dont la mission est fondamentalement d'assurer la sécurité des populations.
Dans l'univers de la mise en œuvre du PAG, plusieurs réalisations ont été menées dans la commune de Bonou. Du pont en béton armé réalisé dans la localité de Tovègbamey sur un linéaire de 60 mètres aux cantines scolaires qui ont impacté plusieurs écoles en passant par l'électrification du village Adido par un système solaire photovoltaïque, le démarrage du Micro-crédits Alafia et le volet assurance maladie du projet ARCH sans oublier l'adduction d'eau villageoise de Damè-Wognon, la commune de Bonou aussi compte nombre de symboles qui témoignent de l'effectivité de la renaissance actuellement en cours au Bénin.

Entre autres ressortissants de la commune de Bonou dans le concert des cadres, personnalités et célébrités du Bénin, on peut citer Pascal TODJINOU, syndicaliste de renom et ancien président de la CENA; Isidore D. ZINSOU, opérateur économique et ancien maire de Bonou, Julien AFOHOUNGBA, ancien maire de la commune.

Destination Bénin : ADJOHOUN, vivier culturel et cultuel au cœur de l’OuéméLa commune d’Adjohoun est au centre du Départ...
17/01/2021

Destination Bénin :

ADJOHOUN, vivier culturel et cultuel au cœur de l’Ouémé

La commune d’Adjohoun est au centre du Département de l’ Ouémé et est peuplée par des groupes ethniques venus d’horizons divers à savoir : les Fanvinous (ou Ifèvi, fils d’Ilè-Ifè) venus du Nigeria ; les Fons, les Aïzos et les Adjas venus du plateau d’Allada et du Mono ; les Wémènous, descendants de Togbohonsou, l’ancêtre fondateur de l’ancien royaume des Wémènous du plateau d’Abomey ; les Djigbénous et Kpomènous, originaires du Nord du plateau d’Allada ; les Tossonous d’origine Yoruba, venus du Nigeria ; les Glonous d’origine Igba, venus d’Abéokuta au Nigeria ; les Gbékonnou venus de Zangnanado ; les Glanou qui sont venus d'Oyo au Nigeria. Dans cette diversité ethno-linguistique, les Wemε, les Fon, les Yoruba et les Adja constituent les groupes majoritaires.

A l’instar des Aguégués, de Bonou et de Dangbo, la commune d’Adjohoun célèbre le Wémèxhoué (la fête identitaire des Wémè) dont elle accueille les manifestations officielles une fois tous les 4 ans.
Les récits oraux de la contrée racontent qu’à l’origine, Adjohoun était un rythme traditionnel qui permettait aux habitants de ce territoire, notamment les Tossos installés sur une partie de la rive du fleuve Ouémé dans la localité de Tovèta à hauteur de l’actuel village de Goutin, de se distraire. A chaque occasion d’exécution de ce rythme, les populations se réjouissaient et scandaient le nom Adjohoun. C’est ainsi que le nom Adjohoun a été donné à la contrée qui l'a gardé jusqu'à nos jours.

Aujourd’hui, Adjohoun est un territoire de 308 km2 d’où sont sorties des personnalités politiques importantes comme : Robert Tagnon, ancien ministre du plan et du développement, François Houessou, ancien ministre de l’intérieur, les honorables Jean Avocè et Bocovè Léon, Roland Da Hefa, journaliste ancien maire de la commune, Michel Adjaka, magistrat, Directeur de cabinet du ministère de la Justice ; Madina Séfou, ex ministre du commerce, Félicien Hounkanrin, Directeur Départemental des Sports, Affagnon Raoufou, syndicaliste de renom ainsi que les acteurs culturels comme Jean Adagbenon, Zomadokokpon, Jude zounmenou (administrateur culturel), Aziza Toyi, Pélagie la vibreuse, Victor Cékpe…

La commune d'Adjohoun est limitée par Dangbo, au Sud, Bonou au Nord, Sakété et Akpro-Missérété, à l’Est et Abomey-Calavi et Zè, à l’ouest. Elle abrite plus de 90 000 habitants répartis dans ses 8 arrondissements que sont : Adjohoun, Awonou, Azowlissè, Dèmè, Gangban, Kodé et Togbota.

