José Doré : historien, guide et conférencier

10/07/2023

À lire ✍🔎 | De la côte Sutherland à la côte Badelard

Au mois de septembre dernier, José Doré, consultant en histoire et en patrimoine, a publié un article dans le média hyperlocal MonQuartier au sujet des origines des différents toponymes portés, d'hier à aujourd'hui, par la côte Badelard. Bonne lecture!

Cet article a été publié dans le numéro sur le quartier Saint-Roch de la r***e de la Société historique de Québec, le Québecensia. Lien vers l'article en commentaire. 👇

Photographie : La côte Badelard en 1898, BAnQ Québec, P585,D14,P5, Fonds Philippe Gingras

10/01/2023

Connaissez-vous vraiment l'histoire de la côte Badelard ?

Notre chroniqueur histoire José Doré nous fait revivre l'histoire de la côte Badelard, qui ne s'est pas toujours appelée ainsi.

03/22/2023

Après plus de dix ans d'attente, le DBC (Dictionnaire biographique du Canada en ligne) a publié aujourd'hui la biographie de John Ryan, patriote athée de Québec, capitaine et agents de bateaux à vapeur, qui proposa entre autres de remplacer le serment religieux en cour de justice par une déclaration solennelle : Je jure de dire la vérité, rien que la vérité. En 2017, grâce à feu madame Yolande Gingras des Éditions Point du jour, mon livre «John Ryan, capitaine, athée et patriote» voyait enfin le jour.

RYAN, JOHN B., propriétaire de navires et patriote, né en 1792 à St John’s, Terre-Neuve, décédé à Québec le 13 février 1863.

01/01/2023

Bonne année 2023 à ceux et celles, et les autres entre les deux, qui m'accompagnez dans mes «aventures historiques». Depuis 2020, j'ai profité de la pandémie pour réaliser des recherches sur des sujets très variés. En voici quelques-uns que j'aimerais vous partager au cours de cette nouvelle année : un chantre célèbre du quartier Saint-Roch, un pugiliste noir de New York ayant pour promoteur un hôtelier de Saint-Sauveur, des tenancières de bordels de la rue Lavigueur, le Bonner's Hill, lieu malfamé sur les Plaines d'Abraham, l'histoire des chaussures Talbot, le meurtre de Blanche Dubois, le pont de Scott ou pont de la réparation, bien avant la Barberie, il y avait l'hôtel Windsor de la rue Saint-Roch, les gardiens du pont Dorchester, etc.

À bientôt !

Source de l'image : L'Action catholique, Québec, 29 juillet 1953, p. 2.

12/17/2022

Vous ne savez pas quelle bière acheter pour le temps des Fêtes, cette analyse des bières québécoises, menée par Simon Durivage, pourra sûrement vous aider. Bonne dégustation ! :)

Le journaliste Simon Durivage fait évaluer en laboratoire les 18 bières produites au Québec afin d'en déterminer entre autres leur pourcentage d'alcool.Sourc...

12/16/2022

Le 15 décembre 1928, il y a 94 ans, jour pour jour, le journal Le Soleil publiait un article intitulé «Québec se meurt de congestion». Dans celui-ci, on invite les citoyens qui sont pour le «progrès» à voter oui au référendum sur le règlement du trafic autorisant la Ville de Québec à emprunter une somme importante pour l'élargissement de certaines rues, dont la rue des Fossés jusqu'au boulevard Langelier, soit le futur boulevard Charest. Cinq jours plus tôt, en appui à ce règlement, le même journal mentionnait qu'à toute heure du jour il y avait dans le quartier Saint-Roch un embouteillage le plus complet et le plus nuisible pour le commerce et le tourisme. En 2022, bientôt 2023, au nom du «progrès», on essaie de convaincre la population des retombées positives d'un troisième lien. Certains disent même que cela serait profitable pour le quartier Saint-Roch. Vraiment, l'histoire se répète !