Pour découvrir le Adjohoun culturel et touristique, il est nécessaire de goûter à la Sauce graine achalandée de fromage à base du sésame (Goussi) ; la pâte de maïs ou le Abla (pâte à base du haricot mélangé à de l’huile rouge). Il est aussi nécessaire de visiter les forêts sacrées et galeries de Togbozoun, Lodouko, Kpinkonzoun, Vazoun…etc qui abritent pour la plupart des espèces animales dont les singes au ventre rouge ; le lac Godro où le prophète Joseph Biléou OSHOFFA, ce charpentier venu acheter du bois à Houèdo et environs eut, en Mai 1947, les premières révélations ayant conduit à la création de l’Eglise du Christianisme Céleste ; les plaines féeriques d’Azowlissè ; l’espace poétique de la zone instable de la basse vallée Tovègbamè ; l’arbre de non-retour des esclaves achetés dans le royaume de Fanvi et ses environs.
Pour les amoureux et les poètes, la cuvette de l’Ouémé traversée par la commune d’Adjohoun offre un panorama romantique à la limite du féérique, parsemé de forêts galeries et de sites historiques.

Pour les adeptes de cultes traditionnels et de spiritualité, Adjohoun est un territoire de contact avec certaines divinités du panthéon vaudou. On accède aux sites des dieux Ogou (dieu des métaux et des routes) de Dékan, fils aîné de Togbohonsou fondateur du pays Wémè, Adanlian d’Azowlissè, Gôdrô azangbidi de Houèdo, Togbo de Togbota ; le vodoun sinkan dans l’enceinte de la résidence du commandant au temps colonial (Actuel résidence du Maire). Adjohoun pratique aussi les rites du culte Tohossou de la lignée de Togbohonsou, fondateur du pays Wémè ; et les rythmes traditionnels Zangbéto ; Kpalongo et Adjogan.

Les amoureux d’architecture verront les bâtiments coloniaux administratifs et la résidence du commandant au temps colonial (Actuel résidence du Maire) ; Hèdjakon avec le bâtiment colonial Hèdja à la vue panoramique du quartier Kindji-Anamè traversé aux abords par le fleuve Ouémé.
Avec le PAG 2016-2021, cette commune dirigée par Zannou-AGBO Sètondji François a bénéficié de la réalisation du pont de Tovègbamè (déjà réalisé) et d’un stade Omnisports (en cours) dans le cadre de l’aménagement de 22 stades communaux sur le territoire national.

Destination Bénin : N'DALI OU LA CITÉ DE BONA KÉRIPlusieurs histoires racontent Ndali. Selon l’une d’elles, le village d...
17/01/2021

Destination Bénin :

N'DALI OU LA CITÉ DE BONA KÉRI

Plusieurs histoires racontent Ndali. Selon l’une d’elles, le village de N’Dali était plus à l’ouest à 3km du site actuelle ville de N’Dali. Le fils aîné de l’empereur Sero Torou Goum Nuuru Kpunon de Nikki était le fondateur et le premier roi de N’Dali.
Gannigui Soko, encore appelée princesse Tamou Lafia Yérima, sœur du roi partit de cet endroit avec son époux Yorou Suanin (un baatonu roturier), pour s’installer à Yonnin non loin de la rive du marigot dénommé Kéri.

Lors d’une guerre de conquête, le fils aîné du roi trouva la mort. De retour de la bataille, le griot du roi utilisa les éloges et louanges au roi pour lui apporter la nouvelle. Mais avant qu’il n’eût terminé, le roi disparut mystérieusement. Après cette mystérieuse disparition, le reste de la population partit à la recherche de la sœur du roi afin qu’elle revînt au village s’installer et guider le peuple. Face au refus de cette dernière, toute la population décida de la rejoindre à l’endroit où elle s’était établie. Ils débarquèrent tous y compris les fils et filles du roi disparu, abandonnant ainsi leur ancien village qui prend le nom de Sinanbamsousso (le lieu abandonné). Ils vinrent s’installer près de la princesse à Yonnin, non loin d’un iroko (milicia excelsa) qui est aujourd’hui au cœur de la ville de N’Dali.

La première maison fut appelée Suanin Woorou d’où le nom du quartier Suanin (ex Yonnin). Après s’être installés et ayant constaté une certaine quiétude dans les lieux, ils décidèrent d’y rester et de développer le territoire. Il fallait le baptiser. Pour cela, le plus âgé de la population annonça : « si c’est ainsi, nous allons analyser cette situation » (su gariyi daari en Baatonou) d’où le nom Daari qui par déformation du colon devint « N’Dali ».
Mais une autre histoire raconte que c’est à l’arrivée des Haoussas que constatant que le village était dirigé par une femme, ce qu’ils trouvaient ridicule selon leur tradition à eux, ils nommèrent ce lieu dans leurs railleries « Daaria » ; ce qui signifie « Ridicule ». Daaria sera transformé avec le temps pour devenir Ndaari, puis Ndali.

La commune de N’Dali est située presque au centre du département du Borgou avec 64 villages administratifs répartis dans cinq arrondissements à savoir : Ouénou, Bori, Sirarou, Gbégourou et Ndali Centre comme chef-lieu.
Ndali centre se situe à 60km de Parakou (chef-lieu du département du Borgou) sur la Route Inter-Etats N°2 et sur la Route Nationale N°6 et fait ainsi de la commune un grand carrefour reliant Nikki, Djougou, Parakou et Bembèrèkè.
La Commune de N’Dali est limitée au Nord par les communes de Bembèrèkè et de Sinendé, au Sud par les communes de Parakou et de Tchaourou, à l’Ouest par les communes de Djougou et de Péhunco et à l’Est par les communes de Nikki et de Pèrèrè.
La composition ethno-linguistique de cette commune présente deux groupes majoritaires à savoir les Bariba (51,8%) et les Peulhs (26,2%). Cependant il y a la présence d’une colonie non négligeable de Gua ou Otamari et apparentés (9,5%), de Yoa, Lokpa et alliés (4,1%) et de Dendis et apparentés qui représentent (1,2%). Parmi les étrangers présents à Ndali, il y a des Nigériens avec 67,1%, des Togolais (12,0%) et des Nigérians (7,4%).

A l’instar de la plupart des communes des zones rurales du Bénin, l'économie de la commune de N’Dali est dominée par l'agriculture. Les cultures rencontrées sont les céréales, le coton, les racines et tubercules, les légumineuses (niébé, soja, voandzou, "goussi ou grains de Sésame) et les légumes (piment, légumes feuilles, tomate, oignon). Les grandes zones de production agricole sont représentées par les arrondissements de Bori, Ouénou et dans une moindre mesure N’Dali centre.
Les filles et fils de Ndali restent très attachés aux traditions de Nikki d’où est choisi le roi de Ndali. Ils célèbrent la fête identitaire de la Gaani mais en dehors de la Gaani, la fête de Donkonru à Gbégourou célèbre l’identité des baatombu roturiers. Elle marque le nouvel an du calendrier lunaire dans l’ère culturelle baatonu et boo.
A Ndali, on peut découvrir le Bona kèri, rivière sacrée située à N’Dali dont le nom sert à désigner la ville de N’Dali (citée de Bona Kèri). C’est un site cultuel et culturel qui enregistre la présence de crocodiles et où se font les cérémonies de conjuration de mauvais sorts.
Non loin du fleuve Nannon dans l’arrondissement de Gbégourou, on peut voir le Guinibohrou (mare aux antilopes) ; un marais très vaste qui est aujourd’hui un site cultuel où se font les requêtes de procréation.
Ndali abrite aussi le site du Gbee boro, géant arbre avzelia africana autrefois situé à la sortie Nord de Gbégourou et dans lequel auraient habité des génies qui ont beaucoup partagé leur puissance avec les premiers occupants de Gbégourou ; la tombe de Sabi Yira, emblématique combattant de Gbégourou, aveugle mais très engagé pour la défense de sa patrie, qui fut le premier à décocher une flèche contre les envahisseurs depuis sa case de paille et de bois. Au soir de la défaite de la bande à Saka Yérima, il fut abattu tout comme les autres guerriers.
La tombe de Baké Kiroh, est une source de fierté et de motivation pour les femmes, car cette femme handicapée-moteur fut une personne de caractère et une militante engagée qui a inculqué à la localité de Gbégourou l’instinct de promotion d’activités génératrices de revenus au benéfice des femmes. Elle fut riche, très respectée et était considérée comme leader des femmes de la localité.