Source : Le Soleil, Québec, 15 décembre 1928, p. 22.

11/19/2022

Les femmes en service (secret) : Marie-Barbe Loiselle, agente d'information 📜

L’héroïsme de certaines femmes sort de l’ombre grâce au travail d’enquête de personnes passionnées. C’est le cas de Marie-Barbe Loiselle, agente d'information durant l’invasion américaine de 1775-1776 dont le parcours fascinant a été dévoilé par José Doré : historien, guide et conférencier.

Née à Québec en 1750, Marie-Barbe Loiselle a 25 ans lorsque les troupes américaines envahissent le quartier de Saint-Roch où elle réside. C’est à ce moment qu’elle aurait accepté de servir la Couronne britannique en tant qu’espionne. Démasquée en janvier 1776, elle fut emprisonnée. Après être parvenue à s’enfuir, elle fournit d’autres renseignements stratégiques aux autorités coloniales concernant les déplacements et les effectifs des troupes américaines. Est-ce que ces renseignements ont joué un rôle décisif dans la victoire britannique? C’est difficile à dire, mais soulignons qu’elle est l’une des rares femmes à s’être fait octroyée une pension à vie pour services rendus.

Après la guerre, il est possible que celle que l’on surnommait « Mademoiselle Baboche » ait souffert de symptômes dépressifs ou post-traumatiques puisqu’on apprend qu’elle est, selon le vocabulaire de l’époque, « absente d’esprit depuis quelques mois » et qualifiée d’infirme. Elle ne s’est jamais marié ce qui ne l’empêcha pas de mettre au monde trois enfants et de vivre sous le même toit que le père de sa fille cadette. Elle meurt en 1817, un an après le décès de son « conjoint de fait », un marchand protestant du nom de James Tod.

📷 : Détails d’une carte qui situe l’emplacement du quartier Saint-Roch par rapport à la ville fortifiée de Québec lors de l’Invasion américaine tiré de Plan of the city and environs of Quebec, with its siege and blockade by the Americans from the 8th of December,to the 13th of May, 1776. [1776] Map. https://www.loc.gov/item/gm71000606/.

Pour en savoir plus 👇
https://monsaintroch.com/2018/mademoiselle-baboche-heroine-oubliee-saint-roch/

10/30/2022

Hier soir, lors du souper annuel de la Société d'histoire de Montmagny, devant plus de 80 personnes, j'ai eu le plaisir de présenter ma conférence intitulée «Le meurtre de Charlotte Tod (1782-1855), propriétaire du pont Régent, à Saint-Thomas.» Fille illégitime de Marie-Barbe Loiselle, agente d'information lors du siège de Québec de 1775-1776, et du marchand écossais James Tod, Charlotte Tod quitte Québec vers 1845 pour s'installer dans sa petite maison de péage à Montmagny. Le 12 janvier 1855, elle y est retrouvée morte, baignant dans une marre de sang. Selon l'enquête du coroner, elle aurait été frappée à la tête, à de multiples reprises, à l'aide d'un rondin de bois. Quelques jours plus t**d, son gendre, Jean-Baptiste Corriveau, est accusé du meurtre de sa belle-mère et transporté à la prison de Québec. L'année suivante, il est reconnu coupable par le jury et condamné à la peine de mort. Quelques jours avant son exécution, sa sentence est commuée en un emprisonnement à perpétuité au pénitencier de Kingston. Si son procès avait lieu aujourd'hui, cet homme serai fort probablement innocenté, faute de preuves. Ses enfants, dont ses filles Léda et Héloïse Corriveau, auraient pu profiter plus longuement de sa présence à la maison.

Photo : Léda et Héloïse Corriveau
Crédit : Coll. Kathy Petersen

09/11/2022

En 1946, Edmond Lachance, une jeune homme de la rue Arago, vétéran de la Seconde Guerre mondiale, fonde à Notre-Dame-des-Laurentides, près du lac Clément, une salle de danse, le Horse Shoe Club. Un an plus t**d, celui-ci simule son su***de sur le pont Jacques-Cartier à Montréal. Bonne lecture !

En 1946, un trio d'hommes d'affaires de Saint-Roch et Limoilou, dont Edmond Lachance, ouvre le Horse Shoe club, une salle de spectacles.

08/05/2022

Pour ceux et celles qui ont choisi Rimouski comme destination vacances, sachez que le conseil municipal a décidé d'interdire la vente de patates frites dans les rues de la ville. Quiconque ne respectera pas ce règlement sera passible d'une amende «salée». Votée en 1946, cette réglementation fit, je l'espère, patate ! :)

Source : Le Soleil, Québec, 22 avril 1946, p. 10.

07/31/2022

Dans mon plus récent billet historique, je vous invite à découvrir l'histoire des frères Emond, Magloire et Wilbrod, tous deux gardiens du pont de l'aqueduc. Ceux-ci ont résidé durant de nombreuses années dans une maison à deux logements autrefois située au coin des rues de Verdun et de la Victoire.

À l’angle des rues de Verdun et de la Victoire, autrefois, les gardiens du pont de l’aqueduc logeaient dans une maison en bois.

07/10/2022

Salut à vous, je vous invite à lire mon plus récent billet historique publié sur monsaintroch.com. Aujourd'hui, il est question de colonies de vacances fondées à Notre-Dame-des-Laurentides par les Religieux de Saint-Vincent-de-Paul et le curé de Saint-Roch, Mgr Robert Lagueux. Avez-vous déjà entendu parler de la Villa Notre-Dame des Bois ou du Patro Laurentien ? Bonne lecture !

José Doré, chroniqueur historien, nous emmène à la colonie de vacances de la paroisse de Saint-Roch de Québec, à Notre-Dame-des-Laurentides

07/07/2022

En juin 1932, le Comité des terrains de jeux de Québec, avec la collaboration de la Société protectrice des animaux, organise une exposition d'animaux domestiques ouverte à tous les enfants fréquentant les terrains de jeux de l'Esplanade (près de la porte Saint-Louis), du Cap-Blanc (rue Champlain) et de Diamond Harbour (près de l'escalier du Cap-Blanc). Chats, chiens, rats blancs, oiseaux et une poule font alors la fierté des jeunes participants !

Source : Le Soleil, Québec, 27 juin 1932, p. 1 (BAnQ numérique)

06/24/2022

Bonne Saint-Jean-Baptiste !
Le castor et la feuille d'érable étaient autrefois très présents lors de la Fête nationale ! Aujourd'hui, ces anciens symboles des Canadiens français ont une tout autre signification.
Source : Le Soleil, Québec, 23 juin 1942, p. 14 (BAnQ numérique)

06/15/2022

En veux-tu une froide ? En 2022, pour 5$, avant taxes et consigne, on peut «remplir» son panier d'épicerie d'une canette Coors Light, format 710 ml.

Source : L'Action catholique, Québec, 20 mars 1951, p. 1 (BAnQ numérique)

N.B. : J'ai ajouté la femme de droite. Celle-ci ne figure pas, bien sûr, dans la photo d'origine. :)

06/11/2022

À Saint-Roch, en 1949, on ne prend pas le tramway sur la rue Monseigneur-Gauvreau, mais le «A Train» de Duke Ellington.
Source : Le Soleil, Québec, 10 septembre 1949, p. 13 (BAnQ numérique)

https://youtu.be/KV8Hj_E8LJc

05/08/2022

Salut à vous, en cherchant sur le cinéma Français du quartier Saint-Sauveur, j'ai découvert l'existence d'un restaurant chinois au coin des rues Saint-Vallier Ouest et de Carillon. De 1929 à 1961, des restaurateurs chinois ont occupé une vieille maison de bois, propriété de l'imprimeur André-Georges Lachance. Cette construction, qui était peut-être l'ancienne maison d'été d'Alexandre Menut, fut démolie en 1961 afin d'élargir la rue de Carillon. Bonne lecture !