Outre ces sites, il y a aussi le Taboudourohboum’kpin yérou, la fosse commune où les membres (blancs) de la légion massacrée par Saka Yérima ont été enterrés et le Batouré Gnonsiroboum’kpin yérou, fosse commune où les accompagnateurs et les tirailleurs noirs du régiment colonial furent enterrés ; le camp colonial, siège de commandement que le colon a érigé à Gbégourou à la suite de sa victoire sur la cité de SAKA YERIMA. Ce siège lui servait de relais pour relier Nikki et les autres contrés de l’empire ; le Sini wonku yeru, une place mythique au centre du village qui sert à teinter les habits royaux et les couverts utilisés lors des cérémonies et des rituels ; Tinré, le cimetière royal de Gbégourou qui accueille, la première fois, les rois après leur intronisation pour leur circoncision et la seconde fois le jour de leur inhumation ; Suri sùri wori à Marégourou, lieu mystique datant du temps des ancêtres.

A Ndali en marge du très répandu plat d’igname pilée accompagnée de sauce d’arachide, on mange le Kobusa (Sauce de feuille de gombo) ; Koukoun (sauce à base de la poudre des feuilles du baobab) ; le Toubani, pâte à base de haricot, le wassa wassa, couscous à base de cossette d’igname
Grâce au PAG 2020-2021, la commune dirigée par Daouda Saka Mere bénéficie de plusieurs travaux d’alimentation en eau potable en l’occurrence dans l’arrondissement de Gbégourou.

Destination Bénin : SÉGBANA OU SEH GBA BE, CE N’EST PAS CE QU’ON A TOUJOURS ENTENDUCette commune a été rendue tristement...
17/01/2021

Destination Bénin :

SÉGBANA OU SEH GBA BE, CE N’EST PAS CE QU’ON A TOUJOURS ENTENDU

Cette commune a été rendue tristement célèbre par le fait qu’elle abritait, au cours de la période révolutionnaire au Bénin, une prison réputée pour les détentions politiques. Mais aujourd’hui la rencontre de ce territoire chaud, devenu la commune de Ségbana, est de nature à désabuser et rassurer tout visiteur. Ségbana n’est pas un lieu carcéral à ciel ouvert mais une terre d’accueil.
La commune de Ségbana est située au Nord- Est du Bénin dans le département de l’Alibori, à plus de 500 km de Cotonou, à la lisière de la république fédérale du Nigéria. Y vivent des Béninois de toutes les ethnies qui cohabitent avec des Nigérians et des Nigériens. Les échanges commerciaux ont cours des deux côtés de la frontière et le Naira se confond au FCFA dans les bourses des populations.
La commune compte plus de 100.000 habitants, dont près de 30.000 uniquement pour l'arrondissement de Ségbana. On y retrouve donc les Boo, les Peulh, les Haoussa, les Dendi, les Yoruba, les Baatombu et d'autres minorités ethniques comme les Fon.

La commune est limitée au nord par Malanville, au sud par la commune de Kalalé à l’Est par la République fédérale du Nigéria et à l'Ouest par les communes de Kandi et de Gogounou. Elle s'étend sur une superficie de 4 700 km2, soit 17,9 % de l’Alibori et 4,17 % de la superficie du Bénin. S2gbana est subdivisée en 5 arrondissements dont un en milieu urbain (Ségbana-Piami) et quatre en milieu rural (Liboussou, Lougou, Libanté, Sokotindji) et compte 5 quartiers de ville et 25 villages.

Au départ, ce territoire de terre rouge et rocailleuse fut découvert et défriché par un Tchienga (une ethnie boo qui peuple la région), du nom de Seh, diminutif de Saré/sabi. Le 1er quartier de Ségbana d’ailleurs s’appelle Tchiengawia.

Seh était un homme de grande taille (gbãa en boo), et de ce fait on appela ce lieu (chez Seh, l’élancé) ce qui traduit en langue locale donnait Seh- gbãa - bε avant de devenir dans sa forme francisée Ségbana.
Ségbana est l’une des anciennes sous-préfectures du département du Borgou. Elle a été créée en 1963 et majoritairement peuplée de Boo/Boko. Essentiellement agriculteurs et également réputés dans la production et la transformation traditionnelle du fer, les Boo sont un peuple de langue Mandé dont les mythes d’origine charriés par les traditions orales évoquent l’origine orientale ; notamment de la Mecque. Leur ancêtre éponyme du nom de Ki-Sia/ Kissira aurait conduit la plus importante vague migratoire qui a amené les Boo/Boko dans le Borgou. Les étapes les plus connues de cette longue et très ancienne migration sont Ilo, Bissa-Wέlε ou Boussa et Nikki.

En la mémoire de cet ancêtre éponyme Kissira et/ou celui de ses descendants, sont érigés des sanctuaires repérés à Swoala (près de Babana au Nigéria), à Morou (Commune de Ségbana), à Sakabanzi et Wenou, non loin de Nikki.
C’est d’Ilo et de Bissa-Wέlε/Busa que les Boo/Boko ont essaimé en direction des localités comme Lètè, Sokotindji, Sakabanzi, Ségbana.

De façon périodique, les populations de Ségbana célèbrent la fête des nouvelles ignames, la Gaani, le Sanco Lokpa (la Tabaski) et Lèpoo (ramadan) ; Coso ndo qui est une fête marquant la sortie de la nouvelle récolte de sorgho et au cours de laquelle on mange individuellement un poulet avec la pâte du sorgho ; Le Tèzou, un évènement organisé au début de l’année lunaire qui consiste à conjurer le mauvais sort à travers des jets de feu.

A l’occasion de ces grandes fêtes, une belle flopée de rythmes cultuels, initiatiques et/ou secrets sont exécutés par les communautés.
Il y a par exemple le Welena, une danse mixte cérémonielle et cultuelle au rythme des gourdes de calebasse contenant des grains tapés contre les talons des pieds accompagnés des chants des initiés.
Le Kèè, danse de démonstration des techniques et intelligence des chasseurs, pratiquée lors des cérémonies des braves chasseurs qui ont une fois tué un buffle dans leur vie. Elle se danse à des moments précis et par un groupe précis.

Le Baaba qui est une danse exécutée au clair de lune, sans aucun autre instrument que les mains et qui est riche de poésies et d’éloges d’amour

Le Kobi, danse féminine au rythme de tam-tam et des chants.
Massa, danse mixte entre les hommes et les femmes au rythme de tam-tam au cours duquel les danseurs ont leurs chaussures en mains.

Tassou, une danse mixte au rythme de tam-tam et flûte au cours de laquelle les danseurs attachent autour de leurs pieds les feuilles de coco à l’intérieur desquelles on met les grains de maïs ou de sorgho.

Lilè, une danse au rythme de tam-tam et de flûte au cours de laquelle les danseurs gardent chacun un bâton avec lequel ils se tapent entre eux.

Les Spécialités culinaires de Ségbana sont constituées de pâte de diverses céréales et de cossettes d’igname, igname pilée, bouillie de diverses céréales, le Kaa baala (repas à base du haricot)
Avec le PAG 2021, cette commune dirigée par OROU ZIME Bio Tian hérite entre autres de l’aménagement et du bitumage de la route Kandi-Ségbana-Frontière Nigéria (121 km) et de ceux de la route Nikki-Kalalé-Ségbana (147,68 Km). Feu Bani Samari , ancien député est une personnalité originaire de Ségbana.

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Cotonou

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+22996718186

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