En 1961, pour élargir la rue de Carillon, la Ville de Québec démolit une vieille maison de bois occupée par des restaurateurs chinois...

04/21/2022

Le 11 mai prochain, à 19h30, j'aurai le plaisir d'offrir à la Société d'histoire Les Rivières (SHLR) ma conférence sur Marie-Barbe Loiselle (1750-1817), alias «mademoiselle Baboche», espionne de Saint-Roch lors du siège de Québec de 1775-1776.

En 1778, deux ans seulement après le départ des rebelles américains, Marie-Barbe Loiselle, âgée de 27 ans, reçoit une pension à vie du gouvernement pour avoir fourni des renseignements sur l’ennemi lors de ce dernier conflit.

Petite-fille d’un soldat de la garnison du Château Saint-Louis et d’un major des compagnies de la milice de Charlesbourg, Marie-Barbe Loiselle a accompli tout un exploit comme agente de renseignement !

Qui sait… vous avez peut-être un lien de parenté avec cette héroïne oubliée...

Date : 11 mai 2022
Heure : 19h30
Lieu : Centre Communautaire Fernand-Dufour, 224, avenue Ducharme, Québec, G1M 2H3
Localisation : https://goo.gl/maps/vkaZFZcMD73HLpUV8
Coût : Gratuit pour les membres et 5$ pour les invités
Réservation recommandée : [email protected] ou 418 628-9905

Source de l'image :
Vue de Québec à partir du quai Grant [à Saint-Roch], vers 1793
Bibliothèque et Archives Canada, n° d'acc 1989-470-1R

https://www.shlr.org/contact/

04/02/2022

Voici quelques photos de ma conférence sur le patriote John Ryan (1791-1863) présentée, mercredi dernier, aux membres de la Société d'histoire de Charlesbourg. En raison des mesures sanitaires, celle-ci eut lieu à l'église Saint-Charles-Borromée. C'est donc dans un lieu de culte que j'ai pu raconter la vie de celui qui était surnommé «l'athée de Québec». Drôle de coïncidence !

Merci à la Société d'histoire de Charlesbourg de m'avoir donné la chance de partager mes connaissances sur cet homme du peuple qu'était John Ryan !

04/02/2022

Le 9 avril 1898, il y a bientôt 124 ans, le journal Le Soleil présentait à ses lecteurs le projet de mise en valeur des ruines du château Bigot de monsieur Arthur Brousseau. Dans le secteur du chemin du Château-Bigot et de l'avenue du Bourg-la-Reine, cet entrepreneur proposait d'aménager tout un lieu de villégiature, tel que présenté sur la vignette ci-jointe. Lorsqu'on visite aujourd'hui cet endroit, difficile de croire que ce projet vit le jour !

En novembre 1901, Arthur Brousseau mit en vente sa propriété du «Château Bigot» comprenant alors une maison de 16 chambres, avec une grande salle de danse, une écurie de 10 places, une remise à voitures, une grange, un poulailler de 100 pieds carré, un lac artificiel de 5 arpents de circonférence, dans lequel la truite abondait, un pont rustique de 80 pieds, des balaçoires, un jeu de croquet, des pavillons et kiosques, une piste de course à pied et bien d'autres amusements !

Localisation : https://goo.gl/maps/uesFpaPRd476BHrr7

03/20/2022

Lors de mes recherches, je suis tombé sur cette photo montrant la misère humaine à Saint-Roch en 1933. Le visage de la mère en dit long sur son désespoir. Heureusement, il semble y avoir encore un peu de lumière sur celui des enfants. Cette famille résidait sur la rue Grant [Monseigneur-Gauvreau], entre les rues Des Prairies et Fleurie, face à «La Tour».